dimanche 11 janvier 2015

Stress lié aux catastrophes


Une catastrophe peut être naturelle, technologique, due à la guerre, ou le résultat de graves troubles sociaux. Quelle qu'elle soit, une catastrophe implique :


- la survenue d'un événement néfaste ;
- un grand nombre de victimes ;
- des destructions matérielles importantes ;
- une désorganisation sociale.


L'événement est vécu différemment selon que l'on est survivant ou témoin.
. le survivant à une catastrophe a subi, en plus de ses blessures physiques, un traumatisme psychique majeur.  Il va souffrir d'une réaction de stress immédiat ou différé.
. le témoin impuissant d'un désastre, totalement envahi par une situation écrasante, succombe à un  syndrome
  d'épuisement accéléré, tel un burn-out intense et précoce.


Ce phénomène est aussi qualifié de flame-out (ou de rupid onset burn-out.


Les manifestations en sont :


.   fatigue intense, souvent associée à une hyperactivité épuisante ;
.   tristesse, découragement, idées dépressives ;
.   culpabilité et remords ;
.   non-reconnaissance de l'état d'épuisement psychique et dénégation de la perte d'efficacité.


 EN ÉTAT FLAME-OUT


.  vous aurez perdu toute objectivité sur l'analyse de vos performances professionnelles ;
.  vous n'aurez plus la capacité de choix d'abandonner ou de poursuivre votre mission ;
.  il faudra qu'on prenne à votre place la décision de vous évacuer temporairement ;
   Accepter-le de bonne grâce. C'est pour votre bien, pour que vous puissiez récupérer rapidement, sans éprouver de culpabilité.


Dans l'avion qui vous ramènera, une subite libération de toute la tension émotionnelle accumulée, s'ajoutant à la déception d'avoir été peu efficace et à la culpabilité d'avoir abandonné les victimes, pourrait bien faire place aux larmes.


QUE  FAIRE ?


Le stress associé aux catastrophes est un stress cumulatif accéléré.


Il nécessite pour l'essentiel ;
.  du repos ;
.  du temps de récupération ;
. un environnement protecteur, comme celui de votre famille et de vos amis.


Après cette période de tranquillité, vous retrouvez votre plaine capacité de travail pour repartir en mission.

samedi 10 janvier 2015

Rôle Du Secouriste Isolé




Toujours essentiel, souvent providentiel, le rôle du secouriste doit cependant rester empreint de modestie, voire d'humilité. Ce rôle est en effet limité et temporaire. Le secouriste fait le bilan de la situation et assure la sécurité immédiate du lieu de l'accident. Il doit se borner strictement à assurer la survie, à éviter l'aggravation de l'état de l'accidenté, à donner les premiers soins.

Il doit provoquer le plus rapidement possible l'intervention des secours organisés et se mettre aussitôt à leur disposition. Il ne doit jamais empiéter sur les domaines qui ne lui appartiennent pas, car tout geste trop ambitieux peut être néfaste à la victime. Mais quoique d'apparence limitée, de nature temporaire, le rôle du secouriste n'en est pas moins capital.

Il constitue, en effet, le premier maillon de la chaîne de secours,  qui de l'accident en passant par l'alerte, les premiers secours secouristes et l'intervention des sauveteurs spécialisés, aboutit à la remise d'une victime entre les mains médicales.

Or, de la continuité sans failles de cette chaîne humanitaire, de la manière dont seront pratiqués par un secouriste isolé les premiers gestes de secours d'urgence dépendront très souvent la vie ou la mort d'un blessé, sa guérison rapide ou une longue période d'hospitalisation et de soins, une indisponibilité temporaire ou une infirmité définitive.

dimanche 4 janvier 2015

Les Accidents



Habituellement, le secouriste intervient après l'accident pour établir le relais jusqu'à l'arrivée des secours. Mais compte tenu des connaissances qu'il a acquis, il peut avoir un rôle très important dans le domaine de la prévention pour éviter qu'un accident ne se produise. Ce rôle, il peut le jouer en dispensant les règles de prévention dans les différents cadres qui sont les siens : familial, de travail, lors de rencontres occasionnelles et dans toutes les situations qui peuvent se présenter.

