dimanche 30 août 2015
mercredi 26 août 2015
lundi 24 août 2015
Injecteurs parfois appelés également proportionneurs, prémélangeurs, doseurs
L'injecteur a pour rôle de mélanger à l'eau une quantité déterminée d'émulseur, pour obtenir une solution moussante convenablement dosée.
Certains sont réglés une fois pour toute en usine, d'autres sont munis d'un dispositif de réglage du débit d'émulseur.
L'injecteur se présente généralement sous forme d'un tube, d'un diamètre intérieur sensiblement égal à celui des tuyaux sur lesquels il doit être branché, et muni, à chaque extrémité d'un demi-raccord symétrique, sans verrou, d'un diamètre approprié.
Il se place entre deux tuyaux, sur un établissement alimenté par engin-pompe. Le sens de mise en place est en principe indiqué par une flèche sur le corps de l'appareil.
Le fonctionnement de l'injecteur est basé sur le principe de la trompe à eau ; l'eau en pression , animée d'une certaine vitesse dans la traversée de l'injecteur y crée une dépression qui, par effet de succion , provoque l'arrivée de l'émulseur dans un tube relié à l'injecteur et plongé dans un récipient contenant l'émulseur.
Au débouché de ce tube dans l'injecteur, l'émulseur est entraîné par le courant d'eau à laquelle il se mélange dans l'établissement de tuyaux, en aval.
La pression de l'eau à l'entrée de l'injecteur doit, généralement être de 8 à 10 bars.
Une perte de charge importante, de l'ordre de 25 à 30 %, se produit à l'intérieur de l'injecteur. Aussi, pour disposer d'une pression restante suffisante à la lance ou au générateur, de mousse, la distance de refoulement en aval de l'injecteur doit être aussi courte que possible : 20 à 40 mètres en principe.
Les réactions de surcharges psychiques ou réactions de stress
Les sauveteurs, les pompiers, les secouristes, les collaborateurs du Mouvement international de la Croix Rouge et du Croissant Rouge et les Volontaires de l'Action Humanitaire endurent, du fait de leur travail en situation d'urgence et de catastrophe, des réactions émotionnelles intenses. On les appelle réactions de surcharges psychique ou réactions de stress. Les délégués du CI CR et les volontaires de l'action humanitaire qui s'engagent en zone de guerre et de
samedi 22 août 2015
Les colonnes sèches
1. Définition.
Les colonnes sèches sont des canalisations fixes, rigides, installées à demeure dans certaines constructions (immeubles de grande hauteur, bâtiments industriels ou commerciaux, monuments, églises, grands garages, voies en tunnels ou passages souterrains de grande longueur,...) et destinées à permettre une intervention plus aisée et rapide des sapeurs-pompiers (en évitant des établissements de tuyaux de refoulement souples) lorsque les risques, la disposition des locaux, les difficultés d'accès (hauteur des bâtiments, profondeur de la construction, éloignement des voies accessibles aux engins des sapeurs-pompiers,...) sont de nature à la retarder.
Les colonnes sèches doivent être mises en charges par les sapeurs-pompiers au moment de leur emploi.
2. Composition.
Une colonne sèche comprend :
- la colonne proprement dite ;
- des prises, simples ou doubles, de refoulement ;
- une "traînasse", d'allure horizontale, aussi courte que possible, reliant la colonne au demi-raccord
d'alimentation ;
- un demi-raccord d'alimentation, muni d'un bouchon ;
- un dispositif anti-bélier pour les colonnes desservant des étages ;
- un robinet de purge d'eau placé au-dessus de l'orifice d'alimentation, pour les colonnes desservant
des sous-sols (qui comportent en outre un dispositif de vidange au point le plus bas).
3. Différents types de colonnes sèches.
Les colonnes sèches sont deux types :
- Les colonnes de diamètre nominal de 65 mm, permettant au minimum l'alimentation de deux établissements
de tuyaux de 36,5 ou 45 ou d'un établissement de 70 ;
- Chaque orifice de refoulement est muni :
- d'une vanne, nécessitant un nombre de tours de manœuvre compris entre 2 1/4 et 3/2, pourvue d'un carré
manœuvre de 12 mm ;
- d'un bouchon avec chaînette.
Les colonnes sèches sont peintes aux couleurs conventionnelles réservées aux canalisations d'incendie
(NF E 04 054) : bleue, cerclée d'anneaux rouges.
4. Emplacements.
Les colonnes sèches sont normalement installées dans des escaliers extérieurs ou en cloisonnés.
Les colonnes desservant les sous-sols sont totalement distinctes de celles desservant les autres niveaux.
