samedi 26 novembre 2011

Etude Descriptive Elémentaire des Constructions.

                                  Article Premier
Généralités


Éléments Principaux d'un Bâtiment

Toute construction comporte des éléments verticaux porteurs et des éléments horizontaux, dits de franchissement horizontal, qui sont les planchers, les poutres et les linteaux.

Les éléments verticaux, dont une partie est en dessous du niveau général du sol, où ils abritent les sous-sols et les fondations, constituent, hors sol, les murs de façade et intérieurs.

La construction est couronnée, soit par un plancher étanche à l'eau, appelé plancher-terrasse, soit des éléments légers, inclinés : les toitures, elles-mêmes supportées par des charpentes.

Les différentes divisions horizontales sont mises en communication entre elles par des escaliers, des ascenseurs, des monte-charge et des rampes.

Ces circulations verticales sont susceptibles de jouer un rôle important dans la propagation des incendies.

L'ensemble repose sur des structures, souvent importantes et coûteuses, dont dépend sa stabilité durable : les fondations.

Enfin, les éléments porteurs principaux, verticaux et horizontaux,  peuvent être réduits à des pièces espacées, poteaux et poutres, solidement assemblées et contre ventées et constituant une ossature ou charpente.

Dans ce type de construction, on ne trouve plus de murs proprement dits, mais seulement des remplissages et des cloisonnements, voire des murs-rideaux littéralement suspendus, plaqués, en façade, contre les éléments verticaux et horizontaux ; ces éléments ne participent pas à la solidité du bâtiment mais seulement à sa division interne et à sa protection vis-à-vis des influences extérieures.

vendredi 25 novembre 2011

Est-il obligatoire d'avoir des seaux à disposition au niveau des R.I.A dans un site ?



Cette question fait référence :
  • aux dispositions du code du travail dont l’article R. 4227-30 précise que «
    si nécessaire, l’établissement est équipé de robinets incendie armés […] ». La mise en place de seau à proximité de l’appareil n’est pas imposée :
  • à la réglementation relative aux installations classées pour la protection
    de l’environnement (ICPE). Là aussi, les RIA pourront être imposés mais la mise
    en place de seau n’est pas mentionnée.
    À titre d’exemple, l’arrêté
    ministériel du 5 août 2002 relatif aux entrepôts soumis à autorisation sous la
    rubrique 1510 précise en son article 15 : « l’entrepôt doit être doté de
    moyens de lutte contre l’incendie appropriés aux risques et conformes aux normes
    en vigueur, notamment […] des robinets d’incendie armés, répartis dans
    l’entrepôt en fonction de ses dimensions et situés à proximité des issues. Ils
    sont disposés de telle sorte qu’un foyer puisse être attaqué simultanément par
    deux lances en directions opposées. Ils sont utilisables en période de gel.

    » Il en est de même dans l’Arrêté de prescriptions générales 1510 pour les
    installations soumises à déclaration (article 7) : « le stockage est doté de
    moyens de lutte contre l’incendie appropriés aux risques et conformes aux normes
    en vigueur, notamment : […] de robinets d’incendie armés, répartis dans
    l’entrepôt en fonction de ses dimensions et situés à proximité des issues. Ils
    sont disposés de telle sorte qu’un foyer puisse être attaqué simultanément par
    deux lances sous deux angles différents. Ils sont utilisables en période de gel.
    La mise en place de seau au niveau des dispositifs RIA pourrait être imposée par
    l’arrêté préfectoral du site. Il conviendra donc de s’assurer de l’absence de
    telle exigence dans celui ci.
  • à la Règle APSAD R5 – règle d’installation « Robinets d’incendie armés ». La
    mise en place de seau n’est pas précisée dans les règles d’installation. Il n’y
    a donc pas d’obligation. La norme NF EN 671-1 (septembre 2001) – Installations
    fixes de lutte contre l’incendie – Systèmes équipés de tuyaux, remplace
    l’ancienne NF S 61-201 qui imposait dans la composition du RIA, outre la hache
    et la tricoise, un seau. Ceci s’explique par le fait que la lance du RIA était
    fixée par un raccord sapeurs-pompiers et non sertie comme dans les installations
    conçues conformément à la norme NF EN 671-1.
    Les installations conçues
    suivant la nouvelle norme NF EN 671-1 n’ont pas d’obligation d’être munies d’un
    seau.

mercredi 23 novembre 2011

Prises Accessoires.

