vendredi 2 mai 2014
vendredi 25 avril 2014
Conseils aux utilisateurs de deux roues
- Souvenez-vous que votre équilibre est fragile ;
- Portez toujours votre casque : c'est votre seule carrosserie ;
- Apprenez à freiner.
- Pour tourner :
. Tendez le bras, ou mieux, faites équipez votre deux roues de clignotants.
. N' hésitez pas à vous arrêter.
. Avertissez aussi les piétons de vos intentions.
- Soyez habillés de couleurs claires pour être vus :
Casque clair et vêtements clairs peuvent vous sauver la vie de jour comme de nuit ; il vous est même vivement conseillé de vous équipez de dispositifs réfléchissants permettant aux automobilistes de déceler votre présence à plus de 100 mètres.
- Ralentissez aux intersections :
- Même si vous avez la priorité, vous pouvez avoir un accident grave en voulant garder votre élan :
- Surveillez vos arrières : gardez votre droite ; ne faites pas d'écarts brusques à gauche.
- En groupe
- Roulez en file indienne afin de permettre aux automobilistes de vous dépasser en toute sécurité.
- Restez toujours vigilant, même sur un trajet familier : méfiez-vous de l'habitude.
- Contrôlez la parfaite fixation et la stabilité de votre chargement sur le porte-bagages et n'accrochez rien à votre guidon, ce qui pourrait vous gêner dans vos manœuvres.
- Et, bien entendu, restez sobre : les effets de l'alcool sont encore plus sensibles au guidon qu'au volant.
- Vous êtes tenus de rouler phare allumé de jour comme nuit, en conduisant une motocyclette.
Enfin souvenez-vous que pour les deux roues, il y a proportionnellement deux fois plus d'accidents que pour les conducteurs de voitures.
mercredi 16 avril 2014
Le rapport de la maîtrise des risques avec la fonction d'entreprise
La sécurité relève de la responsabilité personnelle du chef d'entreprise. Celui-ci procède pour sa mise en œuvre dans l'entreprise, par voie de délégation de pouvoirs. Les conditions de validité des délégations de pouvoirs en matière de sécurité sont définies par la Cour de Cassation.
"Les personnes investies des pouvoirs doivent posséder la compétence, l'autorité et les moyens nécessaires pour remplir efficacement leur mission". Ce bref rappel permet de situer le rôle de la Maîtrise des Risques dans ce domaine. La maîtrise des risques, en tant qu'activité fonctionnelle, ne doit pas se substituer à ceux qui sont responsables de la sécurité et dont les manquements sont susceptibles d'être sanctionnés tant qu'au plan civil qu'au plan pénal. Le chef d'entreprise donne délégation de pouvoirs aux chefs d'établissements qui désignent à leur tour des ingénieurs ou chargés de sécurité. Le chef d'établissement préside le Comité d'Hygiène et de Sécurité (.CHSCT) lorsque l'importance des effectifs de l'établissement nécessite sa constitution.
Constitution du Comité d'hygiène et de Sécurité (CHSCT)
Constitué dans tous les établissements occupant au moins 50 salariés, le CHSCT a pour mission de contribuer à la protection de la santé et de la sécurité des travailleurs ; ainsi qu’à l’amélioration des conditions de travail. Composé notamment d’une délégation du personnel, le CHSCT dispose d’un certain nombre de moyens pour mener à bien sa mission (information, recours à un expert…) et les représentants du personnel, d’un crédit d’heures et d’une protection contre le licenciement. Ces moyens sont renforcés dans les entreprises à haut risque industriel. En l’absence de CHSCT, ce sont les délégués du personnel qui exercent les attributions normalement dévolues au comité.
mercredi 9 avril 2014
Prévention des accidents domestiques
Les accidents domestiques représentent actuellement une part importante des blessures et morts accidentelles.
Les problèmes spécifiques posés par la prévention des empoisonnements ou intoxications alimentaires, des accidents dus à l'électricité et à l'eau seront traités plus loin dans le chapitre consacré à ces risques.
1) - Bricolage
Ce mot synonyme de travail mal fait ou qui n'est pas fait dans les règles, recouvre aujourd'hui une gamme d'activités extrêmement étendue
Les dangers du bricolage se rattachent parfois à la source employée, mais sont imputables le plus souvent à l'ignorance, à la maladresse, à la négligence, à l'inobservation des règles les plus élémentaires.
Si vous n'avez pas les compétences techniques suffisantes, si vous n'avez pas le matériel adapté, il vaut mieux ne pas entreprendre un travail au-dessus de vos possibilités.
Lisez le mode d'emploi et respectez scrupuleusement les règles d'utilisation du matériel dont vous disposez, en particulier du matériel électrique;
Utilisez rationnellement vos outils à main ; un tournevis n'est pas un ouvre-boîtes, ni un ciseau à bois un tournevis. Tenez-le sous clé, hors de portée des enfants. Veillez au bon état de leurs emmanchements.
