samedi 20 octobre 2012
mercredi 10 octobre 2012
lundi 8 octobre 2012
mardi 2 octobre 2012
lundi 1 octobre 2012
Manoeuvre de force
Les manœuvres de forces ont pour but :
- de modifier la position d'un fardeau ;
- éventuellement d'en assurer le déplacement.
Elles doivent être exécutées suivant un plan établi par le chef de détachement, en fonction des moyens dont il dispose et de l'expérience des exécutants.
La mise en œuvre de ce plan nécessite l'application de principes directeurs qui doivent être constamment présents à l'esprit du chef de détachement.
Pour l'établissement du plan de manœuvre, il faut se souvenir que le procédé le plus simple permettant de réaliser la manœuvre avec la moindre dépense de temps et de peine est en général le meilleur.
I - Conduite de l'Opération
Pour préparer et diriger une manœuvre, il faut :
- étudier sur place la manière de procéder ;
- déterminer les besoins en personnels et en matériels ;
- articuler l'emploi du personnel et du matériel au cours des différentes phases de la manœuvre,
de manière à éviter les encombrements et le désordre ;
- assurer la sécurité des personnels et le bon emploi des matériels.
II - Principes Directeurs des Manœuvres de Force
1) - Avant la manœuvre :
- Se rendre compte du poids de la masse à déplacer et de la position de centre de gravité ;
- S'assurer que les moyens utilisés sont assez puissants, l'engin doit être adapté à la nature de l'effort à
développer ;
- Vérifier que le matériel est en bon état (câbles, chaînes, cordages...) ;
- Installer les engins sur une base solide. Connaître les caractéristiques des engins ;
- Choisir, sur la charge à déplacer, un point d'application suffisamment robuste ;
- Assurer la sécurité du personnel de manœuvre par des dispositions appropriées.
En particulier faire porter le casque et les gants.
2) - Pour les travaux en rivière :
- Faire revêtir aux personnels le gilet de sauvetage ;
- Prévoir l'intervention d'une équipe de sauvetage avec un Canot de Sauvetage Léger (C.S.L) ;
3) - Pendant la manœuvre :
- Être toujours prudent ;
. Ne jamais se placer sous la charge à soulever, à moins de nécessité absolue reconnue par le chef de
détachement (de façon général, ne jamais se placer sous une charge suspendue ou en équilibre sans
autorisation) ;
. Ne pas s'approcher plus qu'il est n'est indispensable d'un fardeau suspendu ;
. Placer les mains de façon qu'elles ne puissent pas être prises sous la charge, en particulier dans les
opérations de chargement et déchargement du matériel ;
. Ne pas oublier qu'une trop grande précipitation va généralement à l'encontre de la rapidité et de la
bonne exécution de la manœuvre ;
- Lorsqu'on manœuvre une charge à l'aide d'une grue, il faut suivre au calage et avec des cordages
de manœuvre.
- N'employer à la manœuvre plus d'hommes qu'il n'est nécessaire. S'il y a trop d'hommes, ceux qui ne
font rien gênent les exécutants et en cas d'accident, les risques sont augmentés. Les hommes en
excédant doivent être écartés, prêts à aider en cas de besoin.
Si besoin, s'assurer du concours de la police municipale en matière de circulation routière.
dimanche 30 septembre 2012
jeudi 27 septembre 2012
mardi 18 septembre 2012
Messages
Généralités
Le réseau radio de la brigade est basé essentiellement sur des relations "Chef à Chef". Le chef d'agrès, porteur de son poste radio, transmet lui-même ses messages sur le mode conventionnel, sans aucune contrainte rédactionnelle préalable.
Le suivi chronologique et l'archivage des messages d'une opération sont assurés par les postes de commandement fixes (BCOT et CCOT) ou mobiles (voitures P.C). Ces dernières doivent toujours être en mesure de faire le point de la situation à toute autorité : susceptible de prendre la direction des secours.
