dimanche 30 décembre 2012
jeudi 20 décembre 2012
Prévention incendie
La
sécurité contre l'incendie est donc un sujet très vaste, qui nécessite
une préparation sérieuse, une étude minutieuse de la règlementation
émanant de tous les ministères, des connaissances générales de physique,
mécanique, chimie, technologie, hydraulique, architecture, médecine,
qui ne pouvant être acquises que par un travail soutenu et le désir de
se perfectionner.
L'officier de sapeurs-pompiers est appelé à collaborer avec divers services qui font également de la prévention et de la prévision : architecture, Génie rural, Ponts-et-Chaussée, Eaux et Forêts, assurances, police, sécurité sociale.
La police est chargée de faire respecter les prescriptions des commissions de sécurité. Dans certains cas douteux, elle enquête en vue de déterminer si la malveillance est en cause, à cette défaillance de la moralité du sinistré.
La sécurité contre l'incendie est financièrement payante. les compagnies d'assurance ont si bien compris son intérêt qu'elles consentent, sur les primes, des rabais appréciables, pouvant atteindre jusqu'à 50 % voire plus suivant l'état du bâtiment, l'entretien des installations électriques et les moyens de secours dont on dispose.
La prévention et la prévision par les travaux, les servitudes qu'elles demandent aux exploitants, par les dépenses apparemment improductives qu'elles occasionnent, constituent une gène, une entrave, une atteinte à la liberté. C'est ainsi que, dans les grands magasins, les indications "sortie" sont, pour retenir la clientèle, rendues souvent peu apparentes et l'officier de sapeurs-pompiers doit lutter contre cette fâcheuse tendance.
La prévention ne coute rien quand on su l'étudier à temps. C'est avant la construction, au stade des plans, qu'elle est facile à établir et vraiment peu onéreuse. Après la construction, il est plus difficile d'en faire reconnaitre le bien-fondé et de convaincre qu'il est de sont intérêt de se mettre en règle.
Quoi qu'on fasse, la prévention ne sera le plus souvent qu'un compromis entre les exigences de la sécurité et les possibilités de l'exploitation.
L'inspection du Travail et l'officier de sapeurs-pompiers retiendront de la réglementation l'esprit plutôt que la lettre. Sans se montrer tyranniques, ne sauront concilier sécurité et besoin.
En évaluant un risque, ils feront la part des choses entre ce qu'il faut supprimer ou réduire et ce qu'il faut tolérer.
Chaque incendie coûte, en fin de compte, beaucoup plus cher que l'ensemble des dispositions ou des dispositifs qu'une prévoyance conduirait à mettre en place et en oeuvre.
Trop souvent, la sécurité contre l'incendie (qui est une forme d'assurance) n'est reconnue utile qu'après l'incendie.
L'activité obscure et la vigilance de toute personne, responsable de la protection contre l'incendie, trouvent leur récompense dans la satisfaction d'épargner des ruines et de protéger la vie d'autrui.
L'officier de sapeurs-pompiers est appelé à collaborer avec divers services qui font également de la prévention et de la prévision : architecture, Génie rural, Ponts-et-Chaussée, Eaux et Forêts, assurances, police, sécurité sociale.
La police est chargée de faire respecter les prescriptions des commissions de sécurité. Dans certains cas douteux, elle enquête en vue de déterminer si la malveillance est en cause, à cette défaillance de la moralité du sinistré.
La sécurité contre l'incendie est financièrement payante. les compagnies d'assurance ont si bien compris son intérêt qu'elles consentent, sur les primes, des rabais appréciables, pouvant atteindre jusqu'à 50 % voire plus suivant l'état du bâtiment, l'entretien des installations électriques et les moyens de secours dont on dispose.
La prévention et la prévision par les travaux, les servitudes qu'elles demandent aux exploitants, par les dépenses apparemment improductives qu'elles occasionnent, constituent une gène, une entrave, une atteinte à la liberté. C'est ainsi que, dans les grands magasins, les indications "sortie" sont, pour retenir la clientèle, rendues souvent peu apparentes et l'officier de sapeurs-pompiers doit lutter contre cette fâcheuse tendance.
La prévention ne coute rien quand on su l'étudier à temps. C'est avant la construction, au stade des plans, qu'elle est facile à établir et vraiment peu onéreuse. Après la construction, il est plus difficile d'en faire reconnaitre le bien-fondé et de convaincre qu'il est de sont intérêt de se mettre en règle.
Quoi qu'on fasse, la prévention ne sera le plus souvent qu'un compromis entre les exigences de la sécurité et les possibilités de l'exploitation.
L'inspection du Travail et l'officier de sapeurs-pompiers retiendront de la réglementation l'esprit plutôt que la lettre. Sans se montrer tyranniques, ne sauront concilier sécurité et besoin.
En évaluant un risque, ils feront la part des choses entre ce qu'il faut supprimer ou réduire et ce qu'il faut tolérer.
Chaque incendie coûte, en fin de compte, beaucoup plus cher que l'ensemble des dispositions ou des dispositifs qu'une prévoyance conduirait à mettre en place et en oeuvre.
Trop souvent, la sécurité contre l'incendie (qui est une forme d'assurance) n'est reconnue utile qu'après l'incendie.
L'activité obscure et la vigilance de toute personne, responsable de la protection contre l'incendie, trouvent leur récompense dans la satisfaction d'épargner des ruines et de protéger la vie d'autrui.
jeudi 13 décembre 2012
Le Comité internationale de la Croix Rouge (C.I.C.R)
Organisation
neutre et privé, dont tous les membres sont suisses, le C.I.C.R est
chargé de veiller à l'application, par les États signataires, des
Conventions de Genève dont il est le promoteur. En outre, il est
particulièrement désigné, en raison même de sa neutralité, pour offrir
ses services aux belligérants au bénéfice des victimes des conflits.
Le C.I.C.R agit tout d'abord en faveur des militaires blessés, malades et naufragés, des prisonniers de guerre aux mains de l'ennemi, dont il s'efforce, de la capture à la libération, d'améliorer les conditions de vie. Pour cela, il envoie à travers le monde des délégués qui visitent les lieux d'internement, de détention et de travail où se trouvent les captifs, qui s'enquièrent de leurs conditions de logement, de traitement, d'alimentation, et qui interviennent auprès de la puissance détentrice pour obtenir, le cas échéant, les améliorations nécessaires.
Le C.I.C.R agit également en faveur de la population civile se trouvant en territoire ennemi ou sous régime de l'occupation. Il intervient aussi lors des conflits (article 3 commun aux quatre Conventions de Genève de 1949).
Une autre activité importante du C.I.C.R consiste à rechercher les disparues et à transmettre les messages familiaux entre les personnes séparées par les événements.
Enfin, le C.I.C.R peut être appelé à apporter des secours à la population civile que la guerre à réduite à la famine. Étant bien souvent le seul à pouvoir franchir les barbelés, traverser les blocus ou circuler librement dans une zone occupée, le C.I.C.R achemine ainsi vivre, médicaments, vêtements.
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