mercredi 7 décembre 2011

Pèse-Bouche et Pèse-Poteau Manchons de Prise de Pression

1.  Pèse-bouche et pèse-poteau.

Ces appareils sont utilisés, au cours des visites d'hydrants ou lors de la réception d'appareils nouvellement posés, pour vérifier leur pression.

a)  Pèse-bouche de 100 mm.

Nomenclature.

Le demi-raccord Dubois 42, le corps de l'appareil, le manomètre, le robinet ou purge.

Manœuvre :

Pour vérifier la pression d'une bouche, la dégorger, monter le pèse-bouche, robinet de purge ouvert, ouvrir totalement la bouche, fermer le robinet de purge lorsque la purge d'air est complète et effectuer la lecture (pression statique).

L'épreuve terminée, fermer la bouche, ouvrir le robinet de purge, démonter le pèse-bouche et refermer le couvercle de la bouche.

Nota .- Il existe également un coude d'alimentation pèse-bouche de 100.

b)  Pèse-bouche de 150 mm.

Même modèle que le précédent, mais monté sur un demi-raccord à vis femelle de 150.

Pèse-poteau de 100 mm.

Nomenclature :

Le demi-raccord symétrique de 100, le corps de l'appareil, le manomètre, le robinet de purge.

Manœuvre :

Pour vérifier la pression d'un poteau d'incendie de 100 ou 2 fois 100 :

-   s'il y a lieu, ouvrir le coffre de protection à l'aide de la clé spéciale pour poteau ;
-   démonter le bouchon obturateur (ou l'un des deux bouchons obturateurs) de 100 mm ;
-   dégorger le poteau ;
-   monter le pèse-poteau, sur le demi-raccord de 100 mm, robinet de purge soit complète ;
-   fermer le robinet de purge ;
-   assurer l'ouverture totale du poteau (13 tours) ;
-   lire la pression au manomètre (pression statique) ;
 
lecture faite :

-  fermer le régulateur jusqu'à à ce que l'aiguille du manomètre revienne au zéro ;
-  ouvrir le robinet de purge afin que s'évacue l'eau comprise entre le niveau des prises de refoulement et la
    et la partie supérieure de la colonne du poteau ;
-   remonter le bouchon obturateur de 100 ;
-   refermer le coffre s'il y a lieu.

Nota.-   Le relevé de la pression d'un poteau d'incendie peut être, éventuellement effectué au moyen du pèse-bouche de 100 mm ; il faut alors, utiliser un raccord intermédiaire A.R. de 100 et à levier partie mâle
de 100 mm.


2.  Manchons de prise de pression.

Fabriqués en diamètres nominaux de 40, 65 ou 100 mm, ils servent à mesurer les pressions hydrauliques, en tout point d'un établissement de tuyaux (intercalés entre 2 tuyaux), à la sortie de refoulement d'un engin-pompe, à l'entrée d'un injecteur, d'une lance, même à contrôler la pression d'un hydrant, d'une colonne en charge, d'une colonne sèche alimentée...


Nomenclature :

-   les deux demi-raccords symétriques, avec verrous ;
-   la chambre annulaire : en bronze pour les diamètres de 40 et 65 en alliage léger pour le diamètre de 100 ;
-   le robinet purgeur à 2 voies ;
-   le manomètre, gradué en bars, de 0 à 16 (manchon de 65 mm, ou de 0 à 25 bars (manchon de 100).


Manœuvre :

- pour contrôler un établissement, brancher l'appareil à l'endroit voulu : entre deux tuyaux, à la sortie de la
   pompe, à l'entrée de l'injecteur, de la lance..., faire la purge et lire la pression ;
- pour contrôler un hydrant, placer l'appareil sur un coude d'alimentation ou directement sur le poteau.

Mais, pour avoir une indication correcte, il faut brancher, à la sortie d'un manchon, un élément de tuyau muni d'une lance.

Faire la purge et lire la pression au manomètre (pression statique si la lance est fermée) ; si on ouvre la lance, l'eau s'écoule et le manomètre indique alors la pression dynamique au point considéré.

mardi 6 décembre 2011

Feu D'Aéronefs




Ces feux se différencient suivant :

- le type et la destination (civil ou militaire de l'appareil) ;
- le point de chute (zone habitée ou inhabitée) ;
- l'importance du feu ;
- le nombre des passagers ;
- l'intensité du vent.