Il existe sept sortes de messages :
- le message de départ ;
- le message de présentation à l'arrivée sur les lieux de l'intervention ;
- le message de demande de moyens, bref, transmis le plus rapidement possible ;
- le message d'ambiance, donnant un premier aperçu de la situation ;
- le message de renseignements, compte-rendu simple et clair et précis qui indique la situation, l'évolution
prévisible ainsi que les mesures prises ;
- le message de disponibilité des engins.
Destinataires
Soit le commandant de groupement pour :
- les interventions courantes ;
- les demandes de services publics ;
- les demandes d'engins ou de moyens spéciaux autres que ceux énumérés précédemment ;
- les messages indiquant la mise en œuvre d'au moins une grosse lance ou trois petites lances ;
- les opérations exceptionnelles par leur nature, leur importance ou leurs éventuelles répercussions ;
- les demandes de :
. général ;
. colonel de garde ;
. médecin (victimes) ;
. officier de garde technique et N.B.C ;
. officier de garde prévention.
1.1 - Message de départ
Tout engin équipé d'un poste radio annonce son départ dès qu'il part effectivement, selon la procédure, de "message en l'air " dans la forme :
"Tel engin parti pour tel motif, telle adresse ".
1.2 - Message de présentation
Le message de présentation est obligatoire pour tout engin équipé de radio (1) dès qu'il arrive sur les lieux des interventions.
Le message est passé "en l'air" dès l'arrivée sur les lieux, sans aucune forme de procédure (pas d'appel, pas de groupe horaire, de destinataire, de collationnement, ni accusé de réception) même si une autre émission est en cours. Dans ce cas, parler très fort .
Exemple : Le fourgon de Menil Montant se présente".
1.3 - Message de demande moyens
La transmission de ces messages est prioritaire.
Dès qu'il arrive sur les lieux, le chef de garde qui estime que les moyens prévus risquent d'être insuffisants, passe le message suivant :
"Demande renfort ou X... engins, services publics (2), ou médecin ou A.R, etc, à telle adresse". Le cas échéant "demande renfort commandement".
Par la suite, chaque fois que des moyens complémentaires paraissent nécessaires, un nouveau message de demande de moyens, aussi bref que le premier, est transmis, il demande, au minimum, un engin-pompe en réserve. La règle à observer est d'éviter d'être optimiste et de ne pas hésiter à demander les engins jugés nécessaires.
Il est rappelé que l'expression "demande de renfort" signifie "demande 2 F, 1 EGP, 2 E, 1 CRAC, 1 PR, ainsi que la nuit, un FEV".
"Demande renfort sans EGP ou avec EGP mousse, sans échelle, etc".
1.4 - Message d'ambiance
L'officier de permanence de la compagnie ou l'officier de groupement peut, s'il l'estime nécessaire, renseigner sans délai, le commandement au moyen d'un message émis sans procédure ni formulation particulière. Ce "message d'ambiance" trace sommairement mais avec précision la situation découverte à l'arrivée.
Ce message permet au commandement de se faire une idée assez précise de la situation et de son évolution possible. Il permet de réduire les délais ou de prendre des décisions immédiates.
Il est confirmé dès que possible par le premier message.
Messages de renseignements.
1er Message
Transmis dès que possible, le premier message de renseignements doit indiquer :
1) - la nature ;
- l'importance ;
- l'adresse exacte ;
- le niveau ;
- le nombre approximatif d'étages de l'immeuble et, si possible la destination de celui-ci.
- les premières mesures prises ou en cours (sauvetages, ou mises en sécurité, lances en manœuvre ou
en cours d'établissement) ;
- s'il y a présence du public pour ERP et panique.
2) - Si possible, une appréciation nette du chef de garde sur l'évolution prévisible de la situation :
a) - Si le chef de garde n'a pas encore une idée parfaitement précise d'une situation, mais que celle-ci ne présente pas de risques, il passe "Reconnaissance en cours".
c) - Si le chef de garde estime qu'il y a risque d'extension du sinistre ou dangers pour les personnes, il passe
"poursuivons reconnaissances".
