samedi 22 juin 2013
mardi 18 juin 2013
Feu Dans Un Dépôt d'Hydrocarbures
1 - Avant-propos
Chaque dépôt d'hydrocarbures, liquides ou (et) liquéfiés, doit et faire l'objet d'un plan détaillé d'intervention Le présent article ne prétend pas édicter des règles précises, concernant la conduite à tenir, jusque dans les détails, en cas de sinistre dans un tel dépôt, mais seulement énoncer un certain nombre de principes, dont il faudra s'inspirer, pour établir ce plan d'intervention, d'abord, en assurer l'exécution en cas de nécessité, ensuite, si le cas se présente.
2 - En général, un dépôt d'hydrocarbures comprend les éléments constitutifs suivants
- des installations d'apport de produits ;
- déchargement de bateaux (pétroliers ou péniches) ;
- voies ferrées permettant l'apport par wagons-citernes ;
- terminal de pipe-Line ;
- un ensemble de réservoirs de stockage, avec une cuvette de rétention ;
- des installations de pompage et de distribution par canalisations ;
- des installations de distribution, permettant de le remplissage de wagons-citernes ou de camions-
citernes ;
- des installations techniques annexes diverses ;
- centrales de production de vapeur, d'air comprimé ;
- installations de conditionnement (embouteillage de gaz liquéfiés par exemple) ;
- laboratoires de contrôle ;
- installations de lutte contre l'incendie.
- pompes ;
- canalisations ;
- lances Monitor et générateurs de mousse.
- ateliers.
- magasins.
- garages ;
- bureaux.
Les incendies dans la plupart de ces installations ne différent pas de incendies "classiques" et les procédés d'attaque sont les mêmes que ceux qui ont pu être décrits à certains articles précédents.
3 - Conduite des opérations en cas de feux au dépôt proprement dit :
3.1 - Principes de base
- arrêter, l'alimentation du dépôt ;
- si c'est possible, vider le (les) réservoirs atteints ou menacé (s).
- refroidir le (les) réservoir (s).
- protéger le voisinage par refroidissement.
- attaquer le feu proprement dit au moyen de mousse.
3.2 - Moyens à disposition
- moyens propres à l'établissement ;
- moyens apportés par les sapeurs-pompiers extérieurs.
3.3 - Conduite des opérations :
3.3.1 - Avant d'entreprendre une opération d'extinction à la mousse d'une certaine envergure :
Il faut avoir la certitude qu'on pourra la mener sans interruption jusqu'à l'extinction complète et sans risque de reprise de feu postérieure à cette dernière :
- en conséquence, réunir au préalable par tous les moyens nécessaires à cet effet (en particulier,
approvisionner l'émulsifiant nécessaire, assurer l'alimentation en eau, constituer une réserve de
moyens pour parer à toute défaillance du dispositif ;
- ne pas tenter l'opération tant que ces moyens ne sont pas à pied d'œuvre et leur mise en œuvre
organisée.
3.3.2 - Cela n'exclut pas une action immédiate d'éléments de l'établissement ainsi que certains
des premiers arrivés parmi ceux des sapeurs-pompiers pour :
- effectuer éventuellement des sauvetages ;
- attaquer le feu sur des installations annexes ;
- protéger les alentours du foyer principal (création de rideaux d'eau, refroidissement des parties non
atteintes ;
- voire attaquer partiellement une cuvette de rétention pour empêcher la nappe de feu de se propager
vers un point vulnérable sans avoir l'idée d'en effectuer l'extinction proprement dit en totalité.
La répartition de ces missions dépend évidemment des moyens dont ont peut disposer et l'échelonnement des arrivées des différents éléments prévus au plan d'intervention.
3.3.3 - Déroulement de l'attaque proprement dite :
L'attaque proprement dite comprend trois parties phases principales :
- refroidissement.
- extinction.
- contrôle afin d'empêcher toute reprise du feu.
. Refroidissement
vise à :
- protéger contre le rayonnement du feu, les installations non encore atteintes ;
- abaisser la température des produits en feu.
Il doit être entrepris dès le début des opérations au moyen :
- des installations fixes du dépôt (les sapeurs-pompiers) sont appelés à contribuer à leur mise en
œuvre, car les équipes propres aux dépôts sont généralement insuffisantes numériquement ;
- de tous les moyens en lances des sapeurs-pompiers, y compris canons à mousse, mis en œuvre à
l'eau. Ces opérations doivent cependant être conduite avec le souci d'éviter le débordement
du ou des réservoirs en feu.
jeudi 6 juin 2013
Les Principes Démocratiques et le Rôle des Différents Acteurs
1.1 - Définition de la Démocratie.
L'on parle de démocratie, lorsque dans un régime politique, le pouvoir souverain du législateur et du gouvernement vient du peuple, qui l'exerce directement ou en travers des représentants librement élus au suffrage universel.
On résume souvent la démocratie à la formule de Périclès (5° siècle avant J.C), reprise par Abraham Lincoln. "La démocratie, c'est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple." La démocratie est un idéal vers lequel tendent des méthodes de gouvernement. Dans les faits, aucun système politique soit complètement démocratique. Pour qu'un système politique soit complètement démocratique, il faut : . une information totale et transparente ; . un niveau d'éducation et/ou d'instruction homogène dans la population citoyenne ; . l'empêchement constitutionnel de tout abus de pouvoir voire de tout risque de concentration des pouvoirs...
1.2 - Les Principes Démocratiques. La démocratie repose sur un ensemble de principes et de pratiques qui protègent la liberté du citoyen. Ces principes sont les suivants :
a - L'égalité entre les citoyens. En démocratie, tous les citoyens sont également protégés par la loi et leurs droits sont garantis par la législation et le système judiciaire. Tous les citoyens jouissent donc d'une égalité.
b - La souveraineté du peuple. Le pouvoir du législateur (Assemblée nationale) et du gouvernement vient du peuple, qui seul détient l'autorité suprême (la souveraineté), le peuple l'exerce directement ou au travers des représentants librement élus au cours d'élections démocratiques, libres et transparentes.
c - La liberté des individus.
