mercredi 9 novembre 2011

Accident, Non Suivi de Feu, Intéressant un Véhicule Transportant des Matières Dangereuses.



La conduite à tenir en pareil cas fait l'objet des textes suivants :

- l'Instruction interministérielle du 5 septembre 1973 sur les mesures à prendre en cas d'accident mettant en
 cause des matières dangereuses (diffusée en décembre 1973 par le Service national de la Protection civile).
- l'Annexe "Hydrocarbures" au Plan O.R.S.E.C., qui fait l'objet des circulaires n° 531 du 7 décembre 1967
  et 68-47 du 2 février 1968 du Service national de la Protection Civile, auxquelles on se reportera également.

1. Risques.

Épandage des produits, incendie, explosion, asphyxie, intoxication, corrosion ;

Les mesures essentielles à prendre sont énumérées ci-dessous :

2.  Conduite à tenir.

a) En zone habitée :

- délimiter une zone dite "dangereuse" et y faire interdire toute circulation ;
- éloigner toute personne étrangère aux secours et faire évacuer les habitations et animaux ;
- éventuellement faire fermer les portes et fenêtres des immeubles ;
- éviter tout emploi des matériels susceptibles de produire des étincelles, une flamme, un échauffement ;
- essayer d'arrêter les fuites et de retenir les liquides qui se répandent (obstruction des bouches et regards
   d'égouts, endiguement des nappes liquides) ;
- procéder à la récupération des produits liquides ;
- effectuer éventuellement le transvasement du produit restant dans la citerne en prenant les précautions
   voulues selon le cas ;
- recouvrir les nappes de liquides inflammables d'une épaisse couche de mousse ; faire de même
  éventuellement sur le véhicule lui-même ;
- nettoyer la chaussée ;
- enlever les terres polluées ;
- contrôler en permanence l'état de l'atmosphère ;
- employer, s'il y a lieu, les appareils respiratoires isolants, voire les vêtements spéciaux de protection,
   pendant les opérations.

b) En agglomération :

- prendre en général les mêmes mesures que dans le cas précédent ;
  en outre, dans la zone concernée directement :
- faire évacuer les immeubles touchés ou menacées (et fermer portes et fenêtres) ;
- faire éteindre les foyers à flammes nues ;
- interdire la manœuvre de tout appareil électrique ;
- faire, sauf impossibilité vraiment totale, assurer la coupure du courant électrique d'un point extérieur à la
  zone dangereuse.

c) Envahissement des égouts :

- prévenir le service compétent ;
- prendre toutes précautions pour se préserver d'une explosion possible ;
- prendre les mesures adéquates pour tenter d'annihiler les effets du déversement du liquide considéré dans
   les canalisations.

   D'une manière générale, s'il s'agit de produits chimiques inhabituels ou mal connus, faire appel si possible aux techniciens de l'établissement d'où ils proviennent.

3.  Signalisation des matières dangereuses transportées.

  Tout véhicule citerne transportant des matières dangereuses (liquides en particulier), doit être pourvu, à l'avant comme à l'arrière, d'un panneau rectangulaire de 40 cm de largeur sur 30 de hauteur, de couleur
orange réfléchissante, coupé en deux, dans le sens de la largeur, par une barre noire de 15 mm de largeur.

Dans le demi-rectangle inférieur figure le numéro d'identification du produit en chiffres noirs ; dans le demi-rectangle supérieur un sigle d'identification du produit en chiffres noirs ; un sigle d'identification du danger présenté (lettre et chiffres noirs).

Dans le cas d'une citerne à plusieurs compartiments ou de plusieurs citernes disposées sur un même véhicule, chacune est est signalée par deux panneaux disposés de chaque côté, de façon que la lecture puisse être assurée quel que soit le côté par lequel on aborde le véhicule.

