vendredi 4 mai 2012
dimanche 29 avril 2012
lundi 23 avril 2012
Magal de porokhane 2011
Aujourd'hui, jeudi 14 Avril 2011, la Communauté musulmane célèbre le 59° Magal à Porokhane, village situé à dix kilométres de Nioro du Rip en l'honneur de la vertueuse Mame Diarra Bousso, elle est plus connue sous l'appellation de Mame Diarra, ou "Diaratoul-Laah" (la voisine de Dieu) du fait de sa piété et de ses oeuvres culturelles permanentes.
Revisitez son legs.
Initié par son petit fils Cheikh Mouhamadul Bachir Ibn Khadim Rassoul en 1952, ce Magal, qui représente l'un des plus importants événements du calendrier mouride, est sans aucun doute l'un des plus grands rassemblements humains dans le monde consacré à une femme. Mais qui est donc Sokhna Mame Diarra Bousso ?
Née en 1833 à MBoussobé au Djolof, sa famille est orginaire de Colloré au Fouta. Son pére s'appelle Serigne Mouhamadou Bousso appellé également Serigne Mabousso. Ce dernier était l'un des plus grands érudits de son époque. C'est lui que Maba Dakhou avait choisi comme "Mufti" parmi ses pairs lorsque toutes les grandes figures musulmanes du pays s'étaient retrouvées au Saloum avec le roi Maba pour sa guerre Sainte. Cheikh Mouhamadul Bachir Ibn Khadimou Rassoul dit de lui : "Muhammad Bousso l'iman, le grand érudit, réunissait la pureté morale, l'honnêté, le courage et la célébrité".
Quant à la mère de Mame Diarra, elle s'appelle Sokhna Asta Walo Mbacké était une femme aux grandes connaissances islamiques. Elle dirigeait elle même un Daara par l'enseignement coranique et des sciences religieuses à Naawel. Mame Diarra fut donc éduquée dans cet environnement par cette famille marquée par la piété, le savoir islamique et l'adoration divine. Sous la direction de sa mère elle maîtrisera parfaitement le livre Saint et les sciences religieuses.
Elle fut donnée en mariage a cet autre descendant de Mame Mahram Mbacké, Mame Mor Anta Saly, père de notre Cheikh Ahmadou Bamba. On raconte que sur le point de rejoindre le domicile conjugal comme c'était la coutume à l'époque, Mame Diarra fit le vœux suivant : "Si ce n'était le verset du coran qui établit que Mohammed (PSL) est le dernier Prophète". C'est cet état d'esprit et cette détermination qui animaient Sokhna Diarra et qui la poussaient à ne ménager aucun effort pour avoir l'agrément de Dieu et celui de son conjoint. Elle eut un fils aîné appelé Mame Mor Diarra et un Second, le vénéré Cheikh Ahmadou Bamba.
Elle disparut en 1866 à Porokhane et y fut enterrée. Elle n'aura vécu que 33 ans pour réaliser l'oeuvre immense que nous célébrons au Magal de Porokhane. Mais on peut dire que le Mouridisme aura été sa Récompense de la part du TOUT-Puissant.
Son legs.
La première édition fut organisée dans des conditions difficiles. Cheikh Mouhamadul Bachir, l'initiateur quitta Pakathiar à bord d'une carrosse (appelé "Watiir") pour regagner le petit village de Porokhane.
Les villageois lui dressèrent une tente sommaire en paille où il passa la journée. La carrosse du Cheikh, seul moyen de locomotion faisait la navette pour rassembler les socès habitants les contrées environnantes et qui devaient participer à la lecture du Coran.
Aujourd'hui, le petit village de Porokhane a connut une évolution extraordinaire. Sous l'impulsion de Serigne Moustapha Bassirou, le village compte aujourd'hui une grande mosquée (une nouvelle mosquée plus moderne est actuellement en construction sous la direction de Serigne Mountakha Bassirou) des écoles primaires françaises et Arabes, un collége, toutes les facilités de la vie moderne y existent aussi, électricité, eau avec 2 forages, téléphones fixe et mobile.
Des millions de musulmans viennent chaque année des quatre coins du monde pour s'incliner devant le mausolée de la vénérée Mame Diarra, participer aux séances de lecture de coran, des khassaïdes et autres Zikr et autres prières. Les pelerins viennent également faire le tour des lieux de Sokhna Diarra sur lequel elle pilait le mil etc. pour mieux s'imprégner de la vie, mais exceptionnelle d'une grande femme de l'islam.
Si on demandait aux Sénégalais de décliner les noms des parents de Cheikh Ahmadou Bamba , sans aucun doute une majorité d'entre-eux prononceraient le nom de Mame Diarra , beaucoup plus connu que celui de Mame Mor Anta Saly.
Revisitez son legs.
