dimanche 9 septembre 2012
vendredi 7 septembre 2012
Prévention du Sur-Accident
Il n'est pas rare dans ce cas de voir se développer une véritable chaîne de télescopage aboutissant à un enchevêtrement de plusieurs dizaines véhicules.
Ces accidents en chaîne, heureusement assez rares, entraînent le plus souvent la mort de plusieurs personnes et des dizaines de blessés graves.
Quelle que soient les circonstances, la prévention du sur-accident devra être l'une des préoccupations majeures du secouriste intervenant soit seul, soit en équipe, dans un accident de la route. Il lui faudra, en effet, après avoir éventuellement calé les véhicules pour les empêcher de basculer dans un creux de terrain, un ravin, un plan d'eau, assurer une protection :
- contre les autres usagers de la route ;
- contre les témoins du drame parfois agités et trop souvent animés d'un zèle néfaste pour les victimes ;
- contre l'incendie.
1° Contre les Autres Usagers de la Route.
On vient de le voir, il faut baliser en plaçant des triangles de presignalisation en principe à 150 mètres de part et d'autre de l'accident. Cette distance n'est qu'une donnée d'ordre général ;
- les circonstances atmosphériques (pluie, vent, neige), l'état de la route mouillée ou rendue glissante (verglas, plaques d'huiles), peuvent amener à l'augmenter considérablement;
- inversement, il ne faut pas non plus les placer trop loin, car si le conducteur les voit bien en arrivant à leur hauteur, au bout de quelques instants de marche ralentie sans apercevoir l'obstacle signalé, il ne tardera pas à accélérer et ce sera peut être la catastrophe.
S'il s'agit d'un sinistre routier particulièrement important, il sera loin de doubler ce signal matériel par une personne placée sur le bas côté de la route et faisant des signaux (lumineux la nuit).
2° Contre les Témoins.
Les donneurs de conseils, les agités, les semeurs de panique, seront éloignés avec autorité et fermeté.
Il peut être opportun de canaliser leur activité désordonnée vers des gestes utiles : donner l'alerte, faire des signaux de ralentissement, comme on vient de le voir.
Enfin, et surtout, il faudra les empêcher de déplacer les victimes des les extraire à tout prix des véhicules sinistrés, de les transporter en hâte dans une voiture particulière.
3° Contre l'incendie.
Un accident de la route sur cent voit un début d'incendie se déclarer.
Pour prévenir ce terrible sur-accident, outre les précautions que nous avons citées plus haut, il vous faudra :
- récupérer les extincteurs disponibles sur les véhicules accidentés ;
- examiner, s'il n' y a pas sur le sol de l'essence ou de l'huile répandues, les faire recouvrir de terre éventuellement ;
- à défaut d'extincteurs et si le feu se déclare, tâcher d'étouffer les flammes sous des couvertures, des vêtements, de la terre.
- se souvenir qu'il ne faut jamais essayer d'éteindre la flamme d'un moteur avec de l'eau car l'essence ou l'huile embrasées flottent à sa surface et ne font qu'étendre davantage l'incendie.
lundi 3 septembre 2012
Les Moto-Pompes
Généralités
La motopompe est un engin de lutte contre l'incendie comportant essentiellement une pompe accouplée à un moteur thermique (actuellement à explosion) dans l'avenir peut être à turbine). La pompe est généralement muni d'un dispositif dit "amorçeur", destiné à réaliser le vide d'air dans la tuyauterie d'aspiration.
La motopompe peut être mise en manœuvre soit :
- en aspiration dans une nappe d'eau ;
- en refoulement sur bouche d'incendie ou poteau d'incendie ;
- alimentée par une tonne d'eau ;
- en relais ;
Elle est susceptible de refouler l'eau en réalisant des débits et pressions permettant d'assurer, à l'aide d'un équipement l'approprié l'alimentation correcte d'une ou plusieurs lances de types correspondant aux capacités hydrauliques de la motopompe considérée.
B - Alimentation de la motopompe
Elle peut être réalisée :
- en aspiration ;
- en refoulement ;
- en relais.
vendredi 31 août 2012
mercredi 29 août 2012
L'organisation des secours et de l'assistance en temps de paix.
La prévention et le premier problème et sans doute le principal, mais quand la catastrophe s'est produite et nous savons qu'il n'est pas raisonnable d'en écarter l'idée. Il faut organiser les secours et l'assistance. C'est le second aspect des activités de la protection civile.
Les secours supposent quatre éléments :
- un cadre ;
- un chef ;
- des personnels ;
- des matériels.
Et le tout se résume dans la mise sur pied de ce que l'on appelle le plan ORSEC (organisation des secours).
Le plan ORSEC national est élaboré par le ministre der l'intérieur, arrêté et déclenché par le Premier Ministre.
Le plan ORSEC est un document particulier à chaque département (le département est le cadre choisis (fournit au Préfet, le Préfet sera le chef unique des secours au niveau départemental, au stade régional ce sera le gouverneur), un inventaire des moyens dont il peut immédiatement disposer en cas de catastrophe dépassant les moyens locaux.
Le plan O.R.S.E.C a été institué au Sénégal par une instruction ministérielle du 19 décembre 1961 et une circulaire N° 7250/M.INT/D.P.C du 31 octobre 1964 du Ministre de l'Intérieur aux préfets et gouverneurs de Région.
Le schéma proposé est uniforme : chacun des départements est invité par les textes suscités à réaliser un document d'emploi aussi facile et rapide que possible. Tous les moyens en personnels et matériels sont organisés en vue d'une réquisition rapide avec un plan de sécurité d'astreinte à la présence d'appel par les soins du préfet.
C'est le préfet qui a seul autorité, pour déclencher la mise en œuvre des secours prévus dans le plan O.R.S.E.C.
Pour l'opération même. Il déléguera, ensuite tout une partie de ses pouvoirs, soit au chef du centre principal de secours des sapeurs-pompiers), soit au commandant de la gendarmerie et enfin au commissaire de police.
Quant aux moyens, il s'agit d'abord de recenser toutes les ressources départementales en matériels et en personnels (le même travail est à accomplir à l'échelon national pour le plan O.R.S.E.C national et à l'échelon régional pour le plan O.R.S.E.C régional), qu'elles soient d'ailleurs publiques ou privées, permanentes ou simplement passagères. Cela suppose une mise à jour constante et le plan doit être par définition très précis et très complet.