                                                                    
X 33
 1114

Les véhicules non citernes sont signalés par le panneau rectangulaire orange, sans bande centrale, et sans numéro.

a) Numéro d'identification de la matière.

Chaque matière non dangereuse répertoriée est désignée par un numéro d'identification conformément aux tables parues au J.O du 23 janvier 1975.


b) Sigle d'identification de danger.


Il se compose :


- éventuellement de la lettre X, placée à gauche, dans le demi-rectangle correspondant, et qui
  signifie que l'emploi de l'eau en cas d'incendie est absolument prohibé ;
- d'un nombre à deux ou trois chiffres, ainsi constitué, selon le code reproduit ci-après :

1° chiffre : indique la caractéristique principale du danger présenté par la matière transportée.
2° chiffre   (éventuellement) : autre danger secondaire supplémentaire.

Si un chiffre est redoublé, cela signifie une gravité particulière du risque (sauf pour le 2 : 22 signifie gaz
réfrigéré).



N° Code


Danger principal

N° du Code

Danger secondaire

1
2
3
4
5

6
7
8



Matière explosible.
Gaz.
Liquide inflammable
Solide inflammable
Matière comburante ou  peroxyde   organique
Matière toxique.
Matière radioactive
Matière corrosive

0
1
2
3

         6 
         7
8
9



Absence de danger secondaire
Explosion
Émanation de gaz.
Inflammabilité.
Propriété comburantes.
Toxicité.
Radioactivité.
corrosivité
Danger de réaction violente résultant de la décomposition spontanée ou de la polymérisation






Exemples.- Un liquide inflammable porte le n° 3 ; s'il est très inflammable les panneaux du véhicule
porteront le nombre 33.

31    indique un liquide inflammable avec risque d'explosion.
85    matière corrosive et comburante ;
20    gaz ni explosible, ni inflammable, ni toxique, ni corrosif ;
238  gaz inflammable corrosif ;
266  gaz très toxique.

         c)  Fiches de matières dangereuses ou fiches de sécurité.  

        Chaque matière dangereuse répertoriée fait l'objet d'une fiche de sécurité les fiches de sécurité relatives aux produits transportés doivent se trouver à bord des véhicules concernés. 

La fiche de sécurité  comporte :

 - au recto :

 .  le nom de la substance,
 .  le numéro d'identification de cette dernière,
 .  le numéro d'identification du danger,
 .  les dangers présentés par la matières et, éventuellement, l'interdiction d'employer de l'eau en cas d'incendie,
 .  les consignes générales à observer en cas d'accident,
 .  la conduite à tenir, en cas de fuite, d'incendie, ainsi que pour l'organisation des secours ;

- au verso :

    .  les numéros d'identification et les dénominations des autres produits présentant les mêmes dangers.   

d)  Les véhicules routiers transportant des matières dangereuses portent, en outre, des plaques, en forme de
     losange carré, sur lesquelles sont figurés les symboles de danger reproduits au tableau ci-dessus.

e)  Disposition des panneaux et plaques sur les véhicules routiers transportant des matières dangereuses.

f)   Signalisation des wagons.

La présence de matières dangereuses dans les wagons est signalée :
- par le panneau rectangulaire orange, avec numéro, mentionné en b)  ci-dessus,
- et par des "étiquettes de danger" comportant :
.  soit un symbole :
           - bombe : substances explosives, munitions, certains artifices,
           - flammes : matières inflammables,
           - cercle surmonté d'une flamme : matières comburants peroxydes, tête de mort : matières toxiques,
           - croix de Saint-André (seule ou sur épis de blé) : matières nocives,
           - métal et mains rouges : matières corrosives,
           - trèfle schématisé : matières radioactives,
           - bouteille de gaz : gaz inertes ;

soit une inscription :

-  artifices,
-  allumettes,
-   matières infecte ou putrescible.                              

mardi 8 novembre 2011

Sauvetage à la suite d'Accident de Chemin de Fer, d'Avion, D'Autocar ou de Véhicule Similaire.