 I - Circonstances et Causes des Accidents

 Pour les anciens Grecs, la fatalité était une déesse inexorable. Plus près de nous, les musulmans expriment encore la même idée lorsqu'ils emploient la formule fataliste traditionnelle " Mektoub "  (c'était écrit).Il appartient à l'homme moderne de détruire ce mythe.Circonstances et causes d'accident sont d'une variété infinie. Leur diversité même en rend l'énumération impossible. Mais une étude fait cependant ressortir au moins trois éléments essentiels dont la conjonction est nécessaire pour qu'un accident soit possible :

- une activité humaine, qu'il s'agisse de travail, de loisirs ou plus simplement de repos,
- un risque lié à cette forme d'activité ;
- une défaillance liée à l'homme (ignorance, fatigue, âge), au matériel utilisé (mauvais usage de ce matériel, non respect des règles d'emploi, mauvais entretien, vétusté.

         Bien plus, on peut affirmer que l'accident représente une pathologie essentiellement évitable. Et mieux encore, on pourrait même paradoxalement dire que l'accident n'est pas accidentel. Prenons le cas d'un enfant : il faut, pour qu'un accident lui arrive, la conjonction de trois facteurs épidémiologiques, que, par analogie aux maladies contagieuses, on peut désigner ainsi :

- un sujet susceptible d'être contaminé ;
- un environnement physique et humain favorable à cette contamination ;
- un agent qui la provoque.
 Une prévention des accidents existe donc et doit être développée par tous et en tous lieux.

1) - La Part de l'Homme Dans l'Accident

90 accidents sur 100 il y a à la base, une défaillance humaine. Cette défaillance peut être provoquée :

- par le manque d'expérience, une curiosité imprudente :
  c'est le fait des enfants, des jeunes en général ;
- par l'âge : le travail entrepris est trop pénible d'où les chutes, les accidents    musculaires... ;
- par une mauvaise forme physique : fatigue, sommeil, maladie ;
- par une mauvaise forme morale : les soucis, les préoccupations familiales, les conflits personnels font oublier ou négliger les règles de sécurité... ;
- par un environnement défavorable : cadre de vie mal adapté, parfois conditions météorologiques (chaleur, humidité, vent...).

2) - L'Esprit de Prévention.

On a pu dire qu'entre prévention et secourisme qu'il n' y a avait pas de différence de nature, mais simplement de degré.
 La prévention a pour but, avant tout, d'empêcher l'accident, le secourisme d'en limiter les effets si, malgré tout, il s'est produit. L'une et l'autre procèdent du même esprit.

Mais l'esprit de prévention n'est pas inné, cette auto-protection s'acquiert ; de plus en plus, il appartiendra à l'école d'en donner aux plus jeunes au moins les rudiments.

Ainsi, une initiation aux gestes élémentaires de survie doit être donnée aux enfants dès l'âge de 12 ans dans les lycées et collèges. L'idéal serait que tout citoyen , devienne un secouriste.

 Mais plusieurs obstacles sont à vaincre :

- le premier, le plus important, c'est l'ignorance du risque encouru ;
- l'inaptitude est le deuxième ;
- l'inconscience, c'est-à-dire le refus de prendre conscience du risque, est le troisième.

II - Prévention des Accidents de la Route.

La route a toujours tué. Il y a eu ainsi en France, certaines années, au XIX° siècle, plus de 1000 morts par accidents de diligence.

 Mais l'apparition de la voiture automobile a multiplié ce risque. Depuis le premier mort connu par accident de la circulation (Mr Blis à New-York le 13 septembre 1895), dès centaines de milliers d'êtres humains sont morts sur les routes du monde entier.

En France, le cap des 100 000 tués annuels était dépassé en 1962. Le comité interministériel de la Sécurité routière chargé de définir et de faire appliquer une politique nationale de sécurité routière, était crée le 28 septembre 1972.

Grâce à son action incessante, depuis ce jour en matière de réglementation d'information du grand public, de formation des usagers de la route, d'amélioration de l'infrastructure routière et des véhicules automobiles, de développement des moyens de secours aux blessés de la route, la tendance a été renversée bien qu'un léger accroissement se soit manifesté en 1979.