Entre ces trois expressions, le chef de garde a toute latitude pour décrire la situation et son activité.
2ème Message
Complète le premier en indiquant :
- description sommaire des locaux sinistrés (destination ou usage, dimensions, nombre d'étages, volume,
etc.) ;
- dangers spéciaux ;
- nombre des lances en manœuvre.
Messages de renseignements suivants
Ils doivent se succéder environ toutes les demi-heures ; ils décrivent l'évolution de la situation, indiquent les moyens mis en œuvre, rendent compte les difficultés rencontrées et des modifications éventuelles apportées au dispositif.
Les différentes phases de l'extinction d'un feu important doivent apparaître chronologiquement :
- feu circonscrit ;
- maître du feu ;
- feu éteint ;
- déblai ;
- surveillance ou rondes, etc.
Le dernier message de renseignements proprement dit, envoyé par le chef de garde lorsque l'extinction est terminée, décrit de manière précise les locaux sinistres.
Tous les messages sont courts, précis, sans verbiage.
1.6 - Message de disponibilité des engins
Cf - Annexes 7 - Permanence des Secours - Relèves.
1.7 - Message de rentrée
En rentrant au Centre de secours, le chef de garde ou d'agrès fait transmettre par téléphone à son BCOT et éventuellement au BOT un message dit de "rentrée" contenant les renseignements de détail destiné à compléter l'information du commandement.
Ce message doit avoir la contexture suivante :
1 - Utilisation des engins et des personnels ;
2 - Victimes (civiles puis militaires - indiquer nombre et état) ;
3 - Moyens de secours privés (préciser avant ou après "arrivée des sapeurs-pompiers" .
4 - Moyens laissés sur place
5 - Relèves et rondes prévues ;
7 - Évaluation des dégâts ;
8 - Difficultés particulières rencontrées ;
9 - Intérêt éventuel d'une visite de prévention.
Les renseignements transmis ne doivent être précédés que du numéro de la rubrique.
Seules les rubriques apportant un renseignement positif transmises.
Le chef de garde rédacteur du rapport principal exploite toutes les rubriques du message pour la totalité des engins ayant participé à l'intervention.
Dans tous les cas, le message de rentrée doit comporter au minimum les rubriques 1, 6, 7.
Dans les autres centres de secours, les rédacteurs des rapports secondaires ne répondent qu'aux rubriques 1,2 et 4 pour les seuls engins et personnels appartenant à leur C.S.
Le réseau radio de la brigade est basé essentiellement sur des relations "Chef à Chef". Le chef d'agrès, porteur de son poste radio, transmet lui-même ses messages sur le mode conventionnel, sans aucune contrainte rédactionnelle préalable.
Le suivi chronologique et l'archivage des messages d'une opération sont assurés par les postes de commandement fixes (BCOT et CCOT) ou mobiles (voitures P.C). Ces dernières doivent toujours être en mesure de faire le point de la situation à toute autorité : susceptible de prendre la direction des secours.
Il existe sept sortes de messages :
- le message de départ ;
- le message de présentation à l'arrivée sur les lieux de l'intervention ;
- le message de demande de moyens, bref, transmis le plus rapidement possible ;
- le message d'ambiance, donnant un premier aperçu de la situation ;
- le message de renseignements, compte-rendu simple et clair et précis qui indique la situation, l'évolution
prévisible ainsi que les mesures prises ;
- le message de disponibilité des engins.
Destinataires
Soit le commandant de groupement pour :
- les interventions courantes ;
- les demandes de services publics ;
- les demandes d'engins ou de moyens spéciaux autres que ceux énumérés précédemment ;
- les messages indiquant la mise en œuvre d'au moins une grosse lance ou trois petites lances ;
- les opérations exceptionnelles par leur nature, leur importance ou leurs éventuelles répercussions ;
- les demandes de :
. général ;
. colonel de garde ;
. médecin (victimes) ;
. officier de garde technique et N.B.C ;
. officier de garde prévention.