2) - Accidents chez l'enfant.
Les risques varient avec l'âge.
a) Jusqu'à 1 an
Si les accidents n'occupent pas la première place, c'est l'âge où se produisent le plus grand nombre de morts accidentelles. Le bébé risque surtout l'asphyxie et les chutes, mais aussi le coup de chaleur, les brûlures, les intoxications, les accidents de la route.
Attention à ce qu'il ne soit pas étouffé dans ses couvertures, sous un oreiller d'utilisation de couvertures attachées ou d'oreillers dans la literie d'un berceau est formellement déconseillée), par la faute du chat de la maison qui vient se coucher avec lui, avec tout ce qu'il peut porter à la bouche (épingles, broches...).
- Ne le laissez pas seul, sur sa chaise haute ou sur une table à langer pendant que vous le changez et, mieux encore, dans ce dernier cas, tenez-le toujours bien.
b) - De 1 à 4 ans.
C'est pendant cette période que les accidents sont les plus fréquents. Ils se produisent le plus souvent dans la maison et autour d'elle. Les lieux de plus dangereux de la maison sont d'abord la cuisine, puis la chambre et la salle de bains. Les risques encourus sont les chutes, les brûlures, les empoisonnements accidentels, la submersion :
- L'eau attire l'enfant et il lui en faut peu pour se noyer, une bassine parfois ; ne laissez jamais un enfant seul près de l'eau ;
- mettez les allumettes hors de sa portée ;
- tournez les queues des casseroles sur le fourneau vers le mur ;
- ne posez jamais de récipient d'eau chaude sur le sol ;
- fermez bien la porte donnant sur la rue ; il ne s'y élancera pas en courant au risque de se faire écraser ;
- faites garnir les prises électriques avec des bouchons de protecteurs ; il ne risquera pas d'y mettre ses
doigts ou d'y introduire un objet métallique ;
- dès qu'il commence à se déplacer seul, mettez hors de sa portée tous les petits objets qu'il peut saisir ; boutons, agrafes, trombones, billes, cacahuètes et autres petits fruits secs, etc, qu'il risque d'introduire dans sa bouche, dans une narine, dans l'oreille. Souvenez-vous qu'au ras du sol, sous un meuble, il aura vite fait d'apercevoir et d'attraper l'objet oublié ou que le balai n'aura pas atteint :
- mettez un grillage aux fenêtres ; une barrière aux escaliers ;
- dehors, tenez le fermement à la main ou mettez-lui un
petit harnais ;
- rangez soigneusement et hors de portée de sa main, les objets tranchants ou coupants, les produits dangereux ; médicaments insecticides, produits d'entretien que vous garderez toujours dans leur conditionnement d'origine, sans les transvaser dans un autre contenant et prenez l'habitude d'éloigner l'enfant quand vous les utilisez (mettez-le dans son lit dans son parc...) ;
- fermez à clé dans votre boite à outils.
c) De 5 à 14 ans :
Les accidents se produisent hors de la maison et plus particulièrement dans la rue. Les plus fréquents sont les accidents de la circulation et la noyade.
- Apprenez-lui les règles essentielles de la circulation car avant 10 ans, en effet, un enfant a du mal à les assimiler ;
- S'il a une bicyclette, enseignez-lui les éléments indispensables du Code de la route ;
- Apprenez-lui à nager le plus tôt possible ;
- Procurez-lui les équipements conformes à l'activité de loisirs qu'il pratique ;
- Interdisez-lui de parler à des inconnues.
mardi 1 avril 2014
Feu dans un établissement repertorié
La tâche du directeur des secours est facilitée par :
- l'existence des plans de l'établissement, qui aident dans sa reconnaissance, lui donnant notamment les points
d'attaque et cheminements et lui précisant les risques de propagation ou, au contraire, les coupe-feu sûrs.
- la détermination, a priori, des moyens nécessaires à l'attaque, ce qui, en principe dispense de demander des
renforts et permet, avant même l'arrivée des engins, de préparer leur engagement, d'où gain de temps et
d'efficacité.
Le dossier d'E.R. peut même comporter un plan d'engagement a priori des moyens, avec affectation de
de secteurs d'intervention.
Seuls les tous premiers secours n'ont pas de secteur affecté a priori. Le premier chef de garde engage ses moyens à son initiative, en fonction de la situation. L' (Les) engin (s), arrivant ensuite et trouvant ces
derniers dans le secteur qui lui (leur) était imparti par le plan d'E.R., se met (tent) à la disposition du directeur des secours, en réserve ou pour exécuter toute autre mission.