            


 De nombreuse victimes sont à craindre.

Les secours interviennent alors selon le plan particulier, qui doit être établi sous la responsabilité du préfet, prévoyant évidemment :

- des moyens de dégagement des victimes ; de levage, traction, découpage,
- des moyens ambulanciers, éventuellement médicaux ;
- de nuit, du matériel d'éclairage ;
- le cas échéant, également, du matériel d'extinction.

La localisation du sinistre doit être effectuée, le plus précisément possible et éventuellement, un ou plusieurs itinéraires d'accès fixés, par le responsable de la mise en route des secours, aux divers détachements concernés.

En général, comme dans un grand feu, un P.C doit être établit sur les lieux et son emplacement précisé à tous le plus rapidement possible.

Les services de police peuvent être amenés à établir des barrages et déviations de circulation et à assurer le dégagement d'itinéraires d'évacuation vers les hôpitaux.

Dans certains cas, un poste de secours d'urgence peut être nécessaire sur place. A défaut d'autres moyens, un V.S.A.B. peut en tenir lieu.

Les opérations de sauvetage et éventuellement d'extinction sont menées dans les conditions prévues par le règlement de manœuvre des sapeurs-pompiers (extinction des incendies et de sauvetages).

vendredi 4 novembre 2011

Le Dévidoir Normalisé à Bobine.

                C’est un appareil, traîné à bras, qui permet le transport facile des tuyaux de 70 mm exclusivement et l’exécution rapide de leur établissement.

                    Il équipe généralement les véhicules autopompes (premier-secours, fourgon pompe-tonne, par exemple…) et les fourgons d’incendie.


Nomenclature :

Le dévidoir à bobine comprend :
-           
    Un tambour avec deux disques, constituant la bobine, monté sur deux roues à bandages en caoutchouc  
    
    Un demi-cadre avec  une flèche, deux fourchettes et une traverse ;
-   Une chaînette d’arrêt de la bobine ;
-   Fixé sur le demi-cadre, un demi-raccord symétrique en forme de bouchon sur lequel est   branché une division   mixte, placée à demeure sur  le dernier tuyau ;
-         
    Le demi-cadre peut, en outre, être équipé d’un dispositif de freinage au pied de la bobine.
    
    Freinage par un galet en caoutchouc sur un disque du tambour)

Armement : 


L’armement du dévidoir à bobine se compose de 160 à 240 mètres de gros tuyaux de 70 enroulés sur le tambour. 


Le dernier tuyau peut être protégé par une bâche de dévidoir, pourvue d’une bande  blanche de signalisation, peinte ou cousue.


mercredi 2 novembre 2011

Les Véhicules Médicalisés.



Afin de pouvoir participer efficacement aux interventions du bord de route, les médecins de sapeurs-pompiers disposent :
       
                  -  soit de leur voiture personnelle, équipée d'un poste radio émetteur-récepteur fonctionnant sur
                  la bande de fréquence propre à la Direction départementale des Services d'incendie et de secours
                  étant de plus en plus en contact avec l'équipe de prompt-secours routier, appelée sur les lieux
                  (sapeurs-pompiers du S.M.U.R.) grâce à un appareil sélectif) ;

                  Une circulaire de la Direction de la sécurité civile a autorisé les collectivités locales à doter les
                  médecins de corps de sapeurs-pompiers de voiture radio légères, mises à leur disposition
                  permanente dans l'exercice quotidien de leur profession pour leur permettre d'intervenir
                  promptement dans le cadre de l'exécution des missions des corps, particulièrement en
                  matière de secours routier.

                  Il s'agit d'une voiture légère peinte en rouge sauf les deux ailes avant et le hayon, peints en blanc.
                  Le mot MÉDECIN est inscrit à l'envers sur l'avant du capot de façon qu'il puisse être lu dans le
                  rétroviseur par le conducteur d'un véhicule qui le précède.

