jeudi 6 novembre 2014
mercredi 5 novembre 2014
mardi 4 novembre 2014
Accidents ou incidents sur les Ascensceurs
CIRCONSTANCES
- cabine transportant des personnes, arrêtées entre deux étages (personnes enfermées dans la cabine) ;
- personne coincée entre la cabine et la gaine, ou sous la cabine ;
- personne bloquée par un objet à l'intérieur de la cabine ;
- personne tombée dans la gaine ;
- personne prise dans les câbles ;
- chute de la cabine ;
- personne tombée sur le toit de la cabine.
NATURE DU RISQUE
Pour les personnes comme pour les sauveteurs, les risques les plus importants sont :
- la chute dans le vide de la gaine ;
- les blessures par écrasement, coupure... d'où :
IMPORTANCE DU RESPECT DES MESURES DE SÉCURITÉ
RÈGLES DE BASE
- opérations préliminaires :
. situer le local machinerie. Couper le courant d'alimentation - force dans ce local (retirer les fusibles quand ils sont accessibles) et laisser un gradé ou un sapeur près de l'interrupteur pendant toute la durée de l'intervention.
. s'assurer de l'état de la ou des victimes et les rassurer de vive voix (éventuellement par interphone ou
téléphone s'il en existe) ;
. s'assurer de la fermeture et du verrouillage effectif des portes palières ;
. reconnaître les lieux ;
- modèle d'ascenseur ;
- existence de la clef de porte palière (trousseau ou concierge) ;
- genre d'intervention ;
. renseigner le commandement et exprimer si nécessaire les besoins :
- le médecin ;
- le matériel de manœuvre de force, dés incarcération, etc.,
- la police ;
. faire prévenir la Société assurant l'entretien.
- opérations finales :
. s'assurer de la fermeture et du verrouillage effectif des portes palières avant de quitter les lieux de
l'intervention ainsi que de la mise hors-service de l'appareil,
. ne pas rétablir l'alimentation électrique de l'installation,
. préciser à la personne qualifiée (synd, propriétaire, concierge) la mise hors service de l'appareil et la
nécessité de l'intervention d'un spécialiste.
samedi 18 octobre 2014
Réchauffement climatique
On
a parlé du réchauffement climatique comme de la plus grave menace
pesant sur l'humanité.Ce qui inquiète les chercheurs.' c'est de penser
que nous avons déclenché une succession lente mais inexorable de
changements", lit-on dans la revue Science. Les sceptiques contestent
cette affirmation. S'ils sont nombreux à admettre le réchauffement de la
planète, ils doutent tant de ses causes que de ses conséquences. Pour
eux, l'activité humaine est peut être impliquée, mais pas forcément
au premier chef. Pourquoi une telle divergence d'opinions ?
Tout d'abord, les processus physiques à la base du climat sont complexes et compris seulement en partie. De plus, les groupes d'intérêt ont tendance à interpréter à leur façon les données scientifiques, comme celles qui servent à expliquer la hausse des températures.
L'élévation des températures : une réalité ?
D'après un rapport récent du Groupe d'experts intergouvernemental financé par l'ONU, le réchauffement climatique est" sans équivoque", ou avéré et l'homme en est "le principal responsable. Certains de ceux qui n'adhèrent pas à ces conclusions - en particulier à celle touchant à la responsabilité humaine - admettent qu'en raison de leur extension les villes se réchauffent : et puis le béton et l'acier absorbent facilement la chaleur du soleil et refroidissent lentement durant la nuit. Mais, pour les sceptiques, les données recueillies en ville ne traduisent pas ce qui se passent en zone rurale et faussent les statistiques.
D'un autre côté, un ancien habitant d'un village situé sur une île au large des côtes de l'Alaska dit avoir vu des changements de ses propres yeux.
Les habitants de son village ont l'habitude de traverser la banquise jusqu'au continent pour chasser le caribou et l'élan. Toutefois la hausse des températures est en train de tuer leur mode de vie traditionnel. Les courants ont changé, l'état de la glace a changé et la prise en glace de la mer de Tchouktches a (...) changé", témoigne cet homme. Il explique qu'auparavant elle ne gèle pas avant fin décembre.