La plupart des domaines réglementaires et techniques de la sécurité routière ont été depuis plusieurs années explorés, et presque épuisés. Reste encore cependant l'homme, responsable majeur des accidents de la circulation.






samedi 3 janvier 2015

Rôle permanent du secouriste dans la prévention des accidents


De par les connaissances qu'il a acquis et l'expérience qu'il a retiré de ses interventions, le secouriste peut appliquer et doit faire connaître autour de lui un certain nombre de règles de prévention, utiles et souvent indispensables.


Il ne doit jamais perdre de vue que "Prévenir est un objectif moral plus élevé que guérir" ; les actions préventives sont souvent plus efficaces que les actions curatives qui connaissent des limites dans certains domaines".


La  formation  qu'il  a  reçu  a  permis  au  secouriste de s'initier à  la  genèse  et au développement :


- d'accidents de toute nature ;
- d'intoxications ;
- de certaines maladies ;


Il lui appartient donc, d'informer, de persuader et de rendre les membres de sa famille et de sa communauté plus conscients du rôle qu'ils peuvent jouer dans la protection de leur propre santé.


Il pourra le faire :


- au niveau familial, en appliquant et en faisant appliquer autour de lui les règles essentielles de prévention et d'hygiène, les vaccinations obligatoires ;
- au niveau de son travail ou de la voie publique, en contribuant à généraliser l'initiation aux gestes élémentaires de survie, en appliquant strictement les règles de sécurité du travail ou de sécurité routière et en veillant à leur application par son entourage habituel ou occasionnel.


La prévention de l'incendie, des accidents de travail, des accidents de la route, des accidents de loisirs et surtout des accidents domestiques, doit rester pour la secouriste une préoccupation majeure et de tous les instants.Quelques minutes d'intervention, mais des heures de mesures préventives destinées à les éviter dans une grande partie des cas, tel est le programme d'action du secouriste.

vendredi 2 janvier 2015

Baliser pour éviter tout sur-accident


Le balisage a pour but essentiel d'éviter le sur-accident

       Il doit être installé à 150/200 mètres environ dans les deux sens, surtout si la route est vallonnée et sinueuse, ce qui peut masquer la vue du drame. Le balisage optimal est effectuée par des personnes munies de signaux bien visibles, de façon à obtenir, sinon l'arrêt, tout au moins le ralentissement des véhicules.

        En général, des triangles de pré-signalisation de sécurité sont mis en place. La nuit, ces triangles et signaux devront être lumineux : Les véhicules accidentés doivent être éclairés avec les phares d'autres véhicules de témoins.

            Il est enfin opportun de déplacer le balisage quand se forme une file de voitures à l'arrêt.

           A l'arrivée des secours organisés (police ou gendarmerie, S.A.M.U., sapeurs-pompiers, secouristes spécialisés), le balisage et l'éclairage éventuel pourront être améliorés par la mise en place de balisages de couvertures, comportant des cônes et des feux jaunes clignotants, des régulateurs équipés de palettes lumineuses, etc., permettant la création d'une zone de passage réglementée avec rétrécissement de chaussée.

         L'éclairage du chantier est réalisé avec les phares orientables des véhicules d'intervention, éventuellement avec des projecteurs alimentés, soit par batterie de véhicule, soit par groupe électrogène.

          Lorsque l'accident s'est produit dans un virage ou une zone masquée, les régulateurs en amont et en aval doivent, dans la mesure du possible, être dotés d'appareils radio émetteurs récepteurs à faible portée, ou des téléphones portables.

         Il existe, bien sûr, d'autres mesures à prendre par les premiers témoins, telles que :
. Organiser la réglementation de la circulation ;

 . Éviter, autour des victimes l'attroupement de curieux, de donneurs de conseils, bien intentionnés, mais incompétents, donc dangereux. Assurer autour des victimes un "cercle de sécurité" en maintenant les badauds à distance.

. Repérer et répertorier les biens des victimes, afin de les signaler aux services officiels dès leur arrivée sur les lieux.

        Tout cela demande du sang-froid et de l'autorité de la part de ceux qui assurent ces missions provisoires de police et qui devront quelquefois pouvoir contrer des mouvements d'humeur, d'impatience, voire de récriminations hautaines et même parfois insultantes de personnes arrivées sur les lieux de l'accident après eux.