                  L'inscription  " MÉDECIN DE SAPEURS-POMPIERS "  est  peinte  sur  le  hayon.

                  précisons que le V.R.M est pourvu d'un poste émetteur-récepteur du réseau départemental
                  de secours et de lutte contre l'incendie, avec dispositif d'appel sélectif.

                  L'équipement médical recommandé comprend :

                  -  un aspirateur pour mucosités à piles ;
                  -  une valise de réanimation type anesthésie ;
                  -  une bouteille d'oxygène de 6 litres avec accessoires  ;
                  -  un respirateur volumétrique automatique ;
                  -  une boîte d'urgence avec élément d'intubation trachéale ;
                  -  un électrocardioscope défibrillateur.

                  Le véhicule est équipé par ailleurs :
           
                  -  d'un extincteur à poudre de 2 kg ;
                  -  d'un projecteur portatif ;
                  -  d'un feu bleu de priorité amovible ;
                  -   de feux anti-brouillard ;
                  -   de deux lampes jaunes à éclats fixées sur le toit pour le balisage arrière ;
                  -   d'une corne à deux tons ;
                  -   d'un poste émetteur-récepteur avec dispositif d'appel.

                   Les A.S.S.U. servies par 3 à 4 spécialistes des secours d'urgence disposent notamment, comme
                   Les V.S.A.B, d'une cellule sanitaire avec deux brancards d'un plan dur pour pratique du
                   massage cardiaque externe ou immobilisation du rachis, d'une valise médicale d'urgence, d'une
                   rampe de distribution d'oxygène, d'un matériel de réanimation, de matériel de soins et de
                   contention.

                   Existent également des ambulances de ranimation et de grands secours (A.R., non
                   normalisée) dont l'équipement de base, en plus de celui des A.S.S.U ; comprend un
                   matériel plus perfectionné.

                   Notons enfin que, toutes précautions prises par les services de sécurité en amont et en aval
                   d'un accident de la route, une intervention héliportée est possible. Elle peut être réalisée par
                   hélicoptère léger (transport d'une équipe réduite d'intervention et évacuation urgente d'un blessé)
                   ou par hélicoptère moyen (transport d'une équipe de prompt-secours routier avec matériel léger
                   et évacuation de 4 à 6 blessés graves couchés).

                   Hormis certains parcours de montagne ou autoroutier, elle envisageable si les conditions
                   météorologiques et la disponibilité des appareils le permettent à proximité immédiate du lieu du
                   sinistre (champs ou bas-côtés, voire même chaussée elle-même).

                  
              
      

lundi 31 octobre 2011

Injecteurs (Parfois appelés également Proportionneurs , Prémélangeurs, Doseurs).




L'injecteur a pour rôle de mélanger à l'eau une quantité déterminée d'émulseur, pour obtenir une solution moussante convenablement dosée.

Certains sont réglés une fois pour toute en usine, d'autres sont munis d'un dispositif de réglage du débit d'émulseur.

L'injecteur se présente généralement sous forme d'un tube, d'un diamètre intérieur sensiblement égal à celui des tuyaux sur lesquels il doit être branché, et muni, à chaque extrémité d'un demi-raccord symétrique, sans verrou, d'un diamètre approprié.

Il se place entre deux tuyaux, sur un établissement alimenté par engin-pompe. Le sens de mise en place est en principe indiqué par une flèche sur le corps de l'appareil.

 Le fonctionnement de l'injecteur est basé sur le principe de la trompe à eau ; l'eau en pression , animée d'une certaine vitesse dans la traversée de l'injecteur y crée une dépression qui, par effet de succion , provoque l'arrivée de l'émulseur dans un tube relié à l'injecteur et plongé dans un récipient contenant l'émulseur.
Au débouché de ce tube dans l'injecteur, l'émulseur est entraîné par le courant d'eau à laquelle il se mélange dans l'établissement de tuyaux, en aval.

