vendredi 5 février 2016

Extinction d'un feu de bâteau



L'attaque se fait avec des engins-pompes, des moto-pompes de préférence, établis sur la berge. La mousse

à moyen ou haut coefficient de foisonnement peut donner de très bons résultats.


On établit au besoin une passerelle avec des échelles, des planches, sur laquelle les tuyaux peuvent être

établis. Il y a nécessité pour le porte-lance d'avoir une très grande réserve.


Ne pas perdre de vue que le risque de déséquilibre et de submersion possible du bateau en feu par

accumulation d'une trop grande quantité d'eau d'extinction et en conséquence effectuer généralement

l'épuisement parallélement à l'attaque.


Au cas de feu sur un automoteur, l'effort de protection se portera principalement vers l'arriére ou se trouve la

machinerie et le dépôt de carburant (gas-oil).

lundi 1 février 2016

La Fatigue au volant


La fatigue est le terme usuel, et pratique pour désigner l'état d'un organisme humain soumis à un travail prolongé a la suite duquel les performances sont réduites. elle a pour caractéristiques principales d'entraver les traumatismes des sollicitations extérieures, le fonctionnement des sens capteurs, la capacité de penser et d'interpréter et la motricité de réponse. Son apparition peut aussi se manifester après un effort relativement long, de même qu'en période plus calme, et elle peut même ne pas se manifester, malgré un travail pénible, lorsque ce dernier intéresse suffisamment celui qui l'accomplit.                            

          Mais on peut aussi surtout penser que la fatigue s'exprime le plus souvent par un certain nombre d'erreurs de conduite liées à une attention très détériorée (le conducteur de poids lourds qui fait "craquer" plusieurs fois ses vitesses, par exemple).

          Certes conduire est fatigant. Bien que l'effort soit minimisé, les origines peuvent être musculaires, mais aussi nerveuses ou sensorielles.Une enquête menée par G. Michant en 1968 a montré que pour les conducteurs, les signes de fatigue au volant étaient :

- "musculaires" dans 38 % des cas (douleurs dans les membres inférieurs, le cou, la nuque, le dos, les reins), car la conduite est un travail à peu près complètement statique, assis, et la prolongation de cette station assise peut entraîner diverses douleurs, voire ankyloses, car seuls certains muscles travaillent constamment :

- "nerveux" dans 28 % des cas (envie de dormir, manque d'attention, irritabilité, diminution des réflexes), car la conduite exige à chaque instant de choisir les plus pertinentes des informations perçues en grand nombre, et l'absence ou un petit nombre de stimulations est aussi néfaste qu'un afflux excessif.
"sensoriels" dans 25 % des cas (fatigue visuelle, picotements, brûlures, perturbations ou baisse de la vision), selon la plupart des auteurs, sont d'origine visuelle.

       Enfin, dans 9 % des cas, les conducteurs indiquaient des causes liées à la lassitude".
Tout cela traduit simplement une baisse progressive de la vigilance du conducteur
qui alors :
     
   - conduit d'une manière moins précise ;
           - réagit moins rapidement : croisement de voitures, virages aigus... ;
           et surtout tend à s'endormir au volant.

      Et si 5 % des accidents de la route sont dus à un endormissement du conducteur, combien d'autres imputés à la maladresse, à l'inattention, à la folie au volant, à l'imprudence sont en fait tout simplement dus à une baisse de la vigilance due à la fatigue du pilote. Les travaux de C. Tarière et M. Harteman sur simulateur de conduite montrent en outre qu'il existe des baisses fugaces d'attention apparaissent dès la 30° minute de conduite, dont les sujets ne sont pas conscients alors qu'ils sont conscients des périodes plus prolongées où ils luttent contre l'assoupissement. En outre même lorsque le niveau d'éveil est bien, des signaux sont omis. De même G. Michant et M. Pottier à Montlhéry ont établi qu'au cours de 6 heures de conduite, le taux de détection des informations extérieures passe de 90 % à moins de 10 %.

