mardi 3 mai 2016
vendredi 29 avril 2016
vendredi 22 avril 2016
Toxicomanie
a) Définition.
L'organisation mondiale de la santé (O.M.S.) donne la définition suivante de la toxicomanie :
- état de dépendance physique et psychique à un produit agissant sur le système nerveux central qui entraîne :
- une accoutumance ;
- une déchéance pouvant aller jusqu'à la mort.
b) Origine
L'arsenal chimique du drogué comporte quatre sources de produits dont l'absorption par voie orale, par injection ou par inhalation est à l'origine des toxicomanies :
- le pivot qui produit l'opium et ses dérivés ; morphine, héroïne, dont l'utilisation entraîne une dépendance physique grave :
- les hallucinogènes (dont le plus connu le L.S.D.) qui sont soit d'origine végétale (certains champignons soit synthétiques) :
- le cannabis (chanvre indien, marijuna, kif, etc.) ;
- certains médicaments : amphétamines, barbituriques...
Mais la lutte entreprise à l'échelle mondiale contre la toxicomanie a rendu difficile, et souvent aléatoire, l'approvisionnement des drogués en ces produits. Aussi, pallient-ils actuellement souvent cela par l'emploi de mélanges dont les éléments varient selon l'inspiration du moment et les ressources de produits chimiques, industriels ou pharmaceutiques offertes. Un recensement précis de ces divers mélanges est bien évidemment impossible à réaliser.
c) Conduite à Tenir.
Le secouriste peut se trouver confronté à un drogué. Il doit penser à la drogue devant tout état comateux chez un adolescent ou un adulte jeune, et sauf indication d'une cause évidente.
Il n'est pas question pour lui d'entreprendre une action de soins, le traitement ne pouvant être qu'une cure de désintoxication en milieu hospitalier.
Cependant, certaines intoxications (barbituriques en particulier, mais aussi dérivés de l'opium) aboutissent dans leur phase finale au coma et là, le secouriste peut avoir un rôle à jouer, en pratiquant une assistance ventilatoire d'urgence.
La victime présente en effet, d'abord un état ressemblant à l'ivresse : quelques vomissements apparaissent, en général une demi-heure après l'absorption du produit. L'association de l'état ébriété
La conduite à tenir est la même que pour les intoxications par barbituriques :
- maintenez la victime éveillée. Parlez-lui. Donnez-lui du café fort, sauf si elle est sans connaissance :
- si elle est dans le coma, maintenez la liberté des voies aériennes, mettez en oeuvre une ventilation artificielle si nécessaire et placez-la en position latérale de sécurité (P.S.L) .
- surtout, faites assurer au plus vite son transport à l'hôpital ou mieux au centre anti-poisons le plus proche, après avis médical.
Le secouriste doit savoir que les hallucinogènes - notamment le L.S.D. - provoquent, à faible dose, des nausées, des vertiges, des troubles de la vision, de la perception du temps et de l'espace, parfois même une tendance au suicide ou à l'agressivité et à forte dose, une dépression des centres respiratoires qui rend nécessaire l'assistance ventilatoire avec transport d'urgence à l'hôpital.
Le secouriste doit savoir que la cure de désintoxication qui suivra est entièrement gratuite. Il doit, s'il connaît la victime, l'y inciter très fortement.
L'organisation mondiale de la santé (O.M.S.) donne la définition suivante de la toxicomanie :
- état de dépendance physique et psychique à un produit agissant sur le système nerveux central qui entraîne :
- une accoutumance ;
- une déchéance pouvant aller jusqu'à la mort.
b) Origine
L'arsenal chimique du drogué comporte quatre sources de produits dont l'absorption par voie orale, par injection ou par inhalation est à l'origine des toxicomanies :
- le pivot qui produit l'opium et ses dérivés ; morphine, héroïne, dont l'utilisation entraîne une dépendance physique grave :
- les hallucinogènes (dont le plus connu le L.S.D.) qui sont soit d'origine végétale (certains champignons soit synthétiques) :
- le cannabis (chanvre indien, marijuna, kif, etc.) ;
- certains médicaments : amphétamines, barbituriques...
Mais la lutte entreprise à l'échelle mondiale contre la toxicomanie a rendu difficile, et souvent aléatoire, l'approvisionnement des drogués en ces produits. Aussi, pallient-ils actuellement souvent cela par l'emploi de mélanges dont les éléments varient selon l'inspiration du moment et les ressources de produits chimiques, industriels ou pharmaceutiques offertes. Un recensement précis de ces divers mélanges est bien évidemment impossible à réaliser.
c) Conduite à Tenir.