Initié par son petit fils Cheikh Mouhamadul Bachir Ibn Khadim Rassoul en 1952, ce Magal, qui représente l'un des plus importants événements du calendrier mouride, est sans aucun doute l'un des plus grands rassemblements humains dans le monde consacré à une femme. Mais qui est donc Sokhna Mame Diarra Bousso ?
Née en 1833 à MBoussobé au Djolof, sa famille est orginaire de Colloré au Fouta. Son pére s'appelle Serigne Mouhamadou Bousso appellé également Serigne Mabousso. Ce dernier était l'un des plus grands érudits de son époque. C'est lui que Maba Dakhou avait choisi comme "Mufti" parmi ses pairs lorsque toutes les grandes figures musulmanes du pays s'étaient retrouvées au Saloum avec le roi Maba pour sa guerre Sainte. Cheikh Mouhamadul Bachir Ibn Khadimou Rassoul dit de lui : "Muhammad Bousso l'iman, le grand érudit, réunissait la pureté morale, l'honnêté, le courage et la célébrité".
Quant à la mère de Mame Diarra, elle s'appelle Sokhna Asta Walo Mbacké était une femme aux grandes connaissances islamiques. Elle dirigeait elle même un Daara par l'enseignement coranique et des sciences religieuses à Naawel. Mame Diarra fut donc éduquée dans cet environnement par cette famille marquée par la piété, le savoir islamique et l'adoration divine. Sous la direction de sa mère elle maîtrisera parfaitement le livre Saint et les sciences religieuses.
Elle fut donnée en mariage a cet autre descendant de Mame Mahram Mbacké, Mame Mor Anta Saly, père de notre Cheikh Ahmadou Bamba. On raconte que sur le point de rejoindre le domicile conjugal comme c'était la coutume à l'époque, Mame Diarra fit le vœux suivant : "Si ce n'était le verset du coran qui établit que Mohammed (PSL) est le dernier Prophète". C'est cet état d'esprit et cette détermination qui animaient Sokhna Diarra et qui la poussaient à ne ménager aucun effort pour avoir l'agrément de Dieu et celui de son conjoint. Elle eut un fils aîné appelé Mame Mor Diarra et un Second, le vénéré Cheikh Ahmadou Bamba.
Elle disparut en 1866 à Porokhane et y fut enterrée. Elle n'aura vécu que 33 ans pour réaliser l'oeuvre immense que nous célébrons au Magal de Porokhane. Mais on peut dire que le Mouridisme aura été sa Récompense de la part du TOUT-Puissant.
Son legs.
La première édition fut organisée dans des conditions difficiles. Cheikh Mouhamadul Bachir, l'initiateur quitta Pakathiar à bord d'une carrosse (appelé "Watiir") pour regagner le petit village de Porokhane.
Les villageois lui dressèrent une tente sommaire en paille où il passa la journée. La carrosse du Cheikh, seul moyen de locomotion faisait la navette pour rassembler les socès habitants les contrées environnantes et qui devaient participer à la lecture du Coran.
Aujourd'hui, le petit village de Porokhane a connut une évolution extraordinaire. Sous l'impulsion de Serigne Moustapha Bassirou, le village compte aujourd'hui une grande mosquée (une nouvelle mosquée plus moderne est actuellement en construction sous la direction de Serigne Mountakha Bassirou) des écoles primaires françaises et Arabes, un collége, toutes les facilités de la vie moderne y existent aussi, électricité, eau avec 2 forages, téléphones fixe et mobile.
Des millions de musulmans viennent chaque année des quatre coins du monde pour s'incliner devant le mausolée de la vénérée Mame Diarra, participer aux séances de lecture de coran, des khassaïdes et autres Zikr et autres prières. Les pelerins viennent également faire le tour des lieux de Sokhna Diarra sur lequel elle pilait le mil etc. pour mieux s'imprégner de la vie, mais exceptionnelle d'une grande femme de l'islam.
Si on demandait aux Sénégalais de décliner les noms des parents de Cheikh Ahmadou Bamba , sans aucun doute une majorité d'entre-eux prononceraient le nom de Mame Diarra , beaucoup plus connu que celui de Mame Mor Anta Saly.
samedi 21 avril 2012
vendredi 20 avril 2012
dimanche 15 avril 2012
dimanche 29 janvier 2012
Fracture de la Machoire inférieure
Il s'agit souvent d'une fracture ouverte dans la bouche.
Les signes en sont les suivants :
1° Mouvements douloureux.
2° Rangée de dents irrégulières, parfois cassées.
3° Bouche ouverte ouverte avec écoulement de sang et de salive.
Ici l'immobilisation est secondaire.
Le danger est la détresse respiratoire provoquée par un corps étranger, du sang et de la salive coulant en abondance, la chute de la langue qui n'est plus retenue par le maxillaire.