Il y a lieu aussi de tenir compte de la direction du vent :

- pour prendre position près de l'appareil en feu ;
- pour dégager les occupants et leur éviter d'être atteints par les flammes à leur sortie de l'appareil qu'on fera
  pivoter s'il y a lieu.

Les services de sécurité des aérodromes sont dotés en général de moyens spéciaux caractérisés par leur puissance, leur rapidité de mise en œuvre de leur grande vitesse de déplacement.

Tout ceci est est prévu pour une intervention aussi rapide que possible, qui doit permettre éventuellement le sauvetage des passagers et l'équipage.

En cas de chute d'aéronefs en dehors de l'enceinte des aérodromes, on opérera suivant les mêmes principes que pour les feux de camions-citernes attaque massive du foyer pour faciliter, si c'est encore possible, les sauvetages, emploi de la mousse et de la poudre, protection contre les dangers de propagation du feu.


D'une manière générale

- les portes-lance encadrent les moteurs et réservoirs et, s'il s'agit d'un appareil militaire, évitent de se placer
  devant la ligne de tir des armes ;
- les opérations de sauvetage et d'extinction sont menées très rapidement et éventuellement ;
- le carburant enflammé est attaqué en principe, à la mousse et à la poudre ;
 - les parties métalliques, en alliage léger, qui se consument, sont recouvertes de sable ou de terre humidifiés
   et les aménagements intérieurs, qui brûlent sont justiciables de jets d’eau pulvérisée ou pleins ;
 - le feu, qui s'est propagé au voisinage (végétation ou bâtiments), est combustible par les moyens habituels ;
- si l'aéronef est tombé sur une localité, il faut s'efforcer d'empêcher tout déversement de carburant en égout.
   en cas d'impossibilité, faire évacuer les abords des regards et prévenir le service des égouts.
- S'il s'agit d'un appareil porteur d'une arme nucléaire, se conformer aux prescriptions de l'instruction
   interministérielle provisoire du 15 juin 1967 jointe au plan O.R.S.E.C  R.A.D. déjà mentionné à l'article
   26 ci-dessus.

lundi 5 décembre 2011

Civière à Aubes Dumont

Présentation :

Destinée au relevage de blessés graves dans des conditions difficiles, la civière à aubes Dumont
est composée de :

- un plateau destiné à supporter la tête et le corps ;
- une partie coulissante destinée aux jambes ;
- un arceau de protection de la tête, de 45 cm de largeur ;
- un arceau de protection de 35 cm de largeur pour les pieds ou la tête des personnes aux
   épaules étroites ;
- trois sangles contenues dans une pochette.

L'ensemble plateau se sépare en deux parties qui peuvent être glissées sous la victime, de part et d'autre de celle-ci sans avoir à la soulever. L'assemblage des deux parties s'effectue par simple pression.


Manœuvre :

- allonger la civière à côté du blessé ; libérer la sécurité et tirer la partie coulissante à la longueur nécessaire
  et verrouiller ;
- déverrouiller à chaque extrémité et séparer les deux parties de la civière ;
- pousser sous la tête et verrouiller cette extrémité ;
- par une action de ciseaux, ramener les deux autres extrémités l'une vers l'autre et verrouiller (prendre soin
  de ne pas pincer la victime ou lui tirer les cheveux) ;
- mettre en place le (les) arceaux) de protection ;
- sangler la victime ;
- soulever le brancard en saisissant les tubes latéraux de la civière par les ouvertures ménagées
  dans les aubes.

Entretien :

Laver à l'eau ; huiler légèrement les éléments tubulaires coulissantes et les verrous ; éviter le contact d'acides.

NOTA. - Cet appareil peut être utilisé éventuellement dans le dispositif d'évacuation verticale E.V.Z.
("Chaussette").

dimanche 4 décembre 2011

L'Ensemble Grande Puissance Mousse (E.G.P.)

L'expérience de grands feux de dépôts d'hydrocarbures survenus au cours des années dernières, a mis en lumière la nécessité de disposer de moyens de  production de mousse à grande puissance, constitué de canons à mousse répondant au moins aux caractéristiques suivantes :

- débit de mousse : 18 m3/mn, soit environ 1 000 m3/h ;
- débit d'eau au canon : 3.000 l/mn environ ;
- consommation d'émulseur :120 litres/mn environ ;
- portée horizontale maximale : jusqu'à 45 mètres ;
- portée verticale : jusqu'à 25 mètres.

