mardi 3 mars 2015

Port du Casque et d'un Equipement Adéquat pour les Conducteurs de deux Roues


Une excellente protection du crâne est désormais obligatoire pour tous les conducteurs circulant sur des véhicules à deux roues à moteur. Il est également obligatoire pour tous les passagers des mêmes véhicules autres que ceux des cyclomoteurs.

Depuis que les conducteurs de deux roues ont été obligés de porter un casque le pourcentage de tués parmi les conducteurs accidentés a fortement diminué.

Les casques de protection ont fait et font encore l'objet en France et à l'étranger d'études en vue de la sécurité qu'ils peuvent assurer. Les statistiques montrent, par exemple, que le casque de protection se désolidarise de son utilisateur avant que le choc ait été totalement absorbé dans 14¨% des cas très graves d'accidents de motos.

Depuis quarante cinq ans, le casque a évolué dans sa forme et dans ses qualités d'amortissement, son dispositif.de rétention en est resté au stade d'une jugulaire n'assurant pas toujours la protection du menton et la stabilité du casque. Des prototypes, de nouveaux casques ont été pourvus d'un collier extensible mais réglable autour du cou de l'utilisateur, l'ouverture de ce collier étant semi-automatique et manœuvrable d'une seule main, même gantée.

Par ailleurs, afin d'éviter le risque de choc du cou contre la tranche du collier, celui-ci est relié à la base de la coque du casque par l'intermédiaire d'un ou plusieurs éléments souples et élastiques, jouant un rôle d'amortisseur et permettant au collier de se déplacer dans le plan de la base de la coque, dans toutes les directions, accompagnant ainsi le cou dans ses mouvements relatifs par rapport à la coque, sans pour autant augmenter son périmètre et donc nuire à la qualité de la rétention.

Outre le casque, d'autres éléments de l'équipement jouent dans la sécurité des deux roues.

Un grand nombre d'accidents par exemple se produisent parce que les conducteurs des deux roues sont peu visibles, surtout la nuit, quand ils portent des vêtements sombres.

Le casque lui-même et les vêtements peuvent équipés d'éléments fluorescents et rétro-réfléchissants.

mercredi 18 février 2015

Réchauffement climatique

 On a parlé du réchauffement climatique comme de la plus grave menace pesant sur l'humanité.Ce qui inquiète les chercheurs.' c'est de penser que nous avons déclenché une succession lente mais inexorable de changements", lit-on dans la revue Science. Les sceptiques contestent cette affirmation. S'ils sont nombreux à admettre le réchauffement de la planète, ils doutent tant de ses causes que de ses conséquences. Pour eux, l'activité humaine est peut être impliquée, mais pas forcément au premier chef. Pourquoi une telle divergence d'opinions ?

Tout d'abord, les processus physiques à la base du climat sont complexes et compris seulement en partie. De plus, les groupes d'intérêt ont tendance à interpréter à leur façon les données scientifiques, comme celles qui servent à expliquer la hausse des températures.


L'élévation des températures : une réalité ?

D'après un rapport récent du Groupe d'experts intergouvernemental financé par l'ONU, le réchauffement climatique est" sans équivoque", ou avéré et l'homme en est "le principal responsable. Certains de ceux qui n'adhèrent pas à ces conclusions - en particulier à celle touchant à la responsabilité humaine - admettent qu'en raison de leur extension les villes se réchauffent : et puis le béton et l'acier absorbent facilement la chaleur du soleil et refroidissent lentement durant la nuit. Mais, pour les sceptiques, les données recueillies en ville ne traduisent pas ce qui se passent en zone rurale et faussent les statistiques.

D'un autre côté, un ancien habitant d'un village situé sur une île au large des côtes de l'Alaska dit avoir vu des changements de ses propres yeux.
Les habitants de son village ont l'habitude de traverser la banquise jusqu'au continent pour chasser le caribou et l'élan. Toutefois la hausse des températures est en train de tuer leur mode de vie traditionnel. Les courants ont changé, l'état de la glace a changé et la prise en glace de la mer de Tchouktches a (...) changé", témoigne cet homme. Il explique qu'auparavant elle ne gèle pas avant fin décembre.

En 2007, le réchauffement était également manifeste au passage du Nord-Ouest, complètement dégagé pour la première fois dans l'Histoire". Ce que vous avons observé cette année est spécifique de l'allongement des saisons de fonte", déclare un maître de recherches évoluant dans un centre de la neige et de la glace..

