jeudi 19 mai 2016
mercredi 18 mai 2016
mardi 17 mai 2016
Toxicomanie
a) Définition
L'organisation mondiale de la santé (O.M.S) donne la définition suivante de la toxicomanie :
(du grec : toxikon, « poison » et mania, « folie ») désigne une dépendance physique et psychologique d'une ou plusieurs substances toxiques (analgique, stimulants et autres psychotropes) sans justification thérapeutique.
Il est actuellement question d'addiction au pluriel , car les pratiques de consommation ont évolué du côté des polytoxicomanies (alcool, médicaments, drogues diverses, synthétiques ou naturelle, etc.). Les usages évoluent vers un besoin incontrôlable de continuer à consommer le produit, accompagné d'accoutumance de dépendance puis une déchéance pouvant aller jusqu'à la mort.
b) Origine
L'arsenal classique du drogué comporte quatre sources de produits dans l'absorption par voie orale, par injection ou par inhalation est à l'origine de la toxicomanie :
- le pavot qui produit l'opium et ses dérivés : morphine, héroïne, dont l'utilisation entraine une dépendance physique grave ;
- les hallucinogènes (dont le plus connu est le (L.S.D) qui sont soit d'origine végétale (certains
champignons, soit synthétiques ;
- cannabis (chanvre indien, marijuana, kif, etc).
- certains médicaments : amphétamines, barbituriques...
Mais la lutte entreprise à l'échelle mondiale contre la toxicomanie a rendu difficile, et souvent aléatoire, l'approvisionnement des drogués en ces produits. Aussi, piaillent-ils actuellement souvent cela par l'emploi de mélanges dont les éléments varient selon l'inspiration du moment et les ressources des produits chimiques, industriels ou pharmaceutiques offertes. Les recensements précis de ces divers mélanges est évidemment impossible à réaliser.
c) Conduite à tenir
Le secouriste peut se trouver confronté à un drogué. Il doit penser à la drogue devant tout état comateux chez un adolescent ou un adulte jeune, et sauf indication d'une cause évidente.Il n'en est pas question pour lui d'entreprendre une action de soins, le traitement ne pouvant être qu'une cure de désintoxication en milieu hospitalier.
Cependant, certaines intoxications (barbituriques en particulier, mais aussi dérivés de l'opium) aboutissent dans leur phase finale au coma et là, le secouriste peut avoir un rôle à jouer en pratiquant une assistance ventilatoire d'urgence.
La victime présente en effet, d'abord un état ressemblant à l'ivresse ; quelques vomissements apparaissent, en général une demi-heure après l'absorption du produit. L'association de l'état ébrieux et des vomissements simule de façon frappante l'ivresse alcoolique et il n'est pas rare que la confusion soit commise. Puis le sujet entre dans un coma, de plus ou moins profond. Il est complètement inerte et ne répond à aucune sollicitations. Le visage est congestionné, les sueurs abondantes, la ventilation lente et ronflante, la température abaissée.
La conduite à tenir est la même que pour les intoxications par barbituriques :
- maintenez la victime éveillée. Parlez-lui. Donnez-lui du café fort, sauf si elle est sans connaissance ;
- si elle est dans le coma, maintenez la liberté des voies aériennes, mettez en œuvre une ventilation
artificielle si nécessaire et placez-le en position latérale de sécurité (P.L.S) ;
- surtout faites assurer au plus vite son transport à l'hôpital ou mieux au centre anti-poison le plus proche, après avis médical.
Le secouriste doit savoir que les hallucinogènes - notamment le L.S.D - provoquent, à faible dose, des nausées, des vertiges, des troubles de la vision, de la perception du temps et de l'espace, parfois même une tendance au suicide ou à l'agressivité et à forte dose, une dépression des centres respiratoires qui rend nécessaire l'assistance ventilatoire avec transport d'urgence à l'hôpital.
Le secouriste doit savoir que la cure de désintoxication qui suivra est entièrement gratuite. Il doit , s'il connaît la victime, l'y inciter très fortement.