En conséquence, la conduite à tenir est la suivante :
. Si le blessé est conscient, faites-le asseoir, la tête penchée en avant pour faciliter l'écoulement du
sang, de la salive... ;
. Si le blessé est inconscient, placez-le en position latérale de sécurité, le côté blessé tourné le sol ;
. Si la fracture est peu importante et qu'il n' y ait pas de risque de détresse respiratoire, vous
l'immobilisation avec une fronde à deux chefs ou une simple bande passant sous le menton et
nouée, bien serrée, sur la tête.
Faites assurer au plus tôt le transport de la victime à l'hôpital.
Si vous devez l'évacuer couchée, placez-le en position latérale de sécurité, le côté blessé tourné vers le sol.
dimanche 15 janvier 2012
mardi 10 janvier 2012
Le "18 Safar" communément appelé "Grand Magal de Touba" marque l'anniversaire du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba en 1895.
Le 18 Safar communément appelé Grand Magal de Touba marque "l'anniversaire du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba en 1895."
Ce jour d'actions de grâces rendues à Dieu est célébré tous les ans par la communauté musulmane mouride.
Du fondateur du mouridisme jusqu'à l'ère des petits fils en passant par celle des fils, l'évènement a été toujours riche en enseignement..
Et les fils et petits fils intronisé khalifes ont porté ce fardeau de 1928 à 2012. Ils n'ont aucunement cessé de rappeler les principes de l'islam.
Khadim Rassoul dit :
"Le prophète Mohamed (PSL) s'est glorifié devant tous les prophètes réunis de mon exil bénis, où j'ai servi ALLAH en toute pureté".
Pour toutes ces raisons et d'autres ineffables, la Communauté Mouride célébre chaque année le Magal de Touba, comme l'a ordonné le fondateur qui de son vivant l'a célébré.
C'est le jour de grâce (Sant) où on immole, on cuisine, on distribue à manger, on héberge les hôtes, on chante, la gloire du Prophète Mohamed (PSL) par les Khassaïds de Khadim Rassoul, on parle de l'épopée prestigieuse du Fondateur et des réalités du Mouridisme.
Chaque famille du Mouridisme parle aussi de ses patriarches et des Cheicks sur qui les fidèles vivent la réalité de Khadim Rassoul.
Cet événement exceptionnel dure des jours et c'est toute la vie sénégalaise qui en subit les effets, DAKAR est vide, ainsi que toutes les autres régions, les routes de Touba sont encombrées pendant plusieurs jours. Le nombre de fidèles qui affluent vers la cité bénite se compte en millions.
Ce sera très difficile de le déterminer, mais toute denrée alimentaire est acheminée vers TOUBA.
Il est très difficile de circuler à pied et quasi impossible en véhicule.
Ce qui est incroyable en tout cela, c'est que chacun rentre satisfait, revigoré, plein d'énergie spirituelle en attendant le prochain Magal.
DIEUREUDIEUF "SERIGNE TOUBA KHADIM RASSOUL"
Ce jour d'actions de grâces rendues à Dieu est célébré tous les ans par la communauté musulmane mouride.
Du fondateur du mouridisme jusqu'à l'ère des petits fils en passant par celle des fils, l'évènement a été toujours riche en enseignement..
Et les fils et petits fils intronisé khalifes ont porté ce fardeau de 1928 à 2012. Ils n'ont aucunement cessé de rappeler les principes de l'islam.
Khadim Rassoul dit :
"Le prophète Mohamed (PSL) s'est glorifié devant tous les prophètes réunis de mon exil bénis, où j'ai servi ALLAH en toute pureté".
Pour toutes ces raisons et d'autres ineffables, la Communauté Mouride célébre chaque année le Magal de Touba, comme l'a ordonné le fondateur qui de son vivant l'a célébré.
C'est le jour de grâce (Sant) où on immole, on cuisine, on distribue à manger, on héberge les hôtes, on chante, la gloire du Prophète Mohamed (PSL) par les Khassaïds de Khadim Rassoul, on parle de l'épopée prestigieuse du Fondateur et des réalités du Mouridisme.
Chaque famille du Mouridisme parle aussi de ses patriarches et des Cheicks sur qui les fidèles vivent la réalité de Khadim Rassoul.
Cet événement exceptionnel dure des jours et c'est toute la vie sénégalaise qui en subit les effets, DAKAR est vide, ainsi que toutes les autres régions, les routes de Touba sont encombrées pendant plusieurs jours. Le nombre de fidèles qui affluent vers la cité bénite se compte en millions.
Ce sera très difficile de le déterminer, mais toute denrée alimentaire est acheminée vers TOUBA.
Il est très difficile de circuler à pied et quasi impossible en véhicule.
Ce qui est incroyable en tout cela, c'est que chacun rentre satisfait, revigoré, plein d'énergie spirituelle en attendant le prochain Magal.
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