Les prises de refoulement débouchent dans les escaliers ou les dispositifs d'accès aux locaux. Lorsqu'elles se trouvent sans coffrage, la porte d'accès porte l'indication "colonne sèche" ou" prise d'incendie". Cette porte s'ouvre au moyen d'un carré femelle de 6 à 7 mm.
Le demi-raccord d'alimentation se trouve à l'intérieur du bâtiment ou dans un endroit facilement accessible, à une hauteur au-dessus du sol comprise entre 0,80 et 1,50 m, normalement à 100 mètres d'une prise d'eau
d'incendie normalisée.
5. Épreuves et entretien.
Incombant aux responsables des établissements ou immeubles concernés, les épreuves peuvent être effectués, sous la responsabilité de ces derniers, par les corps de sapeurs-pompiers, normalement moyennant paiement
de redevances.
Ces épreuves comportant les opérations suivantes :
- vérification du libre accès aux orifices d'alimentation et de refoulement, ainsi que de l'état général de
l'installation ;
- vérification de la présence et du bon état des bouchons, demi-raccords, vannes ;
- remplissage et purge des colonnes ;
- mise en pression statique à 25 bars au niveau de la pompe d'alimentation ;
- vérification de l’étanchéité ;
. vannes fermées, sans bouchons ;
. vannes ouvertes, avec bouchons ;
- vidange de l'installation ;
- fermeture des vannes et remise en place des bouchons.
Les colonnes sèches sont des canalisations fixes, rigides, installées à demeure dans certaines constructions (immeubles de grande hauteur, bâtiments industriels ou commerciaux, monuments, églises, grands garages, voies en tunnels ou passages souterrains de grande longueur,...) et destinées à permettre une intervention plus aisée et rapide des sapeurs-pompiers (en évitant des établissements de tuyaux de refoulement souples) lorsque les risques, la disposition des locaux, les difficultés d'accès (hauteur des bâtiments, profondeur de la construction, éloignement des voies accessibles aux engins des sapeurs-pompiers,...) sont de nature à la retarder.
Les colonnes sèches doivent être mises en charges par les sapeurs-pompiers au moment de leur emploi.
2. Composition.
Une colonne sèche comprend :
- la colonne proprement dite ;
- des prises, simples ou doubles, de refoulement ;
- une "traînasse", d'allure horizontale, aussi courte que possible, reliant la colonne au demi-raccord
d'alimentation ;
- un demi-raccord d'alimentation, muni d'un bouchon ;
- un dispositif anti-bélier pour les colonnes desservant des étages ;
- un robinet de purge d'eau placé au-dessus de l'orifice d'alimentation, pour les colonnes desservant
des sous-sols (qui comportent en outre un dispositif de vidange au point le plus bas).
3. Différents types de colonnes sèches.
Les colonnes sèches sont deux types :
- Les colonnes de diamètre nominal de 65 mm, permettant au minimum l'alimentation de deux établissements
de tuyaux de 36,5 ou 45 ou d'un établissement de 70 ;
- Chaque orifice de refoulement est muni :
- d'une vanne, nécessitant un nombre de tours de manœuvre compris entre 2 1/4 et 3/2, pourvue d'un carré
manœuvre de 12 mm ;
- d'un bouchon avec chaînette.
Les colonnes sèches sont peintes aux couleurs conventionnelles réservées aux canalisations d'incendie
(NF E 04 054) : bleue, cerclée d'anneaux rouges.
4. Emplacements.
Les colonnes sèches sont normalement installées dans des escaliers extérieurs ou en cloisonnés.
Les colonnes desservant les sous-sols sont totalement distinctes de celles desservant les autres niveaux.
Les prises de refoulement débouchent dans les escaliers ou les dispositifs d'accès aux locaux. Lorsqu'elles se trouvent sans coffrage, la porte d'accès porte l'indication "colonne sèche" ou" prise d'incendie". Cette porte s'ouvre au moyen d'un carré femelle de 6 à 7 mm.
Le demi-raccord d'alimentation se trouve à l'intérieur du bâtiment ou dans un endroit facilement accessible, à une hauteur au-dessus du sol comprise entre 0,80 et 1,50 m, normalement à 100 mètres d'une prise d'eau
d'incendie normalisée.
5. Épreuves et entretien.
Incombant aux responsables des établissements ou immeubles concernés, les épreuves peuvent être effectués, sous la responsabilité de ces derniers, par les corps de sapeurs-pompiers, normalement moyennant paiement
de redevances.
