lundi 29 septembre 2014
samedi 27 septembre 2014
mercredi 3 septembre 2014
La lutte contre les gros insectes
1. Généralités.
Depuis quelques années, les corps de sapeurs-pompiers sont fréquemment alertés pour effectuer la destruction de frelons et guêpes, lorsque ceux-ci constituent un danger pour les personnes.
En effet, ces insectes élisent souvent domicile dans les combles, greniers, granges, etc., où ils vivent en communauté, nombreux et par conséquent dangereux.
Il n'est pas question de tuer les insectes un à un aussi l'intervention s'opère-t-elle sur les essaims mêmes.
2. Modes opératoires.
On repère d'abord les lieux de jour, pour bien situer l'endroit où il se trouve (tronc, plafond, conduit,...) avec discrétion et des gestes mesurés.
L'opérateur revêt, de préférence, une combinaison de protection spéciales à cagoule, à défaut, il doit se protéger le visage avec une cagoule à visière finement grillagés (cagoule d'apiculteur), dont il rentre sous son veston de peau, en fermant bien ce dernier, voire en serrant le col avec une cordelette, une cravate, une ceinture, etc., de façon qu'il n'y ait pas de "jour". Il met ensuite des gants mousquetaires avec sangle qu'il serre par-dessus les manches du veston de peau. De même, il sangle les bas de jambes de son pantalon sur ses bottes.
Ainsi équipé, le sapeur, muni d'un matériel spécial (il en existe de types divers, s'approche de l'emplacement du nid, sans se faire trop remarquer et repère le "guetteur" qui tourne sans arrêt autour de l'essaim, sentinelle prêt à donner l'alarme. Il faut détruire le guetteur en premier lieu, rapidement et sans bruit.
L'essaim lui-même est ensuite copieusement vaporisé au moyen du produit insecticide ; il ne reste plus qu'à attendre un moment que ce dernier fasse son effet puis à enlever l'essaim et à le brûler.
En présence d'un nid aérien, opérer en se plaçant dans le sens du vent, de manière que le brouillard de produit insecticide ; soit porté sur le nid et pulvériser vers l'ouverture.
Pour enlever un nid suspendu, utiliser un sac en forte toile, dont on maintien l'ouverture béante au moyen d'un fort fil de fer par exemple ; faire introduire le nid dans le sac et serrer l'ouverture de ce dernier au-dessus ; lorsque le nid y est tombé, fermer au moyen d'une ficelle et plonger le tout dans un récipient d'eau bouillante.
Un nid enterré peut être détruit de deux manières :
- au moyen du pulvérisateur ; pulvériser d'abord au ras-du-sol, à un mètre de l'ouverture, puis s'en
rapprocher rapidement et pulvériser dans l'orifice quelques minutes avant de l'obstruer (au moyen de
terre humide, chiffon, bouchon,...) ;
- si les lieux l'autorisent, arroser le nid de gas-oil et y mettre le feu au moyen d'un tampon de chiffon
fixé au bout d'un bâton.
Un nid dans un trou de mur ou dans un tronc d'arbre doit être pulvérisé très largement ; puis, si possible, boucher le trou au ciment. Sinon, enlever par morceaux les éléments de plateaux composant le nid et contenant les larves au moyen d'un crochet de fil de fer, et les brûler au fuel domestique. Ne pas frapper sur un tronc d'arbre renfermant un guêpier ou un nid de frelons.
Un nid dans un conduit, même désaffecté, ne doit pas être détruit par le feu ; des fissures pourraient en effet exister et provoquer un feu de plancher, de combles... ; pratiquer des trouées et pulvériser à différents niveaux.
Dans le cas d'essaims d'abeilles, la destruction ne doit être effectuée que s'il y a danger immédiat (école, hôpital ou clinique, habitation) ; dans ce cas opérer comme il a été dit ci-avant. Sinon, alerter les services de police, qui doivent disposer de listes d'apiculteurs, susceptibles de procéder à la récupération des essaims.