Le répertoire est conçu sur un plan imposé et les moyens inventoriés répartis en plusieurs secteurs placé sous le commandement unique du représentant de l'Etat dans le département. Il dispose :
- d'un état-major ;
- de deux postes de commandement (un à la préfecture, un sur le terrain) ;
- cinq services opérationnels ;
1° Police et renseignement : Sous l'autorité du Commissaire de Police et Commandant de la gendarmerie ;
2° Secours sauvetage : sous l'autorité du chef de centre principal de secours (commandant des
sapeurs-pompiers) ;
3° Soins médicaux et entraide : sous l'autorité du Médecin-chef ou du Médecin départemental :
4° Transport et Travaux : sous l'autorité de l'ingénieur chef des travaux publics ;
5° Liaison et Transmission : sous l'autorité du service des transmissions.
- Un service de relation publique.
Schéma de l'alerte.
Le préfet ou ses services alertent immédiatement chacun des responsables de ces différents secteurs, ceux-ci, à leur tour, avisent leurs cadres et ceux-ci leurs responsables. Par ce procédé en cascade on aboutit à une mobilisation très rapide des moyens. Bien entendu chaque chef de service ou cadre figure dans le Plan ORSEC avec ses nom, prénom, profession, adresse, numéro de téléphone éventuellement.
Les secours supposent quatre éléments :
- un cadre ;
- un chef ;
- des personnels ;
- des matériels.
Et le tout se résume dans la mise sur pied de ce que l'on appelle le plan ORSEC (organisation des secours).
Le plan ORSEC national est élaboré par le ministre der l'intérieur, arrêté et déclenché par le Premier Ministre.
Le plan ORSEC est un document particulier à chaque département (le département est le cadre choisis (fournit au Préfet, le Préfet sera le chef unique des secours au niveau départemental, au stade régional ce sera le gouverneur), un inventaire des moyens dont il peut immédiatement disposer en cas de catastrophe dépassant les moyens locaux.
Le plan O.R.S.E.C a été institué au Sénégal par une instruction ministérielle du 19 décembre 1961 et une circulaire N° 7250/M.INT/D.P.C du 31 octobre 1964 du Ministre de l'Intérieur aux préfets et gouverneurs de Région.
Le schéma proposé est uniforme : chacun des départements est invité par les textes suscités à réaliser un document d'emploi aussi facile et rapide que possible. Tous les moyens en personnels et matériels sont organisés en vue d'une réquisition rapide avec un plan de sécurité d'astreinte à la présence d'appel par les soins du préfet.
C'est le préfet qui a seul autorité, pour déclencher la mise en œuvre des secours prévus dans le plan O.R.S.E.C.
Pour l'opération même. Il déléguera, ensuite tout une partie de ses pouvoirs, soit au chef du centre principal de secours des sapeurs-pompiers), soit au commandant de la gendarmerie et enfin au commissaire de police.
Quant aux moyens, il s'agit d'abord de recenser toutes les ressources départementales en matériels et en personnels (le même travail est à accomplir à l'échelon national pour le plan O.R.S.E.C national et à l'échelon régional pour le plan O.R.S.E.C régional), qu'elles soient d'ailleurs publiques ou privées, permanentes ou simplement passagères. Cela suppose une mise à jour constante et le plan doit être par définition très précis et très complet.
Le répertoire est conçu sur un plan imposé et les moyens inventoriés répartis en plusieurs secteurs placé sous le commandement unique du représentant de l'Etat dans le département. Il dispose :
- d'un état-major ;
- de deux postes de commandement (un à la préfecture, un sur le terrain) ;
- cinq services opérationnels ;
1° Police et renseignement : Sous l'autorité du Commissaire de Police et Commandant de la gendarmerie ;
2° Secours sauvetage : sous l'autorité du chef de centre principal de secours (commandant des
sapeurs-pompiers) ;
3° Soins médicaux et entraide : sous l'autorité du Médecin-chef ou du Médecin départemental :
4° Transport et Travaux : sous l'autorité de l'ingénieur chef des travaux publics ;
5° Liaison et Transmission : sous l'autorité du service des transmissions.
- Un service de relation publique.
Schéma de l'alerte.
Le préfet ou ses services alertent immédiatement chacun des responsables de ces différents secteurs, ceux-ci, à leur tour, avisent leurs cadres et ceux-ci leurs responsables. Par ce procédé en cascade on aboutit à une mobilisation très rapide des moyens. Bien entendu chaque chef de service ou cadre figure dans le Plan ORSEC avec ses nom, prénom, profession, adresse, numéro de téléphone éventuellement.
samedi 18 août 2012
Sauvetage de personne foudroyée par un courant électrique.
En raison des graves dangers qu'elles peuvent entraîner pour le sauveteur même, ces opérations ne doivent pas, autant que possible, être tentées par un sapeur isolé. Ce dernier se bornera à demander que le courant soit coupé le plus rapidement possible et, après avoir fait alerter les secours, à prendre les premières dispositions.
Dès son arrivée, le chef de détachement :
- s'assure que la demande de coupure de courant a bien été faite ;
- procède à une reconnaissance ayant, pour but de repérer la position des conducteurs (fils, câbles, rails, etc.), avec lesquels elle reste en contact, puis à lui donner les soins mentionnés dans les manuels spécialisés de secourisme auxquels, il est fait référence au chapitre premier ci-dessus.
Si la coupure doit exiger un temps appréciable, le dégagement de la victime doit être entrepris sans tarder et les précautions à prendre varient suivant la nature du courant qui parcourt les conducteurs :
a) Courants basse et moyenne tensions :
A cette catégorie appartiennent :
- presque tous les réseaux de distribution d'éclairage 110 et 220 V .
- le courant alternatif simple : 250 V ;
- le courant alternatif triphasé : 250 à 600 V ;
- la traction électrique et le courant force : 600 V.
Le sauveteur utilise le tabouret isolant, les bottes et gants en caoutchouc, à défaut de perche isolante, il peut employer un bâton sec, un pied de balai, sans aucune pièce métallique.
A défaut de matériel isolant spécial, il se couvre les mains de gants épais en laine compacte, genre moufles, ou d'étoffes bien sèches, de bas, d'une épaisseur suffisante, en laine ou soie de préférence, et s'isole du sol au moyen d'une planche sèche, posée sur quatre bois ou verres, d'une chaise ou d'un banc dont les pieds reposent sur des verres.
b) Courants haute tension :
Usines sous-stations, transformateurs, lignes de transport.