En démocratie, lorsque les citoyens ne sont pas satisfaits de leurs dirigeants, ils sont libres d'organiser, d'expliquer leurs raisons, de manifester pacifiquement leur volonté de changement et, finalement de voter en faveur de nouveaux responsables lors d'élections suivantes. Les citoyens peuvent adhérer au parti politique de leur choix et faire campagne pour ses candidats. Ils acceptent que leur parti ne soit pas forcément toujours au pouvoir. Ils sont libres de se présenter aux élections et d'exercer des responsabilités publiques pendant un temps. Ils peuvent s'exprimer sur les questions locales ou nationales par le canal d'une presse libre. Ils peuvent adhérer à des syndicats et à des associations professionnelles ou d'intérêt local défendant leurs idées ou leurs intérêts (la religion, la culture, les arts, la littérature, l'amélioration de leur quartier, les échanges internationaux d'étudiants, etc.).
d - La règle de la majorité. La démocratie repose sur une loi fondamentale (constitution), librement votée par le peuple et l'existence d'une juridiction (cour constitutionnelle), dont le rôle et de garantir l'application correcte de cette loi. f - La Séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire. Un État démocratique possède un parlement effectif (pouvoir législatif), un gouvernement qui applique les décisions avec mesure (pouvoir exécutif) et une justice indépendante (pouvoir judiciaire). Ces trois pouvoirs sont séparés en démocratie. g - La Consultation régulière du peuple (élection et référendum). Les démocraties organisent régulièrement des élections libres et loyales ouvertes à tous les citoyens, qui permettent aux habitants de décider de la direction à donner et la politique nationale. h - La pluralité des partis politiques. Dans un système démocratique, il existe plusieurs partis politiques fluctuent et évoluent et qu'un consensus peut souvent sortir du choc des idées et des valeurs dans un débat public pacifique et libre. Le principe d'opposition loyale est essentiel dans toute démocratie, tous les participants au débat politique, partagent les valeurs démocratiques fondamentales de liberté, de parole, de croyance et d'égalité devant la loi. Dans une démocratie, la lutte entre les partis politiques n'est pas une lutte pour la survie, mais une compétition pour servir le peuple.
i - L'indépendance de la justice.
En démocratie, le système judiciaire est basé sur des lois librement établies par le peuple ou ses représentants, et respectées par le gouvernement et ses administrés. L'indépendance de la justice ne signifie pas que, les juges peuvent prendre leurs décisions en fonction de leurs idées et préférences personnelles, mais qu'ils sont libres de prendre des décisions conformes à la loi, même si elles sont contraires aux intérêts du gouvernement ou de puissantes parties impliquées dans l'affaire jugée.
Le Citoyen
Le citoyen est une personne jouissant de tous ses droits civils et politiques et qui participe à la gestion des affaires de son village, de sa ville, de sa commune et de son pays. Le citoyen a des devoirs envers la communauté : . connaître la loi fondamentale ; . connaître et respecter les lois ; . payer les impôts ; . participer à la défense de la nation ;
. respecter les autres citoyens ; . assister les autres citoyens en cas de danger, etc. La cellule familiale. La famille constitue le cadre d'éducation de l'enfant qui deviendra le citoyen de demain. la famille a donc le devoir d'inculquer à l'enfant ses premières valeurs civiques. C'est dans ce cadre où se font les premiers apprentissages des principes démocratiques. Le groupe restreint. S'il est vrai que l'individu influence le groupe, il est aussi vrai que le groupe exerce une forte pression sur l'individu. Le citoyen tirerait beaucoup de profit à appartenir à des groupes agissant dans le sens de la consolidation des valeurs citoyennes. Les associations et organisations. Les associations jouent un rôle d'éducation, de formation et d'information du citoyen. Elles ont le devoir de participer à la vie socio-économique de la nation. Elles doivent aussi assumer une responsabilité de contrôler l'action des gouvernants. Les confessions religieuses. Les confessions religieuses ont les mêmes responsabilités que les associations et organisations. Mais leur action relève plus du domaine de l'édification morale du citoyen. Les partis politiques. Les partis politiques sont des organisations volontaires qui font le lien entre un peuple et son gouvernement. Ils ont pour vocation la conquête du pouvoir. Ils mobilisent le peuple pour qu'il participe aux choix des responsables politiques. Ils contribuent à l'édification de la démocratie en jouant un rôle d'éducation de leurs militants. Ils fournissent aux citoyens un moyen d'obliger leurs élus à rendre des comptes sur l'action du gouvernement. Les institutions de la république. Les institutions de la république accompagnent l’État et l'aident à assurer le bien être des citoyens.
L’État.
L’État a pour rôle de : . sauvegarder la vie de tous les citoyens ; . assurer leur bien être en leurs garantissant le respect des droits fondamentaux ; . protéger les libertés individuelles ; . assurer une justice équitable aux citoyens en mettant en place un système judiciaire qui garantit le respect de la dignité du citoyen. Il faut signaler que ces différents acteurs du jeu démocratique ont un rôle important à jouer, chacun en ce qui le concerne, pour prévenir les conflits entre les citoyens.
mercredi 5 juin 2013
Baliser Pour Eviter Tout Sur-Accident
Le balisage a pour but essentiel d'éviter le sur-accident
Il doit être installé à 150/200 mètres environ dans les deux sens, surtout si la route est vallonnée et sinueuse, ce qui peut masquer la vue du drame. Le balisage optimal est effectuée par des personnes munies de signaux bien visibles, de façon à obtenir, sinon l'arrêt, tout au moins le ralentissement des véhicules.
En général, des triangles de pré-signalisation de sécurité sont mis en place. La nuit, ces triangles et signaux devront être lumineux : Les véhicules accidentés doivent être éclairés avec les phares d'autres véhicules de témoins.
Il est enfin opportun de déplacer le balisage quand se forme une file de voitures à l'arrêt.
A l'arrivée des secours organisés (police ou gendarmerie, S.A.M.U., sapeurs-pompiers, secouristes spécialisés), le balisage et l'éclairage éventuel pourront être améliorés par la mise en place de balisages de couvertures, comportant des cônes et des feux jaunes clignotants, des régulateurs équipés de palettes lumineuses, etc., permettant la création d'une zone de passage réglementée avec rétrécissement de chaussée.
