dimanche 29 mai 2016
vendredi 27 mai 2016
mardi 24 mai 2016
dimanche 22 mai 2016
Port du casque de sécurité et d'un équipement adéquat
Le moyen de transport que constitue la motocyclette, du fait de certains avantages par rapport à l'automobile (en particulier à son prix plus abordable), à toujours connu une grande faveur, surtout chez les jeunes qu'elle a constamment séduits par son aspect sportif (sensation plus grande de la vitesse, manœuvrabilité, accélération spectaculaires...).
Aussi, ne faut-il pas s'estomper que la plupart des usagers tués sur la route sont des usagers de véhicules à deux roues. Ce type d'accident a fait l'objet d'une étude remarquable de goëler à laquelle nous nous referons plus loin. Si les accidents de motocyclette offrent bien des analogies avec les accidents d'automobile, il y a cependant de notables différences.
C'est ainsi que si l'on recherche dans l'automobile une liaison toujours plus intime entre passagers et véhicule pour éviter l'éjection (ceintures de sécurité), il vaut mieux, bien souvent, pour le motocycliste "vider les étriers" et se séparer au plus tôt de cet engin.
a) Mécanisme de l'Accident
On peut schématiquement le décomposer en trois phases :
1ère phase : Choc primaire contre l'obstacle
Au cours de ce premier choc, se produisent des fracas parfois considérables généralement sur les parties latérales du corps, qu'ils soient provoqués par des véhicules venant en sens inverse ou par ce qui peut se trouver en bordure de la route (poteaux, panneaux, parapets, etc). Ce sont les blessures primaires.
2° et 3° phase : Chocs secondaires.
Immédiatement après le choc primaire, dans la plupart des cas, le motocycliste se sépare de son engin, et, animé d'une vitesse égale à celle de sa machine au moment de l'impact, vitesse qu'il ne peut plus contrôler, continue sa route, tout seul, généralement la tête en avant.
Au terme de cette courbe aérienne, la victime va reprendre contact avec le sol. La nature de ce dernier, sa configuration au point de chute, l'angle d'incidence en fin de trajectoire, l'étendue plus ou moins grande du corps prenant contact avec le terrain, sont alors des éléments déterminants des nouvelles blessures qui vont se produire : ce sont les blessures secondaires. Ces conséquences seront très atténuées si le motocycliste atterrit sur le sol en glissant ou s'il peut pratiquer un "roulé-boulé" analogue a celui des parachutistes.
Au cours de cette trajectoire aérienne, plus ou moins tendue suivant la vitesse initiale, il peut heurter de nouveaux obstacles, fixes (dépendant de la configuration des lieux) ou mobiles (véhicules venant en sens inverse ou latéralement), ce qui entraîne d'autres blessures blessures post-primaires.
b) Mécanisme des blessures
Quelle que soit la phase où elles se produisent, ces blessures ont pour caractère commun d'être graves et même très graves. Elles consistent surtout en fractures multiples, très souvent ouvertes avec de fréquentes atteintes articulaires.
Suivant les circonstances de l'accident et le type de choc qui les ont provoquées, leur mécanisme varie.
Les lésions les plus fréquentes et les plus graves sont celles de la tête. Elles se produisent aussi bien lors du choc primaire que du choc secondaire. Dans le chapitre consacré à la prévention des accidents seront étudiés. Les effets du casque sur la protection du crâne.
Lors de la rencontre avec un véhicule venant en sens inverse ou avec les installations fixes du bord de route (poteaux, arbres, murs...), peuvent se produire des fractures de l'épaule, du bras, associées parfois a des blessures de la cage thoracique. Elles siègent généralement a gauche dans le premier cas, à droite dans le second.
Les blessures de la main proviennent souvent du choc contre un obstacle la main fermée sur la poignée.
De même, des fractures du poignet ont lieu lors des chutes sur le côté.
Les blessures de la voûte plantaire se produisent quand le pied est coincé entre le repose-pied et le sol.
La position du motocycliste explique aussi la fréquence des blessures du membre inférieur : fractures de la rotule, éclatement du genou (assez semblables à celles de l'automobiliste contre le tableau de bord), fracture de la cuisse.