La pression de l'eau à l'entrée de l'injecteur doit, généralement être de 8 à 10 bars.

Une perte de charge importante, de l'ordre de 25 à 30 %, se produit à l'intérieur de l'injecteur. Aussi, pour disposer d'une pression restante suffisante à la lance ou au générateur, de mousse, la distance de refoulement en aval de l'injecteur doit être aussi courte que possible : 20 à 40 mètres en principe.

samedi 29 octobre 2011

Règles pour l'Etablissement des Tuyaux.

1. Faire une grande réserve en boucle au point d'attaque ou à la division pour les gros tuyaux et au 
    point d'attaque pour les petits.

2. Dérouler le premier tuyau et successivement tous les autres en serrant le  plus près possible la
    bordure du trottoir.

3. Éviter, si possible, de couper les rues.

    Si cela est indispensable, disposer les tuyaux perpendiculairement à l'axe de la chaussée. Cette opération
    doit se faire le plus près du point d'attaque et, en principe, accompagnée de la mise en place des dispositifs
    de franchissement de tuyaux (responsabilité du conducteur et du gradé d'alimentation s'il y en a un à
     l'engin).

4.  Employer le moins de tuyaux.

     En leur faisant prendre le chemin le plus près court.

5.   Éviter l'enchevêtrement des tuyaux.

6.   Éviter les torsions,  les plis, les coudes brusques.

7.   Ne pas laisser les tuyaux reposer sur des décombres brûlants ou des matériaux coupant.
      pointus.

8.   Les mettre à l'abri de la chute des matériaux.

9.   Cas particuliers.

          Dans le cas où l'établissement est  fait directement sur hydrant, utiliser l'appareil indiqué par le chef de détachement (c'est, en principe, le plus rapproché du sinistre ; mais il peut être indisponible, réservé à un autre engin, placé trop près du feu ou installé sur une conduite qui alimente déjà plusieurs lances).

           Dégorger l'appareil, monter s'il y a lieu la retenue et orienter le tuyau de manière à éviter un coude au
départ de l'établissement.

            Si le tuyau doit traverser une voie ferrée, le faire passer, vide, par dessous les rails (éviter l'introduction de cailloux à l'intérieur) et, le cas échéant (traction à vapeur), le recouvrir d'une légère couche de ballast pour le protéger des charbons incandescents.

             Dans un couloir, un escalier, bien dégager le passage et poser le tuyau le long du bord qui donne les contours les moins brusques (du côté du mur, dans un escalier).

              Franchissement d'une grille, d'un balcon.  

mardi 25 octobre 2011

Le Téléphoniste

Au Centre de Secours.

Quand un détachement se rend sur les lieux d'une opération d'extinction d'incendie ou de sauvetage, il faut qu'un sapeur reste au centre de secours si toutefois ce dernier dispose d'un moyen de liaison radio ou téléphonique permettant de recevoir une communication des secours engagés : renseignements sur l'opération, de renforts, de relève, ravitaillement et carburant, etc.

C'est lui qui :

- demande s'il y a lieu, au (x) de secours voisin (s), voire au C.S.P ou à l'inspection départementale, les
   moyens complémentaires nécessaires dès le départ de ses propres secours ou en renfort ultérieur.
- prévient le maire d'un sinistre dans sa commune et lui communique les messages de renseignements.
- prévient immédiatement, en cas de sinistre important dans le secteur de son C.S :
.  le chef du D.S.P, voire l'inspecteur départemental,
.  éventuellement, retransmet à un autre C.S. les demandes de secours qui pourraient être formulées en
   l'absence de ses propres moyens.

          En principe, il doit y avoir au centre de secours un cahier de messages. Sur ce cahier doivent être portés tous les messages reçus ou envoyés à partir du C.S. Les messages sont inscrits les uns après les autres, dans l'ordre chronologique de leur arrivée ou envoi ; s'il y a lieu, ils sont même numéroté de 1 à n, de 0 à 24 heures dans une même journée.