Ces épreuves comportant les opérations suivantes :
- vérification du libre accès aux orifices d'alimentation et de refoulement, ainsi que de l'état général de
l'installation ;
- vérification de la présence et du bon état des bouchons, demi-raccords, vannes ;
- remplissage et purge des colonnes ;
- mise en pression statique à 25 bars au niveau de la pompe d'alimentation ;
- vérification de l’étanchéité ;
. vannes fermées, sans bouchons ;
. vannes ouvertes, avec bouchons ;
- vidange de l'installation ;
- fermeture des vannes et remise en place des bouchons.
dimanche 9 août 2015
Les Accidents
Habituellement, le secouriste intervient après l'accident pour
établir le relais jusqu'à l'arrivée des secours. Mais compte tenu des
connaissances qu'il a acquis, il peut avoir un rôle très important dans
le domaine de la prévention pour éviter qu'un accident ne se produise.
Ce rôle, il peut le jouer en dispensant les règles de prévention dans
les différents cadres qui sont les siens : familial, de travail, lors de
rencontres occasionnelles et dans toutes les situations qui peuvent se
présenter.
I - Circonstances et Causes des Accidents
Pour les anciens Grecs, la fatalité était une déesse inexorable. Plus près de nous, les musulmans expriment encore la même idée lorsqu'ils emploient la formule fataliste traditionnelle " Mektoub " (c'était écrit).Il appartient à l'homme moderne de détruire ce mythe. Circonstances et causes d'accidents sont d'une variété infinie. Leur diversité même en rend l'énumération impossible. Mais une étude fait cependant ressortir au moins trois éléments essentiels dont la conjonction est nécessaire pour qu'un accident soit possible :
- une activité humaine, qu'il s'agisse de travail, de loisirs ou plus simplement de repos ;
- un risque lié à cette forme d'activité ;
- une défaillance liée à l'homme (ignorance, fatigue, âge), au matériel utilisé (mauvais usage de ce matériel, non respect des règles d'emploi, mauvais entretien, vétusté.
Bien plus, on peut affirmer que l'accident représente une pathologie essentiellement évitable. Et mieux encore, on pourrait même paradoxalement dire que l'accident n'est pas accidentel. Prenons le cas d'un enfant : il faut, pour qu'un accident lui arrive, la conjonction de trois facteurs épidémiologiques, que, par analogie aux maladies contagieuses, on peut désigner ainsi :
- un sujet susceptible d'être contaminé ;
- un environnement physique et humain favorable à cette contamination ;
- un agent qui la provoque.
Une prévention des accidents existe donc et doit être développée par tous et en tous lieux.
1) - La Part de l'Homme Dans l'Accident
90 accidents sur 100 il y a à la base, une défaillance humaine. Cette défaillance peut être provoquée :
- par le manque d'expérience, une curiosité imprudente :
c'est le fait des enfants, des jeunes en général ;
- par l'âge : le travail entrepris est trop pénible d'où les chutes, les accidents musculaires... ;
- par une mauvaise forme physique : fatigue, sommeil, maladie ;
- par une mauvaise forme morale : les soucis, les préoccupations familiales, les conflits personnels font oublier ou négliger les règles de sécurité... ;
- par un environnement défavorable : cadre de vie mal adapté, parfois conditions météorologiques (chaleur, humidité, vent...).
2) - L'Esprit de Prévention.
On a pu dire qu'entre prévention et secourisme qu'il n' y a avait pas de différence de nature, mais simplement de degré.
La prévention a pour but, avant tout, d'empêcher l'accident, le secourisme d'en limiter les effets si, malgré tout, il s'est produit. L'une et l'autre procèdent du même esprit.
Mais l'esprit de prévention n'est pas inné, cette auto-protection s'acquiert ; de plus en plus, il appartiendra à l'école d'en donner aux plus jeunes au moins les rudiments.
Ainsi, une initiation aux gestes élémentaires de survie doit être donnée aux enfants dès l'âge de 12 ans dans les lycées et collèges. L'idéal serait que tout citoyen , devienne un secouriste.
Mais plusieurs obstacles sont à vaincre :
- le premier, le plus important, c'est l'ignorance du risque encouru ;
- l'inaptitude est le deuxième ;
- l'inconscience, c'est-à-dire le refus de prendre conscience du risque, est le troisième.
II - Prévention des Accidents de la Route.
La route a toujours tué. Il y a eu ainsi en France, certaines années, au XIX° siècle, plus de 1000 morts par accidents de diligence.
Mais l'apparition de la voiture automobile a multiplié ce risque. Depuis le premier mort connu par accident de la circulation (Mr Blis à New-York le 13 septembre 1895), dès centaines de milliers d'êtres humains sont morts sur les routes du monde entier.
En France, le cap des 100 000 tués annuels était dépassé en 1962. Le comité interministériel de la Sécurité routière chargé de définir et de faire appliquer une politique nationale de sécurité routière, était crée le 28 septembre 1972.