En 2007, le réchauffement était également manifeste au passage du Nord-Ouest, complètement dégagé pour la première fois dans l'Histoire". Ce que vous avons observé cette année est spécifique de l'allongement des saisons de fonte", déclare un maître de recherches évoluant dans un centre de la neige et de la glace..
L'effet de serre, essentiel à la vie.
Une des explications à de tels changements est l'accentuation d'un phénomène naturel essentiel à la vie sur terre : l'effet de serre. Environ 70% de l'énergie du soleil qui atteint la terre réchauffe l'air, le sol et la mer. Sans ce processus, la température moyenne à la surface du globe serait d'à peu près de 18° C au dessous de zéro. La chaleur ainsi absorbée est ensuite libérée dans l'espace sous forme d'infrarouges, ce qui préserve la planète de la surchauffe. Cependant, lorsque des polluants modifient la composition de l'atmosphère, la quantité de chaleur évacuée est moindre, ce qui peut provoquer une élévation des températures de la terre.
Parmi les gaz à effet de serre, citons le dioxyde de carbone, l'oxyde d'azote et le méthane, ainsi que la vapeur d'eau. La concentration de ces gaz dans l'atmosphère a augmenté sensiblement au cours des 254 dernières années, depuis le début de la révolution industrielle et l'utilisation accrue de combustible fossiles comme le charbon et le pétrole.
La population grandissante d'animaux d'élevage, qui produisent du méthane et de l'oxyde d'azote en digérant serait un autre facteur accentuant l'effet de serre.
Des chercheurs évoquent ainsi des causes de réchauffement qu'ils disent antérieurs à l'action humaine sur le climat.
Une simple fluctuation de plus ?
Ceux qui doutent que l'activité humaine soit en cause dans le réchauffement signalent que la terre a déjà connu des variations considérables de températures. Et de citer ce qu'on appelle les périodes glaciaires, ou la planète aurait été plus froide qu'aujourd'hui. Pour démontrer l'origine naturelle du réchauffement, ils s'appuient sur des faits indiquant que dans les régions froides, comme le Groenland, poussait à une époque une végétation préférant les latitudes chaudes. Bien entendu les spécialistes reconnaissent que, plus ils remontent le passé, plus leurs certitudes sur le climat diminuent.
Qu'est-ce qui a pu faire autant fluctuer les températures, avant que l'activité humaine n'entrent en jeu ? Il est possible que soient intervenues les tâches et les irruptions solaires, qui agissent sur la production d'énergie solaire. Par ailleurs, l'orbite de la terre varie selon des cycles de plusieurs dizaines de milliers d'années qui modifient la distance entre notre planète et le soleil. Citons aussi l'influence de la poussière volcanique et des modifications dans les courants océaniques.
L'élaboration des modèles climatiques.
Si la température terrestre augmente réellement, quelles qu'en soient la ou les causes une question demeure : quels en seront les effets sur nous et sur l'environnement ? Il est difficile de prédire précisément. Néanmoins les scientifiques disposent aujourd'hui d'ordinateurs puissants grâce auxquels ils simulent l'évolution du climat. Ils intègrent à leur système les lois de la physique, les données climatiques et les phénomènes naturels qui agissent sur le climat.
Ces simulations rendent possibles des expériences irréalisables autrement. Par exemple les chercheurs peuvent "modifier" la production d'énergie solaire et voir comment cela influe sur la glace polaire, la température de l'air et de la mer, les taux d'évaporation. La pression atmosphérique les formations nuageuses, le vent et les précipitations. Ils peuvent "provoquer" des éruptions volcaniques et examiner les effets de la poussière sur le climat. Ils peuvent aussi observer les effets de la croissance démographique , la déforestation, de l'exploitation des terres, des modifications dans l'émission de gaz à effet de serre, etc. Ils espèrent que leurs modèles gagneront petit à petit en exactitude et en fiabilité.