L'organisation mondiale de la santé (O.M.S) donne la définition suivante de la toxicomanie :
(du grec : toxikon, « poison » et mania, « folie ») désigne une dépendance physique et psychologique d'une ou plusieurs substances toxiques (analgique, stimulants et autres psychotropes) sans justification thérapeutique.
Il est actuellement question d'addiction au pluriel , car les pratiques de consommation ont évolué du côté des polytoxicomanies (alcool, médicaments, drogues diverses, synthétiques ou naturelle, etc.). Les usages évoluent vers un besoin incontrôlable de continuer à consommer le produit, accompagné d'accoutumance de dépendance puis une déchéance pouvant aller jusqu'à la mort.
b) Origine
L'arsenal classique du drogué comporte quatre sources de produits dans l'absorption par voie orale, par injection ou par inhalation est à l'origine de la toxicomanie :
- le pavot qui produit l'opium et ses dérivés : morphine, héroïne, dont l'utilisation entraine une dépendance physique grave ;
- les hallucinogènes (dont le plus connu est le (L.S.D) qui sont soit d'origine végétale (certains
champignons, soit synthétiques ;
- cannabis (chanvre indien, marijuana, kif, etc).
- certains médicaments : amphétamines, barbituriques...
Mais la lutte entreprise à l'échelle mondiale contre la toxicomanie a rendu difficile, et souvent aléatoire, l'approvisionnement des drogués en ces produits. Aussi, piaillent-ils actuellement souvent cela par l'emploi de mélanges dont les éléments varient selon l'inspiration du moment et les ressources des produits chimiques, industriels ou pharmaceutiques offertes. Les recensements précis de ces divers mélanges est évidemment impossible à réaliser.
c) Conduite à tenir
Le secouriste peut se trouver confronté à un drogué. Il doit penser à la drogue devant tout état comateux chez un adolescent ou un adulte jeune, et sauf indication d'une cause évidente.Il n'en est pas question pour lui d'entreprendre une action de soins, le traitement ne pouvant être qu'une cure de désintoxication en milieu hospitalier.
Cependant, certaines intoxications (barbituriques en particulier, mais aussi dérivés de l'opium) aboutissent dans leur phase finale au coma et là, le secouriste peut avoir un rôle à jouer en pratiquant une assistance ventilatoire d'urgence.
La victime présente en effet, d'abord un état ressemblant à l'ivresse ; quelques vomissements apparaissent, en général une demi-heure après l'absorption du produit. L'association de l'état ébrieux et des vomissements simule de façon frappante l'ivresse alcoolique et il n'est pas rare que la confusion soit commise. Puis le sujet entre dans un coma, de plus ou moins profond. Il est complètement inerte et ne répond à aucune sollicitations. Le visage est congestionné, les sueurs abondantes, la ventilation lente et ronflante, la température abaissée.
La conduite à tenir est la même que pour les intoxications par barbituriques :
- maintenez la victime éveillée. Parlez-lui. Donnez-lui du café fort, sauf si elle est sans connaissance ;
- si elle est dans le coma, maintenez la liberté des voies aériennes, mettez en œuvre une ventilation
artificielle si nécessaire et placez-le en position latérale de sécurité (P.L.S) ;
- surtout faites assurer au plus vite son transport à l'hôpital ou mieux au centre anti-poison le plus proche, après avis médical.
Le secouriste doit savoir que les hallucinogènes - notamment le L.S.D - provoquent, à faible dose, des nausées, des vertiges, des troubles de la vision, de la perception du temps et de l'espace, parfois même une tendance au suicide ou à l'agressivité et à forte dose, une dépression des centres respiratoires qui rend nécessaire l'assistance ventilatoire avec transport d'urgence à l'hôpital.
Le secouriste doit savoir que la cure de désintoxication qui suivra est entièrement gratuite. Il doit , s'il connaît la victime, l'y inciter très fortement.
L'auteur
Pierre Thine
lundi 16 mai 2016
vendredi 13 mai 2016
Inondation de sous-sol
Les
secours n'interviennent en principe que si un avis précis ou la
reconnaissance d'un gradé font connaître qu'il y a danger pour des
personnes ou des installations matérielles essentielles (boulangerie,
chaufferie, transformateur électrique, entrepôt, musée etc.).