1.1 - Message de départ
Tout engin équipé d'un poste radio annonce son départ dès qu'il part effectivement, selon la procédure, de "message en l'air " dans la forme :
"Tel engin parti pour tel motif, telle adresse ".
1.2 - Message de présentation
Le message de présentation est obligatoire pour tout engin équipé de radio (1) dès qu'il arrive sur les lieux des interventions.
Le message est passé "en l'air" dès l'arrivée sur les lieux, sans aucune forme de procédure (pas d'appel, pas de groupe horaire, de destinataire, de collationnement, ni accusé de réception) même si une autre émission est en cours. Dans ce cas, parler très fort .
Exemple : Le fourgon de Menil Montant se présente".
1.3 - Message de demande moyens
La transmission de ces messages est prioritaire.
Dès qu'il arrive sur les lieux, le chef de garde qui estime que les moyens prévus risquent d'être insuffisants, passe le message suivant :
"Demande renfort ou X... engins, services publics (2), ou médecin ou A.R, etc, à telle adresse". Le cas échéant "demande renfort commandement".
Par la suite, chaque fois que des moyens complémentaires paraissent nécessaires, un nouveau message de demande de moyens, aussi bref que le premier, est transmis, il demande, au minimum, un engin-pompe en réserve. La règle à observer est d'éviter d'être optimiste et de ne pas hésiter à demander les engins jugés nécessaires.
Il est rappelé que l'expression "demande de renfort" signifie "demande 2 F, 1 EGP, 2 E, 1 CRAC, 1 PR, ainsi que la nuit, un FEV".
"Demande renfort sans EGP ou avec EGP mousse, sans échelle, etc".
1.4 - Message d'ambiance
L'officier de permanence de la compagnie ou l'officier de groupement peut, s'il l'estime nécessaire, renseigner sans délai, le commandement au moyen d'un message émis sans procédure ni formulation particulière. Ce "message d'ambiance" trace sommairement mais avec précision la situation découverte à l'arrivée.
Ce message permet au commandement de se faire une idée assez précise de la situation et de son évolution possible. Il permet de réduire les délais ou de prendre des décisions immédiates.
Il est confirmé dès que possible par le premier message.
Messages de renseignements.
1er Message
Transmis dès que possible, le premier message de renseignements doit indiquer :
1) - la nature ;
- l'importance ;
- l'adresse exacte ;
- le niveau ;
- le nombre approximatif d'étages de l'immeuble et, si possible la destination de celui-ci.
- les premières mesures prises ou en cours (sauvetages, ou mises en sécurité, lances en manœuvre ou
en cours d'établissement) ;
- s'il y a présence du public pour ERP et panique.
2) - Si possible, une appréciation nette du chef de garde sur l'évolution prévisible de la situation :
a) - Si le chef de garde n'a pas encore une idée parfaitement précise d'une situation, mais que celle-ci ne présente pas de risques, il passe "Reconnaissance en cours".
c) - Si le chef de garde estime qu'il y a risque d'extension du sinistre ou dangers pour les personnes, il passe
"poursuivons reconnaissances".
Entre ces trois expressions, le chef de garde a toute latitude pour décrire la situation et son activité.
2ème Message
Complète le premier en indiquant :
- description sommaire des locaux sinistrés (destination ou usage, dimensions, nombre d'étages, volume,
etc.) ;
- dangers spéciaux ;
- nombre des lances en manœuvre.
Messages de renseignements suivants
Ils doivent se succéder environ toutes les demi-heures ; ils décrivent l'évolution de la situation, indiquent les moyens mis en œuvre, rendent compte les difficultés rencontrées et des modifications éventuelles apportées au dispositif.