          Dans l'accident de la route, comme dans toutes les autres formes d'accidents (professionnels, de loisirs, domestiques) et parfois encore plus, car l'environnement peut être hostile, le lieu retiré, isolé ou même inaccessible, le sauveteur n'a pour moyens que son savoir, quelques études de secourisme et sa seule vitalité.

      Il ne doit ne pas oublier que, dans le cadre du sur-accident, il doit penser à lui-même et à ses quo-équipiers et qu'il doit notamment, sur ce plan, être lui même le mieux visible possible.

         Le sauveteur qui opère dans le cadre de groupes organisés, dispose, de jour, de vêtements ou de bandes comportant des produits fluorescents ou, pour la nuit, de produits rétro-réfléchissants.
















mercredi 31 décembre 2014

Comité international de la croix (C.I.C.R.)

Organisation neutre et privé, dont tous les membres sont suisses, le C.I.C.R est chargé de veiller à l'application, par les États signataires, des Conventions de Genève dont il est le promoteur. En outre, il est particulièrement désigné, en raison même de sa neutralité, pour offrir ses services aux belligérants au bénéfice des victimes des conflits.


    Le C.I.C.R agit tout d'abord en faveur des militaires blessés, malades et naufragés, des  prisonniers de guerre aux mains de l'ennemi, dont il s'efforce, de la capture à la libération, d'améliorer les conditions de vie. Pour cela, il envoie à travers le monde des délégués qui visitent les lieux d'internement, de détention et de travail où se trouvent les captifs, qui s'enquièrent de leurs conditions de logement, de traitement, d'alimentation, et qui interviennent auprès de la puissance détentrice pour obtenir, le cas échéant, les améliorations nécessaires.


     Le C.I.C.R agit également en faveur de la  population civile se trouvant en territoire ennemi ou sous régime de l'occupation. Il intervient aussi lors des conflits (article 3 commun aux quatre Conventions de Genève de 1949).
Une autre activité importante du C.I.C.R consiste à rechercher les disparues et à transmettre les messages familiaux entre les personnes séparées par les événements.


     Enfin, le C.I.C.R peut être appelé à apporter des secours à la population civile que la guerre à réduite à la famine. Étant bien souvent le seul à pouvoir franchir les barbelés, traverser les blocus ou circuler librement dans une zone occupée, le C.I.C.R achemine ainsi vivre, médicaments, vêtements.




Prévention des accidents dûs à l'eau


          L'eau a souvent été considérée comme un milieu hostile sur lequel  ne s'aventuraient que des professionnels, des "risques-tout" ou des amateurs éclairés. Au cours des siècles derniers la traversée des rivières et les plans d'eau terrestre a fait payer un lourd tribut aux colporteurs, compagnons et voyageurs.

        L'extraordinaire essor des loisirs aquatiques a encore considérablement augmenté les risques de l'eau, que ce soit en mer, en rivière, sur les lacs ou étangs. La fin de l'été voit un très lourd bilan de noyades par imprudence le plus souvent, car une prévention simple, facile à mettre en œuvre et efficace existe. En voici les principes selon les différentes situations géographiques et le sport pratiqué.
 

1° -  Sur la plage

Respectez les consignes de sécurité :

- drapeau vert en haut du mât : baignade surveillée, absence de danger ;

- drapeau jaune orangé : baignade surveillée mais dangereuse ;

- drapeau rouge : baignade très dangereuse ;

- drapeau violet : baignade interdite, plage polluée ;

- drapeau bleu : limite de baignade ou zone de surveillance


- Si vous savez nager, ne présumez pas de forces, ni de votre habileté. Ne vous éloignez pas trop du rivage ;

- Ne vous baignez jamais seul ;

- N'entrez jamais dans l'eau brutalement, mais toujours progressivement, surtout après une exposition   
   prolongée au soleil ;

- Tenez compte des heures des marées pour éviter d'être surpris par le reflux ;

- Dans tous les cas, que vous sachiez nager ou non, il est prudent d'attendre trois heures après le repas pour   vous baigner.

