jeudi 14 juin 2012
vendredi 25 mai 2012
Sandock - Ndiaganiao.
La Communauté rurale de Ndiaganiao est limitée au Nord par la communauté rurale de Ngoudiane, au Sud par celle de Sessène et Sandiara, à l'Est par celle de Fissel , et à l'Ouest par la communauté rurale de Tassette et Sindia.
Elle couvre une superficie de 378,5 km2 est composée de trente sept (37) villages :
- Sandock (13 villages), fondé par une personne de ce nom ;
- et Ndiaganiao (24 villages). Les familles qui vivent dans cette localité sont parentés et entretiennent des relations étroites.
La communauté rurale de Ndiaganiao se divise en trois (03) zones :
- zone de bas-fonds ;
- zone de Sandock ;
- et zone de Ndiaganiao.
La population est composée de trois ethnies :
- les Sérères représentent 75 % ;
- les Wolofs 13 % ;
- les Pulaars 11 %.
Les autres ethnies minoritaires sont les maures, les mandjack et les diolas, ils représentent 3 % de la population.
80 % des habitants de la localité sont des musulmans, 10 % des chrétiens et le même taux pour les animistes
(adeptes de la religion traditionnelle).
La Communauté connaît un fort taux de migration, notamment celle des jeunes et des femmes. Cette forte mobilité est due à la pauvreté des sols, à l'insuffisance des terres arables et au manque d'emploi caractérisée
par l'exode rurale vers des cieux plus cléments (les grandes villes comme Dakar, Mbour et Thiès).lundi 14 mai 2012
Les Accidents d'Ascenseurs.
Circonstances.
- cabine transportant des personnes arrêtées entre deux étages (personnes enfermées dans la cabine) ;
- personne coincée entre la cabine et la gaine, ou sous la cabine ;
- personne bloquée par un objet à l'intérieur de la cabine ;
- personne tombée dans la gaine ;
- personne prise dans les cabines ;
- chute de la cabine.
Nature du Risque.
Pour les personnes comme pour les sauveteurs, les risques les plus importants sont :
- la chute dans le vide de la gaine ;
- les blessures par écrasements, coupure... (d'où l'importance du Respect des Mesures de Sécurité).
Règles de Base.
- opérations préliminaires :
. situer le local machinerie. Couper le courant d'alimentation - forcer pour entrer dans le local pour (retirer les fusibles quand ils sont accessibles et laisser un gradé ou un sapeur près de l'interrupteur pendant toute la durée de l'intervention :
. s'assurer de l'état de la ou des victimes et les rassurer de vive voix (éventuellement par interphone ou
téléphone s'il en existe).
. s'assurer de la fermeture et du verrouillage effectif des portes palières.
. reconnaître les lieux ;
- modèle d'ascenseur ;
- existence de la clef de porte palière (trousseau ou concierge) ;
- genre d'intervention.
. renseigner le commandement et exprimer si nécessaire les besoins :
- le médecin,
- le matériel de manœuvre de force, désincarcération, etc.,
- la police ;
- faire prévenir la Société assurant l'entretien.
- opérations finales :
. s'assurer de la fermeture et du verrouillage effectif des portes palières avant de quitter les lieux de
l'intervention ainsi que de la mise hors-service de l'appareil.
. ne pas rétablir l'alimentation électrique de l'installation ;
. préciser à la personne qualifiée (syndic, propriétaire, concierge) la mise hors service de l'appareil
et la nécessité de l'intervention d'un spécialiste.
samedi 12 mai 2012
samedi 5 mai 2012
vendredi 4 mai 2012
dimanche 29 avril 2012
lundi 23 avril 2012
Magal de porokhane 2011
Aujourd'hui, jeudi 14 Avril 2011, la Communauté musulmane célèbre le 59° Magal à Porokhane, village situé à dix kilométres de Nioro du Rip en l'honneur de la vertueuse Mame Diarra Bousso, elle est plus connue sous l'appellation de Mame Diarra, ou "Diaratoul-Laah" (la voisine de Dieu) du fait de sa piété et de ses oeuvres culturelles permanentes.
Revisitez son legs.
