jeudi 17 novembre 2011

Appuie-Tête.


Le problème de savoir s'il était opportun de compléter systématiquement la ceinture de sécurité par un appuie-tête a longtemps été évoqué. Cela tient au fait que les premières ceintures de sécurité étaient constituées par un textile élastique. On estimait que l'appuie-tête pouvait éviter les effets de l’hyper extension secondaire brutale de la tête, lors du mouvement de rebond de l'occupant provoqué par la reprise élastique des sangles.

Mais déjà ce point de vue théorique, selon Claude Tarrière, n'était pas vérifié par l'analyse de la réalité routière.
L'appuie-tête, utile, n'est donc pas indispensable, et cela est encore plus vrai lorsque le véhicule est doté, comme il est maintenant obligatoire pour les places avant des voitures neuves, de ceintures à enrouleurs. Depuis d'ailleurs plus de trente ans, le taux de reprise élastique est devenu négligeable.

On peut même discuter l'intérêt de l'appuie-tête en collision arrière, d'une part parce que les chocs arrière sont les moins fréquents et les moins graves de tous les accidents, d'autre part, la protection du cou n'est assurée par l'appuie-tête qu'à condition qu'il soit très proche sinon au contact même de la tête.

mercredi 16 novembre 2011

Hache, Hachette, Pinces, Masse, Grappin, Herse à Grappins, Multiples, Gaffe.

A - Hache.

La hache sert à couper les pièces de bois importantes : charpentes, poutres , solives, etc., à faire des trouées, à soulever des lames du parquet, enlever des revêtements divers, éventuellement à forcer une porte, une fenêtre...

B - Hachette.

La hachette sert à couper les pièces de menuiserie, à soulever les enduits de revêtement, à faire des trouées (voir "matériel pour feu de cheminée".

Elle est portée suspendue à l'anneau de la ceinture par le porte-mousqueton de la gaffe qui la renferme.

C - Pinces.

Il y a deux sortes de pinces : la grande et la petite.

La grande pince sert à faire des trouées dans un plancher, à soulever les plaques de recouvrement des bouches d'égout, les pavés, etc. Elle se compose d'une tige, d'un biseau et d'un pied de biche.

La petite pince, semblable à la grande, est de plus petites dimensions. Elle sert à forcer une porte par exemple, à gratter les pièces de bois atteintes par le feu... Elle est portée en bandoulière dans une gaine en cuir.

D - Masse.

La masse à faire une trouée dans un mur ou un plancher en ciment armé à enfoncer un piquet ou une fiche.

E - Grappin.

Le grappin est utilisé pour explorer, les nappes d'eau, notamment les puits. Lance ou moyen d'une commande, il sert également à accrocher ou à entraîner un objet hors de portée.

Il se compose d'une tige portant quatre crochets et un anneau. Il est relié à une commande par une chaîne
d'une longueur de 3 m environ.

F - Herse a Grappins Multiples.



La herse à grappins multiples est utilisée pour explorer des nappes d'eau grande pince à grande étendue.

Elle se compose d'un cadre métallique triangulaire dont le sommet est en forme le sommet est forme d'anneau ; sur la base sont fixes, au moyen des chaînettes, quatre grappins du modèle ordinaire.


G - Gaffe.



La gaffe sert à faire tomber les gravats ou les matériaux consumés et à faire des recherches dans
les nappes d'eau.

Elle se compose d'une perche, terminée à une extrémité par une ferrure avec double crochet.

La longueur de la gaffe est de 3,50 m.

Il existe un modèle de gaffe démontable en deux éléments qui se vissent l'un sur l'autre.

H - Outil Multiple Transformable.
 


- pelle-bêche à manche court, est employée au terrassement, à l'enlèvement des matériaux brûlés et des
  décombres. Elle se compose d'un fer avec douille et d'un manche.

  Certains modèles possèdent un fer articulé, permettant d'obtenir une position à 90° par rapport au manche.


  







lundi 14 novembre 2011

Fourgon Compresseur.