L'effet de serre, essentiel à la vie.

Une des explications à de tels changements est l'accentuation d'un phénomène naturel essentiel à la vie sur terre : l'effet de serre. Environ 70% de l'énergie du soleil qui atteint la terre réchauffe l'air, le sol et la mer. Sans ce processus, la température moyenne à la surface du globe serait d'à peu près de 18° C au dessous de zéro. La chaleur ainsi absorbée est ensuite libérée dans l'espace sous forme d'infrarouges, ce qui préserve la planète de la surchauffe. Cependant, lorsque des polluants modifient la composition de l'atmosphère, la quantité de chaleur évacuée est moindre, ce qui peut provoquer une élévation des températures de la terre.

Parmi les gaz à effet de serre, citons le dioxyde de carbone, l'oxyde d'azote et le méthane, ainsi que la vapeur d'eau. La concentration de ces gaz dans l'atmosphère a augmenté sensiblement au cours des 254 dernières années, depuis le début de la révolution industrielle et l'utilisation accrue de combustible fossiles comme le charbon et le pétrole.
La population grandissante d'animaux d'élevage, qui produisent du méthane et de l'oxyde d'azote en digérant serait un autre facteur accentuant l'effet de serre.
Des chercheurs évoquent ainsi des causes de réchauffement qu'ils disent antérieurs à l'action humaine sur le climat.

Une simple fluctuation de plus ?

Ceux qui doutent que l'activité humaine soit en cause dans le réchauffement signalent que la terre a déjà connu des variations considérables de températures. Et de citer ce qu'on appelle les périodes glaciaires, ou la planète aurait été plus froide qu'aujourd'hui. Pour démontrer l'origine naturelle du réchauffement, ils s'appuient sur des faits indiquant que dans les régions froides, comme le Groenland, poussait à une époque une végétation préférant les latitudes chaudes. Bien entendu les spécialistes reconnaissent que, plus ils remontent le passé, plus leurs certitudes sur le climat diminuent.

Qu'est-ce qui a pu faire autant fluctuer les températures, avant que l'activité humaine n'entrent en jeu ? Il est possible que soient intervenues les tâches et les irruptions solaires, qui agissent sur la production d'énergie solaire. Par ailleurs, l'orbite de la terre varie selon des cycles de plusieurs dizaines de milliers d'années qui modifient la distance entre notre planète et le soleil. Citons aussi l'influence de la poussière volcanique et des modifications dans les courants océaniques.


L'élaboration des modèles climatiques.

Si la température terrestre augmente réellement, quelles qu'en soient la ou les causes une question demeure : quels en seront les effets sur nous et sur l'environnement ? Il est difficile de prédire précisément. Néanmoins les scientifiques disposent aujourd'hui d'ordinateurs puissants grâce auxquels ils simulent l'évolution du climat. Ils intègrent à leur système les lois de la physique, les données climatiques et les phénomènes naturels qui agissent sur le climat.

Ces simulations rendent possibles des expériences irréalisables autrement. Par exemple les chercheurs peuvent "modifier" la production d'énergie solaire et voir comment cela influe sur la glace polaire, la température de l'air et de la mer, les taux d'évaporation. La pression atmosphérique les formations nuageuses, le vent et les précipitations. Ils peuvent "provoquer" des éruptions volcaniques et examiner les effets de la poussière sur le climat. Ils peuvent aussi observer les effets de la croissance démographique , la déforestation, de l'exploitation des terres, des modifications dans l'émission de gaz à effet de serre, etc. Ils espèrent que leurs modèles gagneront petit à petit en exactitude et en fiabilité.

Quelle est la précision des modèles actuels ? Elle dépend dans une large mesure de la justesse et de la somme des données saisies : dès lors, les prédictions vont du modéré au catastrophique. De plus comme l'affirme "Science", le climat lui-même) peut réserver des surprises.
En fait, c'est déjà le cas dans l'Arctique par exemple, ou la fonte anormalement rapide des glaces stupéfie les climatologues. Il n'en reste pas moins que même si les responsables politiques n'avaient qu'une idée vague des conséquences de l'action ou de l'inaction de l'homme aujourd'hui, ils pourraient à présent prendre des décisions susceptibles de limiter les problèmes de demain.