La destruction d'un nid de guêpes ou de frelons, ou d'un essaim d'abeilles nécessite parfois le garnissage d'une toiture, d'un faux-plafond, d'une gaine. Avant d'opérer, faire établir, par une personne responsable, une décharge autorisant une telle action, génératrice de certains dégâts, afin que la responsabilité du Corps ne soit pas mise en cause ultérieurement.
samedi 30 août 2014
Injecteurs (parfois appelés également proportionneurs, prémélangeurs, doseurs)
L'injecteur a pour rôle de mélanger à l'eau une quantité déterminée d'émulseur, pour obtenir une solution moussante convenablement dosée.
Certains sont réglés une fois pour toute en usine, d'autres sont munis d'un dispositif de réglage du débit d'émulseur.
L'injecteur se présente généralement sous forme d'un tube, d'un diamètre intérieur sensiblement égal à celui des tuyaux sur lesquels il doit être branché, et muni, à chaque extrémité d'un demi-raccord symétrique, sans verrou, d'un diamètre approprié.
Il se place entre deux tuyaux, sur un établissement alimenté par engin-pompe. Le sens de mise en place est en principe indiqué par une flèche sur le corps de l'appareil.
Le fonctionnement de l'injecteur est basé sur le principe de la trompe à eau ; l'eau en pression , animée d'une certaine vitesse dans la traversée de l'injecteur y crée une dépression qui, par effet de succion , provoque l'arrivée de l'émulseur dans un tube relié à l'injecteur et plongé dans un récipient contenant l'émulseur.
Au débouché de ce tube dans l'injecteur, l'émulseur est entraîné par le courant d'eau à laquelle il se mélange dans l'établissement de tuyaux, en aval.
La pression de l'eau à l'entrée de l'injecteur doit, généralement être de 8 à 10 bars.
Une perte de charge importante, de l'ordre de 25 à 30 %, se produit à l'intérieur de l'injecteur. Aussi, pour disposer d'une pression restante suffisante à la lance ou au générateur, de mousse, la distance de refoulement en aval de l'injecteur doit être aussi courte que possible : 20 à 40 mètres en principe.
jeudi 28 août 2014
Véhicule Médicalisé
Afin de pouvoir participer efficacement aux interventions du bord de route, les médecins de sapeurs-pompiers disposent :
- soit de leur voiture personnelle, équipée d'un poste radio émetteur-récepteur fonctionnant sur
la bande de fréquence propre à la Direction départementale des Services d'incendie et de secours
étant de plus en plus en contact avec l'équipe de prompt-secours routier, appelée sur les lieux
(sapeurs-pompiers du S.M.U.R.) grâce à un appareil sélectif) ;
Une circulaire de la Direction de la sécurité civile a autorisé les collectivités locales à doter les
médecins de corps de sapeurs-pompiers de voiture radio légères, mises à leur disposition
permanente dans l'exercice quotidien de leur profession pour leur permettre d'intervenir
promptement dans le cadre de l'exécution des missions des corps, particulièrement en
matière de secours routier.
Il s'agit d'une voiture légère peinte en rouge sauf les deux ailes avant et le hayon, peints en blanc.
Le mot MÉDECIN est inscrit à l'envers sur l'avant du capot de façon qu'il puisse être lu dans le
rétroviseur par le conducteur d'un véhicule qui le précède.
L'inscription " MÉDECIN DE SAPEURS-POMPIERS " est peinte sur le hayon.
précisons que le V.R.M est pourvu d'un poste émetteur-récepteur du réseau départemental
de secours et de lutte contre l'incendie, avec dispositif d'appel sélectif.
L'équipement médical recommandé comprend :
- un aspirateur pour mucosités à piles ;
- une valise de réanimation type anesthésie ;
- une bouteille d'oxygène de 6 litres avec accessoires ;
- un respirateur volumétrique automatique ;
- une boîte d'urgence avec élément d'intubation trachéale ;
- un électrocardioscope défibrillateur.