L'éclairage du chantier est réalisé avec les phares orientables des véhicules d'intervention, éventuellement avec des projecteurs alimentés, soit par batterie de véhicule, soit par groupe électrogène.
Lorsque l'accident s'est produit dans un virage ou une zone masquée, les régulateurs en amont et en aval doivent, dans la mesure du possible, être dotés d'appareils radio émetteurs récepteurs à faible portée, ou des téléphones portables.
Il existe, bien sûr, d'autres mesures à prendre par les premiers témoins, telles que :
. Organiser la réglementation de la circulation ;
. Éviter, autour des victimes l'attroupement de curieux, de donneurs de conseils, bien intentionnés, mais incompétents, donc dangereux. Assurer autour des victimes un "cercle de sécurité" en maintenant les badauds à distance.
. Repérer et répertorier les biens des victimes, afin de les signaler aux services officiels dès leur arrivée sur les lieux.
Tout cela demande du sang-froid et de l'autorité de la part de ceux qui assurent ces missions provisoires de police et qui devront quelquefois pouvoir contrer des mouvements d'humeur, d'impatience, voire de récriminations hautaines et même parfois insultantes de personnes arrivées sur les lieux de l'accident après eux.
Dans l'accident de la route, comme dans toutes les autres formes d'accidents (professionnels, de loisirs, domestiques) et parfois encore plus, car l'environnement peut être hostile, le lieu retiré, isolé ou même inaccessible, le sauveteur n'a pour moyens que son savoir, quelques études de secourisme et sa seule vitalité.
Il ne doit ne pas oublier que, dans le cadre du sur-accident, il doit penser à lui-même et à ses quo-équipiers et qu'il doit notamment, sur ce plan, être lui même le mieux visible possible.
Le sauveteur qui opère dans le cadre de groupes organisés, dispose, de jour, de vêtements ou de bandes comportant des produits fluorescents ou, pour la nuit, de produits rétro-réfléchissants.
B - Alerter
L'alerte est l'acte capital.
Elle tient, en effet sous sa dépendance tout le système de secours qui ne prend le départ dès l'instant seul où elle a été reçue.
La rapidité de l'alerte conditionne la rapidité des secours, et d'elle dépend la sauvegarde des victimes.
Mais cette alerte est souvent imprécise et tardive, souvent les témoins d'un accident ne savent pas au juste qui prévenir : le médecin, la gendarmerie, la police, l'hôpital, les sapeurs-pompiers ?
Fréquemment, ils évaluent de façon très fantaisiste l'importance de l'accident et la gravité de l'état des victimes. Parfois, ils n'ont même pas repéré le point exact de l'accident.
Cet affolement cet imprécision sont la cause de retard ou de dérangements injustifiés et souvent superflus de matériel et de personnel.
De cette critique découle automatiquement la façon correcte d'alerter; qui doit répondre exhaustivement aux trois questions suivantes :
- Qui alerter ?
- Comment alerter ?
- De quoi (c'est-à-dire quoi dire) ?
QUI ?
La gendarmerie en rase campagne : en ville la police. Comme on l'a vu. A l'appel reçu, le gendarme de service, alerte les services prévus au plan départemental de secours routier pour le transport des blessés : sapeurs-pompiers, S.A.M.U., hôpital.
Très souvent les témoins cherchent le médecin avant tout, ce qui peut faire perdre un temps précieux. En outre il faut bien reconnaître que le praticien local n'est pas toujours équipé pour soigner ces blessés a très grand fracas. Cependant, mais sa présence est souvent fort utile, ne serait-ce que pour des raisons psychologiques.
COMMENT ?
Le meilleur moyen est le téléphone .
En dehors des routes :
Cabines téléphoniques signalés par des enseignes
La plupart du temps, le téléphone est éloigné du lieu de l'accident. On est obligé de partir à sa recherche. Ce qui est compliqué et fait perdre du temps, surtout la nuit, et si ce soin est confié à un tiers, on n'est pas toujours sûr que le nécessaire sera fait.
C'est pourquoi vous appliquerez toujours les deux règles suivantes :
1) - Quel que soit le type d'appareil utilisé, assurez-vous avant de passer votre message que votre correspondant vous écoute bien, et s'il s'agit d'un téléphone classique, que ce correspondant est bien celui que vous avez demandé. A la fin du message, n'interrompez pas la liaison sans être certain qu'il a bien été compris : pour vous en assurer, faites-le répéter : dans le cas de rupture de la communication, c'est toujours l'appelant qui doit renouveler l'appel.
2) - Et si vous confiez à un tiers le soin d'aller donner l'alerte, il sera toujours plus prudent de consigner par écrit les éléments du message que vous désirez faire transmettre aux services de secours, afin que rien ne soit pas oublié.
Et c'est pourquoi, aussi, pour vous apportez une aide toujours plus rapide, donc toujours plus efficace que des patrouilles de la gendarmerie sillonnent fréquemment les itinéraires où les postes de secours sont rares.
DE QUOI ?
Les renseignements doivent indiquer d'une manière précise (c'est le message cinq points) :
- l'origine de l'appel : si l'appel n'est pas donné à partir d'une borne, préciser le numéro du poste téléphonique utilisé ou son emplacement :
Exemple : Je vous appelle depuis la cabine publique qui est à tel endroit" :
- le lieu de l'accident : numéro de la route, distance par rapport à un repère précis, direction... ;
Exemple : Route nationale n° tant, à 2 kilomètres de la sortie de telle localité..., en direction de telle ville...
- la nature de l'accident : nombre et nature des véhicules impliqués automobile, autocar, camion, camion-citerne, semi-remorque, cycle... ;
- le nombre et la gravité des victimes ;
- les facteurs d'aggravation : incendie, blessés, incarcérés..., ou les risques particuliers : matières dangereuses, environnement (chute de poteaux électriques par exemple).
Et, pour être sûr d'avoir été bien compris, il faut toujours faire répéter le message par celui qui l'a reçu.
C - SECOURIR
C'est le troisième volet des gestes élémentaires de survie que résume le sigle
A. B. C.
En fait, le secouriste routier possède une compétence qui l'autorise à aller plus loin que la stricte observance de ces trois gestes de base.