Ayant ceci à l'esprit, le GIEC  a étudié six séries de scénarios simulés sur ordinateur, allant de l'absence de de règlementation des émissions de gaz à effet de serre à une règlementation rigoureuse, en passant par les quotas actuellement en vigueur. Chaque cas de figure a une incidence différente sur le climat et l'environnement.
A la lumière de ces prédictions, les analystes recommandent diverses mesures, telles que la limitation des émissions dues à l'emploi de combustibles, l'application de sanctions aux contrevenants, le recours à des technologies plus respectueuses de l'environnement.

Les modèles climatiques sont-fiables.

Les méthodes prédictives actuelles "simplifient à l'extrême certains processus climatiques compris" et "en écartent tout bonnement d'autres", assurent des détracteurs. Ils invoquent des contradictions dans les prédictions informatiques. Un scientifique qui a participé aux débats du GIEC déclare "nous sommes plus d'un a nous sentir tellement petits devant la tâche consistant à mesurer et à comprendre le phénomène climatique extraordinairement complexes, que nous doutons de notre capacité à savoir ce qui arrive au climat et pourquoi".

Bien sûr, certains objecteront que prétexter l'incertitude pour rien faire revient à jouer avec l'avenir. Comment expliquer cela à nos enfants ?" demanderont-ils. Que nos modèles climatiques soient exacts ou non, une chose est sûre : la terre est vraiment mal en point. L'environnement naturel, indispensable à la vie, est ravagé par la pollution, la déforestation, l'urbanisation et l'extinction des espèces, pour ne citer que ces facteurs que nul ne peut contester.

Compte tenu de ce que nous savons, pouvons-nous espérer une volte-face de l'humanité dans son entier, de sorte que notre planète soit préservée - et nous avec elle ? Précisions que, si l'activité humaine est la cause du réchauffement climatique, peut être n'avons-nous que quelques années et non des siècles, pour opérer les changements nécessaires qui implique à tout le moins , de s'attaquer rapidement aux causes premières des problèmes de notre planète : avidité, égoïsme, ignorance,  et apathie. Une telle perspective est-elle plausible ou illusoire ? Si elle est illusoire, faut-il désespérer ? Cette question doit faire l'objet d'un débat à l'échelle planétaire.

mercredi 11 février 2015

Points de surveillance de la survie


L'abord d'un accidenté est extrêmement important  le premier coup d’œil doit déclencher le geste qui sauve ; il doit aussi permettre de faire, non pas un diagnostic qui est du domaine médical, mais un premier bilan.


Bien souvent, l'examen des environs immédiats y aidera : l'échelle renversée, l'huile répandue sur le sol, les pierres éparses, la position même de la victime... enfin, si elle peut parler, les renseignements fournis seront particulièrement précieux et devront être retransmis sans délai au médecin.


Mais en plus de la détermination rapide mais précise des causes de l'accident, du nombre et de la localisation des victimes, des situations particulières (compression de membre par exemple), des risques de sur-accident, du contrôle de ces situations matérielles ou d'environnement pouvant créer des dangers particuliers ou aggraver les dégâts initiaux, ce que l'on appelle la reconnaissance, temps premier des secours, il appartiendra surtout au secouriste de rechercher :


- les signes traduisant l'intégrité ou la perturbation des grandes fonctions indispensables à la survie ;

- ventilation : fréquence, régularité, liberté des voies aériennes ;

- circulation : examen du pouls, coloration et température des extrémités ;

- vigilance : au départ, la réponse à des questions ou ordres simples : avez-vous   mal  Où ?      Ouvrez les yeux...?

- Les indices annonciateurs de l'aggravation d'une situation, en particulier ;

- l'amorce d'un déficit en oxygène qui conduit à l'hypoxie (forte diminution de la quantité d'oxygène  mis à la disposition de l'organisme), puis à l'anoxie (suppression de tout apport d'oxygène).