Le secouriste peut se trouver confronté à un drogué. Il doit penser à la drogue devant tout état comateux chez un adolescent ou un adulte jeune, et sauf indication d'une cause évidente.
Il n'est pas question pour lui d'entreprendre une action de soins, le traitement ne pouvant être qu'une cure de désintoxication en milieu hospitalier.
Cependant, certaines intoxications (barbituriques en particulier, mais aussi dérivés de l'opium) aboutissent dans leur phase finale au coma et là, le secouriste peut avoir un rôle à jouer, en pratiquant une assistance ventilatoire d'urgence.
La victime présente en effet, d'abord un état ressemblant à l'ivresse : quelques vomissements apparaissent, en général une demi-heure après l'absorption du produit. L'association de l'état ébriété
et des vomissements simule de façon frappante l'ivresse
alcoolique et il n'est pas rare que la confusion soit commise. Puis le
sujet entre dans un coma de plus en plus profond. Il est complètement
inerte et ne répond à aucune sollicitation. Le visage est congestionné,
les sueurs abondantes, la ventilation lente et ronflante. la température
abaissée.
La conduite à tenir est la même que pour les intoxications par barbituriques :
- maintenez la victime éveillée. Parlez-lui. Donnez-lui du café fort, sauf si elle est sans connaissance :
- si elle est dans le coma, maintenez la liberté des voies aériennes, mettez en oeuvre une ventilation artificielle si nécessaire et placez-la en position latérale de sécurité (P.S.L) .
- surtout, faites assurer au plus vite son transport à l'hôpital ou mieux au centre anti-poisons le plus proche, après avis médical.
Le secouriste doit savoir que les hallucinogènes - notamment le L.S.D. - provoquent, à faible dose, des nausées, des vertiges, des troubles de la vision, de la perception du temps et de l'espace, parfois même une tendance au suicide ou à l'agressivité et à forte dose, une dépression des centres respiratoires qui rend nécessaire l'assistance ventilatoire avec transport d'urgence à l'hôpital.
Le secouriste doit savoir que la cure de désintoxication qui suivra est entièrement gratuite. Il doit, s'il connaît la victime, l'y inciter très fortement.
mardi 19 avril 2016
Sauvetage dans les Puits, Fosses, Excavations.
La manœuvre est exécutée par un gradé sauveteur et une équipe de trois hommes.
Il y a deux cas à considérer, selon que l’air est respirable ou non.
1. Excavation dont l’air est respirable.
Matériel :
-
- 2 cordages, 2 sangles, 1 commande.
- 2 cordages, 2 sangles, 1 commande.
-
-- Au besoin : gaffe, grappin, échelle, lampe électrique, etc.
-- Au besoin : gaffe, grappin, échelle, lampe électrique, etc.
Gradé Sauveteur
|
Chef d’équipe et Sous-chef
|
Servant
|
Fait un nœud de chaise à sa
mesure, s’y place et se fait
descendre. Tient dans sa main un cordage muni de sangle que laisse filer le servant.
Commande « Halte ! » pour arrêter la descente.
S’il veut se faire descendre, il prévient ou agite le cordage. Demande les appareils qui lui sont nécessaires. Amarre avec la sangle la personne à sauver et crie « Hissez ! ».
Se fait hisser.
|
Le chef déroule un cordage que le sous- chef place en retrait.
Ils descendent le sauveteur dans un nœud de chaise.
Le sous-chef amarre solidement le cordage s’il y a lieu.
Le chef dirige la montée « ho hisse ». Le sous-chef aidé du servant, monte la victime.
Le chef aide au besoin en tirant sur le cordage en retrait.
|
Déroule un cordage et le place en retrait.
Fait filer ce cordage muni d’une sangle.
Descend avec une commande les appareils que le sauveteur réclame.
Aidé du sous-chef, il monte la victime puis le sauveteur.
|
2. Excavation dont l'air est irrespirable (puits, fosses d'aisances, égouts, etc.).
Matériel :
Comme dans le premier cas plus un appareil
respiratoire, quelquefois même un ventilateur qui est installé par le
personnel chargé de la mise en œuvre de ce matériel.
Il donne des signaux suivant avec la corne :
- pour faire arrêter la descente : 1 coup ;
- pour monter la personne : 2 coups ;
- pour se faire remonter la personne : 2 autres coup ;
- s'il a besoin de se faire remonter pour une autre cause ; plusieurs coups précipités.
Observations :
1. La chèvre peut également être utilisée en faisant passer un cordage dans la poulie simple accrochée à l'anneau de suspension et en se conformant à la manœuvre spéciale de cet engin.