Initié par son petit fils Cheikh Mouhamadul Bachir Ibn Khadim Rassoul en 1952, ce Magal, qui représente l'un des plus importants événements du calendrier mouride, est sans aucun doute l'un des plus grands rassemblements humains dans le monde consacré à une femme. Mais qui est donc Sokhna Mame Diarra Bousso ?
Née en 1833 à MBoussobé au Djolof, sa famille est orginaire de Colloré au Fouta. Son pére s'appelle Serigne Mouhamadou Bousso appellé également Serigne Mabousso. Ce dernier était l'un des plus grands érudits de son époque. C'est lui que Maba Dakhou avait choisi comme "Mufti" parmi ses pairs lorsque toutes les grandes figures musulmanes du pays s'étaient retrouvées au Saloum avec le roi Maba pour sa guerre Sainte. Cheikh Mouhamadul Bachir Ibn Khadimou Rassoul dit de lui : "Muhammad Bousso l'iman, le grand érudit, réunissait la pureté morale, l'honnêté, le courage et la célébrité".
Quant à la mère de Mame Diarra, elle s'appelle Sokhna Asta Walo Mbacké était une femme aux grandes connaissances islamiques. Elle dirigeait elle même un Daara par l'enseignement coranique et des sciences religieuses à Naawel. Mame Diarra fut donc éduquée dans cet environnement par cette famille marquée par la piété, le savoir islamique et l'adoration divine. Sous la direction de sa mère elle maîtrisera parfaitement le livre Saint et les sciences religieuses.
Elle fut donnée en mariage a cet autre descendant de Mame Mahram Mbacké, Mame Mor Anta Saly, père de notre Cheikh Ahmadou Bamba. On raconte que sur le point de rejoindre le domicile conjugal comme c'était la coutume à l'époque, Mame Diarra fit le vœux suivant : "Si ce n'était le verset du coran qui établit que Mohammed (PSL) est le dernier Prophète". C'est cet état d'esprit et cette détermination qui animaient Sokhna Diarra et qui la poussaient à ne ménager aucun effort pour avoir l'agrément de Dieu et celui de son conjoint. Elle eut un fils aîné appelé Mame Mor Diarra et un Second, le vénéré Cheikh Ahmadou Bamba.
Elle disparut en 1866 à Porokhane et y fut enterrée. Elle n'aura vécu que 33 ans pour réaliser l'oeuvre immense que nous célébrons au Magal de Porokhane. Mais on peut dire que le Mouridisme aura été sa Récompense de la part du TOUT-Puissant.
Son legs.
La première édition fut organisée dans des conditions difficiles. Cheikh Mouhamadul Bachir, l'initiateur quitta Pakathiar à bord d'une carrosse (appelé "Watiir") pour regagner le petit village de Porokhane.
Les villageois lui dressèrent une tente sommaire en paille où il passa la journée. La carrosse du Cheikh, seul moyen de locomotion faisait la navette pour rassembler les socès habitants les contrées environnantes et qui devaient participer à la lecture du Coran.
Aujourd'hui, le petit village de Porokhane a connut une évolution extraordinaire. Sous l'impulsion de Serigne Moustapha Bassirou, le village compte aujourd'hui une grande mosquée (une nouvelle mosquée plus moderne est actuellement en construction sous la direction de Serigne Mountakha Bassirou) des écoles primaires françaises et Arabes, un collége, toutes les facilités de la vie moderne y existent aussi, électricité, eau avec 2 forages, téléphones fixe et mobile.
Des millions de musulmans viennent chaque année des quatre coins du monde pour s'incliner devant le mausolée de la vénérée Mame Diarra, participer aux séances de lecture de coran, des khassaïdes et autres Zikr et autres prières. Les pelerins viennent également faire le tour des lieux de Sokhna Diarra sur lequel elle pilait le mil etc. pour mieux s'imprégner de la vie, mais exceptionnelle d'une grande femme de l'islam.
Si on demandait aux Sénégalais de décliner les noms des parents de Cheikh Ahmadou Bamba , sans aucun doute une majorité d'entre-eux prononceraient le nom de Mame Diarra , beaucoup plus connu que celui de Mame Mor Anta Saly.
Revisitez son legs.