Dans ce cas, les moyens de fortune sont à proscrire totalement. Les gants et le tabouret isolant doivent être employés concurremment avec la perche isolante qui doit, au préalable, être débarrassée de toute trace d'humidité par passage au-dessus d'une flamme sèche (papier, essence).
A défaut de perche isolante, rien ne doit être tenté avant la coupure du courant.
Observations importantes :
D'une façon générale, chercher de préférence à déplacer la victime plutôt qu'à écarté le conducteur.
Si la victime est suspendue et risque de tomber, prévoir les moyens d'amortir sa chute : matelas, bottes de paille, bâche tendue.
Avoir soin que le conducteur électrique ne vienne pas toucher, si ce n'est déjà fait, le visage ou d'autres parties du corps non encore atteintes.
Éviter que la victime ne soit mise simultanément au contact de deux conducteurs différents.
Éviter toute action sur les parties humides du corps de la victime (aisselle, pieds, etc.).
Le sauveteur portera une attention particulière à ne jamais être lui-même en même temps en contact avec deux conducteurs, à ne pas toucher, même avec ses chaussures, des pièces métalliques en contact avec le sol (rails, par exemple) et qu'il enlèvera son casque.
La coupure d'un câble ou l'établissement d'un court-circuit sont formellement interdits aux sapeurs-pompiers. Ces opérations ne doivent être effectuées que par des personnes qualifiées.
Dès son arrivée, le chef de détachement :
- s'assure que la demande de coupure de courant a bien été faite ;
- procède à une reconnaissance ayant, pour but de repérer la position des conducteurs (fils, câbles, rails, etc.), avec lesquels elle reste en contact, puis à lui donner les soins mentionnés dans les manuels spécialisés de secourisme auxquels, il est fait référence au chapitre premier ci-dessus.
Si la coupure doit exiger un temps appréciable, le dégagement de la victime doit être entrepris sans tarder et les précautions à prendre varient suivant la nature du courant qui parcourt les conducteurs :
a) Courants basse et moyenne tensions :
A cette catégorie appartiennent :
- presque tous les réseaux de distribution d'éclairage 110 et 220 V .
- le courant alternatif simple : 250 V ;
- le courant alternatif triphasé : 250 à 600 V ;
- la traction électrique et le courant force : 600 V.
Le sauveteur utilise le tabouret isolant, les bottes et gants en caoutchouc, à défaut de perche isolante, il peut employer un bâton sec, un pied de balai, sans aucune pièce métallique.
A défaut de matériel isolant spécial, il se couvre les mains de gants épais en laine compacte, genre moufles, ou d'étoffes bien sèches, de bas, d'une épaisseur suffisante, en laine ou soie de préférence, et s'isole du sol au moyen d'une planche sèche, posée sur quatre bois ou verres, d'une chaise ou d'un banc dont les pieds reposent sur des verres.
b) Courants haute tension :
Usines sous-stations, transformateurs, lignes de transport.
Dans ce cas, les moyens de fortune sont à proscrire totalement. Les gants et le tabouret isolant doivent être employés concurremment avec la perche isolante qui doit, au préalable, être débarrassée de toute trace d'humidité par passage au-dessus d'une flamme sèche (papier, essence).
A défaut de perche isolante, rien ne doit être tenté avant la coupure du courant.
Observations importantes :
D'une façon générale, chercher de préférence à déplacer la victime plutôt qu'à écarté le conducteur.
Si la victime est suspendue et risque de tomber, prévoir les moyens d'amortir sa chute : matelas, bottes de paille, bâche tendue.
Avoir soin que le conducteur électrique ne vienne pas toucher, si ce n'est déjà fait, le visage ou d'autres parties du corps non encore atteintes.
Éviter que la victime ne soit mise simultanément au contact de deux conducteurs différents.
Éviter toute action sur les parties humides du corps de la victime (aisselle, pieds, etc.).
Le sauveteur portera une attention particulière à ne jamais être lui-même en même temps en contact avec deux conducteurs, à ne pas toucher, même avec ses chaussures, des pièces métalliques en contact avec le sol (rails, par exemple) et qu'il enlèvera son casque.
La coupure d'un câble ou l'établissement d'un court-circuit sont formellement interdits aux sapeurs-pompiers. Ces opérations ne doivent être effectuées que par des personnes qualifiées.
mardi 14 août 2012
Contrôleur de débit ou débitmètre.
Les contrôleurs de débit, ou "débitmètre" sont des appareils qui permettent de mesurer le débit d'eau qui passe dans un établissement de tuyaux ou s'écouler d'un hydran, par une lance ou une colonne sèche alimentée.
Il existe des débitmètres de 65 mm et de 100 mm de types divers, permettant de mesurer, selon l'appareil des débits variant de 0 à 60 m3/h, pour ceux de 65 et jusqu'au à 150 m3/h pour ceux de 100.
Le cas échéant, pour des débits supérieurs à 150 m3/h, utiliser un " Y " 3 fois 100 mm pour alimenter deux contrôleurs de débit dont on note le total des débits partiels.
Parmi ces derniers, le débitmètre de 100 mm dit "universel", peut en utilisant des raccords intermédiaires de réduction, être employé également sur des établissements de tuyaux ou appareils hydrauliques (hydrants, lances) de diamètres inférieurs ; la lecture des débits demeure directe. Cet appareil est, en outre, pourvu d'un manomètre de pression incorporé, qui permet de connaître la pression à laquelle le débit indiqué est fourni.
Emploi du débitmètre (cas du débitmètre " universel " ) :
En règle générale, il est conseillé de contrôler simultanément la pression et le débit d'un hydrant.
Pour ce faire, le lot de matériel à emporter doit comprendre :
- le débitmètre ;
- 1 pèse-bouche (ou pèse-poteau) ;
- 1 coude d'alimentation ;
- 1 clé de barrage ou 1 clé pour poteau ;
- 1 tricoises de 100 ;
- 1 longueur de 2 mètres environ de tuyau P.I.L. de 110 avec demi-raccords A.R.
Exécution des essais d'une bouche d'incendie :
- dégorger la bouche ;
- effectuer le relevé de la pression comme indiqué ci-avant en H - 1. a) Manœuvre et refermer la bouche ;
- monter le coude d'alimentation et le contrôleur de débit (il est conseillé de ne pas monter directement
ce dernier sur le coude d'alimentation, mais d'intercaler entre eux l'élément de tuyaux de 110 et de faire
maintenir fermement au sol le contrôleur) ;
- ouvrir lentement mais totalement la bouche ;
- purger le contrôleur ;
- attendre que l'aiguille du cadran se soit stabilisée pour lire le débit indiqué ;
- refermer la bouche et démonter les appareils.