Les prises accessoires comprennent :

  - le poteau de 70 mm ;
  - les bouches d'arrosage ou de lavage de 40 mm.

1.  Le poteau de 70 mm.



 Le poteau de 70 mm est destiné à alimenter soit directement des établissements de tuyaux d'incendie sans interposition d'engin-pompe, soit une moto-pompe de 500 l/mn.

Il n'est piqué que sur des conduites susceptibles de débiter au moins 8 l/s sous une pression minimale de 6 bars/cm2 dans le premier cas et de 1 bar/cm2 dans le second.

Il comprend un seul orifice de 70 mm muni d'un demi-raccord symétrique de 65 mm et d'un bouchon retenu par une chaînette.

Il se manœuvre comme les poteaux d'incendie de 100 mm auxquels il s'apparente.

Les poteaux de 70 mm sont répertoriés, essayés et signalés dans les mêmes conditions que les autres P.I et les B.I.

2.  Les bouches d'arrosage ou de lavage de 40 mm.




L'eau des bouches de lavage ou d'arrosage a généralement une faible pression ; ces appareils peuvent cependant être utilisés pour l'alimentation de la tonne d'un engin d'incendie ou au cours d'un déblai et, exceptionnellement, pour éviter de couper une rue ou d'aller chercher une bouche ou un poteau d'incendie éloigné, à condition que leur pression de marche soit au moins de 4 bars/cm2, pour l'attaque directe d'un feu au moyen d'une petite lance. Ils ne doivent jamais être utilisés pour l'alimentation de la pompe d'un engin d'incendie (sauf éventuellement de motopompes allégées).

On distingue :

Les bouches de lavage, destinées au lavage des rues et situées en conséquence sur le bord des trottoirs et au sommet d'une côte, à l'angle d'une rue.

Bouches de Lavage.

Les bouches d'arrosage, destinées à arroser les plantes, les fleurs des avenues, des jardins publics, et situées en conséquence, auprès de cette végétation.


Deux modèles :

- modèle ancien à deux boîtes ;
- système incongelable à une boîte, comparable à la bouche d'incendie.

Description :

Selon qu'elles sont du modèle incongelable ou non, les bouches d'arrosage s'apparentent aux bouches  d'incendie modèle normalisé ou 1872 ; cependant, elles en différent par leurs cotes d'encombrement et par les dimensions et le type du raccord qui les équipe (généralement, ce raccord est du modèle à vis de 40 mm de diamètre).

La manœuvre de ces bouches est identique à celles des bouches de 100 mm, l'ouverture étant toutefois obtenue en tournant de 3 tours seulement le régulateur, au moyen de la clé de fontainier dans le inverse des aiguilles d'une montre.

J - Observations Générales concernant l'utilisation des Prises d'Eau.

Éviter de laisser tomber brusquement la clé de barrage sur des carrés qui doivent toujours être coiffés bien exactement. Manœuvrer le régulateur sans brusquerie et lentement au début, mais toujours complètement, sauf lorsqu'il s'agit de dégorger l'appareil ou de s'assurer qu'il est en eau.

Pour la fermeture, ne jamais forcer le régulateur. Si l'eau continue à couler, il est possible qu'un corps étranger soit resté sur le siège de la soupape, il faut alors ouvrir à nouveau la prise d'eau à fond pour tenter de l'expulser.

Si la fermeture complète ne peut être obtenue après plusieurs essais, signaler le fait au Service des eaux qui fera le nécessaire.

Si le couvercle d'une bouche d'incendie est maintenu, contre le cadre, frapper à petits coups avec la clé de barrage pour le dégager.