Pour pouvoir assurer l'alimentation correcte du canon à mousse, il faut donc :

- disposer de trois établissements de 110 (si le canon à mousse n'est pourvus que de 2 orifices d'alimentation
   correcte du canon, dont l'emplacement peut se révéler d'accès difficile.

Pour réaliser celle-ci, un procédé a été mis au point qui, grâce à l'emploi d'une M.P.E, pour refouler l'émulseur jusqu'à un fût de transvasement dans lequel est plongée la canne du canon (ou injecteurs, permet d'assurer l'alimentation correcte de ce dernier jusqu'à 200 mètres du stock d'émulseur.

Les ERP

néralités.

On va commencer par la définition des ERP.

Article R 123-2 (du Code de la Construction et de l'Habitation) : Constituent des établissements recevant du public tous bâtiments, locaux et enceintes dans lesquels des personnes sont admises, soit librement, soit moyennant une rétribution ou une participation quelconque, ou dans lesquels sont tenues des réunions ouvertes à tout venant ou sur invitation, payantes ou non.

Sont considérées comme faisant partie du public toutes les personnes admises dans l'établissement à quelque titre que ce soit en plus du personnel.


Le Classement des ERP :

Les établissements sont classés par type, selon la nature de leur exploitation (article GN1 du Règlement de sécurité contre l'incendie relatif aux établissements recevant du public) :

J -   Structures d'accueil pour personnes âgées et personnes handicapées (7) ;
L -  Salles d'audition, de conférences, de réunions, de spectacles ou à usages multiples ; 
M - Magasins de vente, centres commerciaux ;
N -  Restaurants et débits de boissons ;
O - Hôtels et pensions de famille ;
P  - Salles de danse et salles de jeux ;
R - Établissements d'éveil, d'enseignement, de formation, centres de vacances, centres de loisirs
       sans hébergement (8) ;
- Bibliothèques, centres de documentation (2) ;
T  - Salles d'expositions ;
U -  Établissements sanitaires
V -  Établissements de culte
W - Administration, banques, bureaux
 X - Établissements sportifs couverts
 Y - Musées (3)

b) - Établissements spéciaux :

- PA     :   Établissements de plein air ;
- CTS  :  Chapiteaux, tentes et structures (4) ;
- SG    :  Structures gonflables ;
- PS     :   Parcs de stationnement couverts ;
- GA    :   Gares (5) ;
- OA    :   Hôtels-restaurants d'altitude (5) ;
- EF     :   Établissements flottants (6) ;
- REF  :   Refuges de montagne (6).

(1)  Remplacé par arrêté du 7 juillet 1983.
(2)  Modifié par arrêté du 11 novembre 1989.
(3)  Ajouté par arrêté du 23 janvier 1985.
(4)  Remplacé par arrêté du 23 janvier 1985.
(5)  Ajouté par arrêté du 10 juillet 1987.
(6)  Ajouté par arrêté du 10 novembre 1994.
(7)  Ajouté par arrêté du 19 novembre 2001 (JO du 6 février 2002).
(8)  Modifié par arrêté du 13 janvier 2004 (JO du 14 fevrier 2004).

* Quel que soit leur type, ils sont également classés par catégorie (article R123-19 du Code de
   la Construction et de l'Habitation).

- 1ère catégorie  :   au-dessus de 1 500 personnes ;
- 2ème catégorie :  de 701 à 1 500 personnes ;
- 3ème catégorie :  de 301 à 700 personnes ;
- 4ème catégorie :  300 personnes et au-dessous, à l'exception des établissements compris dans la
   5ème catégorie :  établissements faisant l'objet de l'article R. 123-14 dans lesquels l'effectif du
   public  n'atteint pas le chiffre minimum fixé par le règlement de sécurité pour chaque type d'exploitation.

samedi 3 décembre 2011

Chauffage


Les installations de chauffage et d'éclairage des bâtiments sont à l'origine de très nombreux accidents dûs, dans des proportions variables, à des installations imparfaites, à un défaut d'entretien  et à l'imprévoyance ou la négligence des usagers.
 Les fuites de gaz, en particulier, peuvent occasionner, non seulement des asphyxies mortelles, mais des explosions très dangereuses.