Les autres engins sont engagés, conformément aux prévisions du plan, par les chefs de détachement qui, dans leurs secteurs respectifs :
- reconnaissent ;
- effectuent éventuellement les sauvetages ;
- attaquent ;
- et rendent compte, dans les meilleurs délais, au P.C., par radio ou par un sapeur de liaison, de la situation,
des moyens mis en œuvre, des besoins éventuels de renforts.
Si le feu n'a pas atteint le secteur qui lui est imparti, le chef de détachement concerné maintient ses
moyens mis en œuvre, des besoins éventuels de renforts.
Si, en raison de circonstances particulières, il juge utile d'engager ses moyens en soutien dans un secteur voisin, il doit en rendre compte immédiatement au directeur des secours.
Enfin, tout engin, appelé en remplacement d'un autre, normalement prévu au plan d'E.R et indisponible pour une cause quelconque, prend automatiquement à son compte la mission de ce dernier.
mercredi 26 mars 2014
mardi 25 mars 2014
Feu de dépôt d'hydrocarbures
1 - Avant-propos
Chaque dépôt d'hydrocarbures, liquides ou (et) liquéfiés, doit et faire l'objet d'un plan détaillé d'intervention Le présent article ne prétend pas édicter des règles précises, concernant la conduite à tenir, jusque dans les détails, en cas de sinistre dans un tel dépôt, mais seulement énoncer un certain nombre de principes, dont il faudra s'inspirer, pour établir ce plan d'intervention, d'abord, en assurer l'exécution en cas de nécessité, ensuite, si le cas se présente.
2 - En général, un dépôt d'hydrocarbures comprend les éléments constitutifs suivants
- des installations d'apport de produits ;
- déchargement de bateaux (pétroliers ou péniches) ;
- voies ferrées permettant l'apport par wagons-citernes ;
- terminal de pipe-Line ;
- un ensemble de réservoirs de stockage, avec une cuvette de rétention ;
- des installations de pompage et de distribution par canalisations ;
- des installations de distribution, permettant de le remplissage de wagons-citernes ou de camions-
citernes ;
- des installations techniques annexes diverses ;
- centrales de production de vapeur, d'air comprimé ;
- installations de conditionnement (embouteillage de gaz liquéfiés par exemple) ;
- laboratoires de contrôle ;
- installations de lutte contre l'incendie.
- pompes ;
- canalisations ;
- lances Monitor et générateurs de mousse.
- ateliers.
- magasins.
- garages ;
- bureaux.
Les incendies dans la plupart de ces installations ne différent pas de incendies "classiques" et les procédés d'attaque sont les mêmes que ceux qui ont pu être décrits à certains articles précédents.
3 - Conduite des opérations en cas de feux au dépôt proprement dit :
3.1 - Principes de base
- arrêter, l'alimentation du dépôt ;
- si c'est possible, vider le (les) réservoirs atteints ou menacé (s).
- refroidir le (les) réservoir (s).
- protéger le voisinage par refroidissement.
- attaquer le feu proprement dit au moyen de mousse.
3.2 - Moyens à disposition
- moyens propres à l'établissement ;
- moyens apportés par les sapeurs-pompiers extérieurs.
3.3 - Conduite des opérations :
3.3.1 - Avant d'entreprendre une opération d'extinction à la mousse d'une certaine envergure :
Il faut avoir la certitude qu'on pourra la mener sans interruption jusqu'à l'extinction complète et sans risque de reprise de feu postérieure à cette dernière :
- en conséquence, réunir au préalable par tous les moyens nécessaires à cet effet (en particulier,
approvisionner l'émulsifiant nécessaire, assurer l'alimentation en eau, constituer une réserve de
moyens pour parer à toute défaillance du dispositif ;
- ne pas tenter l'opération tant que ces moyens ne sont pas à pied d'œuvre et leur mise en œuvre
organisée.
3.3.2 - Cela n'exclut pas une action immédiate d'éléments de l'établissement ainsi que certains
des premiers arrivés parmi ceux des sapeurs-pompiers pour :
- effectuer éventuellement des sauvetages ;
- attaquer le feu sur des installations annexes ;
- protéger les alentours du foyer principal (création de rideaux d'eau, refroidissement des parties non
atteintes ;
- voire attaquer partiellement une cuvette de rétention pour empêcher la nappe de feu de se propager
vers un point vulnérable sans avoir l'idée d'en effectuer l'extinction proprement dit en totalité.
La répartition de ces missions dépend évidemment des moyens dont ont peut disposer et l'échelonnement des arrivées des différents éléments prévus au plan d'intervention.
3.3.3 - Déroulement de l'attaque proprement dite :
L'attaque proprement dite comprend trois parties phases principales :
- refroidissement.
- extinction.
- contrôle afin d'empêcher toute reprise du feu.