Exécution des essais d'un poteau d'incendie :
- procéder de la même manière que ci-dessus (on peut toutefois monter le contrôleur de débit directement
sur l'orifice de refoulement du poteau), prendre soin d'orienter l'appareil de manière que son purgeur soit
placé en position supérieure.
NOTA.- Les contrôles réalisés au moyen de débitmètres sont à considérer avec une certaine réserve ; en effet les débits peuvent varier selon l'heure de la journée et l'utilisation, simultanée ou non, d'hydrants ou autres piquages voisins.
Précautions d'emploi :
Les plus grandes grandes précautions doivent être prises au cours des essais avec les débitmètres
notamment :
- bien vérifier le montage et la fixation des différentes pièces de jonction entre elles ;
- ne pas diriger le jet dans une direction présentant des risques de détérioration par l'eau (vitrine, porte-
cochère, entrée de parking ou de sous-sol, véhicule en stationnement, trottoir, en sol meuble, pelouse, etc.).
C'est aussi pour cela que l'emploi de l'élément de tuyau de 110 mm est conseillé, car il permet de choisir
l'orientation du débitmètre;
- veiller, pendant la saison froide, à vidanger soigneusement l'appareil pour éviter les risques de détérioration
par le gel.
Il existe des débitmètres de 65 mm et de 100 mm de types divers, permettant de mesurer, selon l'appareil des débits variant de 0 à 60 m3/h, pour ceux de 65 et jusqu'au à 150 m3/h pour ceux de 100.
Le cas échéant, pour des débits supérieurs à 150 m3/h, utiliser un " Y " 3 fois 100 mm pour alimenter deux contrôleurs de débit dont on note le total des débits partiels.
Parmi ces derniers, le débitmètre de 100 mm dit "universel", peut en utilisant des raccords intermédiaires de réduction, être employé également sur des établissements de tuyaux ou appareils hydrauliques (hydrants, lances) de diamètres inférieurs ; la lecture des débits demeure directe. Cet appareil est, en outre, pourvu d'un manomètre de pression incorporé, qui permet de connaître la pression à laquelle le débit indiqué est fourni.
Emploi du débitmètre (cas du débitmètre " universel " ) :
En règle générale, il est conseillé de contrôler simultanément la pression et le débit d'un hydrant.
Pour ce faire, le lot de matériel à emporter doit comprendre :
- le débitmètre ;
- 1 pèse-bouche (ou pèse-poteau) ;
- 1 coude d'alimentation ;
- 1 clé de barrage ou 1 clé pour poteau ;
- 1 tricoises de 100 ;
- 1 longueur de 2 mètres environ de tuyau P.I.L. de 110 avec demi-raccords A.R.
Exécution des essais d'une bouche d'incendie :
- dégorger la bouche ;
- effectuer le relevé de la pression comme indiqué ci-avant en H - 1. a) Manœuvre et refermer la bouche ;
- monter le coude d'alimentation et le contrôleur de débit (il est conseillé de ne pas monter directement
ce dernier sur le coude d'alimentation, mais d'intercaler entre eux l'élément de tuyaux de 110 et de faire
maintenir fermement au sol le contrôleur) ;
- ouvrir lentement mais totalement la bouche ;
- purger le contrôleur ;
- attendre que l'aiguille du cadran se soit stabilisée pour lire le débit indiqué ;
- refermer la bouche et démonter les appareils.
Exécution des essais d'un poteau d'incendie :
- procéder de la même manière que ci-dessus (on peut toutefois monter le contrôleur de débit directement
sur l'orifice de refoulement du poteau), prendre soin d'orienter l'appareil de manière que son purgeur soit
placé en position supérieure.
NOTA.- Les contrôles réalisés au moyen de débitmètres sont à considérer avec une certaine réserve ; en effet les débits peuvent varier selon l'heure de la journée et l'utilisation, simultanée ou non, d'hydrants ou autres piquages voisins.
Précautions d'emploi :
Les plus grandes grandes précautions doivent être prises au cours des essais avec les débitmètres
notamment :
- bien vérifier le montage et la fixation des différentes pièces de jonction entre elles ;
- ne pas diriger le jet dans une direction présentant des risques de détérioration par l'eau (vitrine, porte-
cochère, entrée de parking ou de sous-sol, véhicule en stationnement, trottoir, en sol meuble, pelouse, etc.).
C'est aussi pour cela que l'emploi de l'élément de tuyau de 110 mm est conseillé, car il permet de choisir
l'orientation du débitmètre;
- veiller, pendant la saison froide, à vidanger soigneusement l'appareil pour éviter les risques de détérioration
par le gel.
samedi 11 août 2012
Circulation du Matériel d'Intervention
1 - Priorité
Dans tous les cas l'insuffisance de la largeur libre de la chaussée, son profil ou son état ne permettent pas le croisement ou le dépassement avec facilité et en toute sécurité, les usagers de la voie publique doivent réduire leur vitesse et au besoin s'arrêter ou se garer pour faciliter le passage des véhicules de lutte contre l'incendie.
Pour bénéficier de cette disposition, les véhicules d'incendie doivent faire usage des avertisseurs spéciaux - corne à 2 tons et feu éclipses - qui leurs sont propres.
Si l'usage de la corne à 2 tons donne la priorité aux véhicules de secours, il n'en reste pas moins que le feu rouge ou le signal STOP ne doivent être franchis qu'avec la plus extrême prudence par les conducteurs des véhicules qui se rendent au feu.
A cet effet, avant un franchissement de feu rouge ou de signal STOP, tout conducteur d'un véhicule se rendant au feu doit ralentir suffisamment, voire marquer un temps d'arrêt, et ne poursuivre sa route qu'après s'être assuré de pouvoir le faire sans danger.
Le chef de voiture ou le gradé désigné descend de son véhicule pour guider le conducteur dans les passages difficiles ou ranger le véhicule.
Toutefois, il est recommandé de n'utiliser la corne à 2 tons que pour donner les avertissements nécessaires aux autres usagers, c'est-à-dire modérément. En particulier de 22 heures à 7 heures, l'emploi de cette corne doit être limité afin de ne pas troubler inutilement le repos de la population.
Pour ce qui concerne les véhicules d'interventions diverses (V.I.D), leur intervention ne revêtant pas toujours un caractère d'urgence marqué, l'usage de la corne à 2 tons sera exclusivement limité aux cas où l'appel laisse un doute sur la gravité de l'intervention.