Présentation :

Selon les nécessités opérationnelles de leur secteur, certains corps de sapeurs-pompiers (ou services départementaux de secours et de lutte contre l'incendie sont amenés à s'équiper d'un engin spécialisé, dit fourgon compresseur (F.C.).

Ce véhicule permet d'entreprendre et de poursuivre des opérations de longue durée en atmosphère irrespirable (fumées, gaz délétères). Il est équipé d'appareils respiratoires isolants et de compresseurs d'air permettant la recharge des appareils sur les lieux mêmes de l'intervention.

dimanche 13 novembre 2011

Burins Découpeurs Pneumatiques.


Comportent un pistolet à air comprimé, avec manodétendeur et flexible de raccordement, pouvant être alimenté par une batterie d'appareil respiratoire isolant et un jeu d'outils divers permettant un découpage rapide de tôle de véhicules automobiles par exemple.

Capacité de découpe : tôle de 2 mm d'épaisseur maximale.


Autonomie : avec une batterie chargée à 200 bars : 5 à 6 minutes (voir notice des constructeurs).

samedi 12 novembre 2011

Véhicule Tri-Extincteurs.

Généralités.

Conçus pour répondre à la demande de nombreux corps de sapeurs-pompiers, ces véhicules sont en expérimentation depuis 1975.

Ils font l'objet de notes d'informations techniques n°s :

- 189   "Véhicules tri-extincteur léger" ;
- 208   "Véhicules tri-extincteur moyen" ;
- 209   "Véhicule tri-extincteur lourd" ;
-de la Direction de la Sécurité civile (Sous-direction des études et de la prévention - Bureau des études et
  recherches).

Leur équipement permet l'attaque d'incendies au moyen d'eau, de mousse ou de poudre, selon le type de feu considéré.

Ces engins, présentés, à la demande, en versions "route" ou "hors chemin" pour les deux premiers seulement, s'apparentent respectivement au P.S. au F.P.T. et au F.M, dont ils ont les mêmes équipages et sensiblement plus importants et de poudre en réservoirs fixes.

Les manœuvres de ces engins sont à calquer sur celles des P.S., F.P.T. et F.S.

Les caractéristiques particulière à chaque type de ces engins figurent dans le règlement de manœuvre des engins d'incendie.

Bateaux et Vedettes-Pompes


Généralités.

Le bateau-pompe est un engin hydraulique très puissant destiné :

a)   A combattre directement un feu sur les voies navigables, dans les ports, sur les berges et sur les quais ;

b)   A attaquer un grand feu dans les zones riveraines avec l'emploi d'un dévidoir automobile
      d'accompagnement ;

c)   A alimenter des engins en relais dans des zones dépourvues d'eau ;

d)  Éventuellement à mettre en œuvre des scaphandriers lourds ou légers. 

Caractéristiques.

Il existe une grande variété d'engins :

-  bateaux-pompes des ports maritimes susceptibles le cas échéant de tenir la mer
-  bateaux-pompes des ports fluviaux ;
-  vedette-pompes rapides.

Leurs pompes peuvent être entraînées soit par le moteur de propulsion du bâtiment, soit par un ou plusieurs moteurs indépendants.

En ce qui concerne les caractéristiques et possibilités hydrauliques respectives de ces matériels, il y a lieu de se reporter aux documents techniques des constructeurs.

jeudi 10 novembre 2011

Planche "Olivier".

Présentation :

Conçue par l'ex-adjudant-chef  Olivier, de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris, c'est une planche constituée de deux épaisseurs de contreplaqué entre lesquelles des évidemments permettent le passage de fortes lanières de toile :

Dimensions : 1,80 m x 0,80 m x 0,003 m :

Poids : 9 kg.

6 sangles d'immobilisation.
4 poignées de transport.


Possibilités d'emploi :

Cet appareil peut équiper les fourgons qui, à défaut d'ambulances, peuvent servir eux-mêmes au transport d'une victime, le brancard étant disposé entre les banquettes sur les genoux du personnel.