. Refroidissement
vise à :
- protéger contre le rayonnement du feu, les installations non encore atteintes ;
- abaisser la température des produits en feu.
Il doit être entrepris dès le début des opérations au moyen :
- des installations fixes du dépôt (les sapeurs-pompiers) sont appelés à contribuer à leur mise en
œuvre, car les équipes propres aux dépôts sont généralement insuffisantes numériquement ;
- de tous les moyens en lances des sapeurs-pompiers, y compris canons à mousse, mis en œuvre à
l'eau. Ces opérations doivent cependant être conduite avec le souci d'éviter le débordement
du ou des réservoirs en feu.
dimanche 23 mars 2014
Feux de matières plastiques
Ces feux se caractérisent par le dégagement d'une épaisse fumée et de gaz de combustion très agressifs qui peuvent provoquer de graves intoxications.
La conduite à tenir peut se résumer ainsi :
- essayer, en se renseignant si possible auprès de personnes compétentes de l'établissement sinistré, de connaître au plus tôt la nature des matières plastiques embrasées ou présentes dans l'incendie ;
- pour l'extinction, employer de l'eau, de préférence diffusée, tout en s'inquiétant de savoir si des liquides
inflammables à bas point d'éclair ne se trouvent pas concernés, les lances à mousse ayant alors leur rôle à
jouer ; la mousse à bas ou moyen foisonnement est également très efficace sur les feux de matières
plastiques en masses ;
- ventiler énergiquement dans toute la mesure du possible ;
- utiliser, dès le début de l'action, les appareils respiratoires isolants; Prévoir immédiatement une réserve de
batteries de rechange et un compresseur. Demander, si possible, un médecin.
- ne pas oublier qu'on rencontre souvent des matières plastiques sous forme de poudre dont la dispersion
brutale peut être susceptible de provoquer des explosions ; Il en est de même des particules et poussières
sèches résultant de la manipulation ou du travail sur des matières plastiques.
mercredi 19 mars 2014
Le comité international de la croix rouge (C.I.C.R)
Organisation
neutre et privé, dont tous les membres sont suisses, le C.I.C.R est
chargé de veiller à l'application, par les États signataires, des
Conventions de Genève dont il est le promoteur. En outre, il est
particulièrement désigné, en raison même de sa neutralité, pour offrir
ses services aux belligérants au bénéfice des victimes des conflits.
Le C.I.C.R agit tout d'abord en faveur des militaires blessés, malades et naufragés, des prisonniers de guerre aux mains de l'ennemi, dont il s'efforce, de la capture à la libération, d'améliorer les conditions de vie. Pour cela, il envoie à travers le monde des délégués qui visitent les lieux d'internement, de détention et de travail où se trouvent les captifs, qui s'enquièrent de leurs conditions de logement, de traitement, d'alimentation, et qui interviennent auprès de la puissance détentrice pour obtenir, le cas échéant, les améliorations nécessaires.
Le C.I.C.R agit également en faveur de la population civile se trouvant en territoire ennemi ou sous régime de l'occupation. Il intervient aussi lors des conflits (article 3 commun aux quatre Conventions de Genève de 1949).
Une autre activité importante du C.I.C.R consiste à rechercher les disparues et à transmettre les messages familiaux entre les personnes séparées par les événements.
Enfin, le C.I.C.R peut être appelé à apporter des secours à la population civile que la guerre à réduite à la famine. Étant bien souvent le seul à pouvoir franchir les barbelés, traverser les blocus ou circuler librement dans une zone occupée, le C.I.C.R achemine ainsi vivre, médicaments, vêtements.
Le C.I.C.R agit tout d'abord en faveur des militaires blessés, malades et naufragés, des prisonniers de guerre aux mains de l'ennemi, dont il s'efforce, de la capture à la libération, d'améliorer les conditions de vie. Pour cela, il envoie à travers le monde des délégués qui visitent les lieux d'internement, de détention et de travail où se trouvent les captifs, qui s'enquièrent de leurs conditions de logement, de traitement, d'alimentation, et qui interviennent auprès de la puissance détentrice pour obtenir, le cas échéant, les améliorations nécessaires.
Le C.I.C.R agit également en faveur de la population civile se trouvant en territoire ennemi ou sous régime de l'occupation. Il intervient aussi lors des conflits (article 3 commun aux quatre Conventions de Genève de 1949).
Une autre activité importante du C.I.C.R consiste à rechercher les disparues et à transmettre les messages familiaux entre les personnes séparées par les événements.
Enfin, le C.I.C.R peut être appelé à apporter des secours à la population civile que la guerre à réduite à la famine. Étant bien souvent le seul à pouvoir franchir les barbelés, traverser les blocus ou circuler librement dans une zone occupée, le C.I.C.R achemine ainsi vivre, médicaments, vêtements.
Inscription à :
Articles (Atom)