On peut également employer toute autre sorte de treuil (treuil tripode, treuil d'engin d'incendie, camion-grue, etc.).
2. Pour les précautions à prendre dans certains cas particuliers, se reporter au présent règlement (manœuvre des appareils et sauvetage de personnes dans les excavations).
samedi 16 avril 2016
Les accidents
Habituellement, le secouriste intervient après l'accident pour
établir le relais jusqu'à l'arrivée des secours. Mais compte tenu des
connaissances qu'il a acquis, il peut avoir un rôle très important dans
le domaine de la prévention pour éviter qu'un accident ne se produise.
Ce rôle, il peut le jouer en dispensant les règles de prévention dans
les différents cadres qui sont les siens : familial, de travail, lors de
rencontres occasionnelles et dans toutes les situations qui peuvent se
présenter.
I - Circonstances et Causes des Accidents
Pour les anciens Grecs, la fatalité était une déesse inexorable. Plus près de nous, les musulmans expriment encore la même idée lorsqu'ils emploient la formule fataliste traditionnelle " Mektoub " (c'était écrit).Il appartient à l'homme moderne de détruire ce mythe. Circonstances et causes d'accidents sont d'une variété infinie. Leur diversité même en rend l'énumération impossible. Mais une étude fait cependant ressortir au moins trois éléments essentiels dont la conjonction est nécessaire pour qu'un accident soit possible :
- une activité humaine, qu'il s'agisse de travail, de loisirs ou plus simplement de repos ;
- un risque lié à cette forme d'activité ;
- une défaillance liée à l'homme (ignorance, fatigue, âge), au matériel utilisé (mauvais usage de ce matériel, non respect des règles d'emploi, mauvais entretien, vétusté.
Bien plus, on peut affirmer que l'accident représente une pathologie essentiellement évitable. Et mieux encore, on pourrait même paradoxalement dire que l'accident n'est pas accidentel. Prenons le cas d'un enfant : il faut, pour qu'un accident lui arrive, la conjonction de trois facteurs épidémiologiques, que, par analogie aux maladies contagieuses, on peut désigner ainsi :
- un sujet susceptible d'être contaminé ;
- un environnement physique et humain favorable à cette contamination ;
- un agent qui la provoque.
Une prévention des accidents existe donc et doit être développée par tous et en tous lieux.
1) - La Part de l'Homme Dans l'Accident
90 accidents sur 100 il y a à la base, une défaillance humaine. Cette défaillance peut être provoquée :
- par le manque d'expérience, une curiosité imprudente :
c'est le fait des enfants, des jeunes en général ;
- par l'âge : le travail entrepris est trop pénible d'où les chutes, les accidents musculaires... ;
- par une mauvaise forme physique : fatigue, sommeil, maladie ;
- par une mauvaise forme morale : les soucis, les préoccupations familiales, les conflits personnels font oublier ou négliger les règles de sécurité... ;
- par un environnement défavorable : cadre de vie mal adapté, parfois conditions météorologiques (chaleur, humidité, vent...).
2) - L'Esprit de Prévention.
On a pu dire qu'entre prévention et secourisme qu'il n' y a avait pas de différence de nature, mais simplement de degré.
La prévention a pour but, avant tout, d'empêcher l'accident, le secourisme d'en limiter les effets si, malgré tout, il s'est produit. L'une et l'autre procèdent du même esprit.
Mais l'esprit de prévention n'est pas inné, cette auto-protection s'acquiert ; de plus en plus, il appartiendra à l'école d'en donner aux plus jeunes au moins les rudiments.
Ainsi, une initiation aux gestes élémentaires de survie doit être donnée aux enfants dès l'âge de 12 ans dans les lycées et collèges. L'idéal serait que tout citoyen , devienne un secouriste.
Mais plusieurs obstacles sont à vaincre :
- le premier, le plus important, c'est l'ignorance du risque encouru ;
- l'inaptitude est le deuxième ;
- l'inconscience, c'est-à-dire le refus de prendre conscience du risque, est le troisième.
II - Prévention des Accidents de la Route.
La route a toujours tué. Il y a eu ainsi en France, certaines années, au XIX° siècle, plus de 1000 morts par accidents de diligence.
Mais l'apparition de la voiture automobile a multiplié ce risque. Depuis le premier mort connu par accident de la circulation (Mr Blis à New-York le 13 septembre 1895), dès centaines de milliers d'êtres humains sont morts sur les routes du monde entier.
En France, le cap des 100 000 tués annuels était dépassé en 1962. Le comité interministériel de la Sécurité routière chargé de définir et de faire appliquer une politique nationale de sécurité routière, était crée le 28 septembre 1972.