Grâce à son action incessante, depuis ce jour en matière de réglementation d'information du grand public, de formation des usagers de la route, d'amélioration de l'infrastructure routière et des véhicules automobiles, de développement des moyens de secours aux blessés de la route, la tendance a été renversée bien qu'un léger accroissement se soit manifesté en 1979.
La plupart des domaines réglementaires et techniques de la sécurité routière ont été depuis plusieurs années explorés, et presque épuisés. Reste encore cependant l'homme, responsable majeur des accidents de la circulation.
I - Circonstances et Causes des Accidents
Pour les anciens Grecs, la fatalité était une déesse inexorable. Plus près de nous, les musulmans expriment encore la même idée lorsqu'ils emploient la formule fataliste traditionnelle " Mektoub " (c'était écrit).Il appartient à l'homme moderne de détruire ce mythe. Circonstances et causes d'accidents sont d'une variété infinie. Leur diversité même en rend l'énumération impossible. Mais une étude fait cependant ressortir au moins trois éléments essentiels dont la conjonction est nécessaire pour qu'un accident soit possible :
- une activité humaine, qu'il s'agisse de travail, de loisirs ou plus simplement de repos ;
- un risque lié à cette forme d'activité ;
- une défaillance liée à l'homme (ignorance, fatigue, âge), au matériel utilisé (mauvais usage de ce matériel, non respect des règles d'emploi, mauvais entretien, vétusté.
Bien plus, on peut affirmer que l'accident représente une pathologie essentiellement évitable. Et mieux encore, on pourrait même paradoxalement dire que l'accident n'est pas accidentel. Prenons le cas d'un enfant : il faut, pour qu'un accident lui arrive, la conjonction de trois facteurs épidémiologiques, que, par analogie aux maladies contagieuses, on peut désigner ainsi :
- un sujet susceptible d'être contaminé ;
- un environnement physique et humain favorable à cette contamination ;
- un agent qui la provoque.
Une prévention des accidents existe donc et doit être développée par tous et en tous lieux.
1) - La Part de l'Homme Dans l'Accident
90 accidents sur 100 il y a à la base, une défaillance humaine. Cette défaillance peut être provoquée :
- par le manque d'expérience, une curiosité imprudente :
c'est le fait des enfants, des jeunes en général ;
- par l'âge : le travail entrepris est trop pénible d'où les chutes, les accidents musculaires... ;
- par une mauvaise forme physique : fatigue, sommeil, maladie ;
- par une mauvaise forme morale : les soucis, les préoccupations familiales, les conflits personnels font oublier ou négliger les règles de sécurité... ;
- par un environnement défavorable : cadre de vie mal adapté, parfois conditions météorologiques (chaleur, humidité, vent...).
2) - L'Esprit de Prévention.
On a pu dire qu'entre prévention et secourisme qu'il n' y a avait pas de différence de nature, mais simplement de degré.
La prévention a pour but, avant tout, d'empêcher l'accident, le secourisme d'en limiter les effets si, malgré tout, il s'est produit. L'une et l'autre procèdent du même esprit.
Mais l'esprit de prévention n'est pas inné, cette auto-protection s'acquiert ; de plus en plus, il appartiendra à l'école d'en donner aux plus jeunes au moins les rudiments.
Ainsi, une initiation aux gestes élémentaires de survie doit être donnée aux enfants dès l'âge de 12 ans dans les lycées et collèges. L'idéal serait que tout citoyen , devienne un secouriste.
Mais plusieurs obstacles sont à vaincre :
- le premier, le plus important, c'est l'ignorance du risque encouru ;
- l'inaptitude est le deuxième ;
- l'inconscience, c'est-à-dire le refus de prendre conscience du risque, est le troisième.
II - Prévention des Accidents de la Route.
La route a toujours tué. Il y a eu ainsi en France, certaines années, au XIX° siècle, plus de 1000 morts par accidents de diligence.
Mais l'apparition de la voiture automobile a multiplié ce risque. Depuis le premier mort connu par accident de la circulation (Mr Blis à New-York le 13 septembre 1895), dès centaines de milliers d'êtres humains sont morts sur les routes du monde entier.
En France, le cap des 100 000 tués annuels était dépassé en 1962. Le comité interministériel de la Sécurité routière chargé de définir et de faire appliquer une politique nationale de sécurité routière, était crée le 28 septembre 1972.
Grâce à son action incessante, depuis ce jour en matière de réglementation d'information du grand public, de formation des usagers de la route, d'amélioration de l'infrastructure routière et des véhicules automobiles, de développement des moyens de secours aux blessés de la route, la tendance a été renversée bien qu'un léger accroissement se soit manifesté en 1979.
La plupart des domaines réglementaires et techniques de la sécurité routière ont été depuis plusieurs années explorés, et presque épuisés. Reste encore cependant l'homme, responsable majeur des accidents de la circulation.
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