Quelle est la précision des modèles actuels ? Elle dépend dans une large mesure de la justesse et de la somme des données saisies : dès lors, les prédictions vont du modéré au catastrophique. De plus comme l'affirme "Science", le climat lui-même) peut réserver des surprises.
En fait, c'est déjà le cas dans l'Arctique par exemple, ou la fonte anormalement rapide des glaces stupéfie les climatologues. Il n'en reste pas moins que même si les responsables politiques n'avaient qu'une idée vague des conséquences de l'action ou de l'inaction de l'homme aujourd'hui, ils pourraient à présent prendre des décisions susceptibles de limiter les problèmes de demain.
Ayant ceci à l'esprit, le GIEC a étudié six séries de scénarios simulés sur ordinateur, allant de l'absence de de règlementation des émissions de gaz à effet de serre à une règlementation rigoureuse, en passant par les quotas actuellement en vigueur. Chaque cas de figure a une incidence différente sur le climat et l'environnement.
A la lumière de ces prédictions, les analystes recommandent diverses mesures, telles que la limitation des émissions dues à l'emploi de combustibles, l'application de sanctions aux contrevenants, le recours à des technologies plus respectueuses de l'environnement.
Les modèles climatiques sont-fiables.
Les méthodes prédictives actuelles "simplifient à l'extrême certains processus climatiques compris" et "en écartent tout bonnement d'autres", assurent des détracteurs. Ils invoquent des contradictions dans les prédictions informatiques. Un scientifique qui a participé aux débats du GIEC déclare "nous sommes plus d'un a nous sentir tellement petits devant la tâche consistant à mesurer et à comprendre le phénomène climatique extraordinairement complexes, que nous doutons de notre capacité à savoir ce qui arrive au climat et pourquoi".
Bien sûr, certains objecteront que prétexter l'incertitude pour rien faire revient à jouer avec l'avenir. Comment expliquer cela à nos enfants ?" demanderont-ils. Que nos modèles climatiques soient exacts ou non, une chose est sûre : la terre est vraiment mal en point. L'environnement naturel, indispensable à la vie, est ravagé par la pollution, la déforestation, l'urbanisation et l'extinction des espèces, pour ne citer que ces facteurs que nul ne peut contester.
Compte tenu de ce que nous savons, pouvons-nous espérer une volte-face de l'humanité dans son entier, de sorte que notre planète soit préservée - et nous avec elle ? Précisions que, si l'activité humaine est la cause du réchauffement climatique, peut être n'avons-nous que quelques années et non des siècles, pour opérer les changements nécessaires qui implique à tout le moins , de s'attaquer rapidement aux causes premières des problèmes de notre planète : avidité, égoïsme, ignorance, et apathie. Une telle perspective est-elle plausible ou illusoire ? Si elle est illusoire, faut-il désespérer ? Cette question doit faire l'objet d'un débat à l'échelle planétaire.
Tout d'abord, les processus physiques à la base du climat sont complexes et compris seulement en partie. De plus, les groupes d'intérêt ont tendance à interpréter à leur façon les données scientifiques, comme celles qui servent à expliquer la hausse des températures.
L'élévation des températures : une réalité ?
D'après un rapport récent du Groupe d'experts intergouvernemental financé par l'ONU, le réchauffement climatique est" sans équivoque", ou avéré et l'homme en est "le principal responsable. Certains de ceux qui n'adhèrent pas à ces conclusions - en particulier à celle touchant à la responsabilité humaine - admettent qu'en raison de leur extension les villes se réchauffent : et puis le béton et l'acier absorbent facilement la chaleur du soleil et refroidissent lentement durant la nuit. Mais, pour les sceptiques, les données recueillies en ville ne traduisent pas ce qui se passent en zone rurale et faussent les statistiques.
D'un autre côté, un ancien habitant d'un village situé sur une île au large des côtes de l'Alaska dit avoir vu des changements de ses propres yeux.