2 - Itinéraire
Le chef de voiture contrôle l'itinéraire et guide le conducteur si nécessaire.Il veille à ce que la vitesse ne soit pas exagérée.
En principe, les sens interdits doivent être respectés. La marche à contre-sens peut être admis quand la circulation est nulle.
Un itinéraire détourné est souvent plus avantageux, en particulier lors des marchés, des manifestations sur la voie publique, des fêtes foraines, des sorties de salle de spectacle, etc.
3 - Accident, incident ou embouteillage de la circulation.
En cas d'accident, le chef de voiture prend les mesures nécessaires pour qu'il n'y ait pas de retard dans l'arrivée des secours.
Si la voiture peut continuer son chemin, il laisse un gradé ou un sapeur sur les lieux pour établir le constat et prendre les renseignements.
Si la voiture est immobilisé, il rend compte immédiatement au commandant du groupement qui fait partir une autre voiture.
Le chef de voiture note le numéro dont les conducteurs ne laissent pas volontairement le passage libre au matériel d'incendie.
Lorsque le retard est supérieur à 10 minutes sur le trajet aller, le signalement est indiqué sur le message de rentrée et un compte-rendu (Imprimé B OPE 4) est adressé en 2 exemplaires à l'état-major, bureau opérations, afin qu'une demande de poursuivre puisse être faite.
Le compte-rendu doit comporter entre les circonstances, le lieu et l'heure de l'infraction :
- le genre et la marque, le numéro minéralogique du véhicule signalé ;
- le genre, le numéro d'immatriculation du véhicule de l'unité ;
- le genre d'infraction relevée (stationnement interdit matérialisé, stationnement à l'angle de deux voies,
stationnement en pleine voie, etc.
- l'indication quant à l'établissement d'un procès-verbal par la police à la suite de la constatation de l'infraction
par les sapeurs-pompiers, en indiquer le numéro ;
- la durée du retard occasionné.
En cas d’encombrement de la circulation, si les secours se trouvent bloqués dans un encombrement et que le chef de voiture n'est plus en mesure d'assurer sa mission, il rend compte aussitôt par radio, soit par téléphone urbain, du lieu où il se trouve bloqué. Le groupement ou l'état-major fait partir les secours les plus proches et les mieux placés.
4 - Marche en convoi
Tout véhicule faisant partie d'un convoi se conforme aux règles de la circulation routière. Le chef de convoi précise la distance à respecter entre les voitures ; il doit connaître parfaitement l'itinéraire à emprunter et le contrôler.
Le chef de voiture faire respecter la distance prescrite entre son véhicule et celui qui le précède. Il doit connaître l'itinéraire emprunté.
5 -Retour des interventions
Les chefs de voiture d'incendie revenant d'une opération se conforment aux règles générales de la circulation et ne font pas usage de la corne à 2 tons, ni des feux à éclipses.
Dans tous les cas l'insuffisance de la largeur libre de la chaussée, son profil ou son état ne permettent pas le croisement ou le dépassement avec facilité et en toute sécurité, les usagers de la voie publique doivent réduire leur vitesse et au besoin s'arrêter ou se garer pour faciliter le passage des véhicules de lutte contre l'incendie.
Pour bénéficier de cette disposition, les véhicules d'incendie doivent faire usage des avertisseurs spéciaux - corne à 2 tons et feu éclipses - qui leurs sont propres.
Si l'usage de la corne à 2 tons donne la priorité aux véhicules de secours, il n'en reste pas moins que le feu rouge ou le signal STOP ne doivent être franchis qu'avec la plus extrême prudence par les conducteurs des véhicules qui se rendent au feu.
A cet effet, avant un franchissement de feu rouge ou de signal STOP, tout conducteur d'un véhicule se rendant au feu doit ralentir suffisamment, voire marquer un temps d'arrêt, et ne poursuivre sa route qu'après s'être assuré de pouvoir le faire sans danger.
Le chef de voiture ou le gradé désigné descend de son véhicule pour guider le conducteur dans les passages difficiles ou ranger le véhicule.
Toutefois, il est recommandé de n'utiliser la corne à 2 tons que pour donner les avertissements nécessaires aux autres usagers, c'est-à-dire modérément. En particulier de 22 heures à 7 heures, l'emploi de cette corne doit être limité afin de ne pas troubler inutilement le repos de la population.
Pour ce qui concerne les véhicules d'interventions diverses (V.I.D), leur intervention ne revêtant pas toujours un caractère d'urgence marqué, l'usage de la corne à 2 tons sera exclusivement limité aux cas où l'appel laisse un doute sur la gravité de l'intervention.
2 - Itinéraire
Le chef de voiture contrôle l'itinéraire et guide le conducteur si nécessaire.Il veille à ce que la vitesse ne soit pas exagérée.
En principe, les sens interdits doivent être respectés. La marche à contre-sens peut être admis quand la circulation est nulle.
Un itinéraire détourné est souvent plus avantageux, en particulier lors des marchés, des manifestations sur la voie publique, des fêtes foraines, des sorties de salle de spectacle, etc.
3 - Accident, incident ou embouteillage de la circulation.
En cas d'accident, le chef de voiture prend les mesures nécessaires pour qu'il n'y ait pas de retard dans l'arrivée des secours.
Si la voiture peut continuer son chemin, il laisse un gradé ou un sapeur sur les lieux pour établir le constat et prendre les renseignements.
Si la voiture est immobilisé, il rend compte immédiatement au commandant du groupement qui fait partir une autre voiture.
Le chef de voiture note le numéro dont les conducteurs ne laissent pas volontairement le passage libre au matériel d'incendie.
Lorsque le retard est supérieur à 10 minutes sur le trajet aller, le signalement est indiqué sur le message de rentrée et un compte-rendu (Imprimé B OPE 4) est adressé en 2 exemplaires à l'état-major, bureau opérations, afin qu'une demande de poursuivre puisse être faite.
Le compte-rendu doit comporter entre les circonstances, le lieu et l'heure de l'infraction :
- le genre et la marque, le numéro minéralogique du véhicule signalé ;
- le genre, le numéro d'immatriculation du véhicule de l'unité ;
- le genre d'infraction relevée (stationnement interdit matérialisé, stationnement à l'angle de deux voies,
stationnement en pleine voie, etc.
- l'indication quant à l'établissement d'un procès-verbal par la police à la suite de la constatation de l'infraction
par les sapeurs-pompiers, en indiquer le numéro ;
- la durée du retard occasionné.