          Au total, il existe deux défaillances de l'attention de baisse d'éveil et la distraction, la première étant encore plus périlleuse que la seconde (R. Vie ville et H. Sapin-Jaloustre).
Il ne faut pas oublier qu'un assoupissement d'une fraction de seconde peut avoir des conséquences mortelles et rappelez-vous certains signes avant-coureurs de l'endormissement, tels que :

           - le point douloureux entre les omoplates ;
           - la lourdeur de la tête ;
           - le désir fréquent de changer de position ;
           - la démangeaison du cuir chevelu ;
           - les yeux qui picotent qui larmoient...

Et n'oubliez jamais qu'un automobiliste fatigué a environ quatre fois plus de risque d'avoir un accident grave que s'il était reposé. La baisse d'attention est favorisé par divers facteurs : alcool, certains médicaments, la conduite à jeun (hypoglycémie) ou au contraire après un repas copieux..

 De même l'attention est diminuée  par la monotonie du trajet. C'est le cas notamment de la conduite nocturne faite d'obscurité, de silence, d'ennuis et parfois d'une dette de sommeil. C'est aussi le cas des routes planes, rectilignes et désertes (autoroute) par opposition aux routes de montagne où les accidents sont relativement moins nombreux car l'attention est constamment en éveil.

Pareillement la présence d'une personne même silencieuse aux côtés du conducteur a un effet favorable sur la vigilance. Un bruit continu et sans signification (ronronnement du moteur) a un effet contraire. En revanche, des bruits significatifs - comme la parole ou la musique - favorisent le maintien de la vigilance, tout au moins pour des manœuvres courantes. Mais c'est le contraire dans des situations difficiles.

On peut résumer ainsi les principaux facteurs susceptibles de provoquer une fatigue objective (et même subjective en règle générale au volant :
     
          - le manque de sommeil ;
          - un travail corporel forcé avant le départ ;
          - un travail musculaire statique (tenue au volant sur un long parcours) ;
          - un travail intellectuel astreignant (en particulier attention soutenue, par exemple sur de longs trajets) ;
           - des maladies et des phases de convalescence, et ceux qui en favorisent l'apparition :
           - des variations quotidiennes entre certaines heures (la plupart des gens ressentent une baisse de leur potentiel énergétique entre 12 et 14 heures, surtout après le repas, et de nuit, s'ils veillent, entre 2 et 4 heures) ;
           - certaines conditions météorologiques dues à des changements de la pression
atmosphérique ;
           - l'alcool ;
           - le bruit ;
           - un effort supérieur à la moyenne par mauvaise visibilité ou sous un mauvais éclairage, une variation de l'intensité de la lumière et l'éblouissement (par exemple, voyage nocturne, route mouillée, brouillard, circulation intense ;
            - une chaleur incommodante (par exemple), voyage estival);
            - des médicaments entraînant de la fatigue ;
            - le monoxyde de carbone (fumée de cigarettes, gaz d'échappement) ;
            - la monotonie (qui provoque une fatigue subjective).

De tout ce qui précède, la conclusion pratique est que, pour éviter la fatigue,
le conducteur doit :

             - dormir et se reposer suffisamment avant de prendre le volant ;
             -  ne pas rouler trop longtemps sans faire de pause :
             - une toutes les deux heures par exemple ;
             - s'arrêter aussitôt qu'il a envie de dormir ;
             - boire de l'eau à chaque pause. L'eau est un anti-fatigue.

En ce qui concerne les routiers, les règlements limitant les heures de travail doivent être strictement respectées.



mardi 26 janvier 2016

Prévention Des Accidents Domestiques Chez L'Enfant


Les risques varient avec l'âge

a)  Jusqu'à 1 An.

          Si les accidents n'occupent pas la première place, c'est l'âge où se produisent le plus grand nombre de morts accidentelles. Le bébé risque surtout l'asphyxie et les chutes, mais aussi le coup de chaleur, les brûlures, les intoxications, les accidents de la route.

       Attention à ce qu'il ne soit pas étouffé dans ses couvertures, sous un oreiller (l'utilisation de couvertures attachées ou d'oreillers dans la literie d'un berceau est formellement déconseillée), par la faute du chat de la maison qui vient se coucher sur lui, avec tout ce qu'il peut porter à la bouche (épingles, broches...).

