vendredi 23 septembre 2016

Les Réactions de surcharges psychiques ou réactions de stress


Les sauveteurs, les policiers, les pompiers, les secouristes, les collaborateurs du Mouvement international de la Croix Rouge et du Croissant Rouge et les Volontaires de l'Action Humanitaire endurent, du fait de leur travail en situation d'urgence et de catastrophe, des réactions émotionnelles intenses. On les appelle réactions de surcharges psychiques ou réactions de stress.


Les délégués du C.I C.R et les volontaires de l'action humanitaire qui s'engagent en zone de guerre et de conflit subissent des traumatismes de plus en plus violents, plus proches des combats qu'auparavant, davantage mêlés à des populations civiles toujours plus menacées, ils côtoient aujourd'hui des combattants indisciplinés, au comportement imprévisible qui ne les respectent pas.


Au retour, les réactions de stress et ces traumatismes troublent non seulement la personne rescapée, mais aussi sa famille, ses amis, les responsables opérationnels et le corps médical. Afin d'être mieux maîtrisés et le cas échéant les prises en charge, ces réactions doivent être connues de chacun et chacune.


On distingue deux réactions de stress qui s'enchaînent d'une manière imperceptible, d'abord utile et protectrice, puis inutile et destructive pour l'organisme :


- Le stress protecteur qui permet de faire face aux conditions extraordinaires d'une mission éprouvante, tout en restant efficace.


- Le stress dépassé, qui conduit bientôt à l'épuisement et à la chute des performances. Les collaborateurs et les collaboratrices du C.I C.R n'échappent pas à ces réactions. Leurs familles non plus contaminées par les émotions et traumatismes de leurs proches. 

Que faire en cas de stress dépassé ?

                                               
 
Que faire en cas d'intense stress ? Il y a des attitudes simples et efficaces à adopter dans les différents
cas.
a) vous êtes vous-même sujet (te) à une intense réaction de stress ; 
OSEZ PARLER ! NE SOUFFREZ PAS EN SILENCE.

Ne croyez pas que les autres vont mal vous juger, ou qu'un chef impitoyable va vous disqualifier ou
vous sanctionner. Ne banalisez pas ce qui vous arrive. C'est une affaire normale, mais une affaire sérieuse.
Vous êtes "blessé (e)", mais vous allez guérir.
Donnez-vous du TEMPS et ayez PATIENCE,
Occupez-vous de vous et ne jugez pas vos réactions.

Tachez de comprendre d'où provient votre "blessure", recherchez le traumatisme, et précisez ce dont vous avez besoin : 

Pas d'alcool ni de drogue, mais une ÉCOUTE.
Pas de médicament, mais la possibilité d'exprimer vos émotions.

Acceptez le manque de sommeil, les pensées et les cauchemars persistants, les souvenirs obsédants. Tout cela passera avec le temps.
b) votre collègue est sujet (te) à une intense réaction de stress :
Il n'est pas facile de réaliser qu'un (e) collègue subit un intense stress. Pour cela, observez :

qu'il y a eu un incident de sécurité, un accident, un événement hors du commun, un motif de stress traumatique dans votre environnement immédiat ; - que votre collège a changé, qu'il (elle) a un comportement différent depuis lors.

Dans le doute offrez lui une aide superflue, qui peut être déclinée, plutôt que de l'indifférence ou de l'incompréhension.
Encouragez : l'expression des émotions, mais ne forcez pas une porte close.
Laissez couler le flot émotionnel. Ne portez pas de jugement.
Exprimez vos réactions, sans interpréter les siennes.

ÉCOUTEZ  - ÉCOUTEZ - ÉCOUTEZ
avec attention et intérêt

Passez du temps avec lui (ou avec elle).
Rappelez-lui que tout cela est normal, qu'il (elle) n'est pas malade mais "blessé (e), qu'il (elle) n'est pas victime d'un traumatisme, mais le (la) survivant (e) d'un incident sérieux.

Surtout ne doutez pas de vos capacités de soutien. Avec vos oreilles et votre attention, vous ne pouvez pas faire de mal, au contraire, vous pouvez soulagez.