Cette inspection des points de surveillance de la survie, le secouriste ne pourra y procéder que lorsqu'il aura acquis les connaissances utiles pour faire face aux situations d'urgence, détecter les troubles de la vigilance, juger de la conduite à tenir devant les plaies ou fractures avant l'arrivée des secours.

mercredi 28 janvier 2015

Liberté des voies aériennes

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Les voies aériennes peuvent être partiellement ou totalement obstruées :


- Si l'obstruction est partielle, la ventilation est bruyante, gargouillante, mais un peu d'air passe               encore ;

- Si l'obstruction est totale, l'asphyxié fait des efforts pour ventiler, pour faire sauter ou chasser               l'obstacle ; on voit bien la poitrine se soulever mais on n'entend pas l'air sortir par le nez ou la              bouche. Il ne suffit pas de voir une poitrine se soulever, mais entendre l'air s'échapper du nez              ou de la bouche ou le sentir sur la joue pour affirmer à coup sûr qu'une victime ventile.

 Les causes d'obstruction des voies aériennes sont variées. Rappelons-en trois parmi les plus                importantes ; le corps étranger, la chute de la langue en arrière (chez la  victime inconsciente), le spasme du larynx (observé parfois chez les noyés, les deux premières étant de loin, les plus fréquentes.

Dans le cas d'une chute de la langue en arrière, le basculement de la tête suffit pour rétablir le libre passage de l'air, et c'est ce que vous constaterez souvent. Mais, s'il y a un corps étranger, il faudra recourir à l'un des procédés permettant d'assurer la liberté des voies aériennes : extraction digitale, méthode Heimlich ou, chez le jeune enfant suspension par les pieds.



A - Dégagement des voies aériennes supérieures.


On décrivait jusqu'ici classiquement trois manœuvres de libération aériennes :


- le renversement ;

- l'accrochage' du maxillaire inférieur. Cette méthode n'est applicable qu'avec le bouche à bouche ;

- le soulèvement du maxillaire inférieur.


A ces manœuvres on ajoutait, en cas de suspicion de lésion du rachis cervical, fréquent dans les accidents de la route, le renversement sous traction. A cet effet, une main étant sous la nuque, l'autre empaumait la pointe du menton, tirait sur la tête en la renversant lentement et prudemment, puis venait se placer comme précédemment sur le front.


Il fallait que tout sauveteur connaisse ces trois manœuvres car aucune n'était applicable dans tous les cas. Ainsi chez l’obèse souvent seul l'accrochage du menton permettait la libération des voies aériennes, alors que cette manœuvre était impossible à réaliser en cas se de "trismus" de contraction des muscles des mâchoires.


Actuellement, combinaison des méthodes précédentes d'ailleurs, une seule méthode de libération des voies aériennes est enseignée. Elle doit être exécutée en quelques secondes.


Premier temps : bascule de la tête en arrière :


- desserrer les vêtements autour du cou et de la ceinture ;

- placer une main sous la nuque et l'autre sur le front et basculer prudemment la tête en arrière ;              ces gestes libère le plus souvent l'arrière-gorge obstruées par la chute de la langue.      


 Pourquoi le renversement de la tête ?


Chez le sujet ayant conservé sa vigilance, la langue se trouve normalement éloignée du fond  de la gorge et empêche l'air de passer. On dit que le sujet a "avalé sa langue.


En basculant, la tête en protusant le menton en avant, c'est-à-dire vers le haut, la langue s'éloigne, le fond de la gorge s'ouvre, les voies aériennes sont libérées et l'air passe.


Et pourquoi tirer sur la tête ? Parce que c'est la seule façon d'éviter de terribles complications si le cou est brisé, et ce qui est assez fréquent chez les grands blessés de la route.


Il faut  toujours  respecté  la  rectitude  de  l'axe   tête-cou-tronc.


Deuxième temps : Ouverture de la bouche :


La main qui était sur la nuque vient saisir le menton, l'autre reste placée sur le front. Le secouriste essaie d'ouvrir la bouche de la victime.


Troisième temps : Extraction digitale :


Si la bouche s'ouvre immédiatement, le secouriste lâche le menton et dégage la bouche et l'arrière-gorge de ce qui l'encombre : c'est l'extraction digitale qui s'exécute avec l'index et le médium (un seul doigt bien entendu pour le nourrisson) que vous replierez en crochet, recouverts, pour éviter les conséquences douloureuses et lésionnelles d'une morsure involontaire de la victime, si possible d'un linge ou d'un mouchoir. Vous pourrez enlever, soit des objets solides (corps étrangers, prothèse dentaire) ou demi-solide (caillots, fragments alimentaires) ou liquides (mucosités, renvois de lait chez le nourrisson. Prenez garde à ne pas faire d'erreur de manœuvre par exemple enfoncer plus profondément les corps étrangers et à ne pas être brutal (ce qui pourrait déclencher une hémorragie).