Le véhicule est équipé par ailleurs :
- d'un extincteur à poudre de 2 kg ;
- d'un projecteur portatif ;
- d'un feu bleu de priorité amovible ;
- de feux anti-brouillard ;
- de deux lampes jaunes à éclats fixées sur le toit pour le balisage arrière ;
- d'une corne à deux tons ;
- d'un poste émetteur-récepteur avec dispositif d'appel.
Les A.S.S.U. servies par 3 à 4 spécialistes des secours d'urgence disposent notamment, comme
Les V.S.A.B, d'une cellule sanitaire avec deux brancards d'un plan dur pour pratique du
massage cardiaque externe ou immobilisation du rachis, d'une valise médicale d'urgence, d'une
rampe de distribution d'oxygène, d'un matériel de réanimation, de matériel de soins et de
contention.
Existent également des ambulances de ranimation et de grands secours (A.R., non
normalisée) dont l'équipement de base, en plus de celui des A.S.S.U ; comprend un
matériel plus perfectionné.
Notons enfin que, toutes précautions prises par les services de sécurité en amont et en aval
d'un accident de la route, une intervention héliportée est possible. Elle peut être réalisée par
hélicoptère léger (transport d'une équipe réduite d'intervention et évacuation urgente d'un blessé)
ou par hélicoptère moyen (transport d'une équipe de prompt-secours routier avec matériel léger
et évacuation de 4 à 6 blessés graves couchés).
Hormis certains parcours de montagne ou autoroutier, elle est envisageable si les conditions
météorologiques et la disponibilité des appareils le permettent à proximité immédiate du lieu du
sinistre (champs ou bas-côtés, voire même chaussée elle-même).
mercredi 27 août 2014
mardi 26 août 2014
Entretien des tuyaux
Après
chaque mise en manœuvre, et dans les vingt-quatre heures, les tuyaux
sont nettoyés par le corps de sapeurs-pompiers auquel ils appartiennent.
Nettoyage :
Les tuyaux nettoyés par brossage et lavage à grande eau, éventuellement additionnée d'un peu de savon liquide. Cette opération peut être avantageusement faite dans un bac de quatre longueur contenant de l'eau. Le tuyau, mis en pression, est nettoyé au moyen d'une brosse circulaire.
Il existe aussi des appareils spéciaux, des modèles divers, destinés au nettoyage mécanique des tuyaux.
Mise sous pression :
Après nettoyage, les tuyaux sont soumis à une pression de 15 bars, pour reconnaître les fuites, qui sont marquées avec de la sanguine.
Séchage :
Les tuyaux entièrement "plastiques" peuvent ne pas être séchés, mais simplement égouttés pendant quelques heures avant réemploi.
Par contre, les tuyaux en toile, comme ceux dont le tissage comporte du coton, même avec un revêtement externe, doivent être soigneusement sèchés avant roulage.
Suspendre les tuyaux par leur milieu, à l'abri du soleil, à un un séchoir, de manière qu'aucune partie ne vienne toucher les parois ; les sécher si possible à une température de 20° à 50°.
Cette opération doit être faite rapidement et avec soin afin, de ne pas laisser les tuyaux trop longtemps mouillés.
Nettoyage :
Les tuyaux nettoyés par brossage et lavage à grande eau, éventuellement additionnée d'un peu de savon liquide. Cette opération peut être avantageusement faite dans un bac de quatre longueur contenant de l'eau. Le tuyau, mis en pression, est nettoyé au moyen d'une brosse circulaire.
Il existe aussi des appareils spéciaux, des modèles divers, destinés au nettoyage mécanique des tuyaux.
Mise sous pression :
Après nettoyage, les tuyaux sont soumis à une pression de 15 bars, pour reconnaître les fuites, qui sont marquées avec de la sanguine.
Séchage :
Les tuyaux entièrement "plastiques" peuvent ne pas être séchés, mais simplement égouttés pendant quelques heures avant réemploi.
Par contre, les tuyaux en toile, comme ceux dont le tissage comporte du coton, même avec un revêtement externe, doivent être soigneusement sèchés avant roulage.