- Ne le laissez pas seul sur sa chaise haute ou sur une table à langer pendant que vous le changez et, mieux encore, dans ce dernier cas, tenez-le toujours bien.

b)  De 1 à 4 Ans.

        C'est pendant cette période que les accidents sont les plus fréquents.

      Ils se produisent le plus souvent dans la maison et autour d'elle.

          Les lieux les plus dangereux de la maison sont d'abord la cuisine, puis la chambre et la salle de bains.

          Les risques encourus sont les chutes, les brûlures, les empoisonnements accidentels, la submersion.

.L'eau attire l'enfant et il lui en faut peu pour se noyer, une bassine parfois ; ne laissez jamais un enfant seul près de l'eau.:
. mettez les allumettes hors de sa portée ;
. tournez les queues des casseroles sur le fourneau vers le mur ;
. ne posez jamais de récipient d'eau chaude sur le sol ;
. fermez bien la porte donnant sur la rue : il ne s'y élancera pas en courant au risque de se faire écraser ;
. faites garnir les prises électriques avec des bouchons protecteurs : il ne risquera pas d'y mettre ses doigts ou d'y introduire un objet métallique ;
. dès qu'il commence à se déplacer seul, mettez hors de sa portée tous les petits objets qu'il peut saisir : boutons, agrafes, trombones, billes, cacahuètes et autres petits fruits secs, etc., qu'il risque d'introduire dans sa bouche, dans une narine, dans l'oreille. Souvenez-vous qu'au ras du sol, sous un meuble, il aura vite fait d'apercevoir et d'attraper l'objet oublié ou que le balai n'aura pas atteint ;
. mettez un grillage aux fenêtres, une barrière aux escaliers ;
. dehors, tenez-le fermement à la main ou mettez-lui un petit harnais ;
. rangez soigneusement et hors de portée de sa main, les objets tranchants ou coupants, les produits dangereux; médicaments, insecticides, produits d'entretien que vous garderez toujours dans leur conditionnement d'origine, sans les transvaser dans un autre contenant et prenez l'habitude d'éloigner l'enfant quand vous les utilisez (mettez-le dans son lit ou dans son parc...).
. fermez à clé votre boîte à outils.

c)  De 5 à 14 Ans

     Les accidents se produisent hors de la maison et plus particulièrement dans la rue. Les plus fréquents sont les accidents de la route et la noyade.
        - Apprenez-lui les règles essentielles de la circulation car avant 10 ans, en effet, un enfant a du mal à les assimiler.:
        - S'il a une bicyclette, enseignez-lui les éléments indispensables du Code de la route.
         - Apprenez-lui à nager le plus tôt possible.
         - Procurez-lui les équipements conformes à l'activité de loisirs qu'il pratique.
         - Interdisez-lui de parler à des inconnus.
  

vendredi 22 janvier 2016

Pèse-Bouche et Pèse-Poteau Manchons de Prise de Pression


1.  Pèse-bouche et pèse-poteau.

Ces appareils sont utilisés, au cours des visites d'hydrants ou lors de la réception d'appareils nouvellement posés, pour vérifier leur pression.

a)  Pèse-bouche de 100 mm.

Nomenclature.

Le demi-raccord Dubois 42, le corps de l'appareil, le manomètre, le robinet ou purge.

Manœuvre :

Pour vérifier la pression d'une bouche, la dégorger, monter le pèse-bouche, robinet de purge ouvert, ouvrir totalement la bouche, fermer le robinet de purge lorsque la purge d'air est complète et effectuer la lecture (pression statique).

L'épreuve terminée, fermer la bouche, ouvrir le robinet de purge, démonter le pèse-bouche et refermer le couvercle de la bouche.

Nota .- Il existe également un coude d'alimentation pèse-bouche de 100.

b)  Pèse-bouche de 150 mm.

Même modèle que le précédent, mais monté sur un demi-raccord à vis femelle de 150.