Les trois temps de l'intervention secouriste sont les suivants :
- le bilan ;
- l'intervention secouriste proprement dite ;
- la surveillance des constantes vitales (pouls, ventilation, coloration du visage et des lèvres état des pupilles°
ALLONGER SUR LE COTE
BOUCHE A BOUCHE
COMPRESSION
Le bilan doit être rapide et complet et doit porter sur les troubles éventuels des trois fonctions vitales ; ventilatoire, circulatoire et nerveuse.
Vous connaissez l'importance des détresses respiratoires, la mort qui survient après un accident est, le plus souvent due ou non pas à la gravité des blessures, mais à une insuffisance ventilatoire se manifestant dans les cinq minutes consécutives et aboutissant à la détresse respiratoire :
- 5 minutes pour sauver une vie ;
- Le poumon prime tout, même le cœur".
- par présence d'obstacles dans les voies aériennes supérieures :
. corps étrangers tombés dans le fond de la gorge (dentier, fragment d'os) :
. sang provenant d'une blessure de la tête et inondant les poumons.
. régurgitations gastro-oeusophagiennes inhalées et vomissements aspirés
l'inspiration (accident habituel) chez les inconscients et les comateux) ;
- par vice d'ampliation thoracique (volet costal, épanchement thoracique...) ;
- par raréfaction des globules rouges, les vecteurs d'oxygène (hémorragie, collapsus
vasculaire...) ;
- par lésions cérébrales (cerveau basal).
dimanche 19 mai 2013
Le Réchauffement Climatique
On
a parlé du réchauffement climatique comme de la plus grave menace
pesant sur l'humanité.Ce qui inquiète les chercheurs.' c'est de penser
que nous avons déclenché une succession lente mais inexorable de
changements", lit-on dans la revue Science. Les sceptiques contestent
cette affirmation. S'ils sont nombreux à admettre le réchauffement de la
planète, ils doutent tant de ses causes que de ses conséquences. Pour
eux, l'activité humaine est peut être impliquée, mais pas forcément
au premier chef. Pourquoi une telle divergence d'opinions ?
Tout d'abord, les processus physiques à la base du climat sont complexes et compris seulement en partie. De plus, les groupes d'intérêt ont tendance à interpréter à leur façon les données scientifiques, comme celles qui servent à expliquer la hausse des températures.
L'élévation des températures : une réalité ?
D'après un rapport récent du Groupe d'experts intergouvernemental financé par l'ONU, le réchauffement climatique est" sans équivoque", ou avéré et l'homme en est "le principal responsable. Certains de ceux qui n'adhèrent pas à ces conclusions - en particulier à celle touchant à la responsabilité humaine - admettent qu'en raison de leur extension les villes se réchauffent : et puis le béton et l'acier absorbent facilement la chaleur du soleil et refroidissent lentement durant la nuit. Mais, pour les sceptiques, les données recueillies en ville ne traduisent pas ce qui se passent en zone rurale et faussent les statistiques.
D'un autre côté, un ancien habitant d'un village situé sur une île au large des côtes de l'Alaska dit avoir vu des changements de ses propres yeux.
Les habitants de son village ont l'habitude de traverser la banquise jusqu'au continent pour chasser le caribou et l'élan. Toutefois la hausse des températures est en train de tuer leur mode de vie traditionnel. Les courants ont changé, l'état de la glace a changé et la prise en glace de la mer de Tchouktches a (...) changé", témoigne cet homme. Il explique qu'auparavant elle ne gèle pas avant fin décembre.
En 2007, le réchauffement était également manifeste au passage du Nord-Ouest, complètement dégagé pour la première fois dans l'Histoire". Ce que vous avons observé cette année est spécifique de l'allongement des saisons de fonte", déclare un maître de recherches évoluant dans un centre de la neige et de la glace..
L'effet de serre, essentiel à la vie.
Une des explications à de tels changements est l'accentuation d'un phénomène naturel essentiel à la vie sur terre : l'effet de serre. Environ 70% de l'énergie du soleil qui atteint la terre réchauffe l'air, le sol et la mer. Sans ce processus, la température moyenne à la surface du globe serait d'à peu près de 18° C au dessous de zéro. La chaleur ainsi absorbée est ensuite libérée dans l'espace sous forme d'infrarouges, ce qui préserve la planète de la surchauffe. Cependant, lorsque des polluants modifient la composition de l'atmosphère, la quantité de chaleur évacuée est moindre, ce qui peut provoquer une élévation des températures de la terre.
Parmi les gaz à effet de serre, citons le dioxyde de carbone, l'oxyde d'azote et le méthane, ainsi que la vapeur d'eau. La concentration de ces gaz dans l'atmosphère a augmenté sensiblement au cours des 254 dernières années, depuis le début de la révolution industrielle et l'utilisation accrue de combustible fossiles comme le charbon et le pétrole.
La population grandissante d'animaux d'élevage, qui produisent du méthane et de l'oxyde d'azote en digérant serait un autre facteur accentuant l'effet de serre.
Des chercheurs évoquent ainsi des causes de réchauffement qu'ils disent antérieurs à l'action humaine sur le climat.
Une simple fluctuation de plus ?
Ceux qui doutent que l'activité humaine soit en cause dans le réchauffement signalent que la terre a déjà connu des variations considérables de températures. Et de citer ce qu'on appelle les périodes glaciaires, ou la planète aurait été plus froide qu'aujourd'hui. Pour démontrer l'origine naturelle du réchauffement, ils s'appuient sur des faits indiquant que dans les régions froides, comme le Groenland, poussait à une époque une végétation préférant les latitudes chaudes. Bien entendu les spécialistes reconnaissent que, plus ils remontent le passé, plus leurs certitudes sur le climat diminuent.
Qu'est-ce qui a pu faire autant fluctuer les températures, avant que l'activité humaine n'entrent en jeu ? Il est possible que soient intervenues les tâches et les irruptions solaires, qui agissent sur la production d'énergie solaire. Par ailleurs, l'orbite de la terre varie selon des cycles de plusieurs dizaines de milliers d'années qui modifient la distance entre notre planète et le soleil. Citons aussi l'influence de la poussière volcanique et des modifications dans les courants océaniques.