Enfin, si malgré tous vos efforts, la situation ne s'arrange pas, parlez-en à une personne de confiance.


mercredi 21 septembre 2016

Prévention des noyades


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La noyade cause de nombreux accidents, trop souvent mortels. Chaque année ce risque est à l'origine de plusieurs centaines de décès dans notre pays.

Tenir compte de l'environnement :

Quel que soit l'âge du baigneur, il est impératif de priviligier les zones de baignades surveillées, ou en cas de nécessités, les secours interviendront le plus rapidement. Il est aussi essentiel de respecter les consignes de sécurité signalées par la couleur des drapeaux de baignades :

1) Drapeaux de baignades :

- drapeau vert en haut du mât : baignade surveillée, absence de danger ;
- drapeau jaune orangé : baignade surveillée mais dangereuse ;
- drapeau rouge : baignade très dangereuse ;
- drapeau violet : baignade interdite, plage polluée ;
- drapeau bleu : limite de baignade ou zone de surveillance
.
Le respect des zones de baignades et des consignes de sécurité signalées par la couleur des drapeaux est indispensable pour la sécurité du baigneur.

2) - Pas plus de (10) minutes pour le premier bain.

Ainsi, après un exercice loin de la mer, ne pas surestimer ses forces, surtout dans une eau fraîche.

3) - Se méfier du refroidissement brutal lors de l'entrée dans l'eau.

Éviter de rentrer dans l'eau brutalement :

- après un bain de soleil ;
- après un repas copieux ou une consommation d'alcool ;
- après un effort physique intense ;
- si on est fatigué ou à jeun depuis longtemps.

4)- Entrer progressivement dans l'eau.

Après un long bain de soleil ou une activité sportive, il est indispensable de s'asperger le torse et la nuque avant d'entrer dans l'eau.
Par ailleurs, si on éprouve une sensation désagréable, (frissons, vertiges, etc...), il convient de sortir
immédiatement de l'eau.
Enfin, il ne faut pas plonger si on n'est pas certain qu'il y a assez d'eau et qu'il n'y a pas d'obstacles dangereux cachés (rochers au fond)..

5) - Ne jamais se baigner seul.
(un bon nageur peut avoir des malaises)

Dans ce cas, peuvent intervenir, en cas de risque :
- un témoin pour donner l'alerte ;
- des groupes de nageurs qui se surveillent mutuellement.
En outre, en restant près de la rive, on peut sortir rapidement de l'eau en cas de malaise.

6) - Comment reconnaître un baigneur en difficulté.

- le signe du bouchon ;
- la tête du baigneur qui disparaît à plusieurs reprises sous l'eau puis coule à pic, victime
hors de l'eau.

7) - Ne pas utiliser les embarcations légères quand le vent souffle de la terre vers la mer

Il faut éviter également de jouer à la peur en renversant les embarcations ou en mettant de force quelqu'un dans l'eau.
L'eau étant un milieu parfois hostile, un choc émotif peut avoir des conséquences graves.

8) - Autres mesures de prévention

- Approcher et maîtriser les notions et gestes en matière de secourisme :
- Ne pas s'éloigner de plus de 300 mètres du rivage avec un engin de plage (bouée, chambre à air
ou autres moyens) au risque d'être entraîné au large par un coup de vent ;
- Ne jamais se débattre si on est pris dans un tourbillon. Au contraire, il faut se laisser et faire
un détour pour rejoindre la rive ;
- Éviter les hélices des bateaux ou les pirogues qui peuvent provoquer des blessures graves et
mortelles.

9) - S'entraîner progressivement

Les plongeurs doivent :

- éviter les plongées successives à intervalles trop rapprochés.
- avoir toujours quelqu'un qui les surveille à la surface, car la fin de la plongée est le moment le
plus délicat ;
- remonter à la surface, s'ils constatent une diminution de leurs capacités physiques ;
- éviter les heures de haute marée.