Les habitants de son village ont l'habitude de traverser la banquise jusqu'au continent pour chasser le caribou et l'élan. Toutefois la hausse des températures est en train de tuer leur mode de vie traditionnel. Les courants ont changé, l'état de la glace a changé et la prise en glace de la mer de Tchouktches a (...) changé", témoigne cet homme. Il explique qu'auparavant elle ne gèle pas avant fin décembre.
En 2007, le réchauffement était également manifeste au passage du Nord-Ouest, complètement dégagé pour la première fois dans l'Histoire". Ce que vous avons observé cette année est spécifique de l'allongement des saisons de fonte", déclare un maître de recherches évoluant dans un centre de la neige et de la glace..
L'effet de serre, essentiel à la vie.
Une des explications à de tels changements est l'accentuation d'un phénomène naturel essentiel à la vie sur terre : l'effet de serre. Environ 70% de l'énergie du soleil qui atteint la terre réchauffe l'air, le sol et la mer. Sans ce processus, la température moyenne à la surface du globe serait d'à peu près de 18° C au dessous de zéro. La chaleur ainsi absorbée est ensuite libérée dans l'espace sous forme d'infrarouges, ce qui préserve la planète de la surchauffe. Cependant, lorsque des polluants modifient la composition de l'atmosphère, la quantité de chaleur évacuée est moindre, ce qui peut provoquer une élévation des températures de la terre.
Parmi les gaz à effet de serre, citons le dioxyde de carbone, l'oxyde d'azote et le méthane, ainsi que la vapeur d'eau. La concentration de ces gaz dans l'atmosphère a augmenté sensiblement au cours des 254 dernières années, depuis le début de la révolution industrielle et l'utilisation accrue de combustible fossiles comme le charbon et le pétrole.
La population grandissante d'animaux d'élevage, qui produisent du méthane et de l'oxyde d'azote en digérant serait un autre facteur accentuant l'effet de serre.
Des chercheurs évoquent ainsi des causes de réchauffement qu'ils disent antérieurs à l'action humaine sur le climat.
Une simple fluctuation de plus ?
Ceux qui doutent que l'activité humaine soit en cause dans le réchauffement signalent que la terre a déjà connu des variations considérables de températures. Et de citer ce qu'on appelle les périodes glaciaires, ou la planète aurait été plus froide qu'aujourd'hui. Pour démontrer l'origine naturelle du réchauffement, ils s'appuient sur des faits indiquant que dans les régions froides, comme le Groenland, poussait à une époque une végétation préférant les latitudes chaudes. Bien entendu les spécialistes reconnaissent que, plus ils remontent le passé, plus leurs certitudes sur le climat diminuent.
Qu'est-ce qui a pu faire autant fluctuer les températures, avant que l'activité humaine n'entrent en jeu ? Il est possible que soient intervenues les tâches et les irruptions solaires, qui agissent sur la production d'énergie solaire. Par ailleurs, l'orbite de la terre varie selon des cycles de plusieurs dizaines de milliers d'années qui modifient la distance entre notre planète et le soleil. Citons aussi l'influence de la poussière volcanique et des modifications dans les courants océaniques.
L'élaboration des modèles climatiques.
Si la température terrestre augmente réellement, quelles qu'en soient la ou les causes une question demeure : quels en seront les effets sur nous et sur l'environnement ? Il est difficile de prédire précisément. Néanmoins les scientifiques disposent aujourd'hui d'ordinateurs puissants grâce auxquels ils simulent l'évolution du climat. Ils intègrent à leur système les lois de la physique, les données climatiques et les phénomènes naturels qui agissent sur le climat.
Ces simulations rendent possibles des expériences irréalisables autrement. Par exemple les chercheurs peuvent "modifier" la production d'énergie solaire et voir comment cela influe sur la glace polaire, la température de l'air et de la mer, les taux d'évaporation. La pression atmosphérique les formations nuageuses, le vent et les précipitations. Ils peuvent "provoquer" des éruptions volcaniques et examiner les effets de la poussière sur le climat. Ils peuvent aussi observer les effets de la croissance démographique , la déforestation, de l'exploitation des terres, des modifications dans l'émission de gaz à effet de serre, etc. Ils espèrent que leurs modèles gagneront petit à petit en exactitude et en fiabilité.