Il faut, au besoin, faire évacuer l'immeuble et l'épuisement est effectué s'il y a danger pour sa solidité ou ou pour le contenu du sous-sol.
D'une manière générale, se conformer aux prescriptions énoncées à la septième partie, chapitre VI : "Le Fourgon de protection".
S'il s'agit d'une inondation peu importante, intéressant un sous-sol en terre-battue ou disposant d'un moyen d'évacuation propre, l'eau disparaîtra d'elle-même, lentement mais sûrement, dès que la cause de l'apport d'eau aura disparu. Il n' y a pas lieu d'opérer s'il n'y a aucun danger pour des denrées ou installations. Il suffit d'informer le sinistré de la réalité de la situation.
Employer la moto-pompe légère d'épuisement, la pompe électrique d'épuisement ou l'hydro-éjecteur pour épuiser des quantités d'eau inférieures à 20 m3 (pour mettre l'hydro-éjecteur en oeuvre il faut disposer, à 60 mètres au plus, d'un hydrant à 5 bars au moins).
Si le volume d'eau dépasse 20 m3, employer moto-pompe (s) et vide-cave (s).
En période de crise (très fortes pluies, crue, entraînant l'inondation de nombreux locaux), il y a lieu de noter les appels des sinistrés au fur et à mesure de leur arrivée et de procéder, à des reconnaissances groupées, à la suite desquelles un ordre d'urgence d'exécution des opérations est établi.
Il peut arriver que le sol du local inondé se trouve à un niveau inférieur à celui de l'égout, d'un plan ou d'une nappe d'eau voisins ; en cas d'inondation, l'eau y a atteint un niveau tel que des infiltrations peuvent se produire, même à travers un sol de cave cimenté. Dans ce cas, tout épuisement est inutile, sauf menace grave pour des installations (chaufferies importantes, boulangerie, transformateur), menace qui ne pourra être écartée qu'au prix, de la mise en œuvre continue de moyens suffisants. Si ce n'est pas le cas, il faut attendre que la cause de la crue ou de l'inondation cesse.
Il faut, au besoin, faire évacuer l'immeuble et l'épuisement est effectué s'il y a danger pour sa solidité ou ou pour le contenu du sous-sol.
D'une manière générale, se conformer aux prescriptions énoncées à la septième partie, chapitre VI : "Le Fourgon de protection".
S'il s'agit d'une inondation peu importante, intéressant un sous-sol en terre-battue ou disposant d'un moyen d'évacuation propre, l'eau disparaîtra d'elle-même, lentement mais sûrement, dès que la cause de l'apport d'eau aura disparu. Il n' y a pas lieu d'opérer s'il n'y a aucun danger pour des denrées ou installations. Il suffit d'informer le sinistré de la réalité de la situation.
Employer la moto-pompe légère d'épuisement, la pompe électrique d'épuisement ou l'hydro-éjecteur pour épuiser des quantités d'eau inférieures à 20 m3 (pour mettre l'hydro-éjecteur en oeuvre il faut disposer, à 60 mètres au plus, d'un hydrant à 5 bars au moins).
Si le volume d'eau dépasse 20 m3, employer moto-pompe (s) et vide-cave (s).
En période de crise (très fortes pluies, crue, entraînant l'inondation de nombreux locaux), il y a lieu de noter les appels des sinistrés au fur et à mesure de leur arrivée et de procéder, à des reconnaissances groupées, à la suite desquelles un ordre d'urgence d'exécution des opérations est établi.
Il peut arriver que le sol du local inondé se trouve à un niveau inférieur à celui de l'égout, d'un plan ou d'une nappe d'eau voisins ; en cas d'inondation, l'eau y a atteint un niveau tel que des infiltrations peuvent se produire, même à travers un sol de cave cimenté. Dans ce cas, tout épuisement est inutile, sauf menace grave pour des installations (chaufferies importantes, boulangerie, transformateur), menace qui ne pourra être écartée qu'au prix, de la mise en œuvre continue de moyens suffisants. Si ce n'est pas le cas, il faut attendre que la cause de la crue ou de l'inondation cesse.
mercredi 4 mai 2016
mardi 3 mai 2016
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