Il permet :

- l'évacuation de blessés, des lieux difficilement accessibles ou inaccessibles aux brancards (excavations
  diverses...) ;
- l'immobilisation des victimes ;
- le transport d'une personne suspecte de fracture de la colonne vertébrale ;
- le passage dans les escaliers étroits ;
- le passage direct sans transfert de la victime, à la radiographie, car la planche est perméable aux rayons X:

Ces possibilités s'offrent planche à l’horizontale. Toute manœuvre exigeant une position verticale très inclinée n'est possible qu'avec, en complément, le brancard type "Marine".

Manœuvre :

- transport de la planche seule, possible par un sapeur ;
- chargement de la victime en bout : la victime étant soulevée, en bout, par trois ou quatre sapeurs, la planche
  est glissée longitudinalement (latéralement : méthode "à la cuillère") ;
- immobilisation de la victime à l'aide des sangles, en prenant soin d'éviter :
. le glissement ;
. les compressions dangereuses, ou douloureuses ;
- déplacement avec une victime tête vers l'avant par quatre porteurs ;
.  transport à bout de bras par les poignées ;
.  transport à hauteur des épaules ;
.  franchissement d'obstacles suivant la méthode enseignée en brancardage ;

- chargement dans le fourgon :

. 1 sapeur monte dans le fourgon et recule en portant l'extrémité de la planche,
. 2 se placent latéralement et font glisser la planche, le 3° sapeur soutenant l'autre extrémité,
. les porteurs montent ensuite dans le fourgon et la planche est déposée sur les genoux des sapeurs assis face
  à face sur les banquettes.
- mise en place de la victime sur un chariot d'hôpital ou un lit,
.  faire reposer un côté de la planche sur le chariot ou le bord du lit,
.  les deux porteurs ainsi libérés se portent de l'autre côté du chariot ou du lit et tirent la couverture de façon
   à faire glisser la victime en la remuant le moins possible.
   Le personnel employé est celui du fourgon.

Entretien et vérifications :

Périodiquement :

- nettoyer la planche ;
- vérifier que les faces sont bien lisse ;
- vérifier l'état des sangles.


mercredi 9 novembre 2011

Accident, Non Suivi de Feu, Intéressant un Véhicule Transportant des Matières Dangereuses.



La conduite à tenir en pareil cas fait l'objet des textes suivants :

- l'Instruction interministérielle du 5 septembre 1973 sur les mesures à prendre en cas d'accident mettant en
 cause des matières dangereuses (diffusée en décembre 1973 par le Service national de la Protection civile).
- l'Annexe "Hydrocarbures" au Plan O.R.S.E.C., qui fait l'objet des circulaires n° 531 du 7 décembre 1967
  et 68-47 du 2 février 1968 du Service national de la Protection Civile, auxquelles on se reportera également.

1. Risques.

Épandage des produits, incendie, explosion, asphyxie, intoxication, corrosion ;

Les mesures essentielles à prendre sont énumérées ci-dessous :

2.  Conduite à tenir.

a) En zone habitée :

- délimiter une zone dite "dangereuse" et y faire interdire toute circulation ;
- éloigner toute personne étrangère aux secours et faire évacuer les habitations et animaux ;
- éventuellement faire fermer les portes et fenêtres des immeubles ;
- éviter tout emploi des matériels susceptibles de produire des étincelles, une flamme, un échauffement ;
- essayer d'arrêter les fuites et de retenir les liquides qui se répandent (obstruction des bouches et regards
   d'égouts, endiguement des nappes liquides) ;
- procéder à la récupération des produits liquides ;
- effectuer éventuellement le transvasement du produit restant dans la citerne en prenant les précautions
   voulues selon le cas ;
- recouvrir les nappes de liquides inflammables d'une épaisse couche de mousse ; faire de même
  éventuellement sur le véhicule lui-même ;
- nettoyer la chaussée ;
- enlever les terres polluées ;
- contrôler en permanence l'état de l'atmosphère ;
- employer, s'il y a lieu, les appareils respiratoires isolants, voire les vêtements spéciaux de protection,
   pendant les opérations.

b) En agglomération :

- prendre en général les mêmes mesures que dans le cas précédent ;
  en outre, dans la zone concernée directement :
- faire évacuer les immeubles touchés ou menacées (et fermer portes et fenêtres) ;
- faire éteindre les foyers à flammes nues ;
- interdire la manœuvre de tout appareil électrique ;
- faire, sauf impossibilité vraiment totale, assurer la coupure du courant électrique d'un point extérieur à la
  zone dangereuse.

c) Envahissement des égouts :

- prévenir le service compétent ;
- prendre toutes précautions pour se préserver d'une explosion possible ;
- prendre les mesures adéquates pour tenter d'annihiler les effets du déversement du liquide considéré dans
   les canalisations.