 

mardi 20 septembre 2016

Retrait du casque de sécurité du Motocycliste en detresse respiratoire


Le casque d'un motocycliste n'empêche ni le dégagement en urgence, ni la mise en position latérale de sécurité ; il ne doit donc pas être retiré, si la victime présente des signes de détresse ventilatoire et porte un casque de type "intégral" (les autres casques permettant l'ouverture et le nettoyage de la bouche et la pratique de la ventilation artificielle.


 Le retrait du casque est une manœuvre très délicate ; elle est moins dangereuse à deux sauveteurs :


          - Le sauveteur le plus expérimenté se place à genoux, à côté de la tête de la victime ; il    place une main sous le cou, l'autre est passée sous le bord inférieur du casque : les doigts sont mis en crochet sous le menton. Il assure le maintien de la tête dans l'axe du corps
         - Le second sauveteur se place dans l'axe de la tête, détache la sangle de la mentonnière   vérifie que rien d'autre ne retient le casque (foulard...), saisit le casque sur les parties latérales du bord inférieur, et le tire doucement dans l'axe. Il est parfois nécessaire de basculer légèrement le casque en arrière pour ne pas accrocher le nez.


          Le maintien de la tête dans l'axe du corps n'est jamais relâché : la tête et le casque sont à peine soulevés du sol de la hauteur juste nécessaire pour que le casque puisse glisser sur le sol ; elle est reposée doucement sur le sol et maintenue en rectitude.

          La ventilation artificielle peut être aussitôt commencée dès que les voies supérieures sont libres.


 Cas particulier :


         Au cas où l'accès à la nuque et au menton n'est pas immédiatement possible, le premier sauveteur, placé dans l'axe de la tête, maintient le casque (et donc la tête), le second à genoux sur le côté, défait la fermeture (jugulaire, mentonnière, autre système de fixation...). Il passe ensuite une main sous la nuque, l'autre en crochet sous le menton en maintenant la rectitude dans l'axe du corps de la victime.


          Lorsqu'il n'y a qu'un seul sauveteur, la manœuvre est très dangereuse :


          - Le sauveteur se place à la tête de la victime, passe une main sous le cou et de l'autre tire doucement le casque, bien dans l'axe du tronc.
          Une fois le casque ôté, il pose doucement la tête sur le sol, la maintient basculée en
arrière, et pratique immédiatement la libération des voies aériennes supérieures et la ventilation artificielle.
            Cette manoeuvre ne doit donc être réalisée que s'il y a danger vital manifeste, et dans ce seul cas.
           Il faut toujours se rappeler que l'on peut laisser le casque sur la tête d'un blessé inconscient qui ventile tout au long des opérations de secours (P.L.S, notamment).


          L'opération de retrait ne s'impose que :


         - si la victime vomit ;
          - si une ventilation artificielle est indispensable ;
          et si le casque est de modèle dit  " intégral ".

lundi 19 septembre 2016

Les Bouches d'incendie


Les prises d'incendie (bouches et puisards d'aspiration ainsi que les points d'eau servant à l'alimentation du matériel d'incendie, citernes, bassins, puits forés, point d'aspiration...) sont signalisés soit au moyen d'une plaque indicatrice, soit par un disque avec flèche, soit par une pancarte spéciale.


1. Plaque indicatrice

Plus spécialement destinée à la signalisation des bouches d'incendie dans les agglomérations urbaines, la plaque indicatrice est rectangulaire et mesure 220 X 100 mm.

          Généralement de couleur blanche, elle porte, en caractères rouges, les indications suivantes :

- à la partie haute : l'indication du diamètre de la prise (exemple B.I.  100) ;
- à gauche : le diamètre, exprimé en millimètres, de la canalisation sur laquelle est piquée la prise ;
- à droite : au-dessus d'un trait vertical, la distance exprimée en mètres, du centre de la bouche au plan
   vertical contenant la plaque indicatrice et, à droite ou à gauche du trait, la distance, exprimée en mètres,
   du centre de la bouche au plan  perpendiculaire à la plaque et passant par ce trait.


2. Disque avec flèche

          Le disque avec flèche est de couleur blanche. Il est bordé de rouge et comporte en son centre un anneau de même couleur.