Pèse-poteau de 100 mm.

Nomenclature :

Le demi-raccord symétrique de 100, le corps de l'appareil, le manomètre, le robinet de purge.

Manœuvre :

Pour vérifier la pression d'un poteau d'incendie de 100 ou 2 fois 100 :

-   s'il y a lieu, ouvrir le coffre de protection à l'aide de la clé spéciale pour poteau ;
-   démonter le bouchon obturateur (ou l'un des deux bouchons obturateurs) de 100 mm ;
-   dégorger le poteau ;
-   monter le pèse-poteau, sur le demi-raccord de 100 mm, robinet de purge soit complète ;
-   fermer le robinet de purge ;
-   assurer l'ouverture totale du poteau (13 tours) ;
-   lire la pression au manomètre (pression statique) ;

lecture faite :

-  fermer le régulateur jusqu'à à ce que l'aiguille du manomètre revienne au zéro ;
-  ouvrir le robinet de purge afin que s'évacue l'eau comprise entre le niveau des prises de refoulement et la
    et la partie supérieure de la colonne du poteau ;
-   remonter le bouchon obturateur de 100 ;
-   refermer le coffre s'il y a lieu.

Nota.-   Le relevé de la pression d'un poteau d'incendie peut être, éventuellement effectué au moyen du pèse-bouche de 100 mm ; il faut alors, utiliser un raccord intermédiaire A.R. de 100 et à levier partie mâle
de 100 mm.


2.  Manchons de prise de pression.

Fabriqués en diamètres nominaux de 40, 65 ou 100 mm, ils servent à mesurer les pressions hydrauliques, en tout point d'un établissement de tuyaux (intercalés entre 2 tuyaux), à la sortie de refoulement d'un engin-pompe, à l'entrée d'un injecteur, d'une lance, même à contrôler la pression d'un hydrant, d'une colonne en charge, d'une colonne sèche alimentée...


Nomenclature :

-   les deux demi-raccords symétriques, avec verrous ;
-   la chambre annulaire : en bronze pour les diamètres de 40 et 65 en alliage léger pour le diamètre de 100 ;
-   le robinet purgeur à 2 voies ;
-   le manomètre, gradué en bars, de 0 à 16 (manchon de 65 mm, ou de 0 à 25 bars (manchon de 100).


Manœuvre :

- pour contrôler un établissement, brancher l'appareil à l'endroit voulu : entre deux tuyaux, à la sortie de la
   pompe, à l'entrée de l'injecteur, de la lance..., faire la purge et lire la pression ;
- pour contrôler un hydrant, placer l'appareil sur un coude d'alimentation ou directement sur le poteau.

Mais, pour avoir une indication correcte, il faut brancher, à la sortie d'un manchon, un élément de tuyau muni d'une lance.

Faire la purge et lire la pression au manomètre (pression statique si la lance est fermée) ; si on ouvre la lance, l'eau s'écoule et le manomètre indique alors la pression dynamique au point considéré.

Collier D'Amarrage Pour Tuyaux de 70.



Accessoire hydraulique utilisé pour amarrer un tuyau de 70 mm en charge le long d'une échelle aérienne.

Nomenclature :

Cercle ouvert, de 75 mm de diamètre intérieur, en fil métallique de 8 mm de diamètre et façonne, à chaque extrémité, en crochet épousant la forme d'un échelon.


Mode d'emploi :

- placer le tuyau, encore vide, à l'intérieur du cercle ;

- accrocher le collier à un échelon, de préférence près d'un montant de l'échelle ;

- la mise en pression du tuyau donne à l'établissement d'une allure ondulatoire ;

Précaution-sécurité :

- bien engager les crochets sur les échelons afin d'éviter le décrochage lors des manipulations des tuyaux, qui
   doivent être réduites le plus possible ;

-  vérifier périodiquement que l'écartement des crochets n'a pas varié, modifiant le diamètre intérieur du cercle
    si nécessaire resserrer ou écarter les deux branches, pour assurer un serrage suffisant du tuyau sous
    pression sans l'étrangler cependant.