En cas d’encombrement de la circulation, si les secours se trouvent bloqués dans un encombrement et que le chef de voiture n'est plus en mesure d'assurer sa mission, il rend compte aussitôt par radio, soit par téléphone urbain, du lieu où il se trouve bloqué. Le groupement ou l'état-major fait partir les secours les plus proches et les mieux placés.
4 - Marche en convoi
Tout véhicule faisant partie d'un convoi se conforme aux règles de la circulation routière. Le chef de convoi précise la distance à respecter entre les voitures ; il doit connaître parfaitement l'itinéraire à emprunter et le contrôler.
Le chef de voiture faire respecter la distance prescrite entre son véhicule et celui qui le précède. Il doit connaître l'itinéraire emprunté.
5 -Retour des interventions
Les chefs de voiture d'incendie revenant d'une opération se conforment aux règles générales de la circulation et ne font pas usage de la corne à 2 tons, ni des feux à éclipses.
vendredi 3 août 2012
jeudi 2 août 2012
Les Extincteurs
A - GÉNÉRALITÉS
Les extincteurs sont des appareils étanches, qui permettent de projeter et de diriger un agent extincteur sous l'effet d'une pression intérieure celle-ci peut être assurée par :
- une compression préalable du produit ;
- la tension des vapeurs de l'agent extincteur lui-même ;
- la libération d'un gaz auxiliaire ;
- la manœuvre d'une pompe à main.
1 - Selon leur destination.
A cet effet, on a classé les différents types de feux en cinq catégories : quatre classés et une hors classification.
Classe "A" : "feux secs" intéressant les matériaux à base de cellulose (bois, papiers, cartons), ainsi que ceux à base de carbone et pour lesquels, l'eau est le meilleur agent d'extinction;
Classe "B" : "feux gras", feux d'hydrocarbures ou d'alcool, pour lesquels l'eau est, sauf dispositifs particuliers, généralement inefficace et parfois contre-indiquée.
Classe "C" "feux dits "de gaz", intéressant par exemple : méthane, propane, butane, gaz de ville.
Classe "D" "feu de métaux" (tels que sodium, magnésium, aluminium), qui nécessitent l'emploi de produits particuliers adaptés à chaque cas.
Feux hors classification : feux de caractère particulier, qui n'ont pu à ce jour, être répartis dans les classes bien définies : plastiques, celluloïd, carbure de calcium;
2 - Selon la nature de l'agent extincteur contenu.
- Extincteur à mousse.
- Extincteur à liquide ignifuge.
- Extincteur à eau (jet plein).
- Extincteur à eau pulvérisée.
- Extincteur à eau (jet plein) avec mouillant.
- Extincteur à eau pulvérisée avec mouillant.
- Extincteur à poudre.
- Extincteur à anhydride carbonique.
- Extincteur à hydrocarbures halogènes.
2. En fonction de leur masse.
Extincteurs portatifs : dont la masse en ordre de marche est inférieure à 16 kg : peuvent être pourvus d'un ajustage fixe ou d'une lance, fonctionnant soit droit, soit par renversement.
Extincteurs portables : dont la masse en ordre de marche est composée entre 16 et 26 kg. Fonctionnant sans renversement. L'ajustage est relié à l'appareil par un tuyau flexible : le jet peut être dirigé sans déplacement de l'appareil.
Extincteurs dorsaux : dont la masse en ordre de marche est inférieure à 30 kg. Pourvus d'un système d'attache permettant le transport à dos d'homme et d'un tuyau flexible avec ajustage pour diriger le jet.
Extincteur sur roues : tractables à bras ou remorquage, dont la charge peut être de plusieurs centaines de litres ou de kilogrammes.
Sur chaque appareils sont portés les renseignements permettant d'identifier l'agent extincteur et indiquant son mode d'emploi ; obligatoirement.au moins :
- nature et quantité du produit ;
- nature et quantité du gaz auxiliaire contenu dans la cartouche (pour les appareils en comportant) ;
- mode d'emploi, si possible accompagné de figure ;
- la ou les références du ou des foyers-types éteint (classe indiquée par sa lettre dans une étoile).
- les températures limites de conservation et d'efficacité ;
- les dangers d'emploi s'il en existe ; par exemple : "A ne pas utiliser sur courant électrique" "A ne pas utiliser
sur feux gras" "Aérer ou ventiler après usage" ;
- le nom et l'adresse du constructeur ou du propriétaire de la marque.
Les extincteurs sont revêtus en rouge, à l'exception des appareils d'un volume inférieur à 0,5 l qui peuvent être chromée.
Les lettres composant les diverses inscriptions décrites plus haut sont de couleur :
- blanche, si la nature de l'agent extincteur n'entraîne aucun danger particulier d'emploi ;
- jaune vif, dans le cas contraire.
- Les extincteurs doivent être placés de préférences à proximité des voies d'accès aux locaux (porte d'entrée), être facilement visibles et avoir leurs abords dégagés de tout matériel et marchandise. Il y a en outre avantage à les grouper par deux (défaillance possible de l'un d'eux).
Les extincteurs demandent une vérification et un entretien périodiques (selon indications fourniers par les constructeurs), faute de quoi ils constituent une sécurité trompeuse.
Les extincteurs fonctionnent soit par percussion, soit par renversement, soit encore au moyen d'une pompe. Il y a donc lieu d'en connaître le mode de fonctionnement avant de les mettre en action : lire avec soin la notice "mode d'emploi".
- Diriger le jet sur la base des flammes.
B - DIFFÉRENTS TYPES D'EXTINCTEURS.
1 - Les extincteurs à mousse.
Conviennent pour l'extinction des feux d'hydrocarbures (essence, mazout) et peuvent être utilisés dans la majorité des cas, sauf pour les "feux électriques";
La mousse est obtenue par la réaction chimique d'un acide A, ou d'un sulfate d'alumine jouant le rôle d'acide, sur une solution basique B de bicarbonate de sodium. Il se dégage du gaz carbonique, et un émulsif, tel que la saponine, le suc de réglisse forme avec le gaz une agglomération de fines bulles;
10 l de solution donnent 100 l de mousse qui agissent sur le foyer à la manière d'un cataplasme gorgé d'humidité et de couverture étouffante empêchant l'accès de l'air.
La mousse forme une couche protectrice qui adhère même aux parois verticales, se conserve plusieurs heures et s'oppose aux reprises de feu. Pour répandre la mousse sur une nappe de carburant en feu, déplacer le jet de droite à gauche en"fauchant " et en commençant par le bord le plus rapproché.