L'élaboration des modèles climatiques.
Si la température terrestre augmente réellement, quelles qu'en soient la ou les causes une question demeure : quels en seront les effets sur nous et sur l'environnement ? Il est difficile de prédire précisément. Néanmoins les scientifiques disposent aujourd'hui d'ordinateurs puissants grâce auxquels ils simulent l'évolution du climat. Ils intègrent à leur système les lois de la physique, les données climatiques et les phénomènes naturels qui agissent sur le climat.
Ces simulations rendent possibles des expériences irréalisables autrement. Par exemple les chercheurs peuvent "modifier" la production d'énergie solaire et voir comment cela influe sur la glace polaire, la température de l'air et de la mer, les taux d'évaporation. La pression atmosphérique les formations nuageuses, le vent et les précipitations. Ils peuvent "provoquer" des éruptions volcaniques et examiner les effets de la poussière sur le climat. Ils peuvent aussi observer les effets de la croissance démographique , la déforestation, de l'exploitation des terres, des modifications dans l'émission de gaz à effet de serre, etc. Ils espèrent que leurs modèles gagneront petit à petit en exactitude et en fiabilité.
Quelle est la précision des modèles actuels ? Elle dépend dans une large mesure de la justesse et de la somme des données saisies : dès lors, les prédictions vont du modéré au catastrophique. De plus comme l'affirme "Science", le climat lui-même) peut réserver des surprises.
En fait, c'est déjà le cas dans l'Arctique par exemple, ou la fonte anormalement rapide des glaces stupéfie les climatologues. Il n'en reste pas moins que même si les responsables politiques n'avaient qu'une idée vague des conséquences de l'action ou de l'inaction de l'homme aujourd'hui, ils pourraient à présent prendre des décisions susceptibles de limiter les problèmes de demain.
Ayant ceci à l'esprit, le GIEC a étudié six séries de scénarios simulés sur ordinateur, allant de l'absence de l'absence de règlementation des émissions de gaz à effet de serre à une règlementation rigoureuse, en passant par les quotas actuellement en vigueur. Chaque cas de figure a une incidence différente sur le climat et l'environnement.
A la lumière de ces prédictions, les analystes recommandent diverses mesures, telles que la limitation des émissions dues à l'emploi de combustibles, l'application de sanctions aux contrevenants, le recours à des technologies plus respectueuses de l'environnement.
Les modèles climatiques sont-fiables.
Les méthodes prédictives actuelles "simplifient à l'extrême certains processus climatiques compris" et "en écartent tout bonnement d'autres", assurent des détracteurs. Ils invoquent des contradictions dans les prédictions informatiques. Un scientifique qui a participé aux débats du GIEC déclare "nous sommes plus d'un a nous sentir tellement petits devant la tâche consistant à mesurer et à comprendre le phénomène climatique extraordinairement complexes, que nous doutons de notre capacité à savoir ce qui arrive au climat et pourquoi".
Bien sûr, certains objecteront que prétexter l'incertitude pour rien faire revient à jouer avec l'avenir. Comment expliquer cela à nos enfants ?" demanderont-ils. Que nos modèles climatiques soient exacts ou non, une chose est sûre : la terre est vraiment mal en point. L'environnement naturel, indispensable à la vie, est ravagé par la pollution, la déforestation, l'urbanisation et l'extinction des espèces, pour ne citer que ces facteurs que nul ne peut contester.
Compte tenu de ce que nous savons, pouvons-nous espérer une volte-face de l'humanité dans son entier, de sorte que notre planète soit préservée - et nous avec elle ? Précisions que, si l'activité humaine est la cause du réchauffement climatique, peut être n'avons-nous que quelques années et non des siècles, pour opérer les changements nécessaires qui implique à tout le moins , de s'attaquer rapidement aux causes premières des problèmes de notre planète : avidité, égoïsme, ignorance, et apathie. Une telle perspective est-elle plausible ou illusoire ? Si elle est illusoire, faut-il désespérer ? Cette question doit faire l'objet d'un débat à l'échelle planétaire.
Tout d'abord, les processus physiques à la base du climat sont complexes et compris seulement en partie. De plus, les groupes d'intérêt ont tendance à interpréter à leur façon les données scientifiques, comme celles qui servent à expliquer la hausse des températures.
L'élévation des températures : une réalité ?
D'après un rapport récent du Groupe d'experts intergouvernemental financé par l'ONU, le réchauffement climatique est" sans équivoque", ou avéré et l'homme en est "le principal responsable. Certains de ceux qui n'adhèrent pas à ces conclusions - en particulier à celle touchant à la responsabilité humaine - admettent qu'en raison de leur extension les villes se réchauffent : et puis le béton et l'acier absorbent facilement la chaleur du soleil et refroidissent lentement durant la nuit. Mais, pour les sceptiques, les données recueillies en ville ne traduisent pas ce qui se passent en zone rurale et faussent les statistiques.
D'un autre côté, un ancien habitant d'un village situé sur une île au large des côtes de l'Alaska dit avoir vu des changements de ses propres yeux.
Les habitants de son village ont l'habitude de traverser la banquise jusqu'au continent pour chasser le caribou et l'élan. Toutefois la hausse des températures est en train de tuer leur mode de vie traditionnel. Les courants ont changé, l'état de la glace a changé et la prise en glace de la mer de Tchouktches a (...) changé", témoigne cet homme. Il explique qu'auparavant elle ne gèle pas avant fin décembre.
En 2007, le réchauffement était également manifeste au passage du Nord-Ouest, complètement dégagé pour la première fois dans l'Histoire". Ce que vous avons observé cette année est spécifique de l'allongement des saisons de fonte", déclare un maître de recherches évoluant dans un centre de la neige et de la glace..
L'effet de serre, essentiel à la vie.