Si on se trouve en présence d'une prise d'eau gelée, ou grippée, ne pas perdre son temps à vouloir la remettre en état ; en utiliser une autre.


K -  Robinet  Cacheté.

Dans la plupart des établissements anciens, la distribution ordinaire de l'eau et l'alimentation des moyens de secours contre l'incendie sont assurées par canalisation intérieure unique.

Afin d'éviter la fraude, le branchement d'eau est alors équipé d'un robinet cacheté placé en dérivation; Situé en principe dans la chambre de comptage, ce robinet se compose d'une vanne fermée et plombée en temps ordinaire.

Afin de s'assurer de son bon fonctionnement, cette vanne doit être manœuvrée lors des épreuves périodiques des appareils d'extinction, notamment des bouches et poteaux d'incendie.

Bien que les prises d'incendie puissent être en eau par l'intermédiaire du branchement, équipé d'un compteur volumétrique, cette vanne doit être ouverte par le représentant de l'établissement, avant de procéder aux essais, et refermée après exécution de ces derniers.

En cas de feu dans l'établissement, ce robinet doit être obligatoirement ouvert. En effet, le principe de comptage en place n'est pas conçu pour permettre le passage d'un débit important ; une forte consommation anormale d'eau risquerait de provoquer le blocage du compteur ce qui réduirait considérablement l'alimentation des moyens de secours.

Après chaque ouverture, le robinet est recacheté par les soins du Service des eaux.

Les robinets cachetés sont appelés à disparaître et à être remplacés par des compteurs agrées pour les branchements destinés exclusivement à l'alimentation des moyens de secours contre l'incendie (compteurs dit "proportionnels" qui ne réduisent pas le débit des canalisations sur lesquelles ils sont placés, tout en enregistrant rigoureusement les consommations d'eau, en régime normal comme en cas d'utilisation des prises d'incendie).

mardi 22 novembre 2011

Signalisation des Prises d'eau.


Les prises d'incendie (bouches et puisards d'aspiration ainsi que les points d'eau servant à l'alimentation du matériel d'incendie, citernes, bassins, puits forés, point d'aspiration...) sont signalisés soit au moyen d'une plaque indicatrice, soit par un disque avec flèche, soit par une pancarte spéciale.


1. Plaque indicatrice

Plus spécialement destinée à la signalisation des bouches d'incendie dans les agglomérations urbaines, la plaque indicatrice est rectangulaire et mesure 220 X 100 mm.

          Généralement de couleur blanche, elle porte, en caractères rouges, les indications suivantes :

- à la partie haute : l'indication du diamètre de la prise (exemple B.I.  100) ;
- à gauche : le diamètre, exprimé en millimètres, de la canalisation sur laquelle est piquée la prise ;
- à droite : au-dessus d'un trait vertical, la distance exprimée en mètres, du centre de la bouche au plan
   vertical contenant la plaque indicatrice et, à droite ou à gauche du trait, la distance, exprimée en mètres,
   du centre de la bouche au plan  perpendiculaire à la plaque et passant par ce trait.


2. Disque avec flèche

          Le disque avec flèche est de couleur blanche. Il est bordé de rouge et comporte en son centre un anneau de même couleur.

          Les indications qu'il comporte sont en caractères de couleur rouge.

          Le disque avec flèche, posé verticalement sert à signaler l'emplacement exact d'une prise ou d'un point d'eau.

          Il comporte :

- à la périphérie du disque : l'indication de la nature de la prise ou du point d'eau ;
- au centre du disque dans un anneau rouge :
.  le diamètre, exprimé en millimètre de la canalisation d'alimentation de la prise ou du puisard d'aspiration.
.  la capacité, en mètres cubes, de la citerne, du bassin ou de la réserve ;
- dans la flèche :
.  au-dessus d'un trait vertical, la distance, exprimée en mètres, du centre de la prise ou du point d'eau au
   plan vertical contenant la plaque,
.  à droite ou à gauche du trait, la distance du centre de la prise ou du point d'eau au plan vertical
   perpendiculaire à la plaque et passant par ce trait.