          Les indications qu'il comporte sont en caractères de couleur rouge.

          Le disque avec flèche, posé verticalement sert à signaler l'emplacement exact d'une prise ou d'un point d'eau.

          Il comporte :

- à la périphérie du disque : l'indication de la nature de la prise ou du point d'eau ;
- au centre du disque dans un anneau rouge :
.  le diamètre, exprimé en millimètre de la canalisation d'alimentation de la prise ou du puisard d'aspiration.
.  la capacité, en mètres cubes, de la citerne, du bassin ou de la réserve ;
- dans la flèche :
.  au-dessus d'un trait vertical, la distance, exprimée en mètres, du centre de la prise ou du point d'eau au
   plan vertical contenant la plaque,
.  à droite ou à gauche du trait, la distance du centre de la prise ou du point d'eau au plan vertical
   perpendiculaire à la plaque et passant par ce trait.

          Le disque avec flèche, posé horizontalement, sert à signaler la direction et la distance d'une prise ou d'un point d'eau.

           Dans ce cas, il ne porte pas l'indication de la distance, exprimée en mètres séparant la plaque de la prise d'eau ou du point d'eau.

Disque avec flèche posé horizontalement.

          Très important : l'apposition d'une plaque indicatrice, ou la représentation pointe d'un fléchage de signalisation de prise d'eau ou de point d'eau d'incendie, sur un mur de propriété privée, doit faire l'objet d'une autorisation écrite, à demander au propriétaire ou à son représentant autorisé.

3.  Repérage des B.I.

          Il arrive de plus en plus fréquemment que des véhicules automobiles soient laissés en stationnement sur les trottoirs, au-dessus de bouches d'incendie qu'il n'est donc plus possible d'utiliser. Afin de signaler ces dernières, d'une façon plus nette encore que par leur plaque indicatrice qui peut ne pas se trouver à proximité immédiate, certains corps de sapeurs-pompiers ont pris l'habitude de peindre les couvercles des appareils en blanc, avec, dans le sens longitudinal, une bande centrale, de couleur rouge, de 5 centimètres de largeur environ.

4. Pancarte de signalisation de point d'eau.

5. Répertoriation des hydrants et points d'eau.

          Les hydrants et points d'eau sont connus :
- par un numéro d'ordre, dans l'arrondissement ou dans la commune ;
- par le nom de la rue et le numéro de la maison la plus rapprochée ou par un repère de voirie.

          Toutes ces indications sont portées sur le "Registre des bouches, poteaux d'incendie et points d'eau", normalement établi par arrondissement, s'il y a lieu et par commune, et qui doit être ouvert et régulièrement tenu à jour dans chaque centre de secours.




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dimanche 21 août 2016

Comportement Du Jeune Conducteur


1)  - Jeunes conducteurs vous êtes plus sensibles à l'éblouissement et à la fatigue que les autres usagers. Ne surestimez pas vos possibilités.

Anciens conducteurs, beaucoup d'accidents sont causés par l'ignorance des nouvelles règles du Code de la route, en particulier la signalisation et la priorité. Assurez-vous que vous les connaissez.

2)  - Ne croyez pas que vos "réflexes" soient meilleurs avec une petite dose d'alcool ; ils sont au contraire diminués et celui qui manque d'habitude est aussi dangereux que le buveur entraîné.
Méditez ces chiffres :

- pour 1 g d'alcool pour litre de sang, le risque d'accident est 6 fois plus grand qu'à jeun.
- avec,1 5 g le risque est multiplié par 20.
- avec 2 g par 60.

3) -  Sur une route fraîchement gravillonnée, ne dépassez pas 50 km/h.
C'est votre propre vitesse qui est responsable du bris de votre pare-brise.

4) -  Si vous choisissez un véhicule de couleur vive, vous serez mieux vu et vous serez vu plus tôt. Votre sécurité en sera accrue.

5) - L'arrêt en cours de route est une pratique saine et utile. Mais il ne suffit pas de s'arrêter pour se remettre en forme. Après un long parcours, l'air des poumons est vicié, les articulations sont gagnées par l'ankylose. Ce qu'il faut donc, c'est du mouvement et de l'air. Il faut aussi boire de l'eau (l'eau est anti-fatigue).