Les différentes phases de l'extinction d'un feu important doivent apparaître chronologiquement :
- feu circonscrit ;
- maître du feu ;
- feu éteint ;
- déblai ;
- surveillance ou rondes, etc.
Le dernier message de renseignements proprement dit, envoyé par le chef de garde lorsque l'extinction est terminée, décrit de manière précise les locaux sinistres.
Tous les messages sont courts, précis, sans verbiage.
1.6 - Message de disponibilité des engins
Cf - Annexes 7 - Permanence des Secours - Relèves.
1.7 - Message de rentrée
En rentrant au Centre de secours, le chef de garde ou d'agrès fait transmettre par téléphone à son BCOT et éventuellement au BOT un message dit de "rentrée" contenant les renseignements de détail destiné à compléter l'information du commandement.
Ce message doit avoir la contexture suivante :
1 - Utilisation des engins et des personnels ;
2 - Victimes (civiles puis militaires - indiquer nombre et état) ;
3 - Moyens de secours privés (préciser avant ou après "arrivée des sapeurs-pompiers" .
4 - Moyens laissés sur place
5 - Relèves et rondes prévues ;
7 - Évaluation des dégâts ;
8 - Difficultés particulières rencontrées ;
9 - Intérêt éventuel d'une visite de prévention.
Les renseignements transmis ne doivent être précédés que du numéro de la rubrique.
Seules les rubriques apportant un renseignement positif transmises.
Le chef de garde rédacteur du rapport principal exploite toutes les rubriques du message pour la totalité des engins ayant participé à l'intervention.
Dans tous les cas, le message de rentrée doit comporter au minimum les rubriques 1, 6, 7.
Dans les autres centres de secours, les rédacteurs des rapports secondaires ne répondent qu'aux rubriques 1,2 et 4 pour les seuls engins et personnels appartenant à leur C.S.
samedi 15 septembre 2012
Les Appareils Respiratoires
Il existe un grand nombre de types d'appareils respiratoires isolants ; il y a donc lieux, dans chaque cas, de se reporter à la notice technique du constructeur.
Cependant, la composition des appareils et les principes de fonctionnement demeurent très sensiblement les mêmes d'un appareil à un autre.
1° Description.
L'appareil respiratoire isolant se compose des éléments suivants :
- une ou deux bouteilles (batterie mono ou bi-bouteilles), en alliage léger, dont la capacité varie de 2 à 6
litres, chargées en air à une pression généralement limitée à 200 bars, ce qui donne par appareil une
contenance de 400 à 1 200 litres d'air disponible pour le porteur.
- un système de détente de l'air, à deux étages, avec :
. un détendeur haute pression ;
. un étage basse pression ou soupape d'admission fixe ou incorporée au masque et, éventuellement, munie
d'un bouton poussoir permettant d'obtenir à volonté un débit continu ; cette soupape assure une légère
surpression dans le masque ;
. un indicateur de pression ;
. un sifflet de fin de charge (pas sur tous les types d'appareils) ;
- un masque ou un demi-masque avec une paire de lunettes étanches ;
- un tuyau souple, reliant le masque au dispositif de détente haute pression ;
- un bâti ou dossard de transport, généralement dorsal, avec bretelles et ceinture ventrale, à boucle à
fermeture et ouverture instantanées ou, pour les petits appareils, mono-bouteilles, un étui de transport.
L'équipement est généralement complété par une corne ou trompette à noire.
Certains appareils sont munis d'une deuxième prise de distribution d'air, permettant de brancher un deuxième masque, destiné, par exemple, à alimenter une victime en cours de dégagement par un sauveteur.
Enfin, il existe même désormais des dispositifs de liaison phonique, avec ou sans fil, incorporés au masque,
permettant le contact direct avec le porteur.