Initié par son petit fils Cheikh Mouhamadul Bachir Ibn Khadim Rassoul en 1952, ce Magal, qui représente l'un des plus importants événements du calendrier mouride, est sans aucun doute l'un des plus grands rassemblements humains dans le monde consacré à une femme. Mais qui est donc Sokhna Mame Diarra Bousso ?
Née en 1833 à MBoussobé au Djolof, sa famille est orginaire de Colloré au Fouta. Son pére s'appelle Serigne Mouhamadou Bousso appellé également Serigne Mabousso. Ce dernier était l'un des plus grands érudits de son époque. C'est lui que Maba Dakhou avait choisi comme "Mufti" parmi ses pairs lorsque toutes les grandes figures musulmanes du pays s'étaient retrouvées au Saloum avec le roi Maba pour sa guerre Sainte. Cheikh Mouhamadul Bachir Ibn Khadimou Rassoul dit de lui : "Muhammad Bousso l'iman, le grand érudit, réunissait la pureté morale, l'honnêté, le courage et la célébrité".
Quant à la mère de Mame Diarra, elle s'appelle Sokhna Asta Walo Mbacké était une femme aux grandes connaissances islamiques. Elle dirigeait elle même un Daara par l'enseignement coranique et des sciences religieuses à Naawel. Mame Diarra fut donc éduquée dans cet environnement par cette famille marquée par la piété, le savoir islamique et l'adoration divine. Sous la direction de sa mère elle maîtrisera parfaitement le livre Saint et les sciences religieuses.
Elle fut donnée en mariage a cet autre descendant de Mame Mahram Mbacké, Mame Mor Anta Saly, père de notre Cheikh Ahmadou Bamba. On raconte que sur le point de rejoindre le domicile conjugal comme c'était la coutume à l'époque, Mame Diarra fit le vœux suivant : "Si ce n'était le verset du coran qui établit que Mohammed (PSL) est le dernier Prophète". C'est cet état d'esprit et cette détermination qui animaient Sokhna Diarra et qui la poussaient à ne ménager aucun effort pour avoir l'agrément de Dieu et celui de son conjoint. Elle eut un fils aîné appelé Mame Mor Diarra et un Second, le vénéré Cheikh Ahmadou Bamba.
Elle disparut en 1866 à Porokhane et y fut enterrée. Elle n'aura vécu que 33 ans pour réaliser l'oeuvre immense que nous célébrons au Magal de Porokhane. Mais on peut dire que le Mouridisme aura été sa Récompense de la part du TOUT-Puissant.
Son legs.
La première édition fut organisée dans des conditions difficiles. Cheikh Mouhamadul Bachir, l'initiateur quitta Pakathiar à bord d'une carrosse (appelé "Watiir") pour regagner le petit village de Porokhane.
Les villageois lui dressèrent une tente sommaire en paille où il passa la journée. La carrosse du Cheikh, seul moyen de locomotion faisait la navette pour rassembler les socès habitants les contrées environnantes et qui devaient participer à la lecture du Coran.
Aujourd'hui, le petit village de Porokhane a connut une évolution extraordinaire. Sous l'impulsion de Serigne Moustapha Bassirou, le village compte aujourd'hui une grande mosquée (une nouvelle mosquée plus moderne est actuellement en construction sous la direction de Serigne Mountakha Bassirou) des écoles primaires françaises et Arabes, un collége, toutes les facilités de la vie moderne y existent aussi, électricité, eau avec 2 forages, téléphones fixe et mobile.
Des millions de musulmans viennent chaque année des quatre coins du monde pour s'incliner devant le mausolée de la vénérée Mame Diarra, participer aux séances de lecture de coran, des khassaïdes et autres Zikr et autres prières. Les pelerins viennent également faire le tour des lieux de Sokhna Diarra sur lequel elle pilait le mil etc. pour mieux s'imprégner de la vie, mais exceptionnelle d'une grande femme de l'islam.
Si on demandait aux Sénégalais de décliner les noms des parents de Cheikh Ahmadou Bamba , sans aucun doute une majorité d'entre-eux prononceraient le nom de Mame Diarra , beaucoup plus connu que celui de Mame Mor Anta Saly.
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