Dans le cas où l'on perçoit une odeur de gaz, si faible soit-elle, il faut immédiatement supprimer toutes les sources d'éclairage à flammes et  éteindre les foyers. On ne doit même pas actionner les sonnettes électriques ; celles-ci comportent un trembleur, dont l'étincelle peut provoquer une explosion. La sonnerie du téléphone, elle-même, peut provoquer une explosion. En conséquence, décrocher les appareils.

vendredi 2 décembre 2011

Grands Feux


Le chef de détachement arrivé le premier sur les lieux, ne disposant pas d'un personnel et d'un matériel suffisants pour se rendre maître du feu, doit tout d'abord assurer les sauvetages et demander les renforts nécessaires en même temps qu'il met en œuvre les secours dont il dispose.


Deux cas peuvent se présenter :

a)  Le feu a éclaté dans un établissement connu
b)  Le feu est dans un établissement qui n'a pas encore été visité.

Dans le premier cas, la connaissance de l'établissement sinistré et de son voisinage permet au chef de détachement de diriger immédiatement et sans hésitation ses efforts sur les points les plus dangereux.

Dans le second cas, le chef de détachement doit procéder à une reconnaissance rapide au cours de laquelle il fait établir les lances au fur et à mesure qu'il voit des parties menacées par des risques de propagation.

Dans les deux cas, en principe, il faut établir des grosses lances et cherche à réaliser le maximum d'efficacité en évitant la dispersion des efforts.

La reconnaissance d'un grand feu est, en général, assez longue.

Elle comporte l'exploration des installations en feu ou menacées par le feu en vue de :

- opérer les sauvetages s'il y a lieu ;
- déterminer l'importance et la nature des renforts nécessaires ;
- se rendre compte de la nature des matières en feu et des points plus particulièrement exposés ou
  dangereux ;
- déterminer les points d'attaque et les cheminements à emprunter pour y parvenir.

Ces objectifs, divers sont d'ailleurs en étroite interdépendance et sont poursuivis simultanément.

Il en résulte que la reconnaissance est la phase la plus pénible et la plus délicate de l'extinction. D'elle dépend, pour une large part, la bonne marche des opérations. Elle exige non seulement du sang-froid, mais aussi, dans certains, cas une grande résistance physique.

En présence d'un grand feu, le directeur des secours après avoir pris les dispositions nécessaires pour effectuer les sauvetages, doit, avant tout, chercher à avoir une vue d'ensemble du feu et du développement qu'il est susceptible de prendre. Pour avoir cette vue d'ensemble, il pourra utiliser un point dominant qui lui donnera un aperçu des installations voisines : voies, gros murs coupe-feu, nature et des constructions, etc.

Dans bien des cas, ce simple coup d’œil lui permettra de déterminer immédiatement, avec une approximation suffisante, l'importance et la nature des renforts à demander.

Cette vue d'ensemble acquise, le directeur des secours, après avoir demandé les renforts, fait rapidement le "tour" du feu afin de reconnaître l'importance des diverses installations atteintes ou menacées et de procéder, compte tenu de cette importance, à une répartition judicieuse des renforts, dès qu'ils se présenteront sur les lieux.

Ces renforts seront utilisés en affectant, autant que possible, un secteur à chaque détachement afin de faciliter le commandement et les liaisons.

La reconnaissance terminée, le directeur des secours doit s'astreindre à se placer et à rester en un point tel que les chefs de détachements ou d'agrès demandés en renfort puissent facilement le trouver pour prendre des ordres.

Pour ce P.C. provisoire, la proximité de l'entrée principale de l'établissement sinistré est tout indiquée.

L'emplacement du P.C. doit être précisé si possible dans le premier message de renseignements. Chaque chef de détachement, arrivant en renfort, doit venir s'y présenter. Mais, dans certains cas, il peut être préférable de diriger par radio, ou en utilisant un agent de liaison envoyé à leur rencontre, certains engins directement vers une autre face de feu. on peut ainsi gagner du temps dans l'engagement de ces renforts et éviter des encombrements à proximité du P.C. Dans ce cas, le point d'eau à utiliser doit être désigné en même temps que la zone d'intervention affectée à chaque engin. Si le directeur des secours ne se trouve pas lui-même sur place, à l'arrivée des renforts dans leur zone d'action, chaque de détachement doit, dès que ses moyens sont engagés, lui rendre compte de la situation dans son secteur, soit par un message transmis par agent de liaison, , soit par radio (utilisation des portatifs).