Une des explications à de tels changements est l'accentuation d'un phénomène naturel essentiel à la vie sur terre : l'effet de serre. Environ 70% de l'énergie du soleil qui atteint la terre réchauffe l'air, le sol et la mer. Sans ce processus, la température moyenne à la surface du globe serait d'à peu près de 18° C au dessous de zéro. La chaleur ainsi absorbée est ensuite libérée dans l'espace sous forme d'infrarouges, ce qui préserve la planète de la surchauffe. Cependant, lorsque des polluants modifient la composition de l'atmosphère, la quantité de chaleur évacuée est moindre, ce qui peut provoquer une élévation des températures de la terre.
Parmi les gaz à effet de serre, citons le dioxyde de carbone, l'oxyde d'azote et le méthane, ainsi que la vapeur d'eau. La concentration de ces gaz dans l'atmosphère a augmenté sensiblement au cours des 254 dernières années, depuis le début de la révolution industrielle et l'utilisation accrue de combustible fossiles comme le charbon et le pétrole.
La population grandissante d'animaux d'élevage, qui produisent du méthane et de l'oxyde d'azote en digérant serait un autre facteur accentuant l'effet de serre.
Des chercheurs évoquent ainsi des causes de réchauffement qu'ils disent antérieurs à l'action humaine sur le climat.
Une simple fluctuation de plus ?
Ceux qui doutent que l'activité humaine soit en cause dans le réchauffement signalent que la terre a déjà connu des variations considérables de températures. Et de citer ce qu'on appelle les périodes glaciaires, ou la planète aurait été plus froide qu'aujourd'hui. Pour démontrer l'origine naturelle du réchauffement, ils s'appuient sur des faits indiquant que dans les régions froides, comme le Groenland, poussait à une époque une végétation préférant les latitudes chaudes. Bien entendu les spécialistes reconnaissent que, plus ils remontent le passé, plus leurs certitudes sur le climat diminuent.
Qu'est-ce qui a pu faire autant fluctuer les températures, avant que l'activité humaine n'entrent en jeu ? Il est possible que soient intervenues les tâches et les irruptions solaires, qui agissent sur la production d'énergie solaire. Par ailleurs, l'orbite de la terre varie selon des cycles de plusieurs dizaines de milliers d'années qui modifient la distance entre notre planète et le soleil. Citons aussi l'influence de la poussière volcanique et des modifications dans les courants océaniques.
L'élaboration des modèles climatiques.
Si la température terrestre augmente réellement, quelles qu'en soient la ou les causes une question demeure : quels en seront les effets sur nous et sur l'environnement ? Il est difficile de prédire précisément. Néanmoins les scientifiques disposent aujourd'hui d'ordinateurs puissants grâce auxquels ils simulent l'évolution du climat. Ils intègrent à leur système les lois de la physique, les données climatiques et les phénomènes naturels qui agissent sur le climat.
Ces simulations rendent possibles des expériences irréalisables autrement. Par exemple les chercheurs peuvent "modifier" la production d'énergie solaire et voir comment cela influe sur la glace polaire, la température de l'air et de la mer, les taux d'évaporation. La pression atmosphérique les formations nuageuses, le vent et les précipitations. Ils peuvent "provoquer" des éruptions volcaniques et examiner les effets de la poussière sur le climat. Ils peuvent aussi observer les effets de la croissance démographique , la déforestation, de l'exploitation des terres, des modifications dans l'émission de gaz à effet de serre, etc. Ils espèrent que leurs modèles gagneront petit à petit en exactitude et en fiabilité.
Quelle est la précision des modèles actuels ? Elle dépend dans une large mesure de la justesse et de la somme des données saisies : dès lors, les prédictions vont du modéré au catastrophique. De plus comme l'affirme "Science", le climat lui-même) peut réserver des surprises.
En fait, c'est déjà le cas dans l'Arctique par exemple, ou la fonte anormalement rapide des glaces stupéfie les climatologues. Il n'en reste pas moins que même si les responsables politiques n'avaient qu'une idée vague des conséquences de l'action ou de l'inaction de l'homme aujourd'hui, ils pourraient à présent prendre des décisions susceptibles de limiter les problèmes de demain.
Ayant ceci à l'esprit, le GIEC a étudié six séries de scénarios simulés sur ordinateur, allant de l'absence de l'absence de règlementation des émissions de gaz à effet de serre à une règlementation rigoureuse, en passant par les quotas actuellement en vigueur. Chaque cas de figure a une incidence différente sur le climat et l'environnement.
A la lumière de ces prédictions, les analystes recommandent diverses mesures, telles que la limitation des émissions dues à l'emploi de combustibles, l'application de sanctions aux contrevenants, le recours à des technologies plus respectueuses de l'environnement.
Les modèles climatiques sont-fiables.
Les méthodes prédictives actuelles "simplifient à l'extrême certains processus climatiques compris" et "en écartent tout bonnement d'autres", assurent des détracteurs. Ils invoquent des contradictions dans les prédictions informatiques. Un scientifique qui a participé aux débats du GIEC déclare "nous sommes plus d'un a nous sentir tellement petits devant la tâche consistant à mesurer et à comprendre le phénomène climatique extraordinairement complexes, que nous doutons de notre capacité à savoir ce qui arrive au climat et pourquoi".
Bien sûr, certains objecteront que prétexter l'incertitude pour rien faire revient à jouer avec l'avenir. Comment expliquer cela à nos enfants ?" demanderont-ils. Que nos modèles climatiques soient exacts ou non, une chose est sûre : la terre est vraiment mal en point. L'environnement naturel, indispensable à la vie, est ravagé par la pollution, la déforestation, l'urbanisation et l'extinction des espèces, pour ne citer que ces facteurs que nul ne peut contester.
Compte tenu de ce que nous savons, pouvons-nous espérer une volte-face de l'humanité dans son entier, de sorte que notre planète soit préservée - et nous avec elle ? Précisions que, si l'activité humaine est la cause du réchauffement climatique, peut être n'avons-nous que quelques années et non des siècles, pour opérer les changements nécessaires qui implique à tout le moins , de s'attaquer rapidement aux causes premières des problèmes de notre planète : avidité, égoïsme, ignorance, et apathie. Une telle perspective est-elle plausible ou illusoire ? Si elle est illusoire, faut-il désespérer ? Cette question doit faire l'objet d'un débat à l'échelle planétaire.
lundi 29 avril 2013
Véhicule de Secours Routier
Ces
engins ont le plus souvent été pourvus d'équipements permettant de
faire face aux risques de commencement d'incendie en cours d'opération :
d'autres sont dotés de treuils et palans grâce auxquels peuvent être
effectuées des opérations de traction et levage d'une certaine
puissance, en l'absence de camion-grue.