Quelle est la précision des modèles actuels ? Elle dépend dans une large mesure de la justesse et de la somme des données saisies : dès lors, les prédictions vont du modéré au catastrophique. De plus comme l'affirme "Science", le climat lui-même) peut réserver des surprises.
En fait, c'est déjà le cas dans l'Arctique par exemple, ou la fonte anormalement rapide des glaces stupéfie les climatologues. Il n'en reste pas moins que même si les responsables politiques n'avaient qu'une idée vague des conséquences de l'action ou de l'inaction de l'homme aujourd'hui, ils pourraient à présent prendre des décisions susceptibles de limiter les problèmes de demain.
Ayant ceci à l'esprit, le GIEC a étudié six séries de scénarios simulés sur ordinateur, allant de l'absence de de règlementation des émissions de gaz à effet de serre à une règlementation rigoureuse, en passant par les quotas actuellement en vigueur. Chaque cas de figure a une incidence différente sur le climat et l'environnement.
A la lumière de ces prédictions, les analystes recommandent diverses mesures, telles que la limitation des émissions dues à l'emploi de combustibles, l'application de sanctions aux contrevenants, le recours à des technologies plus respectueuses de l'environnement.
Les modèles climatiques sont-fiables.
Les méthodes prédictives actuelles "simplifient à l'extrême certains processus climatiques compris" et "en écartent tout bonnement d'autres", assurent des détracteurs. Ils invoquent des contradictions dans les prédictions informatiques. Un scientifique qui a participé aux débats du GIEC déclare "nous sommes plus d'un a nous sentir tellement petits devant la tâche consistant à mesurer et à comprendre le phénomène climatique extraordinairement complexes, que nous doutons de notre capacité à savoir ce qui arrive au climat et pourquoi".
Bien sûr, certains objecteront que prétexter l'incertitude pour rien faire revient à jouer avec l'avenir. Comment expliquer cela à nos enfants ?" demanderont-ils. Que nos modèles climatiques soient exacts ou non, une chose est sûre : la terre est vraiment mal en point. L'environnement naturel, indispensable à la vie, est ravagé par la pollution, la déforestation, l'urbanisation et l'extinction des espèces, pour ne citer que ces facteurs que nul ne peut contester.
Compte tenu de ce que nous savons, pouvons-nous espérer une volte-face de l'humanité dans son entier, de sorte que notre planète soit préservée - et nous avec elle ? Précisions que, si l'activité humaine est la cause du réchauffement climatique, peut être n'avons-nous que quelques années et non des siècles, pour opérer les changements nécessaires qui implique à tout le moins , de s'attaquer rapidement aux causes premières des problèmes de notre planète : avidité, égoïsme, ignorance, et apathie. Une telle perspective est-elle plausible ou illusoire ? Si elle est illusoire, faut-il désespérer ? Cette question doit faire l'objet d'un débat à l'échelle planétaire.
samedi 11 octobre 2014
Les contrôleurs de débitmètre
Les contrôleurs de débit, ou "débitmètre" sont des appareils qui
permettent de mesurer le débit d'eau qui passe dans un établissement de
tuyaux ou s'écouler d'un hydrant, par une lance ou une colonne sèche
alimentée.
Il existe des débitmètres de 65 mm et de 100 mm de types divers, permettant de mesurer, selon l'appareil des débits variant de 0 à 60 m3/h, pour ceux de 65 et jusqu'au à 150 m3/h pour ceux de 100.
Le cas échéant, pour des débits supérieurs à 150 m3/h, utiliser un " Y " 3 fois 100 mm pour alimenter deux contrôleurs de débit dont on note le total des débits partiels.
Parmi ces derniers, le débitmètre de 100 mm dit "universel", peut en utilisant des raccords intermédiaires de réduction, être employé également sur des établissements de tuyaux ou appareils hydrauliques (hydrants, lances) de diamètres inférieurs ; la lecture des débits demeure directe. Cet appareil est, en outre, pourvu d'un manomètre de pression incorporé, qui permet de connaître la pression à laquelle le débit indiqué est fourni.