Si la bouche ne s'ouvre pas au premier essai, il faut renoncer et passer alors au bouche a bouche ou au bouche nez.


Si la victime vomit, ou à des nausées au cours de la manœuvre, il faut la tourner quelques secondes sur le côté (avec les précautions qui s'imposent s'il y a suspicion de la fracture du rachis) en tournant en même temps la tête et les épaules.


Le renversement de la tête suffit souvent à rétablir la respiration.


Mais, si elle ne reprend pas aussitôt, insuffler immédiatement par la ventilation artificielle, de l'air expiré.


Donc, ne perdez pas un temps précieux en transports inutiles ; soignez le sujet atteint de détresse respiratoire immédiatement et sur place dès qu'il est dégagé.


Si c'est un noyé  ne vous inquiétez pas du peu d'eau que peuvent encore renfermer les poumons : les mouvements de ventilation artificielles l'évacueront ;


Encore une fois, ne perdez pas une seconde :


De nombreuses interventions secouriste contre les détresses respiratoires ont été proposées, appliquées puis rejetées depuis longtemps.


Deux temps, dans tous les cas sont à observer :


1° - la libération des voies aériennes ;


2° -  la ventilation artificielle si la première manœuvre s'avère inopérante.


B - Méthode de Heimlich :


Le principe de la méthode est le suivant : le corps étranger, le plus souvent une bouchée de nourriture est venu obstruer les voies aériennes au moment  où le sujet avalait "de travers", donc plus ou moins en inspiration et avec les poumons remplis d'air.

Le sauveteur se place derrière la victime, lui entoure la taille de ses bras, place le poing droit fermé recouvert de l'autre main au-dessous du sternum et l'enfonce dans l'abdomen par un brusque mouvement d'avant en arrière, dirigé vers le haut, qu'il répète éventuellement.
L'air contenu dans les poumons, brutalement comprimé, chasse le corps étranger qui va jaillir hors de la bouche "comme un bouchon de liège" hors d'une bouteille.


La méthode peut être appliquée à une victime assise :


La méthode de Heimlich a prouvé son efficacité dans de très nombreux cas, mais son utilisation qui relève davantage des techniques de réanimation - n'est pas sans danger (possibilités de fractures de l'appendice siphoïde ou des côtes, rupture de l'estomac.


Suspension par les pieds :

Cette autre méthode consiste pour le sauveteur à suspendre le sujet par les chevilles (cas du nouveau-né ou du nourrisson) ou à le placer la tête en bas sur son genou (cas du jeune enfant), puis à pratiquer une percussion dorsale entre les omoplates.

Le corps étranger peut alors être expulsé avec les vomissements généralement provoqués par cette position ; il sera recherché dans ceux-ci à la fin du vomissement.

Cette méthode n'est pas non plus sans danger et, dans tous les cas, il faut auparavant alerter un médecin ou faire assurer d'urgence le transport de l'enfant en milieu hospitalier.

En attendant, si l'enfant ne tousse plus, respire correctement, redevient rose, mais si l'on n'a pas retrouvé le corps étranger , l'hospitalisation s'impose aussi pour faire un examen de contrôle complet et pour vérifier, en particulier, si le corps étranger n'est pas dans une bronche.


III - Ventilation artificielle  (Méthodes orales)


La valeur des techniques de ventilation artificielle dépend de la rapidité de leur mise en œuvre. Celles qui possèdent les deux caractéristiques d'être simples et réalisables sans matériels sont donc essentielles.

La méthode d'insufflation peu être quelque peu différente suivant que la ventilation de la victime est arrêtée ou seulement précaire. Quand la ventilation est arrêtée on pratique la ventilation artificielle qui est dite contrôlée.

Quand la ventilation bien qu'irrégulière ou peu simple, se poursuit néanmoins, le secouriste pratique la ventilation artificielle qui est dite assistée, puisqu'il doit seulement suivre les mouvements spontanés de la victime.

La ventilation en pression positive réalisée par le secouriste en insufflant de l'air expiré dans les poumons de la victime, soit par la bouche, soit par le nez, s'effectue grâce aux techniques du bouche à bouche, du bouche à nez et autres techniques dérivées.

Par ces techniques, le secouriste insuffle à la victime un air retenu à la fin de sa propre inspiration dont la composition en oxygène reste assez voisine de l'air atmosphérique.