- Comme pour la baignade, il faut aussi s'habituer au soleil ; le bronzage systématique est une imprudence à
   échéance parfois lointaine.



- Sur l'Eau :


- Ne vous éloignez pas à plus de 300 mètres du rivage avec un engin de plage ; un coup de vent,
   un courant de marée peut parfaitement vous entraîner au large...

- Prenez au moins quelques points de repères ;

- N'oubliez pas enfin que si les engins gonflables sont pratiquement inchavirables, ils ne sont pas
   increvables...

- Si vous pratiquez le yachting léger, respectez scrupuleusement les consignes et les règlements qui le    régissent. Les interventions de secours des personnels spécialisés coûtent fort cher, toujours en argent et    parfois en vies humaines...

- Sachez aussi que le motonautisme  et la pratique du ski nautique sont soumis à des règles précises définies    par des textes  : . nécessité de posséder un permis en fonction de la puissance du moteur installé ; . obligation d'avoir à bord un minimum de matériel de sécurité ; . interdiction de dépasser 5 nœuds (environ 9 km/h) à moins de 300 mètres du rivage ; . obligation pour le pilote d'être relié au bateau par un dispositif arrêtant le moteur en cas d'éjection ; . interdiction de se déplacer à moins de 50 mètres des plongeoirs et des nageurs. Le risque pour eux, en   effet, c'est l'hélice. 


 3° - Sous l'eau,  il faut considérer deux types de plongées sous-marine :


- la plongée libre  - la plongée à l'air comprimé :

- la Plongée libre.


          Elle est, en principe, accessible à tous et ne nécessite qu'un matériel réduit, peu onéreux; Il serait cependant imprudent de s'y adonner sans un minimum de précautions :

- avant de la pratiquer, faites-vous examiner par un médecin spécialisé en médecine sportive, qui contrôlera l'état de vos oreilles et vos sinus ;

- ne plongez jamais sans avoir signalé votre présence (bouée) ;

- n'essayez pas d'aller trop profond (une dizaine de mètre constituent déjà une belle performance) ;

- ni trop longtemps : une minute, c'est déjà un record...  ;

- reposez-vous entre deux plongées successives ;

- enfin ne plongez pas si vous êtes enrhumé. .


Plongée à l'air comprimé.


          Il s'agit là d'une activité sportive aux exigences particulièrement dures et sévères. Il n'est pas question pour un individu isolé de s'y adonner en dilettante après avoir simplement acheté le matériel nécessaire. Elle demande :

- un équipement en parfait état ;

- un véritable apprentissage ;

- un entraînement particulier.

 Les règles de prévention, étant donné la spécificité d'une telle activité, ne peuvent résulter que de  l'observation la plus stricte des techniques enseignées par des moniteurs hautement qualifiés.  


4°  - Sur Planche à Voile :


          Dérivée elle aussi du surf, la planche à voile connaît sur nos plages depuis quelques années une très grande vogue ; Mais sa technique est totalement différente : la maîtrise du vent n'est pas toujours facile et réclame un véritable apprentissage de la part de celui qui est à la fois l'équipage, le barreur et le test de son esquif; Là encore, quelques mesures de sécurité et de prévention s'imposent :

- il est indispensable de savoir parfaitement nager ;

- pour une longue course, portez une combinaison caoutchoutée qui vous assurera une bonne flottabilité en temps qu'elle vous protègera du froid ;

- attention aux nageurs  : la planche à voile peut aller très vite et l'ensemble homme-engin représente une    énergie cinétique respectable ;

- attention en cas de chavirement à ne pas se faire "coiffer" par la voile et, comme pour les petits voiliers, en    cas de chavirement avec bris de mât, ne pas s'éloigner de la planche.

un accident et les gestes qui sauvent

lundi 29 décembre 2014

Rôle du secouriste isolé



Toujours essentiel, souvent providentiel, le rôle du secouriste doit cependant rester empreint de modestie, voire d'humilité. Ce rôle est en effet limité et temporaire. Le secouriste fait le bilan de la situation et assure la sécurité immédiate du lieu de l'accident. Il doit se borner strictement à assurer la survie, à éviter l'aggravation de l'état de l'accidenté, à donner les premiers soins.