Grâce à son action incessante, depuis ce jour en matière de réglementation d'information du grand public, de formation des usagers de la route, d'amélioration de l'infrastructure routière et des véhicules automobiles, de développement des moyens de secours aux blessés de la route, la tendance a été renversée bien qu'un léger accroissement se soit manifesté en 1979.
La plupart des domaines réglementaires et techniques de la sécurité routière ont été depuis plusieurs années explorés, et presque épuisés. Reste encore cependant l'homme, responsable majeur des accidents de la circulation.
I - Circonstances et Causes des Accidents
Pour les anciens Grecs, la fatalité était une déesse inexorable. Plus près de nous, les musulmans expriment encore la même idée lorsqu'ils emploient la formule fataliste traditionnelle " Mektoub " (c'était écrit).Il appartient à l'homme moderne de détruire ce mythe. Circonstances et causes d'accidents sont d'une variété infinie. Leur diversité même en rend l'énumération impossible. Mais une étude fait cependant ressortir au moins trois éléments essentiels dont la conjonction est nécessaire pour qu'un accident soit possible :
- une activité humaine, qu'il s'agisse de travail, de loisirs ou plus simplement de repos ;
- un risque lié à cette forme d'activité ;
- une défaillance liée à l'homme (ignorance, fatigue, âge), au matériel utilisé (mauvais usage de ce matériel, non respect des règles d'emploi, mauvais entretien, vétusté.
Bien plus, on peut affirmer que l'accident représente une pathologie essentiellement évitable. Et mieux encore, on pourrait même paradoxalement dire que l'accident n'est pas accidentel. Prenons le cas d'un enfant : il faut, pour qu'un accident lui arrive, la conjonction de trois facteurs épidémiologiques, que, par analogie aux maladies contagieuses, on peut désigner ainsi :
- un sujet susceptible d'être contaminé ;
- un environnement physique et humain favorable à cette contamination ;
- un agent qui la provoque.
Une prévention des accidents existe donc et doit être développée par tous et en tous lieux.
1) - La Part de l'Homme Dans l'Accident
90 accidents sur 100 il y a à la base, une défaillance humaine. Cette défaillance peut être provoquée :
- par le manque d'expérience, une curiosité imprudente :
c'est le fait des enfants, des jeunes en général ;
- par l'âge : le travail entrepris est trop pénible d'où les chutes, les accidents musculaires... ;
- par une mauvaise forme physique : fatigue, sommeil, maladie ;
- par une mauvaise forme morale : les soucis, les préoccupations familiales, les conflits personnels font oublier ou négliger les règles de sécurité... ;
- par un environnement défavorable : cadre de vie mal adapté, parfois conditions météorologiques (chaleur, humidité, vent...).
2) - L'Esprit de Prévention.
On a pu dire qu'entre prévention et secourisme qu'il n' y a avait pas de différence de nature, mais simplement de degré.
La prévention a pour but, avant tout, d'empêcher l'accident, le secourisme d'en limiter les effets si, malgré tout, il s'est produit. L'une et l'autre procèdent du même esprit.
Mais l'esprit de prévention n'est pas inné, cette auto-protection s'acquiert ; de plus en plus, il appartiendra à l'école d'en donner aux plus jeunes au moins les rudiments.
Ainsi, une initiation aux gestes élémentaires de survie doit être donnée aux enfants dès l'âge de 12 ans dans les lycées et collèges. L'idéal serait que tout citoyen , devienne un secouriste.
Mais plusieurs obstacles sont à vaincre :
- le premier, le plus important, c'est l'ignorance du risque encouru ;
- l'inaptitude est le deuxième ;
- l'inconscience, c'est-à-dire le refus de prendre conscience du risque, est le troisième.
II - Prévention des Accidents de la Route.
La route a toujours tué. Il y a eu ainsi en France, certaines années, au XIX° siècle, plus de 1000 morts par accidents de diligence.
Mais l'apparition de la voiture automobile a multiplié ce risque. Depuis le premier mort connu par accident de la circulation (Mr Blis à New-York le 13 septembre 1895), dès centaines de milliers d'êtres humains sont morts sur les routes du monde entier.
En France, le cap des 100 000 tués annuels était dépassé en 1962. Le comité interministériel de la Sécurité routière chargé de définir et de faire appliquer une politique nationale de sécurité routière, était crée le 28 septembre 1972.
Grâce à son action incessante, depuis ce jour en matière de réglementation d'information du grand public, de formation des usagers de la route, d'amélioration de l'infrastructure routière et des véhicules automobiles, de développement des moyens de secours aux blessés de la route, la tendance a été renversée bien qu'un léger accroissement se soit manifesté en 1979.