          Le disque avec flèche, posé horizontalement, sert à signaler la direction et la distance d'une prise ou d'un point d'eau.

           Dans ce cas, il ne porte pas l'indication de la distance, exprimée en mètres séparant la plaque de la prise d'eau ou du point d'eau.

Disque avec flèche posé horizontalement.

          Très important : l'apposition d'une plaque indicatrice, ou la représentation pointe d'un fléchage de signalisation de prise d'eau ou de point d'eau d'incendie, sur un mur de propriété privée, doit faire l'objet d'une autorisation écrite, à demander au propriétaire ou à son représentant autorisé.

3.  Repérage des B.I.

          Il arrive de plus en plus fréquemment que des véhicules automobiles soient laissés en stationnement sur les trottoirs, au-dessus de bouches d'incendie qu'il n'est donc plus possible d'utiliser. Afin de signaler ces dernières, d'une façon plus nette encore que par leur plaque indicatrice qui peut ne pas se trouver à proximité immédiate, certains corps de sapeurs-pompiers ont pris l'habitude de peindre les couvercles des appareils en blanc, avec, dans le sens longitudinal, une bande centrale, de couleur rouge, de 5 centimètres de largeur environ.

4. Pancarte de signalisation de point d'eau.

5. Répertoriation des hydrants et points d'eau.

          Les hydrants et points d'eau sont connus :
- par un numéro d'ordre, dans l'arrondissement ou dans la commune ;
- par le nom de la rue et le numéro de la maison la plus rapprochée ou par un repère de voirie.

          Toutes ces indications sont portées sur le "Registre des bouches, poteaux d'incendie et points d'eau", normalement établi par arrondissement, s'il y a lieu et par commune, et qui doit être ouvert et régulièrement tenu à jour dans chaque centre de secours.




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lundi 21 novembre 2011

Colonnes Humides.

1.  Définition.

Les colonnes humides sont des canalisations fixes, rigides, de 100 mm de diamètre nominal, obligatoirement installées dans les immeubles de grande hauteur de plus de 50 mètres et maintenues en charge en permanence au moyen de réservoirs d'eau, avec pompes, sur presseurs ou autres dispositifs, permettant d'alimenter les lances des services de lutte contre l'incendie.

2.  Composition.

Une installation de colonnes humides comporte :

- une colonne de 100 mm par escalier ;
- un ensemble de vannes de sectionnement permettant d'isoler éventuellement une colonne sans perturber
   les autres ;
- des prises de refoulement à chaque niveau de bâtiment ;
- un manomètre de contrôle de pression en partie haute de chaque colonne ;
- éventuellement des robinets d'incendie armés.

3. Emplacements.

Des colonnes :

- soit, des préférences, dans les volumes d'accès aux escaliers ;
- soit dans les escaliers mêmes ;
- soit dans des gaines, à parois coupe-feu 2 heures, situées à proximité des colonnes d'accès ;

Elles doivent être à l'abri du gel.

Des prises de refoulement.

- dans les sas, à une distance du sol, comprise entre 0,80 et 1,50 m.

Lorsque les prises ne sont pas apparentes, leur accès est signalé par l'indication "prise d'incendie".

4. Alimentation.

Le dispositif d'alimentation doit :

- fournir un débit de 1000 l/mm par colonne, deux colonnes fonctionnant simultanément, le cas
  échéant ;
- assurer, à chaque niveau de desserte, une pression statique, à débit nul, comprise entre 4,5  et 8 bars ;
- comporter une ou plusieurs sources de courant électrique autonomes de manière à pallier toute
  défaillance de celles utilisées en service normale de l'établissement.
- comporter une réserve d'au moins 120 m3 d'eau destinée exclusivement à la lutte contre l'incendie (ce       volume peut être réduit à 60 m3 s'il s'agit d'un immeuble de grande hauteur de moins de 100 mètres de
   haut et de moins de 750 m2 de superficie par compartiment). Cette réserve, installée à n'importe quel
   niveau, doit être répartie en plusieurs réservoirs, de sorte que lorsque l'un d'eux est vidé pour nettoyage
  ou réparation, il reste encore au moins  120 m3 d'eau disponible dans l'ensemble des autres.