Emploi du débitmètre (cas du débitmètre " universel " ) :
En règle générale, il est conseillé de contrôler simultanément la pression et le débit d'un hydrant.
Pour ce faire, le lot de matériel à emporter doit comprendre :
- le débitmètre ;
- 1 pèse-bouche (ou pèse-poteau) ;
- 1 coude d'alimentation ;
- 1 clé de barrage ou 1 clé pour poteau ;
- 1 tricoise de 100 ;
- 1 longueur de 2 mètres environ de tuyau P.I.L. de 110 avec demi-raccords A.R.
Exécution des essais d'une bouche d'incendie :
- dégorger la bouche ;
- effectuer le relevé de la pression comme indiqué ci-avant en H - 1. a) Manœuvre et refermer la bouche ;
- monter le coude d'alimentation et le contrôleur de débit (il est conseillé de ne pas monter directement
ce dernier sur le coude d'alimentation, mais d'intercaler entre eux l'élément de tuyaux de 110 et de faire
maintenir fermement au sol le contrôleur) ;
- ouvrir lentement mais totalement la bouche ;
- purger le contrôleur ;
- attendre que l'aiguille du cadran se soit stabilisée pour lire le débit indiqué ;
- refermer la bouche et démonter les appareils.
Exécution des essais d'un poteau d'incendie :
- procéder de la même manière que ci-dessus (on peut toutefois monter le contrôleur de débit directement
sur l'orifice de refoulement du poteau), prendre soin d'orienter l'appareil de manière que son purgeur soit
placé en position supérieure.
NOTA.- Les contrôles réalisés au moyen de débitmètres sont à considérer avec une certaine réserve ; en effet les débits peuvent varier selon l'heure de la journée et l'utilisation, simultanée ou non, d'hydrants ou autres piquages voisins.
Précautions d'emploi :
Les plus grandes grandes précautions doivent être prises au cours des essais avec les débitmètres
notamment :
- bien vérifier le montage et la fixation des différentes pièces de jonction entre elles ;
- ne pas diriger le jet dans une direction présentant des risques de détérioration par l'eau (vitrine, porte-
cochère, entrée de parking ou de sous-sol, véhicule en stationnement, trottoir, en sol meuble, pelouse, etc.).
C'est aussi pour cela que l'emploi de l'élément de tuyau de 110 mm est conseillé, car il permet de choisir
l'orientation du débitmètre;
- veiller, pendant la saison froide, à vidanger soigneusement l'appareil pour éviter les risques de détérioration
par le gel.
Il existe des débitmètres de 65 mm et de 100 mm de types divers, permettant de mesurer, selon l'appareil des débits variant de 0 à 60 m3/h, pour ceux de 65 et jusqu'au à 150 m3/h pour ceux de 100.
Le cas échéant, pour des débits supérieurs à 150 m3/h, utiliser un " Y " 3 fois 100 mm pour alimenter deux contrôleurs de débit dont on note le total des débits partiels.
Parmi ces derniers, le débitmètre de 100 mm dit "universel", peut en utilisant des raccords intermédiaires de réduction, être employé également sur des établissements de tuyaux ou appareils hydrauliques (hydrants, lances) de diamètres inférieurs ; la lecture des débits demeure directe. Cet appareil est, en outre, pourvu d'un manomètre de pression incorporé, qui permet de connaître la pression à laquelle le débit indiqué est fourni.
Emploi du débitmètre (cas du débitmètre " universel " ) :
En règle générale, il est conseillé de contrôler simultanément la pression et le débit d'un hydrant.
Pour ce faire, le lot de matériel à emporter doit comprendre :
- le débitmètre ;
- 1 pèse-bouche (ou pèse-poteau) ;
- 1 coude d'alimentation ;
- 1 clé de barrage ou 1 clé pour poteau ;
- 1 tricoise de 100 ;
- 1 longueur de 2 mètres environ de tuyau P.I.L. de 110 avec demi-raccords A.R.