Suspendre les tuyaux par leur milieu, à l'abri du soleil, à un un séchoir, de manière qu'aucune partie ne vienne toucher les parois ; les sécher si possible à une température de 20° à 50°.
Cette opération doit être faite rapidement et avec soin afin, de ne pas laisser les tuyaux trop longtemps mouillés.
lundi 25 août 2014
Sauvetage dans un puits, fosse, excavation
La manœuvre est exécutée par un gradé sauveteur et une équipe de trois hommes.
Il y a deux cas à considérer, selon que l’air est respirable ou non.
1. Excavation dont l’air est respirable.
Matériel :
-
- 2 cordages, 2 sangles, 1 commande.
- 2 cordages, 2 sangles, 1 commande.
-
-- Au besoin : gaffe, grappin, échelle, lampe électrique, etc.
-- Au besoin : gaffe, grappin, échelle, lampe électrique, etc.
Gradé Sauveteur
|
Chef d’équipe et Sous-chef
|
Servant
|
Fait un nœud de chaise à sa
mesure, s’y place et se fait
descendre. Tient dans sa main un cordage muni de sangle que laisse filer le servant.
Commande « Halte ! » pour arrêter la descente.
S’il veut se faire descendre, il prévient ou agite le cordage. Demande les appareils qui lui sont nécessaires. Amarre avec la sangle la personne à sauver et crie « Hissez ! ».
Se fait hisser.
|
Le chef déroule un cordage que le sous- chef place en retrait.
Ils descendent le sauveteur dans un nœud de chaise.
Le sous-chef amarre solidement le cordage s’il y a lieu.
Le chef dirige la montée « ho hisse ». Le sous-chef aidé du servant, monte la victime.
Le chef aide au besoin en tirant sur le cordage en retrait.
|
Déroule un cordage et le place en retrait.
Fait filer ce cordage muni d’une sangle.
Descend avec une commande les appareils que le sauveteur réclame.
Aidé du sous-chef, il monte la victime puis le sauveteur.
|
2. Excavation dont l'air est irrespirable (puits, fosses d'aisances, égouts, etc.).
Matériel :
Comme
dans le premier cas plus un appareil respiratoire, quelquefois même un
ventilateur qui est installé par le personnel chargé de la mise en œuvre
de ce matériel.
Le
gradé sauveteur se place d'abord dans un nœud de chaise. Il convient
des signaux pour se faire descendre les appareils qui lui seront
nécessaires (gaffes, grappin, lampe électrique, échelle, etc.). Il met
ensuite l'appareil respiratoire et l'opération s'exécute comme dans le
cas précédent.
Il donne des signaux suivant avec la corne :
- pour faire arrêter la descente : 1 coup ;
- pour monter la personne : 2 coups ;
- pour se faire remonter la personne : 2 autres coup ;
- s'il a besoin de se faire remonter pour une autre cause ; plusieurs coups précipités.
Observations :
1. La chèvre peut également être utilisée en faisant passer un cordage dans la poulie simple accrochée à l'anneau de suspension et en se conformant à la manœuvre spéciale de cet engin.
On peut également employer toute autre sorte de treuil (treuil tripode, treuil d'engin d'incendie, camion-grue, etc.).
2. Pour les précautions à prendre dans certains cas particuliers, se reporter au présent règlement (manœuvre des appareils et sauvetage de personnes dans les excavations).
Il donne des signaux suivant avec la corne :
- pour faire arrêter la descente : 1 coup ;
- pour monter la personne : 2 coups ;
- pour se faire remonter la personne : 2 autres coup ;
- s'il a besoin de se faire remonter pour une autre cause ; plusieurs coups précipités.
Observations :
1. La chèvre peut également être utilisée en faisant passer un cordage dans la poulie simple accrochée à l'anneau de suspension et en se conformant à la manœuvre spéciale de cet engin.
On peut également employer toute autre sorte de treuil (treuil tripode, treuil d'engin d'incendie, camion-grue, etc.).