Exemple : pour une réserve de 120 m3, il faut minimum :

.  3 réservoirs de 60 m3 ;
.  4 réservoirs de 40 m3, ...,

Lorsque les réserves d'eau en sous-sol, la canalisation d'alimentation des colonnes humides est munie, au niveau des voies accessibles aux engins d'incendie, d'un orifice d'alimentation de 100, ou de 2 fois 65, avec
clapet anti retour et pancarte signalisatrice indestructible.

Le dispositif permet, en cas d'indisponibilité de la réserve d'eau ou de défaillance des surpresseurs, d'utiliser les colonnes humides comme colonnes sèches.

Si la réserve ne se compose que de 60 m3 d'eau, elle doit pouvoir être réalimentée par une colonne sèche de 100 mm, sans aucun piquage, dont le demi-raccord d'alimentation est signalé par l'indication "réalimentation de la réserve d'incendie".

5.  Entretien et essais.

Incombent aux responsables des immeubles.




 
 

vendredi 18 novembre 2011

Entretien des Tuyaux.

Après chaque mise en manœuvre, et dans les vingt-quatre heures, les tuyaux sont nettoyés par le corps de sapeurs-pompiers auquel ils appartiennent.

Nettoyage :

Les tuyaux nettoyés par brossage et lavage à grande eau, éventuellement additionnée d'un peu de savon liquide. Cette opération peut être avantageusement faite dans un bac de quatre longueur contenant de l'eau. Le tuyau, mis en pression, est nettoyé au moyen d'une brosse circulaire.

Il existe aussi des appareils spéciaux, des modèles divers, destinés au nettoyage mécanique des tuyaux.

Mise sous pression :

Après nettoyage, les tuyaux sont soumis à une pression de 15 bars, pour reconnaître les fuites, qui sont marquées avec de la sanguine.


Séchage :

Les tuyaux entièrement "plastiques" peuvent ne pas être séchés, mais simplement égouttés pendant quelques heures avant réemploi.

Par contre, les tuyaux en toile, comme ceux dont le tissage comporte du coton, même avec un revêtement externe, doivent être soigneusement sèchés avant roulage.

Suspendre les tuyaux par leur milieu, à l'abri du soleil, à un un séchoir, de manière qu'aucune partie ne vienne toucher les parois ; les sécher si possible à une température de 20° à 50°.

Cette opération doit être faite rapidement et avec soin afin, de ne pas laisser les tuyaux trop longtemps mouillés.


Attérissage au Sol d'un Hélicoptère.

L'intervention de l'hélicoptère en secours routier est de plus en plus fréquente.

Le secouriste doit connaître les signaux lui permettant de guider un hélicoptère arrivant sur les lieux de l'accident.

Les planches des pages suivantes indiquent les principaux signaux par des gestes à utiliser pour guider, depuis le sol, les manoeuvres d'approche d'un hélicoptère.

Il faut se tenir le dos au vent, face à l'hélicoptère et en dehors de l'aire de poser ou de l'hélisurface.

Si l'appareil se pose, ne pas s'approcher tant que les pales et le rotor tournent, à moins que le pilote ne vous y invite. Dans ce cas, il faut se baisser.

Pour indiquer à l'équipage d'un hélicoptère que vous avez, ou non, besoin de secours, il faut utiliser les signaux ci-après;

Des techniques modernes, de guidage radio-électrique peuvent également être employés.

jeudi 17 novembre 2011

Appuie-Tête.


Le problème de savoir s'il était opportun de compléter systématiquement la ceinture de sécurité par un appuie-tête a longtemps été évoqué. Cela tient au fait que les premières ceintures de sécurité étaient constituées par un textile élastique. On estimait que l'appuie-tête pouvait éviter les effets de l’hyper extension secondaire brutale de la tête, lors du mouvement de rebond de l'occupant provoqué par la reprise élastique des sangles.