Exécution des essais d'une bouche d'incendie :
- dégorger la bouche ;
- effectuer le relevé de la pression comme indiqué ci-avant en H - 1. a) Manœuvre et refermer la bouche ;
- monter le coude d'alimentation et le contrôleur de débit (il est conseillé de ne pas monter directement
ce dernier sur le coude d'alimentation, mais d'intercaler entre eux l'élément de tuyaux de 110 et de faire
maintenir fermement au sol le contrôleur) ;
- ouvrir lentement mais totalement la bouche ;
- purger le contrôleur ;
- attendre que l'aiguille du cadran se soit stabilisée pour lire le débit indiqué ;
- refermer la bouche et démonter les appareils.
Exécution des essais d'un poteau d'incendie :
- procéder de la même manière que ci-dessus (on peut toutefois monter le contrôleur de débit directement
sur l'orifice de refoulement du poteau), prendre soin d'orienter l'appareil de manière que son purgeur soit
placé en position supérieure.
NOTA.- Les contrôles réalisés au moyen de débitmètres sont à considérer avec une certaine réserve ; en effet les débits peuvent varier selon l'heure de la journée et l'utilisation, simultanée ou non, d'hydrants ou autres piquages voisins.
Précautions d'emploi :
Les plus grandes grandes précautions doivent être prises au cours des essais avec les débitmètres
notamment :
- bien vérifier le montage et la fixation des différentes pièces de jonction entre elles ;
- ne pas diriger le jet dans une direction présentant des risques de détérioration par l'eau (vitrine, porte-
cochère, entrée de parking ou de sous-sol, véhicule en stationnement, trottoir, en sol meuble, pelouse, etc.).
C'est aussi pour cela que l'emploi de l'élément de tuyau de 110 mm est conseillé, car il permet de choisir
l'orientation du débitmètre;
- veiller, pendant la saison froide, à vidanger soigneusement l'appareil pour éviter les risques de détérioration
par le gel.
lundi 29 septembre 2014
samedi 27 septembre 2014
mercredi 3 septembre 2014
La lutte contre les gros insectes
1. Généralités.
Depuis quelques années, les corps de sapeurs-pompiers sont fréquemment alertés pour effectuer la destruction de frelons et guêpes, lorsque ceux-ci constituent un danger pour les personnes.
En effet, ces insectes élisent souvent domicile dans les combles, greniers, granges, etc., où ils vivent en communauté, nombreux et par conséquent dangereux.
Il n'est pas question de tuer les insectes un à un aussi l'intervention s'opère-t-elle sur les essaims mêmes.
2. Modes opératoires.
On repère d'abord les lieux de jour, pour bien situer l'endroit où il se trouve (tronc, plafond, conduit,...) avec discrétion et des gestes mesurés.
L'opérateur revêt, de préférence, une combinaison de protection spéciales à cagoule, à défaut, il doit se protéger le visage avec une cagoule à visière finement grillagés (cagoule d'apiculteur), dont il rentre sous son veston de peau, en fermant bien ce dernier, voire en serrant le col avec une cordelette, une cravate, une ceinture, etc., de façon qu'il n'y ait pas de "jour". Il met ensuite des gants mousquetaires avec sangle qu'il serre par-dessus les manches du veston de peau. De même, il sangle les bas de jambes de son pantalon sur ses bottes.
Ainsi équipé, le sapeur, muni d'un matériel spécial (il en existe de types divers, s'approche de l'emplacement du nid, sans se faire trop remarquer et repère le "guetteur" qui tourne sans arrêt autour de l'essaim, sentinelle prêt à donner l'alarme. Il faut détruire le guetteur en premier lieu, rapidement et sans bruit.
L'essaim lui-même est ensuite copieusement vaporisé au moyen du produit insecticide ; il ne reste plus qu'à attendre un moment que ce dernier fasse son effet puis à enlever l'essaim et à le brûler.
En présence d'un nid aérien, opérer en se plaçant dans le sens du vent, de manière que le brouillard de produit insecticide ; soit porté sur le nid et pulvériser vers l'ouverture.