Dès que le feu est circonscrit, les efforts convergent vers le foyer principal pour s'en rendre maître ; l'extinction est ensuite poursuivie dans chaque secteur d'après les règles ordinaires, mais en maintenant la liaison avec les secteurs voisins.

jeudi 1 décembre 2011

Essais des Colonnes Sèches et Poteaux Relais.


                                                                
                                                             
 1.  Généralités.

          Divers textes réglementaires prévoient les essais périodiques des colonnes sèches dont sont pourvus certains établissements recevant du  public, les immeubles élevés, notamment immeubles d'habitation, certains monuments et édifices publics.

          Le présent chapitre a pour objet de préciser les  procédés d'essais qui, pour les établissements et édifices publics, sont effectués gratuitement, selon un programme préétabli, et pour les bâtiments semi-publics (H.L.M.) ou privés le sont, à titre onéreux, à la demande des responsables. Les tarifs doivent être fixés par un arrêté municipal, voire préfectoral (inclus au Règlement du service départemental de secours et de lutte contre l'incendie par exemple).

2.  Mesures préliminaires.

          Avant de procéder aux essais, faire signer par un responsable, dûment qualifié pour cela (à l'exclusion de concierge ou de gardiens), un dégagement de responsabilité du Corps de sapeurs-pompiers appelé à effectuer les essais ainsi qu'un engagement de paiement des redevances prévues s'il y a lieu.

3.  Manœuvres d'essais.

3.1.  Moyens :

          Employer exclusivement un engin tonne, d'une capacité de 1 000 litres au moins, dont il ne faut, en aucun cas, alimenter la pompe directement à partir d'un hydrant mais seulement au moyen de la tonne, cette dernière étant remplie, s'il le faut, en cours d'essai, par le trou d'homme (il ne faut en aucun cas qu'il se produise un retour d'eau d'une colonne dans une canalisation d'eau potable.

3.2.  Mesures préparatoires :

- reconnaître la prise d'alimentation de la colonne à essayer ;
- s'assurer, éventuellement, de la fermeture de la vanne de vidange de la "traînasse" ;
- s'assurer du bon fonctionnement des vannes de toutes les prises de refoulement disposée sur la colonne
   et les fermer ; compléter l’étanchéité en mettant en place les bouchons (après avoir vérifié l'existence et
   l'état des joints).

3.3.  Réaliser, sur les 3 prises de refoulement les plus élevées, les établissements de 40 ou 70 mm
        nécessaires pour alimenter des lances de 40/14 (sous 4,5 bars) ou de 65/18 (sous 6 bars),
        qui fournirons alors des débits, soit de 50 m3/h pour une colonne de 65, soit de 100 m3/h pour une
        colonne de 65, soit de 100 m3/pour une colonne de 100 mm. Disposer sur l'établissement le
        plus élevé (de préférence juste en amont de la lance) un manchon de prise de pression du
        type  approprié.
   
         Rechercher pour les lances des emplacements ou l'écoulement de l'eau puisse être assuré sans risques
         de dégradations.

3.4.  Alimenter la colonne d'abord sous pression réduite, de manière à en assurer le remplissage progressif
         (la pression doit équilibrer la hauteur d'eau) en laissant les robinets de lances très partiellement
         ouverts pour assurer la purge de l'air.


3.5  La purge effectuée, fermer les lances et vérifier, en situation statique, qu'il n' y a pas de fuites sur
       la colonne (une équipe, munie de fauberts et d'une petite bâche, et disposant de moyens de liaison
       avec l'engin-pompe, est chargée de cette vérification).

3.6.  ensuite, ouvrir les lances et augmenter la pression pour atteindre, au manchon de prise, 4,5 bars ou
        6 bars selon le type de colonne (1). S'assurer que toutes les lances sont bien alimentées.

3.7.  Enfin, refermer les lances, porter la pression à 15 bars au manchon de prise et effectuer une nouvelle
        vérification de la colonne.