   D'une manière générale, s'il s'agit de produits chimiques inhabituels ou mal connus, faire appel si possible aux techniciens de l'établissement d'où ils proviennent.

3.  Signalisation des matières dangereuses transportées.

  Tout véhicule citerne transportant des matières dangereuses (liquides en particulier), doit être pourvu, à l'avant comme à l'arrière, d'un panneau rectangulaire de 40 cm de largeur sur 30 de hauteur, de couleur
orange réfléchissante, coupé en deux, dans le sens de la largeur, par une barre noire de 15 mm de largeur.

Dans le demi-rectangle inférieur figure le numéro d'identification du produit en chiffres noirs ; dans le demi-rectangle supérieur un sigle d'identification du produit en chiffres noirs ; un sigle d'identification du danger présenté (lettre et chiffres noirs).

Dans le cas d'une citerne à plusieurs compartiments ou de plusieurs citernes disposées sur un même véhicule, chacune est est signalée par deux panneaux disposés de chaque côté, de façon que la lecture puisse être assurée quel que soit le côté par lequel on aborde le véhicule.

                                                                    
X 33
 1114

Les véhicules non citernes sont signalés par le panneau rectangulaire orange, sans bande centrale, et sans numéro.

a) Numéro d'identification de la matière.

Chaque matière non dangereuse répertoriée est désignée par un numéro d'identification conformément aux tables parues au J.O du 23 janvier 1975.


b) Sigle d'identification de danger.


Il se compose :


- éventuellement de la lettre X, placée à gauche, dans le demi-rectangle correspondant, et qui
  signifie que l'emploi de l'eau en cas d'incendie est absolument prohibé ;
- d'un nombre à deux ou trois chiffres, ainsi constitué, selon le code reproduit ci-après :

1° chiffre : indique la caractéristique principale du danger présenté par la matière transportée.
2° chiffre   (éventuellement) : autre danger secondaire supplémentaire.

Si un chiffre est redoublé, cela signifie une gravité particulière du risque (sauf pour le 2 : 22 signifie gaz
réfrigéré).



N° Code


Danger principal

N° du Code

Danger secondaire

1
2
3
4
5

6
7
8



Matière explosible.
Gaz.
Liquide inflammable
Solide inflammable
Matière comburante ou  peroxyde   organique
Matière toxique.
Matière radioactive
Matière corrosive

0
1
2
3

         6 
         7
8
9



Absence de danger secondaire
Explosion
Émanation de gaz.
Inflammabilité.
Propriété comburantes.
Toxicité.
Radioactivité.
corrosivité
Danger de réaction violente résultant de la décomposition spontanée ou de la polymérisation






Exemples.- Un liquide inflammable porte le n° 3 ; s'il est très inflammable les panneaux du véhicule
porteront le nombre 33.

31    indique un liquide inflammable avec risque d'explosion.
85    matière corrosive et comburante ;
20    gaz ni explosible, ni inflammable, ni toxique, ni corrosif ;
238  gaz inflammable corrosif ;
266  gaz très toxique.

         c)  Fiches de matières dangereuses ou fiches de sécurité.  

        Chaque matière dangereuse répertoriée fait l'objet d'une fiche de sécurité les fiches de sécurité relatives aux produits transportés doivent se trouver à bord des véhicules concernés. 