Si la jambe reste coincée sous la moto qui l'entraîne avant de s'arrêter, on pourra observer des fractures étagées de tout le membre inférieur, le plus souvent ouvertes. Enfin, avant de se détacher complètement de sa machine, le motocycliste peut se blesser très gravement à l'abdomen en s'empalant sur le guidon. De même, les nerfs, l'épaule et le bras peuvent être sérieusement lésés du fait sur leur tiraillement excessif lorsque, les mains cramponnées au guidon, le corps, plus au moins tendu, pirouette brutalement autour des épaules.
jeudi 19 mai 2016
mercredi 18 mai 2016
mardi 17 mai 2016
Toxicomanie
a) Définition
L'organisation mondiale de la santé (O.M.S) donne la définition suivante de la toxicomanie :
(du grec : toxikon, « poison » et mania, « folie ») désigne une dépendance physique et psychologique d'une ou plusieurs substances toxiques (analgique, stimulants et autres psychotropes) sans justification thérapeutique.
Il est actuellement question d'addiction au pluriel , car les pratiques de consommation ont évolué du côté des polytoxicomanies (alcool, médicaments, drogues diverses, synthétiques ou naturelle, etc.). Les usages évoluent vers un besoin incontrôlable de continuer à consommer le produit, accompagné d'accoutumance de dépendance puis une déchéance pouvant aller jusqu'à la mort.
b) Origine
L'arsenal classique du drogué comporte quatre sources de produits dans l'absorption par voie orale, par injection ou par inhalation est à l'origine de la toxicomanie :
- le pavot qui produit l'opium et ses dérivés : morphine, héroïne, dont l'utilisation entraine une dépendance physique grave ;
- les hallucinogènes (dont le plus connu est le (L.S.D) qui sont soit d'origine végétale (certains
champignons, soit synthétiques ;
- cannabis (chanvre indien, marijuana, kif, etc).
- certains médicaments : amphétamines, barbituriques...
Mais la lutte entreprise à l'échelle mondiale contre la toxicomanie a rendu difficile, et souvent aléatoire, l'approvisionnement des drogués en ces produits. Aussi, piaillent-ils actuellement souvent cela par l'emploi de mélanges dont les éléments varient selon l'inspiration du moment et les ressources des produits chimiques, industriels ou pharmaceutiques offertes. Les recensements précis de ces divers mélanges est évidemment impossible à réaliser.
c) Conduite à tenir
Le secouriste peut se trouver confronté à un drogué. Il doit penser à la drogue devant tout état comateux chez un adolescent ou un adulte jeune, et sauf indication d'une cause évidente.Il n'en est pas question pour lui d'entreprendre une action de soins, le traitement ne pouvant être qu'une cure de désintoxication en milieu hospitalier.
Cependant, certaines intoxications (barbituriques en particulier, mais aussi dérivés de l'opium) aboutissent dans leur phase finale au coma et là, le secouriste peut avoir un rôle à jouer en pratiquant une assistance ventilatoire d'urgence.
La victime présente en effet, d'abord un état ressemblant à l'ivresse ; quelques vomissements apparaissent, en général une demi-heure après l'absorption du produit. L'association de l'état ébrieux et des vomissements simule de façon frappante l'ivresse alcoolique et il n'est pas rare que la confusion soit commise. Puis le sujet entre dans un coma, de plus ou moins profond. Il est complètement inerte et ne répond à aucune sollicitations. Le visage est congestionné, les sueurs abondantes, la ventilation lente et ronflante, la température abaissée.
La conduite à tenir est la même que pour les intoxications par barbituriques :
- maintenez la victime éveillée. Parlez-lui. Donnez-lui du café fort, sauf si elle est sans connaissance ;
- si elle est dans le coma, maintenez la liberté des voies aériennes, mettez en œuvre une ventilation
artificielle si nécessaire et placez-le en position latérale de sécurité (P.L.S) ;
- surtout faites assurer au plus vite son transport à l'hôpital ou mieux au centre anti-poison le plus proche, après avis médical.
Le secouriste doit savoir que les hallucinogènes - notamment le L.S.D - provoquent, à faible dose, des nausées, des vertiges, des troubles de la vision, de la perception du temps et de l'espace, parfois même une tendance au suicide ou à l'agressivité et à forte dose, une dépression des centres respiratoires qui rend nécessaire l'assistance ventilatoire avec transport d'urgence à l'hôpital.