Pendant les Opérations.

Outre les missions ci-détaillés, qui lui sont particulières, le téléphoniste peut être chargé de remplir certaines fonctions dans le cadre des manœuvres de l'équipage de l'engin auquel il appartient.

Ces différentes fonctions se trouvent précisé par le règlement de manœuvre, pour chaque engin de lutte contre l'incendie.

Appareils Respiratoires Isolants " A circuit Fermé "




Selon le type d'appareil, les qualités propres du porteur, son entraînement et les conditions d'emploi, les appareils respiratoires isolants n'offrent actuellement qu'une autonomie variant de 10 minutes, pour les modèles dits "mini", destinés essentiellement à la sauvegarde individuelle et à une évacuation rapide du personnel, à 40 minutes, un peu plus, pour les appareils à plus grande capacité, bi-bouteilles notamment.

Or, les conditions d'intervention des sapeurs-pompiers peuvent exiger une plus grande autonomie (vastes sous-sols, parkings notamment, grands entrepôts, tunnels de métro, cales de bateaux,...).

C'est pourquoi les appareils isolants à circuit fermés, longtemps réservés à des équipes de sapeurs-pompiers ou de sauveteurs très spécialisés (marins-pompiers, équipes de mines) et jusqu'alors interdits normalement dans les autres corps de sapeurs, se multiplient chez ces derniers.

Dans ces appareils, l'air déjà utilisé par le porteur est régénéré et remis à sa disposition.

Ils exigent cependant un personnel particulièrement choisi et entraîné. Exemple : Appareil Fenzy.

Description

L'appareil respiratoire isolant à circuit fermé comprend :

- une ou deux bouteilles d'oxygène de 1,5 l ou 2 l de capacité, chargée à 200 bars ;
- une cartouche régénératrice de 1 à 2 kg de chaux sodée ;
- un sac respiratoire ;
- un insufflateur d'air ;
- un détendeur d'oxygène, taré à 1 bar ;
- un masque ;
- deux tuyaux souples annelés ;
- un avertisseur sonore ;
- un manomètre ;
- un bâti de transport à bretelles et ceinture ;

Caractéristiques :

Selon le type, l'appareil
- pèse plus de 8 kg ;
- offre une autonomie de 1h 30.

Fonctionnement :

L'oxygène de la (des) bouteilles), détendu, arrive au gicleur en entraînant par le tuyau d'inspiration, l'air contenu dans le sac respiratoires. Cet air balaie le masque et permet la respiration. L'air expiré est reconduit au régénérateur par le deuxième tuyau annelé et retourne au sac respiratoire après avoir été débarrassé de son gaz carbonique par la chaux sodée. La circulation à débit constant est assurée par l'entraînement de l'air par l'oxygène.

Mise en œuvre :

Avant la mise en place de l'appareil :

- Ouvrir le (les) robinet (s). La pression diminuant dans le circuit haute pression à l'aide du manomètre ;
- armer l'avertisseur à sonnerie en tournant le bouton. Le voyant rouge doit être caché ;
- fermer la (les) bouteilles. La pression diminuant dans le circuit haute pression, s'assurer que l'avertisseur
  se déclenche entre 35 et 50 bars (zone rose).

Mise en place de l'appareil :

- enlever le bouchon d'obturation du pot de raccordement en dévissant le bouchon moleté plombé de la
  cartouche (si le plombage n'y est plus, considérer la cartouche comme déjà utilisée et en prendre une autre).
- mettre l'appareil sur le dos ; ramener les deux tuyaux par-dessus la tête, de telle façon que le pot de
  raccordement repose sur la poitrine ;
- mettre le masque et s'assurer de sa bonne étanchéité    ;
- ouvrir la (les) bouteille (s) : un sifflement continu doit signaler l'arriver de l'oxygène ;
- raccorder les tuyaux souples au masque ; visser sans bloquer ;
- armer l'avertisseur à sonnerie.