Dans un souci d'harmonisation et d'efficacité, la Direction de la Sécurité civile a défini trois types d'engins dits "véhicule de dégagement" qui ont fait l'objet de notes d'information techniques. Il s'agit des véhicules de dégagement moyen et lourd.
Ainsi, le véhicule de dégagement léger comporte deux coussins pneumatiques grand modèle de force de 5 tonnes minimum et un coussin petit modèle de force minimum 1 tonne, un appareil de dés-incarcération complet avec accessoires, un moteur à l'avant du véhicule, deux dispositifs manuels de traction développant ensemble une force de 50 kN avec installation de mouflage sur le véhicule, permettant une utilisation séparée ou simultanée. Il comporte également un matériel de protection et d'éclairage, ainsi que du matériel de protection contre l'incendie.
A défaut d'un véhicule de dégagement spécial, les corps de sapeurs-pompiers peuvent être dotés d'une remorque de secours routier, transportant un lot élémentaire de matériels de balisage, de dégagement et de dés-incarcération et qui peut être tractée par un engin pompe-tonne, constituant un ensemble d'intervention très suffisant pour certains secteurs.
Dans un certain nombre de départements, des réalisations de véhicules de secours routier ont été menées à bien et représentent des réalisations relativement sophistiquées. Ce matériel prototype a été crée par la D.S.C. pour promouvoir le concept de véhicule de dégagement léger.
Le véhicule lourd a été monté sur un châssis choisi parmi la gamme des constructeurs par exemple. Dodge 7,5 tonnes. L'équipement comprend de protection incendie (citerne, dévidoirs et lances, extincteurs à poudre), gyromâts d’éclairage et mâts télescopiques.
L'ensemble mobile comprend : des extincteurs, un ensemble de dés-incarcération complet, des coussins de levage, des appareils respiratoires isolants, un treuil électrique de 3 tonnes, du matériel de balisage, sablage, nettoiement et calage etc.
Dans un souci d'harmonisation et d'efficacité, la Direction de la Sécurité civile a défini trois types d'engins dits "véhicule de dégagement" qui ont fait l'objet de notes d'information techniques. Il s'agit des véhicules de dégagement moyen et lourd.
Ainsi, le véhicule de dégagement léger comporte deux coussins pneumatiques grand modèle de force de 5 tonnes minimum et un coussin petit modèle de force minimum 1 tonne, un appareil de dés-incarcération complet avec accessoires, un moteur à l'avant du véhicule, deux dispositifs manuels de traction développant ensemble une force de 50 kN avec installation de mouflage sur le véhicule, permettant une utilisation séparée ou simultanée. Il comporte également un matériel de protection et d'éclairage, ainsi que du matériel de protection contre l'incendie.
A défaut d'un véhicule de dégagement spécial, les corps de sapeurs-pompiers peuvent être dotés d'une remorque de secours routier, transportant un lot élémentaire de matériels de balisage, de dégagement et de dés-incarcération et qui peut être tractée par un engin pompe-tonne, constituant un ensemble d'intervention très suffisant pour certains secteurs.
Dans un certain nombre de départements, des réalisations de véhicules de secours routier ont été menées à bien et représentent des réalisations relativement sophistiquées. Ce matériel prototype a été crée par la D.S.C. pour promouvoir le concept de véhicule de dégagement léger.
Le véhicule lourd a été monté sur un châssis choisi parmi la gamme des constructeurs par exemple. Dodge 7,5 tonnes. L'équipement comprend de protection incendie (citerne, dévidoirs et lances, extincteurs à poudre), gyromâts d’éclairage et mâts télescopiques.
L'ensemble mobile comprend : des extincteurs, un ensemble de dés-incarcération complet, des coussins de levage, des appareils respiratoires isolants, un treuil électrique de 3 tonnes, du matériel de balisage, sablage, nettoiement et calage etc.
jeudi 4 avril 2013
Rôle Permanent du Secouriste dans la Prévention des Accidents
De par les connaissances qu'il a acquise et l'expérience qu'il a retirée de ses interventions, le secouriste peut appliquer et doit faire connaître autour de lui un certain nombre de règles de prévention, utiles et souvent indispensables.
Il ne doit jamais perdre de vue que "Prévenir est un objectif moral plus élevé que guérir" ; les actions préventives sont souvent plus efficaces que les actions curatives qui connaissent des limites dans certains domaines".
La formation qu'il a reçue a permis au secouriste de s'initier à la genèse et au développement :
- d'accidents de toute nature ;
- d'intoxications ;
- de certaines maladies ;
Il lui appartient donc, d'informer, de persuader et de rendre les membres de sa famille et de sa communauté plus conscients du rôle qu'ils peuvent jouer dans la protection de leur propre santé.
Il pourra le faire :
- au niveau familial, en appliquant et en faisant appliquer autour de lui les règles essentielles de prévention et d'hygiène, les vaccinations obligatoires ;
- au niveau de son travail ou de la voie publique, en contribuant à généraliser l'initiation aux gestes élémentaires de survie, en appliquant strictement les règles de sécurité du travail ou de sécurité routière et en veillant à leur application par son entourage habituel ou occasionnel.
La prévention de l'incendie, des accidents de travail, des accidents de la route, des accidents de loisirs et surtout des accidents domestiques, doit rester pour la secouriste une préoccupation majeure et de tous les instants.Quelques minutes d'intervention, mais des heures de mesures préventives destinées à les éviter dans une grande partie des cas, tel est le programme d'action du secouriste.
vendredi 22 mars 2013
Crise d'Epilepsie
Quelle que soit son étiologie, dite "essentielle" (petit ou grand) ou secondaire, l'épilepsie est caractérisée par des crises convulsives.