6) - Conduire vite fatigue beaucoup le cœur. Ne vous forcez pas, conduisez en souplesse. Chaque difficulté de conduite fait faire un bond à la fréquence cardiaque. Dans certaines situations, celle-ci peut arriver à doubler par rapport au repos.
Adaptez vous-même votre vitesse au niveau de trafic que vous rencontrez. Si vous choisissez une vitesse facile à maintenir, vous épargnerez à votre cœur et à vos artères une fatigue inutile et stérile.

 7) - En traversant une ville encombrée, vous ne pouvez abolir ni les feux rouges, ni les encombrements. Si vous essayez de réaliser une forte moyenne, votre véhicule n'ira pas plus vite, mais votre, cœur, lui accélérera à fond.
Au contraire, le simple fait d'accepter une vitesse réduite vous procurera :
- une diminution de fatigue importante ;
- un gain de sécurité.

8) - Tout ce qui précède s'applique au problème de dépassement.
Lorsque le dépassement est difficile :

- soit que la vitesse du véhicule à dépasser vous entraîne à atteindre une vitesse supérieure à celle dont vous avez l'habitude ;
- soit que les conditions de circulation ou de visibilité puissent mettre en cause le succès de votre manœuvre.

Votre rythme cardiaque s'accroit fortement, ce qui vous place dans une situation physiologique défavorable et parfois dangereuse.
Un second facteur défavorable intervient également. Le délai qui vous est nécessaire pour prendre une décision augmente et vous risquez de vous décider trop tard pour dépasser sans danger.
Donc, si vous avez le moindre doute, n'essayez pas de dépasser.

9) - Beaucoup de conducteurs roulent sans regarder leur compteur, appréciant leur vitesse à partir du cadre extérieur qu'ils traversent ou du bruit du moteur. Or, le cadre extérieur se modifie sans cesse et le bruit du moteur varie selon la charge et le profil de la route. Il en résulte de fortes erreurs d'appréciation de la vitesse elle-même, responsables de fautes de conduite.
Surveillez votre compteur.

Points de surveillance de la survie


L'abord d'un accidenté est extrêmement important  le premier coup d’œil doit déclencher le geste qui sauve ; il doit aussi permettre de faire, non pas un diagnostic qui est du domaine médical, mais un premier bilan.


Bien souvent, l'examen des environs immédiats y aidera : l'échelle renversée, l'huile répandue sur le sol, les pierres éparses, la position même de la victime... enfin, si elle peut parler, les renseignements fournis seront particulièrement précieux et devront être retransmis sans délai au médecin.


Mais en plus de la détermination rapide mais précise des causes de l'accident, du nombre et de la localisation des victimes, des situations particulières (compression de membre par exemple), des risques de sur-accident, du contrôle de ces situations matérielles ou d'environnement pouvant créer des dangers particuliers ou aggraver les dégâts initiaux, ce que l'on appelle la reconnaissance, temps premier des secours, il appartiendra surtout au secouriste de rechercher :


- les signes traduisant l'intégrité ou la perturbation des grandes fonctions indispensables à la survie ;

- ventilation : fréquence, régularité, liberté des voies aériennes ;

- circulation : examen du pouls, coloration et température des extrémités ;

- vigilance : au départ, la réponse à des questions ou ordres simples : avez-vous   mal  Où ?      Ouvrez les yeux...?

- Les indices annonciateurs de l'aggravation d'une situation, en particulier ;

- l'amorce d'un déficit en oxygène qui conduit à l'hypoxie (forte diminution de la quantité d'oxygène  mis à la disposition de l'organisme), puis à l'anoxie (suppression de tout apport d'oxygène).


Cette inspection des points de surveillance de la survie, le secouriste ne pourra y procéder que lorsqu'il aura acquis les connaissances utiles pour faire face aux situations d'urgence, détecter les troubles de la vigilance, juger de la conduite à tenir devant les plaies ou fractures avant l'arrivée des secours.