Précautions et restrictions d'emploi :

- Le déclenchement de la sonnerie signale que l'appareil est dans le dernier quart d'heure d'utilisation possible.
- L'utilisation de ces types d'appareils en intervention ne peut être autorisée qu'avec des cartouches
   régénératrices d'air vierges (plombées)  et des bouteilles d'oxygène pleines. Tout appareil qui vient d'être
   utilisé, même pour une courte durée, doit être systématiquement retiré du service en opération jusqu'à ce que ses charges soient renouvelées.

La régénération de l'air expiré n'étant totale que lorsque la cartouche est chaude, il faut éviter de coiffer l'appareil en étant essoufflé, d'autant plus que le débit d’oxygéné proprement dit demeure constant.

L'appareil peut continuer à fonctionner sans apport d'oxygène ou avec une cartouche saturée en gaz carbonique ; seule la régénération de l'air se trouve arrêtée. Aussi l'utilisateur qui n'a pas entendu l'avertisseur à sonnerie risque de ne s'en apercevoir que trop tard. Il est donc indispensable que le matériel soit constamment surveillé au cours de son utilisation.

L'emploi de ces appareils est interdit dans toute atmosphère saturée de chlore, le sac respiratoire en toile caoutchoutée se détériorant au contact de ce dernier.

Vérifications - Entretien :

Vérifier fréquemment (en principe chaque semaine) le plombage des cartouches régénératrices et les bouteilles d'oxygène


Après chaque utilisation :

.  débrancher le masque et le nettoyer (attention à la pellicule anti-buée)  ;
   à l'alcool ou avec une solution de Dakin ;
.  ouvrir l'arrivée d'oxygène quelques instants pour sécher l'intérieur du masque. Il est interdit d'essuyer afin
   de ne pas rayer la pellicule anti-buée ;
.  si la bouteille est vide ou ne contient plus assez d'oxygène pour une nouvelle utilisation :
-  retirer la cartouche usagée et la remplacer par une nouvelle, en vérifiant que son plombage est intact ;
-  si la bouteille contient encore assez d'oxygène, procéder seulement au nettoyage ; l'appareil ne peut alors
être utilisé qu'à l'instruction.

dimanche 23 octobre 2011

Le Fourgon-Pompe Tonne Léger (F.P.T.L.).

Armement.

C'est une autopompe destinée plus particulièrement aux centres de secours de zones semi-rurales, où des engins plus lourds peuvent avoir quelques difficulté à circuler, notamment en raison de l'étroitesse des routes et chemins.

Il en existe une version " hors  chemins ", particulièrement adaptée aux régions à dominante rurale accidentées.

Ces engins permettent de faire face aussi bien aux feux de bâtiments qu'aux feux ruraux (feux de forêts, de récolte, etc.).

Le F.P.T.L. est un véhicule avec habitacle à 6 places (2 et 4 ou 3 et 3 selon le modèle).

Son équipement comporte notamment :

- une citerne 1 250 + 250 l d'eau ;
. une pompe de 1 000 l/mn sous 10 bars avec :
. un orifice d'alimentation de 100 ;
. un orifice de refoulement de 100 ;
. un orifice de refoulement de 65 ;
. un orifice de refoulement de 40 ;
- un dévidoir tournant armé de 80 m de tuyaux semi-rigides de 20 ;
- un dévidoir à bobine armé de 200 m de tuyaux souples de 70, plus 200 m roulés en couronne, avec deux  
   lances de 65/18 et 4 4 de 40/14 ;
 - une réserve d'émulsifiant de 150 + 20 l ;
 - deux injecteurs-proportionneurs mobiles et deux lances à mousse de 2 m3/mn.