Quand à la position de la victime celle-ci est généralement placée à plat dos, la tête toujours prudemment basculée en arrière.

Mais si la victime est coincée dans une autre position lors d'un accident  de la route par exemple, on pratique les méthodes orales dans la position où se trouve la victime, la tête toujours prudemment basculée en arrière.

Dans le cas le plus général de la victime placée à dos, le secouriste est à genoux à côté de la victime et à déjà libérées les voies aériennes si nécessaire.


Dans tous les cas, le début des opérations est de même :


1° Inspiré profondément ;
 
2° Ouvrez la bouche en grand.


Deux possibilités s'offrent alors à vous : en règle, soufflez dans la bouche. Dans certains cas exceptionnels soufflez dans le nez. Des règles particulières sont toutefois à observer pour une insufflation aux enfants et aux laryngectomisés.


Les techniques sans appareillages :


Le bouche à bouche






 La position de la victime


Elle est étendue sur le sol, la tête prudemment basculée en arrière. Lorsque la victime est coincée dans un autre position dans une voiture par exemple, on pratique le bouche à bouche dans la position ou se trouve la victime, mais toujours en basculant la tête en arrière, avec bien sûr toutes les précautions.


La position du secouriste :


Il est à genoux à côté de la victime. Il a libéré en quelques secondes les voies aériennes supérieures.
La main qui était sur le front maintient toujours la tête basculée en arrière le pouce et l'index pinçant les narines .

L'autre main saisit le menton entre le pouce et les autres doigts sans appuyez sur le pharynx et tire le menton en avant , c'est-à-dire vers le ciel pour la victime couchée sur le dos : c'est la protrusion du maxillaire inférieur :


- Insufflation : le secouriste insuffle l' air en plaquant sa bouche largement ouverte autour de la bouche de la victime ;


- Expiration : elle se fait de façon passive ; le secouriste relève sa tête et la tourne vers la thorax de la victime ceci lui permet de reprendre son souffle et vérifier que la poitrine se vide bien de l'air qu'il a insufflé à l'inspiration.


1°  Appliquez votre bouche largement ouverte autour de celle de la victime en appuyant pour éviter toute
     fuite d'air.
 
      La tête de la victime reste maintenue basculée prudemment en arrière avec une main placée sur le front,
    l'autre maintenant le menton entre le pouce et les autres doigts en le poussant en avant vers le haut.

    De plus pour que l'air ne ressorte pas par le nez, appuyez votre joue sur les narines ou pincez-les avec le pouce de l'index de la main placée sur le front et qui maintient la tête toujours basculée en arrière.


  Soufflez fort.


Insufflez comme pour gonflez un ballon et vite.
Observez bien le soulèvement de la poitrine.


3°  enlevez la bouche sans bouger les mains et observez l'expiration.
     Celle-ci étant passive vous reprenez votre insufflation en regardant le thorax s'affaisser en écoutant le
     bruit de l'air qui s'échappe.


4°  L'inspiration terminée, recommencez à souffler environ 15 fois par minute pour un adulte. Toutefois, les 5
      ou les premières insufflations doivent être répétées très vite, sans attendre l'affaissement de la poitrine,
      ceci afin de ré-oxygénez  rapidement les poumons


Le Bouche à nez

 

Vous aurez recours au bouche à nez :


Si vous ne pouvez ouvrir la bouche de la victime :


- si vous ne pouvez assurer une bonne étanchéité (bouche de la victime trop grande barbu) ;
- si la victime est grièvement blessé à la face avec plaie de la bouche ou du pharynx (cas fréquent dans les
   accidents de la route).


Pour pratiquer le bouche à nez :


Le sauveteur s'accroupit à côté de la victime, près de son visage ou, si celle-ci est coincé, se place en position utile pour insuffler ;
- la tête est maintenue basculée prudemment en arrière, avec la main sur le front ;
- l'autre main soulève le menton sans appuyer sur la gorge et tient la bouche de la victime fermée, le pouce
  appuyant la lèvre inférieure contre la lèvre supérieure ;
- le sauveteur applique la bouche largement ouverte autour du nez de la victime ;
- il insuffle rapidement le thorax se soulève ;
- l'expiration étant passive, le sauveteur se dégage et reprend son souffle en regardant le thorax s'affaisser ;
- la fréquence des insufflations doit être également d'environ 15 par minute chez
   l'adulte.