Portée du jet : 6 à 12 m.
2 - Les extincteurs à eau et à liquide ignifuge (bicarbonate, sulfate, silicate, chlorure).
Ils conviennent pour les feux secs de la classe "A".
Ils peuvent être remplacés avantageusement par les seaux-pompes, d'une grande capacité, d'un fonctionnement plus certain et peuvent être ré alimentés en cours d'emploi.
3 - Les extincteurs à eau pulvérisée (avec ou sans mouillant).
Ils sont efficaces sur les feux des classes "A et "B".
La vaporisation des gouttelettes d'eau pulvérisée est environ dix fois plus importante que celle de l'eau en jet plein. Il n'en résulte une action de refroidissement du foyer simplifiée et l'effet d'étouffement par la vapeur augmente considérablement. La portée des appareils est plus faible, mais l'opérateur est mieux protégé contre la chaleur rayonnante.
4 - Les extincteurs à poudre.
La poudre est en général un mélange de bicarbonate de soude ou de potasse de sels divers, de terre d'infusoires de sable fin.
Les extincteurs à poudre sont utilisés pour les feux sur les appareils et canalisations électriques, sur les hydrocarbures (essence), les gaz de pétrole ou de ville, et d'une manière générale pour les feux de matières ou objets que les liquides pourraient dégrader.
Certaines poudres ayant l'inconvénient de s'hydrater à la longue de se tasser également, ces appareils ne donnent des garanties de bon fonctionnement qu'autant qu'ils possèdent une soupape de sécurité et que la charge doit être vérifiée périodiquement.
En outre, les poudres sont de types divers, ne convenant pas indifféremment aux différents types de foyers. Il faut éviter de les mélanger lors de la recharge d'appareils.
Les poudres sont désignées par une (ou plusieurs) lettre (s) de l'alphabet correspondant aux lettres de classification des feux : exemple : poudre B.C. (ne convient pas pour les feux de classe "A", "B" et "C", mais n'est pas efficace sur les feux de classe "D";
5 - Les extincteurs à anhydride carbonique.
Ces appareils conviennent particulièrement pour les feux d'appareils électriques pour les feux d'hydrocarbures également. L'extincteur contient du gaz carbonique liquéfié qui, en se détendant , agit sur le foyer par soufflage, étouffement (gaz impropre à la combustion) et par refroidissement par (production de neige).
Le gaz ne détériore pas les objets qu'il atteint et à dose de 18% rend l'atmosphère inexplosible et même simplement in-comburante.
Portée : 2 m environ.
Il faut empêcher la formation d'un glaçon qui pourrait boucher l'orifice.
6 - Les extincteurs à hydrocarbures halogènes.
On appelle "hydrocarbure halogène" un hydrocarbure dans la molécule duquel les atomes d'hydrogène ont été remplacés, partiellement ou en totalité, par un nombre équivalent d'atomes d'halogènes : fluor, chlore, brome ou iode.
Ces extincteurs servent surtout à l'extinction des feux d'hydrocarbures, de voitures automobiles et d'appareils ou canalisations électriques. Ils peuvent convenir aussi à n'importe quels autres feux (avec toutefois une réserve quant sur feux hors classification).
Ces extincteurs servent surtout à l'extinction des feux d'hydrocarbures, ils dégagent des vapeurs lourdes, isolantes, qui arrêtent la combustion mais peuvent incommoder l'opérateur dans un local. Il faut donc les utiliser avec précaution en éviter l'emploi dans les locaux exigus et mal aérés (sous-sols, par exemples et toujours bien ventiler le local après usage.
Il faut, en outre, se méfier des risques de corrosion par produits de pyrolyse, de matériels délicats : électronique, mécanographie.
Les extincteurs sont des appareils étanches, qui permettent de projeter et de diriger un agent extincteur sous l'effet d'une pression intérieure celle-ci peut être assurée par :
- une compression préalable du produit ;
- la tension des vapeurs de l'agent extincteur lui-même ;
- la libération d'un gaz auxiliaire ;
- la manœuvre d'une pompe à main.
1 - Selon leur destination.
A cet effet, on a classé les différents types de feux en cinq catégories : quatre classés et une hors classification.
Classe "A" : "feux secs" intéressant les matériaux à base de cellulose (bois, papiers, cartons), ainsi que ceux à base de carbone et pour lesquels, l'eau est le meilleur agent d'extinction;
Classe "B" : "feux gras", feux d'hydrocarbures ou d'alcool, pour lesquels l'eau est, sauf dispositifs particuliers, généralement inefficace et parfois contre-indiquée.
Classe "C" "feux dits "de gaz", intéressant par exemple : méthane, propane, butane, gaz de ville.
Classe "D" "feu de métaux" (tels que sodium, magnésium, aluminium), qui nécessitent l'emploi de produits particuliers adaptés à chaque cas.
Feux hors classification : feux de caractère particulier, qui n'ont pu à ce jour, être répartis dans les classes bien définies : plastiques, celluloïd, carbure de calcium;
2 - Selon la nature de l'agent extincteur contenu.
- Extincteur à mousse.
- Extincteur à liquide ignifuge.
- Extincteur à eau (jet plein).
- Extincteur à eau pulvérisée.
- Extincteur à eau (jet plein) avec mouillant.
- Extincteur à eau pulvérisée avec mouillant.
- Extincteur à poudre.
- Extincteur à anhydride carbonique.
- Extincteur à hydrocarbures halogènes.
2. En fonction de leur masse.
Extincteurs portatifs : dont la masse en ordre de marche est inférieure à 16 kg : peuvent être pourvus d'un ajustage fixe ou d'une lance, fonctionnant soit droit, soit par renversement.
Extincteurs portables : dont la masse en ordre de marche est composée entre 16 et 26 kg. Fonctionnant sans renversement. L'ajustage est relié à l'appareil par un tuyau flexible : le jet peut être dirigé sans déplacement de l'appareil.
Extincteurs dorsaux : dont la masse en ordre de marche est inférieure à 30 kg. Pourvus d'un système d'attache permettant le transport à dos d'homme et d'un tuyau flexible avec ajustage pour diriger le jet.
Extincteur sur roues : tractables à bras ou remorquage, dont la charge peut être de plusieurs centaines de litres ou de kilogrammes.