Il doit provoquer le plus rapidement possible l'intervention des secours organisés et se mettre aussitôt à leur disposition. Il ne doit jamais empiéter sur les domaines qui ne lui appartiennent pas, car tout geste trop ambitieux peut être néfaste à la victime. Mais quoique d'apparence limitée, de nature temporaire, le rôle du secouriste n'en est pas moins capital.

Il constitue, en effet, le premier maillon de la chaîne de secours,  qui de l'accident en passant par l'alerte, les premiers secours secouristes et l'intervention des sauveteurs spécialisés, aboutit à la remise d'une victime entre les mains médicales.

Or, de la continuité sans failles de cette chaîne humanitaire, de la manière dont seront pratiqués par un secouriste isolé les premiers gestes de secours d'urgence dépendront très souvent la vie ou la mort d'un blessé, sa guérison rapide ou une longue période d'hospitalisation et de soins, une indisponibilité temporaire ou une infirmité définitive.

manoeuvre de force


Les manœuvres de forces ont pour but :


        - de modifier la position d'un fardeau ;
        - éventuellement d'en assurer le déplacement.


          Elles doivent être exécutées suivant un plan établi par le chef de détachement, en fonction  des moyens dont il dispose et de l'expérience des exécutants.


         La mise en œuvre de ce plan nécessite l'application de principes directeurs qui doivent être constamment présents à l'esprit du chef de détachement.


        Pour l'établissement du plan de manœuvre, il faut se souvenir que le procédé le plus simple permettant de réaliser la manœuvre avec la moindre dépense de temps et de peine est en général le meilleur.


I - Conduite de l'Opération


         Pour préparer et diriger une manœuvre, il faut :

          - étudier sur place la manière de procéder ;
          - déterminer les besoins en personnels et en matériels ;
          - articuler l'emploi du personnel et du matériel au cours des différentes phases de la manœuvre,
             de manière à éviter les encombrements et le désordre ;
          - assurer la sécurité des personnels et le bon emploi des matériels.


II - Principes Directeurs des Manœuvres de Force


    1) -     Avant la manœuvre :


        - Se rendre compte du poids de la masse à déplacer et de la position de centre de gravité ;
        - S'assurer que les moyens utilisés sont assez puissants, l'engin doit être adapté à la nature de l'effort à
           développer ;
         - Vérifier que le matériel est en bon état (câbles, chaînes, cordages...) ;
         - Installer les engins sur une base solide. Connaître les caractéristiques des engins ;
         - Choisir, sur la charge à déplacer, un point d'application suffisamment robuste ;
         - Assurer la sécurité du personnel de manœuvre par des dispositions appropriées.

         En particulier faire porter le casque et les gants.


     2) -   Pour les travaux en rivière :


     - Faire revêtir aux personnels le gilet de sauvetage ;
     - Prévoir l'intervention d'une équipe de sauvetage avec un Canot de Sauvetage Léger (C.S.L) ; 


       3) -    Pendant la manœuvre :


       - Être toujours prudent ;

       .  Ne jamais se placer sous la charge à soulever, à moins de nécessité absolue reconnue par le chef de
         détachement (de façon général, ne jamais se placer sous une charge suspendue ou en équilibre sans
         autorisation) ;
       .  Ne pas s'approcher plus qu'il est n'est indispensable d'un fardeau suspendu ;
       . Placer les mains de façon qu'elles ne puissent pas être prises sous la charge, en particulier dans les
         opérations de chargement et déchargement du matériel ;
       .   Ne pas oublier qu'une trop grande précipitation va généralement à l'encontre de la rapidité et de la
          bonne exécution de la manœuvre ;
       - Lorsqu'on manœuvre une charge à l'aide d'une grue, il faut suivre au calage et avec des cordages
          de manœuvre.

       - N'employer à la manœuvre plus d'hommes qu'il n'est nécessaire. S'il y a trop d'hommes, ceux qui ne
          font rien gênent les exécutants et en cas d'accident, les risques sont augmentés. Les hommes en
          excédant doivent être écartés, prêts à aider en cas de besoin.

          Si besoin, s'assurer du concours de la police en matière de circulation routière.