Bouche a  bouche a nez





S'il s'agit d'un tout jeune enfant, et à cause de la petitesse de la face, le sauveteur devra souffler à la fois par la bouche et par le nez : c'est la technique dite du "bouche à bouche et nez".

Mais l'insufflation devra être moins forte que pour l'adulte (comme vous bouffées de cigarettes) et à cadence plus rapide : 25 à 30 par minute. En outre, il est préférable de coucher le bébé sur le coté, ce qui facilite la bascule de la tête en arrière. On soufflera plus fréquemment et doucement que l'enfant sera plus jeune.

Si de l'air passe dans l'estomac, ce que l'on constat en voyant alors un gonflement progressif du ventre , il faut tourner pendant quelques secondes l'enfant sur le côté pour éviter qu'un vomissement s'envahisse ses bronches et recommencer aussitôt la ventilation artificielle.












mardi 27 janvier 2015

Atteintes des fonctions vitales



L'objectif  de la Survie


 Les fonctions vitales résultent de l'association des deux types de vie :


         - végétative ;
          - de relation.


          Si la vie de relation disparaît, seule persiste la vie végétative. C'est la vie du végétale, de la plante ou encore, d'un être qui n'aurait aucune relation possible avec ceux qui l'entourent.
        
           Lorsqu'on un tel état se rencontre chez un homme auparavant normal, cela veut dire que la vie de cet homme est en péril puisqu'il a déjà perdu sa vie de relation. Cette seule vie végétative restante constitue l'état de coma.


          Un degré d'aggravation de plus dans la souffrance de cette vie végétative et celle-ci s'arrête : c'est la mort .C'est ce que doit bien comprendre le secouriste routier appelé souvent auprès de blessés en imminence de mort et même en état de mort apparente.


          Entre la vie et la mort,   il n' y a qu'un pas, vite franchit par nombre de victimes, en l'absence des gestes élémentaires de survie effectués rapidement par le secouriste routier.
          Et c'est pourquoi il faut répéter que la vie de l'homme normal est la superposition à la vie végétative qui dépend du système automatique neurovégétatif, d'une vie de relation qui est commandée par le système cérébrospinale-spinal, c'est-à-dire par le cerveau, le cervelet, le bulbe, la moelle épinière et les nerfs.


          Il faut répéter que la vie de l'homme en état de coma est une vie purement végétative, privée déjà de la vie de relation et que la mort suit immédiatement l'arrêt de cette vie végétative, de cette vie automatique, de cette vie élémentaire.


          L'homme comateux a une ventilation, une circulation, une absorption, une élimination ; en plus il dort et il a chaud. Et tout cela sans vie de relation, laquelle a disparu sous l'effet de l'accident, mais cela provisoirement. Cependant cet homme vit, d'une vie purement végétative. Cette dernière est l'élément essentiel qui sépare le comateux de la mort.


          Et c'est pourquoi  en attendant les premiers secours, il est capital de maintenir chez ces comateux, ce reste de la vie végétative qui les empêche de mourir. Ainsi toute l'action des prompts-secours aux graves blessés de la route vise à ce point.


          Sauvegarder d'abord à tout prix c'est-à-dire garder sauve cette vie végétative ultime, ce dernier souffle de vie qui sépare la victime de la mort.


 Cette mort  rôde autour des victimes lorsqu'elles sont la proie de secours inorganisés, affolés, incompétents et maladroits, qui sont hélas ! trop souvent improvisés autour des drames de la route. Et voilà où se trouve toute l'essence toute l'originalité des secours routiers.


          Se préoccuper d'abord et avant tout de la détresse respiratoire rapidement mortelle de comateux dont la gêne ventilatoire se transforme vite en détresse réelle, de l'hémorragie du blessé de la face, du fracturé des mâchoires ou du traumatisme du thorax et de s'occuper ensuite des plaies du visage ou du fracas des membres impressionnants soient-ils.


          Le secouriste moderne de la route doit d'abord faire appel son index libérateur de la gorge ou à l'aspirateur de mucosités, puis avoir recours au bouche à bouche, au soufflet à air, au masque à oxygène et à la compression manuelle de la plaie qui saigne avant de penser aux attelles aux pansements et aux brancards.