Le secouriste doit savoir que la cure de désintoxication qui suivra est entièrement gratuite. Il doit , s'il connaît la victime, l'y inciter très fortement.
L'organisation mondiale de la santé (O.M.S) donne la définition suivante de la toxicomanie :
(du grec : toxikon, « poison » et mania, « folie ») désigne une dépendance physique et psychologique d'une ou plusieurs substances toxiques (analgique, stimulants et autres psychotropes) sans justification thérapeutique.
Il est actuellement question d'addiction au pluriel , car les pratiques de consommation ont évolué du côté des polytoxicomanies (alcool, médicaments, drogues diverses, synthétiques ou naturelle, etc.). Les usages évoluent vers un besoin incontrôlable de continuer à consommer le produit, accompagné d'accoutumance de dépendance puis une déchéance pouvant aller jusqu'à la mort.
b) Origine
L'arsenal classique du drogué comporte quatre sources de produits dans l'absorption par voie orale, par injection ou par inhalation est à l'origine de la toxicomanie :
- le pavot qui produit l'opium et ses dérivés : morphine, héroïne, dont l'utilisation entraine une dépendance physique grave ;
- les hallucinogènes (dont le plus connu est le (L.S.D) qui sont soit d'origine végétale (certains
champignons, soit synthétiques ;
- cannabis (chanvre indien, marijuana, kif, etc).
- certains médicaments : amphétamines, barbituriques...
Mais la lutte entreprise à l'échelle mondiale contre la toxicomanie a rendu difficile, et souvent aléatoire, l'approvisionnement des drogués en ces produits. Aussi, piaillent-ils actuellement souvent cela par l'emploi de mélanges dont les éléments varient selon l'inspiration du moment et les ressources des produits chimiques, industriels ou pharmaceutiques offertes. Les recensements précis de ces divers mélanges est évidemment impossible à réaliser.
c) Conduite à tenir
Le secouriste peut se trouver confronté à un drogué. Il doit penser à la drogue devant tout état comateux chez un adolescent ou un adulte jeune, et sauf indication d'une cause évidente.Il n'en est pas question pour lui d'entreprendre une action de soins, le traitement ne pouvant être qu'une cure de désintoxication en milieu hospitalier.
Cependant, certaines intoxications (barbituriques en particulier, mais aussi dérivés de l'opium) aboutissent dans leur phase finale au coma et là, le secouriste peut avoir un rôle à jouer en pratiquant une assistance ventilatoire d'urgence.
La victime présente en effet, d'abord un état ressemblant à l'ivresse ; quelques vomissements apparaissent, en général une demi-heure après l'absorption du produit. L'association de l'état ébrieux et des vomissements simule de façon frappante l'ivresse alcoolique et il n'est pas rare que la confusion soit commise. Puis le sujet entre dans un coma, de plus ou moins profond. Il est complètement inerte et ne répond à aucune sollicitations. Le visage est congestionné, les sueurs abondantes, la ventilation lente et ronflante, la température abaissée.
La conduite à tenir est la même que pour les intoxications par barbituriques :
- maintenez la victime éveillée. Parlez-lui. Donnez-lui du café fort, sauf si elle est sans connaissance ;
- si elle est dans le coma, maintenez la liberté des voies aériennes, mettez en œuvre une ventilation
artificielle si nécessaire et placez-le en position latérale de sécurité (P.L.S) ;
- surtout faites assurer au plus vite son transport à l'hôpital ou mieux au centre anti-poison le plus proche, après avis médical.
Le secouriste doit savoir que les hallucinogènes - notamment le L.S.D - provoquent, à faible dose, des nausées, des vertiges, des troubles de la vision, de la perception du temps et de l'espace, parfois même une tendance au suicide ou à l'agressivité et à forte dose, une dépression des centres respiratoires qui rend nécessaire l'assistance ventilatoire avec transport d'urgence à l'hôpital.
Le secouriste doit savoir que la cure de désintoxication qui suivra est entièrement gratuite. Il doit , s'il connaît la victime, l'y inciter très fortement.
L'auteur
Pierre Thine
lundi 16 mai 2016
vendredi 13 mai 2016
Inondation de sous-sol
Les
secours n'interviennent en principe que si un avis précis ou la
reconnaissance d'un gradé font connaître qu'il y a danger pour des
personnes ou des installations matérielles essentielles (boulangerie,
chaufferie, transformateur électrique, entrepôt, musée etc.).