2. Pour les précautions à prendre dans certains cas particuliers, se reporter au présent règlement (manœuvre des appareils et sauvetage de personnes dans les excavations).
lundi 18 août 2014
Sauvetage dans les ascenseurs et monte-charge
Les types d'ascenseurs et les détails de leurs mécanismes sont très variées.
Les sapeurs-pompiers doivent, en s'adressant aux constructeurs, s'efforcer d'acquérir la connaissance pratique du plus grand nombre possible de modèles d'appareils, de leur fonctionnement et des modes de manœuvre en cas d'incidents ou d'accidents.
Les accidents ont généralement pour cause des faux mouvements ou des fausses manœuvres faites par les personnes qui en sont victimes. Mais il se produit aussi parfois des défauts de fonctionnement des systèmes automatiques de commandes.
Les accidents ont la plupart du temps pour conséquence l'enrayage, plus ou moins complet, du mécanisme et il y a danger à mettre en œuvre les organes moteurs.
En premier lieu, il faut faire couper le courant d'alimentation des mécanismes de l'appareil, mais non celui d'éclairage, nécessaire pour la conduite des opérations.
Si c'est possible, demander le concours immédiat d'un technicien de la marque (les chefs de corps de sapeurs-pompiers doivent s'efforcer de rechercher à priori cette possibilité et de relever les numéros de téléphone utiles en la matière qui doivent figurer dans les consignes des stationnaires).
. Déplacement vertical en cas blocage des parachutes.
En principe, la cabine doit être immobilisées par le dessous, en laissant un peu de lâche aux amarres afin de permettre, par des mouvements de force, ou par le treuil à main, d'élever ou d'abaisser suffisamment la cabine pour dégager la victime.
Dans certains cas, il suffit de caler la cabine avec des madriers et de la soulever avec des crics.
Le palan, le cric et les madriers peuvent être utilement employés.
On trouve généralement, au plafond du local de la machinerie, un crochet d'ancrage qui permet, par exemple, l'emploi du Tire-for. Ce dernier peut être utilisé pour procéder à un déplacement, très limité, de la cabine (10 à 15 cm seulement) afin de provoquer le déblocage des parachutes. Une fois ce dernier obtenu, les manœuvres suivantes, doivent normalement être effectuées manuellement à la machinerie.
A noter que c'est le parachute de l'organe descendant qui se bloque. Ce peut donc être celui du contrepoids et non celui de la cabine. Il faut donc essayer d'obtenir, sur place, le renseignement sur le sens de marche de l'ascenseur au moment de l'incident.
Il faut savoir, en outre, que le déblocage des parachutes nécessite un effort instantané sensiblement égal au triple de la charge suspendue, c'est-à-dire 7 fois 8 fois la charge utile proprement dite (charge transportée en personne ou en marchandises). Il faut donc prendre garde que cet effort ne soit pas supérieur à celui que peut supporter le crochet d'ancrage de machinerie.
Pour employer le Tire for, il faut constituer un deuxième point d'ancrage sur les câbles de suspente. Pour cela on forme une boucle, avec une élingue, fixée, de part et d'autre, aux câbles, au moyen de serre-câbles (3 de chaque côté à 75 mm environ l'un de l'autre). Selon le cas il faut disposer de serre-câbles de 8 à 10 ou 12 à 16 mm (une boucle ainsi constituée ne permet de supporter qu'une charge de 800 kg).
Dans le cas où le crochet d'ancrage de la machinerie ne peut être utilisé, il faut remplacer ce point d'ancrage par une deuxième élingue, dont la boucle est réalisée au-dessus de la précédente et dans les mêmes conditions. Ce sont alors les câbles eux-mêmes qui servent de support.
Dans le cas d'appareil à machinerie en partie basse, il faut s'amarrer en haut de la gaine, à l'élément de support des poulies de renvoi des câbles de traction.