Pour enlever un nid suspendu, utiliser un sac en forte toile, dont on maintien l'ouverture béante au moyen d'un fort fil de fer par exemple ; faire introduire le nid dans le sac et serrer l'ouverture de ce dernier au-dessus ; lorsque le nid y est tombé, fermer au moyen d'une ficelle et plonger le tout dans un récipient d'eau bouillante.
Un nid enterré peut être détruit de deux manières :
- au moyen du pulvérisateur ; pulvériser d'abord au ras-du-sol, à un mètre de l'ouverture, puis s'en
rapprocher rapidement et pulvériser dans l'orifice quelques minutes avant de l'obstruer (au moyen de
terre humide, chiffon, bouchon,...) ;
- si les lieux l'autorisent, arroser le nid de gas-oil et y mettre le feu au moyen d'un tampon de chiffon
fixé au bout d'un bâton.
Un nid dans un trou de mur ou dans un tronc d'arbre doit être pulvérisé très largement ; puis, si possible, boucher le trou au ciment. Sinon, enlever par morceaux les éléments de plateaux composant le nid et contenant les larves au moyen d'un crochet de fil de fer, et les brûler au fuel domestique. Ne pas frapper sur un tronc d'arbre renfermant un guêpier ou un nid de frelons.
Un nid dans un conduit, même désaffecté, ne doit pas être détruit par le feu ; des fissures pourraient en effet exister et provoquer un feu de plancher, de combles... ; pratiquer des trouées et pulvériser à différents niveaux.
Dans le cas d'essaims d'abeilles, la destruction ne doit être effectuée que s'il y a danger immédiat (école, hôpital ou clinique, habitation) ; dans ce cas opérer comme il a été dit ci-avant. Sinon, alerter les services de police, qui doivent disposer de listes d'apiculteurs, susceptibles de procéder à la récupération des essaims.
La destruction d'un nid de guêpes ou de frelons, ou d'un essaim d'abeilles nécessite parfois le garnissage d'une toiture, d'un faux-plafond, d'une gaine. Avant d'opérer, faire établir, par une personne responsable, une décharge autorisant une telle action, génératrice de certains dégâts, afin que la responsabilité du Corps ne soit pas mise en cause ultérieurement.
samedi 30 août 2014
Injecteurs (parfois appelés également proportionneurs, prémélangeurs, doseurs)
L'injecteur a pour rôle de mélanger à l'eau une quantité déterminée d'émulseur, pour obtenir une solution moussante convenablement dosée.
Certains sont réglés une fois pour toute en usine, d'autres sont munis d'un dispositif de réglage du débit d'émulseur.
L'injecteur se présente généralement sous forme d'un tube, d'un diamètre intérieur sensiblement égal à celui des tuyaux sur lesquels il doit être branché, et muni, à chaque extrémité d'un demi-raccord symétrique, sans verrou, d'un diamètre approprié.
Il se place entre deux tuyaux, sur un établissement alimenté par engin-pompe. Le sens de mise en place est en principe indiqué par une flèche sur le corps de l'appareil.
Le fonctionnement de l'injecteur est basé sur le principe de la trompe à eau ; l'eau en pression , animée d'une certaine vitesse dans la traversée de l'injecteur y crée une dépression qui, par effet de succion , provoque l'arrivée de l'émulseur dans un tube relié à l'injecteur et plongé dans un récipient contenant l'émulseur.
Au débouché de ce tube dans l'injecteur, l'émulseur est entraîné par le courant d'eau à laquelle il se mélange dans l'établissement de tuyaux, en aval.
La pression de l'eau à l'entrée de l'injecteur doit, généralement être de 8 à 10 bars.
Une perte de charge importante, de l'ordre de 25 à 30 %, se produit à l'intérieur de l'injecteur. Aussi, pour disposer d'une pression restante suffisante à la lance ou au générateur, de mousse, la distance de refoulement en aval de l'injecteur doit être aussi courte que possible : 20 à 40 mètres en principe.
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