2° Fonctionnement :
Le principe de fonctionnement des appareils respiratoires isolants à circuit ouvert est le suivant :
Le porteur inspire dans le détendeur, par l'intermédiaire du masque et du tuyau souple, dans des conditions approchant celles qu'il rencontre normalement à l'air libre et rejette l'intégralité de son expiration à l'extérieur.
Le robinet de la batterie ouvert, l'air comprimé passe des bouteilles au système de détente, au manomètre de contrôle et à l'avertisseur sonore ; dans certains appareils, ce dernier doit faire entendre un bref sifflement, indiquant qu'il est armé et fonctionne normalement.
Le dispositif de détente procure au porteur l'air respirable à une pression légèrement supérieure à la pression atmosphérique ambiante, afin de donner plus d'aisance à sa respiration et de compenser la perte de charge provoquée par le tuyau du masque. Le porteur, ayant le visage isolé de l'atmosphère.
En général, cinq minutes environ avant que la provision d'air soit épuisée, le sifflet prévient le porteur qu'il doit revenir à l'air libre.
3° Manœuvre :
Personnel nécessaire :
- un porteur (gradé ou spécialiste désigné) qui met l'appareil et fait la reconnaissance ;
- un servant (gradé ou sapeur) qui aide le porteur à s'équiper et assure de liaison avec l'extérieur.
a) Mise en place de l'appareil :
Commandement du chef de détachement :
"Caporal A... porteur, sapeur Y... servant, mettez l'appareil respiratoire !".
Rôle du porteur :
- Déroule une commande et en fixe le porte-mousqueton à l'anneau de son ceinturon d'incendie.
- Prend l'appareil, le met sur son dos comme un havresac et boucle les bretelles et la ceinture.
- Saisit le masque et passe le tuyau souple de son bras gauche.
- Prend de chaque côté du masque les élastiques avec la main correspondante (troisième doigt recourbé
en crochet, pouce sous l'élastique arrière).
- Engage le menton relevé dans la partie inférieure du masque et tire les élastiques en arrière jusqu'à leur
mise en place convenable.
- Assure la parfaite adhérence de tout le pourtour du masque sur le visage et le menton en moulant les
bords avec les doigts ; vérifie au toucher qu'en aucun point le rebord n'est retourné.
- Vérifie l’étanchéité du masque et du tuyau souple en faisant une inspiration (le masque est étanche
s'il colle au visage et si le porteur manque d'air pour une deuxième inspiration.
- Replace son casque et ajuste la jugulaire.
Servant :
- Aide le porteur à s'équiper.
- Replace son casque et ajuste la jugulaire.
- Ouvre à fond le robinet de la batterie et constate la pression au manomètre.
- (A l'ouverture, un sifflement très bref doit se faire entendre.).
Observations :
Se servir toujours des deux mains pour mettre le masque.
Le port de la barbe nuit à l’étanchéité du masque.
Lorsque l'appareil fonctionne, il doit se produire un bruit caractéristique provoqué par l'écoulement régulier de l'air dans le masque.
b) Reconnaissance :
Rôle du Porteur :
- Tient d'une main le projecteur portatif et de l'autre la commande.
- Pénètre dans le local à explorer ;
- Quand il a trouvé le foyer, détache la commande, la fixe à proximité.
et donne un coup de corne ;
- Avant de revenir sur ses pas, donne deux coups de corne.
- S'il retourne dans le local avec une lance, donne un coup de corne
pour faire alimenter.
Rôle du Servant :
Se tient à l'entrée et fait filer la commande légèrement tendue. Si plusieurs commandes sont nécessaires, les raccorde successivement.
- Au premier coup de corne, tend la commande et l'amarre.
- Déroule les tuyaux nécessaires puis les fait filer.
- Ouvre à la division.
Remarques :
Si le porteur respire mal, est incommodé par les gaz toxiques ou a besoin d'être secouru, il donne des coups de corne précipités. Le servant rend compte au chef de détachement qui prend aussitôt les mesures nécessaires.