Il faut, au besoin, faire évacuer l'immeuble et l'épuisement est effectué s'il y a danger pour sa solidité ou ou pour le contenu du sous-sol.
D'une manière générale, se conformer aux prescriptions énoncées à la septième partie, chapitre VI : "Le Fourgon de protection".
S'il s'agit d'une inondation peu importante, intéressant un sous-sol en terre-battue ou disposant d'un moyen d'évacuation propre, l'eau disparaîtra d'elle-même, lentement mais sûrement, dès que la cause de l'apport d'eau aura disparu. Il n' y a pas lieu d'opérer s'il n'y a aucun danger pour des denrées ou installations. Il suffit d'informer le sinistré de la réalité de la situation.
Employer la moto-pompe légère d'épuisement, la pompe électrique d'épuisement ou l'hydro-éjecteur pour épuiser des quantités d'eau inférieures à 20 m3 (pour mettre l'hydro-éjecteur en oeuvre il faut disposer, à 60 mètres au plus, d'un hydrant à 5 bars au moins).
Si le volume d'eau dépasse 20 m3, employer moto-pompe (s) et vide-cave (s).
En période de crise (très fortes pluies, crue, entraînant l'inondation de nombreux locaux), il y a lieu de noter les appels des sinistrés au fur et à mesure de leur arrivée et de procéder, à des reconnaissances groupées, à la suite desquelles un ordre d'urgence d'exécution des opérations est établi.
Il peut arriver que le sol du local inondé se trouve à un niveau inférieur à celui de l'égout, d'un plan ou d'une nappe d'eau voisins ; en cas d'inondation, l'eau y a atteint un niveau tel que des infiltrations peuvent se produire, même à travers un sol de cave cimenté. Dans ce cas, tout épuisement est inutile, sauf menace grave pour des installations (chaufferies importantes, boulangerie, transformateur), menace qui ne pourra être écartée qu'au prix, de la mise en œuvre continue de moyens suffisants. Si ce n'est pas le cas, il faut attendre que la cause de la crue ou de l'inondation cesse.
Il faut, au besoin, faire évacuer l'immeuble et l'épuisement est effectué s'il y a danger pour sa solidité ou ou pour le contenu du sous-sol.
D'une manière générale, se conformer aux prescriptions énoncées à la septième partie, chapitre VI : "Le Fourgon de protection".
S'il s'agit d'une inondation peu importante, intéressant un sous-sol en terre-battue ou disposant d'un moyen d'évacuation propre, l'eau disparaîtra d'elle-même, lentement mais sûrement, dès que la cause de l'apport d'eau aura disparu. Il n' y a pas lieu d'opérer s'il n'y a aucun danger pour des denrées ou installations. Il suffit d'informer le sinistré de la réalité de la situation.
Employer la moto-pompe légère d'épuisement, la pompe électrique d'épuisement ou l'hydro-éjecteur pour épuiser des quantités d'eau inférieures à 20 m3 (pour mettre l'hydro-éjecteur en oeuvre il faut disposer, à 60 mètres au plus, d'un hydrant à 5 bars au moins).
Si le volume d'eau dépasse 20 m3, employer moto-pompe (s) et vide-cave (s).
En période de crise (très fortes pluies, crue, entraînant l'inondation de nombreux locaux), il y a lieu de noter les appels des sinistrés au fur et à mesure de leur arrivée et de procéder, à des reconnaissances groupées, à la suite desquelles un ordre d'urgence d'exécution des opérations est établi.
Il peut arriver que le sol du local inondé se trouve à un niveau inférieur à celui de l'égout, d'un plan ou d'une nappe d'eau voisins ; en cas d'inondation, l'eau y a atteint un niveau tel que des infiltrations peuvent se produire, même à travers un sol de cave cimenté. Dans ce cas, tout épuisement est inutile, sauf menace grave pour des installations (chaufferies importantes, boulangerie, transformateur), menace qui ne pourra être écartée qu'au prix, de la mise en œuvre continue de moyens suffisants. Si ce n'est pas le cas, il faut attendre que la cause de la crue ou de l'inondation cesse.
mercredi 4 mai 2016
mardi 3 mai 2016
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