La crise se déroule généralement comme suit :
- le malade s'écroule en poussant un cri ;
- pendant plusieurs secondes, son corps de raidit ;
- puis, il est pris de convulsives : il 'agite en tous en sens, il bat en l'air de ses membres, heurte le sol de sa
tête. Au cours de la crise, qui dure 2 à 3 minutes, le malade "perd ses urines" et se mord la langue ;
- enfin, il entre dans la phase résolutive qui aboutit après un temps variable (10 à 30 minutes) et plus à une
lente reprise de la conscience ou à un sommeil profond et prolongé.
A son réveil hébété, il ne se souvient de rien.
Émission d'urine et morsure de la langue avec hébétude post-critique sont souvent les seuls signes que le secouriste appelé à l'aide pourra noter. L'interrogatoire des témoins pourra alors confirmer la présomption de crise épileptique par la narration de la succession des phénomènes de la crise décrits plus haut (chute - raideur... convulsions... coma).
Devant un tel malade :
- Laissez-le "faire sa crise", c'est-à-dire n'essayez pas de le retenir, de l'attacher...
- Écartez de lui les objets contre lesquels il pourrait se blesser. protégez sa tête par un coussin, un
vêtement roulé, une couverture. Le mieux est de le placer, si possible sur un matelas.
- Desserrez ceinture, col et vêtements pouvant gêner la ventilation et la circulation.
- Mettez-lui, si vous le pouvez, un bâillon entre les dents (mouchoir roulé, tube de caoutchouc...) pour
éviter les morsures de la langue. Si c'est trop difficile, n'insistez pas vous pourriez lui casser les dents.
Après la crise, assurez si nécessaire la liberté des voies aériennes, étendez le sujet en P.L.S., au calme,
vêtements desserrés, placez un linge froid sur son front.
Appelez le médecin ou les secours organisés si ce n'est déjà fait en leur précisant les signes constatés.
lundi 11 mars 2013
Prévention des Noyades
La fin de l'été voit un très lourd bilan de noyades par imprudence le plus souvent, car une prévention simple, facile à mettre en œuvre et efficace existe. En voici les principes selon la situation géographique et le sport pratiqué.
1) - Plage
Respectez les consignes de sécurité :
- drapeau vert en haut du mât : baignade surveillée, absence de danger ;
- drapeau jaune orangé : baignade surveillée mais dangereuse ;
- drapeau rouge : baignade très dangereuse ;
- drapeau violet : baignade interdite, plage polluée ;
- drapeau bleu : limite de baignade ou zone de surveillance
Si vous ne savez pas nager, n'allez pas là ou vous risquez de perdre pied ;
- Si vous savez nager, ne présumez pas de forces, ni de votre habileté. Ne vous éloignez pas de trop du rivage ;
- N'entrez jamais dans l'eau brutalement, mais toujours progressivement, surtout après une exposition prolongée au soleil ;
- Tenez compte des heures de marées pour éviter d'être surpris par le reflux.
Dans tous les cas que vous sachiez nager ou non, il est prudent d'attendre trois heures après le repas pour vous baigner ;
- comme pour la baignade, il faut aussi s'habituer au soleil ; le bronzage systématique est une imprudence à échéance parfois lointaine.
2) - Sur l'eau.
- Ne vous éloignez pas à plus de 300 mètres du rivage avec un engin de plage ; un coup de vent, un courant de marée peut parfaitement vous entraîner au large ;
- N'oubliez pas enfin que les engins gonflables sont pratiquement inchavirables, mais ils ne sont pas increvables... ;
- Si vous pratiquer le yachting léger, respectez scrupuleusement les consignes et les règlements qui les régissent. Les interventions de secours des personnels spécialisés coûtent fort cher, toujours en argent et parfois en vies humaines.
- Sachiez que le motonautisme et la pratique du ski nautique sont soumis à des règles définies par des textes :
. nécessite de posséder un permis en fonction de la puissance du moteur installé ;
.obligation d'avoir à bord un minimum de matériel de sécurité ;
. interdiction de dépasser 5 noeuds (environ 9 km/h) à moins de 300 mètres du rivage ;
. interdiction de se déplacer à moins de 50 mètres des plongeurs et des nageurs. Le risque pour eux, en effet, c'est l'hélice.
Sous l'eau
Il faut considérer deux types de plongée sous marine :
- la plongée libre ;
- la plongée à l'air comprimé.
. Plongée libre
Elle est, en principe, accessible à tous et ne nécessite qu'un matériel réduit, peu onéreux.
Il serait cependant imprudent de s'y adonner sans un minimum de précautions.
- avant de la pratiquer, faites-vous examiner par un médecin spécialisé en médecine sportive, qui contrôlera l'état de vos oreilles et vos sinus ;
- ne plongez jamais sans avoir signalée votre présence (bouée) ;
- n'essayez pas d'aller trop parfois (une dizaine de mètres constituent déjà une belle performance ;
- ni trop longtemps : une minute, c'est déjà un record.... ;
- reposez-vous entre deux plongées successives ;
- enfin ne plongez pas si vous êtes enrhumé.
. Plongée à l'air comprimé
Il s'agit d'une activité sportive aux exigences particulièrement dures et sévères. il n'est pas question pour un individu isolé de s'y adonner en dilettante après avoir simplement acheté le matériel nécessaire.
Elle demande :
- un équipement en parfait état :
. un véritable apprentissage ;
. un entraînement particulier.
Les règles de prévention étant donné la spécificité d'une telle activité, ne peuvent résulter que l'observation la plus stricte des techniques enseignées par les moniteurs hautement qualifiés.
La Planche à Voile
Dérivée elle aussi du surf, la planche à voile connaît sur nos plages depuis quelques années une très grande part à celui qui est à la fois l'équipage, le barreur et le test de son esquif.
Là encore, quelques mesures de sécurité et de prévention s'imposent :
- il est indispensable de savoir parfaitement nager ;
- pour une longue course, portez une combinaison caoutchoutées qui vous assurera une bonne flottabilité en même temps qu'elle vous protégera du froid ;
- attention aux nageurs : la nage à voile peut aller très vite et l'ensemble homme-engin constitue une énergie cinétique respectable ;
- attention en cas de chavirement à ne pas se faire "coiffer par la voile" et, comme pour les petits voiliers, en cas de chavirement avec bris de mât, ne pas s'éloigner de la planche.
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