3.8.  Remarques importantes.

        En cas de fuite importante, il faut agir très vite :

-  arrêt de la pompe ;
- fermeture de la vanne de l'orifice d'alimentation de la colonne ;
- prendre les mesures voulues pour vider rapidement au moins toute la partie de la colonne située au-dessus
  de l'emplacement de la fuite et limiter les dégâts ;
- porter une grande attention au fonctionnement de la pompe afin d'éviter tout risque de retour d'eau de la
  colonne dans la tonne.


4.  Résultats des essais.

          Les anomalies constatées et les observations faites au cours des essais doivent être consignées sur des fiches (une fiche par colonne) dont un exemplaire est remis immédiatement au responsable de l'établissement, avec recommandation de faire effectuer rapidement les réparations voulues éventuellement, l'autre exemplaire étant conservé au corps.


5.  Essais des poteaux-relais.

                   Les poteaux-relais sont essayés dans des conditions identiques à celles décrites ci-dessus.

(1)   Si on dispose de pèse poteau, d'incendie et de contrôleurs de débit, réaliser les établissements voulus (en
        utilisant des pièces de jonction adaptées) pour effectuer directement dans les mêmes conditions que ci-dessus
        (alinéas  3.6 et 3.7),  la mesure des pressions et débits.

lundi 28 novembre 2011

Générateurs de mousse H.F. utilisés en ventilalteurs.

Certains générateurs de mousse à haut foisonnement, pourvus d'une hélice, peuvent être utilisés en guise de ventilateurs, en refoulement comme en aspiration, avec des résultats très satisfaisants.

C'est le cas, par exemple des générateurs remorquables décrits à la deuxième partie, chapitre premier, article 7-D, ci-avant.

Mais ces appareils ne peuvent être utilisés en aspiration en atmosphère explosible.

Par contre le générateur portable Turbex, à moteur hydraulique (comme les ventilateurs  hydrauliques), peut être utilisé dans tous les cas, sous réserve que les fumées à aspirer ne soient pas à température élevées ; avec une pression d'alimentation de 10 bars, son débit atteint 17 000 m3/h.


Colonne vertébrale.


          Les lésions de la colonne vertébrale sont fréquentes et absolument méconnues la plupart du temps. Aussi faut-il toujours penser à leur existence. Il faut toujours se comporter comme si la colonne vertébrale, surtout au niveau du cou, mais aussi du tronc ou des reins, avait une fracture, une entorse ou une luxation. La meilleure façon d'éviter les complications très graves, voire mortelles, des fracturés de la colonne vertébrale, est de considérer tous les grands blessés de la route comme des fracturés de la colonne vertébrale en puissance.


          Regardons attentivement la figure de droite, on voit une colonne vertébrale normale. On remarque au niveau du cou une angulation en avant (sommet de l'angle en avant) ; à la jonction cou-dos, l'angulation est en arrière du sacrum. Voilà quelle est la silhouette d'une colonne vertébrale normale.


           En haut de la figure à gauche sont représentées, de profil, quatre vertèbres (ici les X°, XI°, XII° vertèbres dorsales et la 1° vertébré lombaire). Chaque vertèbre comprend en avant un corps et en arrière une épine (dos). Dans un trou, entre le corps et le massif des épines, passe la moelle épinière. L'empilement de ces trous forme le canal vertébral qui contient la moelle.


          Lorsqu'il y a une fracture de la colonne vertébrale, les courbures normales de l'axe vertébral sont inversées.


          En effet (en bas de la figure de droite) comme c'est le plus souvent le corps de la vertèbre qui se fracture, celui-ci s'affaisse, ce qui fait une très forte angulation dans le sens opposé à la courbure.

  
          Alors la moëlle subit une angulation également importante et partant, extrêmement dangereuse pour ses fonctions. C'est au cours de cette angulation que surviennent les accidents nerveux. Ce sont ces paralysies définitives des membres inférieurs appelés paraplégies ou bien ces paralysies des quatre membres : quadripégies) lorsque la lésion est au niveau de la colonne cervicale au cou.


          Pour éviter ces terribles complications au niveau de la moelle, il est nécessaire de corriger aussitôt ou d'éviter cette angulation dangereuse pour la moelle, d'une part en tirant prudemment sur la colonne vertébrale, d'un côté sur la tête et de l'autre par les pieds, et d'autre part en mettant prudemment et progressivement la colonne vertébrale qui se trouve fléchie en avant en position inverse, c'est-à-dire cambrée, creusée en arrière.