Sur chaque appareils sont portés les renseignements permettant d'identifier l'agent extincteur et indiquant son mode d'emploi ; obligatoirement.au moins :
- nature et quantité du produit ;
- nature et quantité du gaz auxiliaire contenu dans la cartouche (pour les appareils en comportant) ;
- mode d'emploi, si possible accompagné de figure ;
- la ou les références du ou des foyers-types éteint (classe indiquée par sa lettre dans une étoile).
- les températures limites de conservation et d'efficacité ;
- les dangers d'emploi s'il en existe ; par exemple : "A ne pas utiliser sur courant électrique" "A ne pas utiliser
sur feux gras" "Aérer ou ventiler après usage" ;
- le nom et l'adresse du constructeur ou du propriétaire de la marque.
Les extincteurs sont revêtus en rouge, à l'exception des appareils d'un volume inférieur à 0,5 l qui peuvent être chromée.
Les lettres composant les diverses inscriptions décrites plus haut sont de couleur :
- blanche, si la nature de l'agent extincteur n'entraîne aucun danger particulier d'emploi ;
- jaune vif, dans le cas contraire.
- Les extincteurs doivent être placés de préférences à proximité des voies d'accès aux locaux (porte d'entrée), être facilement visibles et avoir leurs abords dégagés de tout matériel et marchandise. Il y a en outre avantage à les grouper par deux (défaillance possible de l'un d'eux).
Les extincteurs demandent une vérification et un entretien périodiques (selon indications fourniers par les constructeurs), faute de quoi ils constituent une sécurité trompeuse.
Les extincteurs fonctionnent soit par percussion, soit par renversement, soit encore au moyen d'une pompe. Il y a donc lieu d'en connaître le mode de fonctionnement avant de les mettre en action : lire avec soin la notice "mode d'emploi".
- Diriger le jet sur la base des flammes.
B - DIFFÉRENTS TYPES D'EXTINCTEURS.
1 - Les extincteurs à mousse.
Conviennent pour l'extinction des feux d'hydrocarbures (essence, mazout) et peuvent être utilisés dans la majorité des cas, sauf pour les "feux électriques";
La mousse est obtenue par la réaction chimique d'un acide A, ou d'un sulfate d'alumine jouant le rôle d'acide, sur une solution basique B de bicarbonate de sodium. Il se dégage du gaz carbonique, et un émulsif, tel que la saponine, le suc de réglisse forme avec le gaz une agglomération de fines bulles;
10 l de solution donnent 100 l de mousse qui agissent sur le foyer à la manière d'un cataplasme gorgé d'humidité et de couverture étouffante empêchant l'accès de l'air.
La mousse forme une couche protectrice qui adhère même aux parois verticales, se conserve plusieurs heures et s'oppose aux reprises de feu. Pour répandre la mousse sur une nappe de carburant en feu, déplacer le jet de droite à gauche en"fauchant " et en commençant par le bord le plus rapproché.
Portée du jet : 6 à 12 m.
2 - Les extincteurs à eau et à liquide ignifuge (bicarbonate, sulfate, silicate, chlorure).
Ils conviennent pour les feux secs de la classe "A".
Ils peuvent être remplacés avantageusement par les seaux-pompes, d'une grande capacité, d'un fonctionnement plus certain et peuvent être ré alimentés en cours d'emploi.
3 - Les extincteurs à eau pulvérisée (avec ou sans mouillant).
Ils sont efficaces sur les feux des classes "A et "B".
La vaporisation des gouttelettes d'eau pulvérisée est environ dix fois plus importante que celle de l'eau en jet plein. Il n'en résulte une action de refroidissement du foyer simplifiée et l'effet d'étouffement par la vapeur augmente considérablement. La portée des appareils est plus faible, mais l'opérateur est mieux protégé contre la chaleur rayonnante.
4 - Les extincteurs à poudre.
La poudre est en général un mélange de bicarbonate de soude ou de potasse de sels divers, de terre d'infusoires de sable fin.
Les extincteurs à poudre sont utilisés pour les feux sur les appareils et canalisations électriques, sur les hydrocarbures (essence), les gaz de pétrole ou de ville, et d'une manière générale pour les feux de matières ou objets que les liquides pourraient dégrader.
Certaines poudres ayant l'inconvénient de s'hydrater à la longue de se tasser également, ces appareils ne donnent des garanties de bon fonctionnement qu'autant qu'ils possèdent une soupape de sécurité et que la charge doit être vérifiée périodiquement.
En outre, les poudres sont de types divers, ne convenant pas indifféremment aux différents types de foyers. Il faut éviter de les mélanger lors de la recharge d'appareils.
Les poudres sont désignées par une (ou plusieurs) lettre (s) de l'alphabet correspondant aux lettres de classification des feux : exemple : poudre B.C. (ne convient pas pour les feux de classe "A", "B" et "C", mais n'est pas efficace sur les feux de classe "D";
5 - Les extincteurs à anhydride carbonique.
Ces appareils conviennent particulièrement pour les feux d'appareils électriques pour les feux d'hydrocarbures également. L'extincteur contient du gaz carbonique liquéfié qui, en se détendant , agit sur le foyer par soufflage, étouffement (gaz impropre à la combustion) et par refroidissement par (production de neige).
Le gaz ne détériore pas les objets qu'il atteint et à dose de 18% rend l'atmosphère inexplosible et même simplement in-comburante.
Portée : 2 m environ.
Il faut empêcher la formation d'un glaçon qui pourrait boucher l'orifice.
6 - Les extincteurs à hydrocarbures halogènes.
On appelle "hydrocarbure halogène" un hydrocarbure dans la molécule duquel les atomes d'hydrogène ont été remplacés, partiellement ou en totalité, par un nombre équivalent d'atomes d'halogènes : fluor, chlore, brome ou iode.
Ces extincteurs servent surtout à l'extinction des feux d'hydrocarbures, de voitures automobiles et d'appareils ou canalisations électriques. Ils peuvent convenir aussi à n'importe quels autres feux (avec toutefois une réserve quant sur feux hors classification).
Ces extincteurs servent surtout à l'extinction des feux d'hydrocarbures, ils dégagent des vapeurs lourdes, isolantes, qui arrêtent la combustion mais peuvent incommoder l'opérateur dans un local. Il faut donc les utiliser avec précaution en éviter l'emploi dans les locaux exigus et mal aérés (sous-sols, par exemples et toujours bien ventiler le local après usage.
Il faut, en outre, se méfier des risques de corrosion par produits de pyrolyse, de matériels délicats : électronique, mécanographie.
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