S'il s'agit de dégager des personnes bloquées dans une cabine, avant de procéder aux opérations décrites ci-dessus, il faut chercher à effectuer leur évacuation, sans déplacement de la cabine, par une trappe ou une porte latérale.
. Déplacement latéral d'une cabine.
Pour dégager une victime coincée entre une cabine et la gaine, il peut être nécessaire de déplacer horizontalement la cabine ; c'est le cas, notamment si un déplacement vertical s'avère trop long à exécuter ou, peut-être, aggravant pour la victime.
Un déplacement de 2 à 3 cm seulement est obtenu par simple action de la grande pince et de cales.
Pour obtenir un déplacement plus important de 8 à 10 cm, il faut démonter les griffes de fixation des guides de cabine, qui se trouvent de chaque côté au-dessus et en-dessous de celle-ci (en principe utilisation d'une clé à molette de 35 mm pour démonter les écrous).
Pendant toute la durée de l'opération, toutes les portes donnant sur cage de l'ascenseur sont gardées.
Après sauvetage dans un ascenseur, l'appareil est toujours maintenu "hors service" jusqu'à ce que le commissaire de police ait fait les constatations d'usage et que le constructeur de l'ascenseur ait effectué les réparations nécessaires.
Les sapeurs-pompiers doivent, en s'adressant aux constructeurs, s'efforcer d'acquérir la connaissance pratique du plus grand nombre possible de modèles d'appareils, de leur fonctionnement et des modes de manœuvre en cas d'incidents ou d'accidents.
Les accidents ont généralement pour cause des faux mouvements ou des fausses manœuvres faites par les personnes qui en sont victimes. Mais il se produit aussi parfois des défauts de fonctionnement des systèmes automatiques de commandes.
Les accidents ont la plupart du temps pour conséquence l'enrayage, plus ou moins complet, du mécanisme et il y a danger à mettre en œuvre les organes moteurs.
En premier lieu, il faut faire couper le courant d'alimentation des mécanismes de l'appareil, mais non celui d'éclairage, nécessaire pour la conduite des opérations.
Si c'est possible, demander le concours immédiat d'un technicien de la marque (les chefs de corps de sapeurs-pompiers doivent s'efforcer de rechercher à priori cette possibilité et de relever les numéros de téléphone utiles en la matière qui doivent figurer dans les consignes des stationnaires).
. Déplacement vertical en cas blocage des parachutes.
En principe, la cabine doit être immobilisées par le dessous, en laissant un peu de lâche aux amarres afin de permettre, par des mouvements de force, ou par le treuil à main, d'élever ou d'abaisser suffisamment la cabine pour dégager la victime.
Dans certains cas, il suffit de caler la cabine avec des madriers et de la soulever avec des crics.
Le palan, le cric et les madriers peuvent être utilement employés.
On trouve généralement, au plafond du local de la machinerie, un crochet d'ancrage qui permet, par exemple, l'emploi du Tire-for. Ce dernier peut être utilisé pour procéder à un déplacement, très limité, de la cabine (10 à 15 cm seulement) afin de provoquer le déblocage des parachutes. Une fois ce dernier obtenu, les manœuvres suivantes, doivent normalement être effectuées manuellement à la machinerie.
A noter que c'est le parachute de l'organe descendant qui se bloque. Ce peut donc être celui du contrepoids et non celui de la cabine. Il faut donc essayer d'obtenir, sur place, le renseignement sur le sens de marche de l'ascenseur au moment de l'incident.
Il faut savoir, en outre, que le déblocage des parachutes nécessite un effort instantané sensiblement égal au triple de la charge suspendue, c'est-à-dire 7 fois 8 fois la charge utile proprement dite (charge transportée en personne ou en marchandises). Il faut donc prendre garde que cet effort ne soit pas supérieur à celui que peut supporter le crochet d'ancrage de machinerie.
Pour employer le Tire for, il faut constituer un deuxième point d'ancrage sur les câbles de suspente. Pour cela on forme une boucle, avec une élingue, fixée, de part et d'autre, aux câbles, au moyen de serre-câbles (3 de chaque côté à 75 mm environ l'un de l'autre). Selon le cas il faut disposer de serre-câbles de 8 à 10 ou 12 à 16 mm (une boucle ainsi constituée ne permet de supporter qu'une charge de 800 kg).