La fiche de sécurité  comporte :

 - au recto :

 .  le nom de la substance,
 .  le numéro d'identification de cette dernière,
 .  le numéro d'identification du danger,
 .  les dangers présentés par la matières et, éventuellement, l'interdiction d'employer de l'eau en cas d'incendie,
 .  les consignes générales à observer en cas d'accident,
 .  la conduite à tenir, en cas de fuite, d'incendie, ainsi que pour l'organisation des secours ;

- au verso :

    .  les numéros d'identification et les dénominations des autres produits présentant les mêmes dangers.   

d)  Les véhicules routiers transportant des matières dangereuses portent, en outre, des plaques, en forme de
     losange carré, sur lesquelles sont figurés les symboles de danger reproduits au tableau ci-dessus.

e)  Disposition des panneaux et plaques sur les véhicules routiers transportant des matières dangereuses.

f)   Signalisation des wagons.

La présence de matières dangereuses dans les wagons est signalée :
- par le panneau rectangulaire orange, avec numéro, mentionné en b)  ci-dessus,
- et par des "étiquettes de danger" comportant :
.  soit un symbole :
           - bombe : substances explosives, munitions, certains artifices,
           - flammes : matières inflammables,
           - cercle surmonté d'une flamme : matières comburants peroxydes, tête de mort : matières toxiques,
           - croix de Saint-André (seule ou sur épis de blé) : matières nocives,
           - métal et mains rouges : matières corrosives,
           - trèfle schématisé : matières radioactives,
           - bouteille de gaz : gaz inertes ;

soit une inscription :

-  artifices,
-  allumettes,
-   matières infecte ou putrescible.                              

mardi 8 novembre 2011

Sauvetage à la suite d'Accident de Chemin de Fer, d'Avion, D'Autocar ou de Véhicule Similaire.

            


 De nombreuse victimes sont à craindre.

Les secours interviennent alors selon le plan particulier, qui doit être établi sous la responsabilité du préfet, prévoyant évidemment :

- des moyens de dégagement des victimes ; de levage, traction, découpage,
- des moyens ambulanciers, éventuellement médicaux ;
- de nuit, du matériel d'éclairage ;
- le cas échéant, également, du matériel d'extinction.

La localisation du sinistre doit être effectuée, le plus précisément possible et éventuellement, un ou plusieurs itinéraires d'accès fixés, par le responsable de la mise en route des secours, aux divers détachements concernés.

En général, comme dans un grand feu, un P.C doit être établit sur les lieux et son emplacement précisé à tous le plus rapidement possible.

Les services de police peuvent être amenés à établir des barrages et déviations de circulation et à assurer le dégagement d'itinéraires d'évacuation vers les hôpitaux.

Dans certains cas, un poste de secours d'urgence peut être nécessaire sur place. A défaut d'autres moyens, un V.S.A.B. peut en tenir lieu.

Les opérations de sauvetage et éventuellement d'extinction sont menées dans les conditions prévues par le règlement de manœuvre des sapeurs-pompiers (extinction des incendies et de sauvetages).

vendredi 4 novembre 2011

Le Dévidoir Normalisé à Bobine.

                C’est un appareil, traîné à bras, qui permet le transport facile des tuyaux de 70 mm exclusivement et l’exécution rapide de leur établissement.

                    Il équipe généralement les véhicules autopompes (premier-secours, fourgon pompe-tonne, par exemple…) et les fourgons d’incendie.


Nomenclature :

Le dévidoir à bobine comprend :
-           
    Un tambour avec deux disques, constituant la bobine, monté sur deux roues à bandages en caoutchouc  
    
    Un demi-cadre avec  une flèche, deux fourchettes et une traverse ;
-   Une chaînette d’arrêt de la bobine ;
-   Fixé sur le demi-cadre, un demi-raccord symétrique en forme de bouchon sur lequel est   branché une division   mixte, placée à demeure sur  le dernier tuyau ;
-         
    Le demi-cadre peut, en outre, être équipé d’un dispositif de freinage au pied de la bobine.
    
    Freinage par un galet en caoutchouc sur un disque du tambour)

Armement : 


L’armement du dévidoir à bobine se compose de 160 à 240 mètres de gros tuyaux de 70 enroulés sur le tambour. 


Le dernier tuyau peut être protégé par une bâche de dévidoir, pourvue d’une bande  blanche de signalisation, peinte ou cousue.