Si le sifflet se fait entendre avant la fin de l'opération, le porteur revient immédiatement à l'entrée du local et sa batterie est changée.
Chaque fois que le porteur revient à l'air libre, il retire le masque et fait fermer le robinet de la batterie.
Lorsque le porteur constate que son cheminement est rendu difficile par le poids des commandes et que sa mission peut être compromise, il détache le mousqueton de la ceinture, amarre la commande, revient à l'air libre et demande qu'un deuxième porteur l'accompagne.
Les explorations à longue distance ou de longue durée sont faites au moins par deux porteurs qui constituent une équipe.
Le deuxième porteur se tiendra mi-distance et écoutera les signaux pour intervenir au besoin. Les porteurs sont relevés par moitié, afin que l'un des deux soit toujours familiarisé avec les opérations à poursuivre et avec les consignes.
Le porteur relevé rend compte au chef de détachement de la marche des opérations. Le porteur de relève reçoit éventuellement les consignes confirmant ou modifiant celles déjà données.
En aucun cas, les deux porteurs d'une même équipe ne doivent être relevés en même temps, ce qui entraînerait la nécessité d'une nouvelle reconnaissance.
Pendant toute la durée des opérations d'extinction ou de sauvetage, éviter d'encombrer de personnel ou de matériel les abords locaux à explorer.
Observations :
Quelles aient été utilisées ou non, les batteries sont envoyées à la recharge dès que la pression est descendue au dessous de 110 bars.cm2. Toutefois, au cours de l'instruction, elles peuvent être utilisée jusqu'au coup de sifflet de l'appareil.
Après chaque ouverture et chaque fermeture du robinet, on doit entendre un court sifflement de l'avertisseur automatique.
Entretien :
- Masque : doit être tenu autant que possible à l'abri de la chaleur et de la lumière.
Après chaque emploi ou entre deux utilisations par porteurs différents, le désinfecter au moyen d'un tampon
imbibé d'alcool ou d'une solution de Dakin.
- Batterie : n'a besoin d'aucun entretien. Elle doit être tenue éloignée de toute source de chaleur anormale.
Les bouteilles portent, à leur partie inférieure, la marque des constructeurs, la date de fabrication, le volume intérieur, la pression d'utilisation théorique, la pression d'épreuve et, à la partie supérieure, le timbre du service des mines et les dates des épreuves effectuées après la mise en service.
- L'appareil lui-même doit être vérifié au moins chaque mois et après chaque utilisation.
Pour la description, le fonctionnement, le mode d'emploi, et l'entretien des autres modèles d'appareils, on se reportera aux notices techniques des constructeurs.
Les Feux de Forêt - Le Contre-feux
Dans des cas d'urgence, le contre-feu peut être un moyen efficace de lutte contre les incendies de forêt, mais son emploi ne doit être conseillé que sous les réserves suivantes, car il peut s'avérer dangereux : il doit être allumé à une assez grande distance du front de propagation de l'incendie, se diriger à la rencontre de ce dernier, sans déborder les limites qui lui sont assignées, et le rencontrer sur une zone suffisamment découverte pour que cette rencontre ne puisse donner lieu à aucun retour en arrière.
Cette opération nécessite obligatoirement :
- Un chef ;
- des équipes nombreuses et disciplinées ;
- des équipes de surveillance munies des engins d'extinction nécessaires ;
- une coincidence parfaite entre un régime d'alcamie relative et le moment où l'ordre est donné d'allumer le
contre-feu.
A noter que les contre-feux sont absolument inefficaces contre les feux de cimes.
Cette opération nécessite obligatoirement :
- Un chef ;
- des équipes nombreuses et disciplinées ;
- des équipes de surveillance munies des engins d'extinction nécessaires ;
- une coincidence parfaite entre un régime d'alcamie relative et le moment où l'ordre est donné d'allumer le
contre-feu.
A noter que les contre-feux sont absolument inefficaces contre les feux de cimes.
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