Dans le cas où le crochet d'ancrage de la machinerie ne peut être utilisé, il faut remplacer ce point d'ancrage par une deuxième élingue, dont la boucle est réalisée au-dessus de la précédente et dans les mêmes conditions. Ce sont alors les câbles eux-mêmes qui servent de support.
Dans le cas d'appareil à machinerie en partie basse, il faut s'amarrer en haut de la gaine, à l'élément de support des poulies de renvoi des câbles de traction.
S'il s'agit de dégager des personnes bloquées dans une cabine, avant de procéder aux opérations décrites ci-dessus, il faut chercher à effectuer leur évacuation, sans déplacement de la cabine, par une trappe ou une porte latérale.
. Déplacement latéral d'une cabine.
Pour dégager une victime coincée entre une cabine et la gaine, il peut être nécessaire de déplacer horizontalement la cabine ; c'est le cas, notamment si un déplacement vertical s'avère trop long à exécuter ou, peut-être, aggravant pour la victime.
Un déplacement de 2 à 3 cm seulement est obtenu par simple action de la grande pince et de cales.
Pour obtenir un déplacement plus important de 8 à 10 cm, il faut démonter les griffes de fixation des guides de cabine, qui se trouvent de chaque côté au-dessus et en-dessous de celle-ci (en principe utilisation d'une clé à molette de 35 mm pour démonter les écrous).
Pendant toute la durée de l'opération, toutes les portes donnant sur cage de l'ascenseur sont gardées.
Après sauvetage dans un ascenseur, l'appareil est toujours maintenu "hors service" jusqu'à ce que le commissaire de police ait fait les constatations d'usage et que le constructeur de l'ascenseur ait effectué les réparations nécessaires.
dimanche 17 août 2014
Accidents ou incidents sur les ascenseurs
CIRCONSTANCES
- cabine transportant des personnes, arrêtées entre deux étages (personnes enfermées dans la cabine) ;
- personne coincée entre la cabine et la gaine, ou sous la cabine ;
- personne bloquée par un objet à l'intérieur de la cabine ;
- personne tombée dans la gaine ;
- personne prise dans les câbles ;
- chute de la cabine ;
- personne tombée sur le toit de la cabine.
NATURE DU RISQUE
Pour les personnes comme pour les sauveteurs, les risques les plus importants sont :
- la chute dans le vide de la gaine ;
- les blessures par écrasement, coupure... d'où :
IMPORTANCE DU RESPECT DES MESURES DE SÉCURITÉ
RÈGLES DE BASE
- opérations préliminaires :
. situer le local machinerie. Couper le courant d'alimentation - force dans ce local (retirer les fusibles quand ils sont accessibles) et laisser un gradé ou un sapeur près de l'interrupteur pendant toute la durée de l'intervention.
. s'assurer de l'état de la ou des victimes et les rassurer de vive voix (éventuellement par interphone ou
téléphone s'il en existe) ;
. s'assurer de la fermeture et du verrouillage effectif des portes palières ;
. reconnaître les lieux ;
- modèle d'ascenseur ;
- existence de la clef de porte palière (trousseau ou concierge) ;
- genre d'intervention ;
. renseigner le commandement et exprimer si nécessaire les besoins :
- le médecin ;
- le matériel de manœuvre de force, dés incarcération, etc.,
- la police ;
. faire prévenir la Société assurant l'entretien.
- opérations finales :
. s'assurer de la fermeture et du verrouillage effectif des portes palières avant de quitter les lieux de
l'intervention ainsi que de la mise hors-service de l'appareil,
. ne pas rétablir l'alimentation électrique de l'installation,
. préciser à la personne qualifiée (synd, propriétaire, concierge) la mise hors service de l'appareil et la
nécessité de l'intervention d'un spécialiste.
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