La plupart des domaines réglementaires et techniques de la sécurité routière ont été depuis plusieurs années explorés, et presque épuisés. Reste encore cependant l'homme, responsable majeur des accidents de la circulation.
jeudi 14 avril 2016
Feux d'hydrocarbures
1 - Avant-propos
Chaque dépôt d'hydrocarbures, liquides ou (et) liquéfiés, doit faire l'objet d'un plan détaillé d'intervention. Le présent article ne prétend pas édicter des règles précises, concernant la conduite à tenir, jusque dans les détails, en cas de sinistre dans un tel dépôt, mais seulement énoncer un certain nombre de principes, dont il faudra s'inspirer, pour établir ce plan d'intervention, d'abord, en assurer l'exécution en cas de nécessité, ensuite, si le cas se présente.
2 - En général, un dépôt d'hydrocarbures comprend les éléments constitutifs suivants :
- des installations d'apport de produits ;
- déchargement de bateaux (pétroliers ou péniches) ; - voies ferrées permettant l'apport par wagons-citernes ; - terminal de pipe-Line ; - un ensemble de réservoirs de stockage, avec une cuvette de rétention ; - des installations de pompage et de distribution par canalisations ; - des installations de distribution, permettant de le remplissage de wagons-citernes ou de camions-citernes - des installations techniques annexes diverses ; - centrales de production de vapeur, d'air comprimé ; - installations de conditionnement (embouteillage de gaz liquéfiés par exemple) ; - laboratoires de contrôle ; - installations de lutte contre l'incendie. - pompes ; - canalisations ; - lance Monitor et générateurs de mousse. - ateliers. - magasins. - garages ; - bureaux. Les incendies dans la plupart de ces installations ne différent pas de incendies "classiques" et les procédés d'attaque sont les mêmes que ceux qui ont pu être décrits à certains articles précédents.
3. - Conduite des opérations en cas de feux au dépôt proprement dit :
3.1 - Principes de base
- arrêter, l'alimentation du dépôt ; - si c'est possible, vider le (les) réservoirs atteints ou menacé (s). - refroidir le (les) réservoir (s). - protéger le voisinage par refroidissement. - attaquer le feu proprement dit au moyen de mousse.
3.2 - Moyens à disposition - moyens propres à l'établissement ; - moyens apportés par les sapeurs-pompiers extérieurs.
3.3 - Conduite des opérations :
3.3.1 - Avant d'entreprendre une opération d'extinction à la mousse d'une certaine envergure :
Il faut avoir la certitude qu'on pourra la mener sans interruption jusqu'à l'extinction complète et sans risque de reprise de feu postérieure à cette dernière. - en conséquence, réunir au préalable par tous les moyens nécessaires à cet effet (en particulier, approvisionner.l'émulsifiant nécessaire, assurer l'alimentation en eau, constituer une réserve de moyens pour parer à toute défaillance du dispositif. - ne pas tenter l'opération tant que ces moyens ne sont pas à pied d'œuvre et leur mise en œuvre organisée.
3.3.2 - Cela n'exclut pas une action immédiate d'éléments de l'établissement ainsi que certains des premiers arrivés parmi ceux des sapeurs-pompiers :
- pour effectuer éventuellement des sauvetages ; - attaquer le feu sur des installations annexes ; - protéger les alentours du foyer principal (création de rideaux d'eau, refroidissement des parties non atteintes. - voire attaquer partiellement une cuvette de rétention pour empêcher la nappe de feu de se propager vers un un point vulnérable sans avoir l'idée d'en effectuer l'extinction proprement dit en totalité. La répartition de ces missions dépend évidemment des moyens dont ont peut disposer et l'échelonnement des arrivées des différents éléments prévus au plan d'intervention.
3.3.3 - Déroulement de l'attaque proprement dite :
L'attaque proprement dite comprend trois phases principales:
- refroidissement.
- extinction.
- contrôle afin d'empêcher toute reprise du feu.
. Refroidissement
vise à :
- protéger contre le rayonnement du feu, les installations non encore atteintes ;
- abaisser la température des produits en feu.
Il doit être entrepris dès le début des opérations au moyen :
- des installations fixes du dépôt (les sapeurs-pompiers) sont appelés à contribuer à leur mise en œuvre, car
les équipes propres aux dépôts sont généralement insuffisantes numériquement.
- de tous les moyens en lances des sapeurs-pompiers, y compris canons à mousse, mis en œuvre à l'eau
Ces opérations doivent cependant être conduite avec le souci d'éviter le débordement (du) ou des réservoirs en feu.
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