Mais déjà ce point de vue théorique, selon Claude Tarrière, n'était pas vérifié par l'analyse de la réalité routière.
L'appuie-tête, utile, n'est donc pas indispensable, et cela est encore plus vrai lorsque le véhicule est doté, comme il est maintenant obligatoire pour les places avant des voitures neuves, de ceintures à enrouleurs. Depuis d'ailleurs plus de trente ans, le taux de reprise élastique est devenu négligeable.

On peut même discuter l'intérêt de l'appuie-tête en collision arrière, d'une part parce que les chocs arrière sont les moins fréquents et les moins graves de tous les accidents, d'autre part, la protection du cou n'est assurée par l'appuie-tête qu'à condition qu'il soit très proche sinon au contact même de la tête.

mercredi 16 novembre 2011

Hache, Hachette, Pinces, Masse, Grappin, Herse à Grappins, Multiples, Gaffe.

A - Hache.

La hache sert à couper les pièces de bois importantes : charpentes, poutres , solives, etc., à faire des trouées, à soulever des lames du parquet, enlever des revêtements divers, éventuellement à forcer une porte, une fenêtre...

B - Hachette.

La hachette sert à couper les pièces de menuiserie, à soulever les enduits de revêtement, à faire des trouées (voir "matériel pour feu de cheminée".

Elle est portée suspendue à l'anneau de la ceinture par le porte-mousqueton de la gaffe qui la renferme.

C - Pinces.

Il y a deux sortes de pinces : la grande et la petite.

La grande pince sert à faire des trouées dans un plancher, à soulever les plaques de recouvrement des bouches d'égout, les pavés, etc. Elle se compose d'une tige, d'un biseau et d'un pied de biche.

La petite pince, semblable à la grande, est de plus petites dimensions. Elle sert à forcer une porte par exemple, à gratter les pièces de bois atteintes par le feu... Elle est portée en bandoulière dans une gaine en cuir.

D - Masse.

La masse à faire une trouée dans un mur ou un plancher en ciment armé à enfoncer un piquet ou une fiche.

E - Grappin.

Le grappin est utilisé pour explorer, les nappes d'eau, notamment les puits. Lance ou moyen d'une commande, il sert également à accrocher ou à entraîner un objet hors de portée.

Il se compose d'une tige portant quatre crochets et un anneau. Il est relié à une commande par une chaîne
d'une longueur de 3 m environ.

F - Herse a Grappins Multiples.



La herse à grappins multiples est utilisée pour explorer des nappes d'eau grande pince à grande étendue.

Elle se compose d'un cadre métallique triangulaire dont le sommet est en forme le sommet est forme d'anneau ; sur la base sont fixes, au moyen des chaînettes, quatre grappins du modèle ordinaire.


G - Gaffe.



La gaffe sert à faire tomber les gravats ou les matériaux consumés et à faire des recherches dans
les nappes d'eau.

Elle se compose d'une perche, terminée à une extrémité par une ferrure avec double crochet.

La longueur de la gaffe est de 3,50 m.

Il existe un modèle de gaffe démontable en deux éléments qui se vissent l'un sur l'autre.

H - Outil Multiple Transformable.
 


- pelle-bêche à manche court, est employée au terrassement, à l'enlèvement des matériaux brûlés et des
  décombres. Elle se compose d'un fer avec douille et d'un manche.

  Certains modèles possèdent un fer articulé, permettant d'obtenir une position à 90° par rapport au manche.


  







lundi 14 novembre 2011

Fourgon Compresseur.

Présentation :

Selon les nécessités opérationnelles de leur secteur, certains corps de sapeurs-pompiers (ou services départementaux de secours et de lutte contre l'incendie sont amenés à s'équiper d'un engin spécialisé, dit fourgon compresseur (F.C.).

Ce véhicule permet d'entreprendre et de poursuivre des opérations de longue durée en atmosphère irrespirable (fumées, gaz délétères). Il est équipé d'appareils respiratoires isolants et de compresseurs d'air permettant la recharge des appareils sur les lieux mêmes de l'intervention.