         Ces notions de détresses respiratoires, circulatoires et neurovégétatives  prennent chez les grands blessés de la route une importance majeure, car elles conditionnent l'attitude du secouriste, et par là la survie du blessé.


       En effet, il est absolument indispensable de maintenir la ventilation et la circulation qui vont faciliter le maintien de la vie végétative, afin d'amener la victime d'un accident de la route, encore en vie en milieu hospitalier où elle pourra être soignée correctement.

Feu dans un établissement répertorié


          La tâche du directeur des secours est facilitée par :


- l'existence des plans de l'établissement, qui aident dans sa reconnaissance, lui donnant notamment les points
  d'attaque et cheminements et lui précisant les risques de propagation ou, au contraire, les coupe-feu sûrs.


- la détermination, a priori, des moyens nécessaires à l'attaque, ce qui, en principe dispense de demander des
  renforts et permet, avant même l'arrivée des engins, de préparer leur engagement, d'où gain de temps et
  d'efficacité.


  Le dossier d'E.R. peut même comporter un plan d'engagement a priori des moyens, avec affectation de
  de secteurs d'intervention.


          Seuls les tous premiers secours n'ont pas de secteur affecté a priori. Le premier chef de garde engage ses moyens à son initiative, en fonction de la situation. L' (Les) engin (s), arrivant ensuite et trouvant ces
derniers dans le secteur qui lui (leur) était imparti par le plan d'E.R., se met (tent) à la disposition du directeur des secours, en réserve ou  pour exécuter toute autre mission.


          Les autres engins sont engagés, conformément aux prévisions du plan, par les chefs de détachement qui, dans leurs secteurs respectifs :


- reconnaissent ;

- effectuent éventuellement les sauvetages ;

- attaquent ;

- et rendent compte, dans les meilleurs délais, au P.C., par radio ou par un sapeur de liaison, de la situation,
  des moyens mis en œuvre, des besoins éventuels de renforts.


          Si le feu n'a pas atteint le secteur qui lui est imparti, le chef de détachement concerné maintient ses
 moyens mis en œuvre, des besoins éventuels de renforts.


          Si, en raison de circonstances particulières, il juge utile d'engager ses moyens en soutien dans un secteur voisin, il doit en rendre compte immédiatement au directeur des secours.


          Enfin, tout engin, appelé en remplacement d'un autre, normalement prévu au plan d'E.R et indisponible pour une cause quelconque, prend automatiquement à son compte la mission de ce dernier.

dimanche 25 janvier 2015

transport de matières dangereuses


 Le transport de produits dangereux connait un développement important et représente un risque nouveau et insidieux, car ces produits sont en général peu connus des transporteurs et des éventuels sauveteurs. C'est pourquoi une réglementation était nécessaire pour définir la signalisation de ces transports et la conduite à tenir en cas d'incidents ou d'accidents.



Les véhicules transportant des matières dangereuses par la route, qu'il s'agisse de trafic national, en application du règlement approuvé par arrêté ministériel du 14 avril 1945 modifié, ou de trafic international en application de l'A.D.R. (Accord relatif au transport des matières dangereuses par route, en date du 30 septembre 1957) doivent faire l'objet d'une signalisation particulière, et le transport donne lieu à l'établissement, par l'expéditeur, de fiches de sécurité.



 Le transport de déchets radioactifs et les difficultés de déterminer leur lieu de stockage, a montré, à cet égard, une insuffisance de contrôles et, notamment, du contrôle douanier.



A - Signalisation des Véhicules



Deux modes de signalisation des véhicules doivent être conjointement appliqués :



-  les panneaux de signalisation ;
-  les plaques étiquettes.



Les Panneaux de Signalisation.



Dispositions générales.



Les véhicules isolés ou les ensembles (constitués par un véhicule et une remorque) doivent être signalé par deux panneaux fixes ou amovibles de couleur orange rétro réfléchissante, ayant la forme d'un rectangle de
40 cm de base et 30 cm de hauteur minimum, bordé intérieurement d'un liseré noir de 1,5 cm de largeur.
Ces panneaux doivent être fixés sur la partie gauche, l'un à l'avant de l'unité de transport, l'autre à l'arrière. Ils doivent être bien visibles.



Après déchargement des matières dangereuses, et pour les citernes après nettoyage et dégazage, les panneaux doivent être enlevés ou masqués (on ne peut se contenter de les barrer par un dispositif de fortune).



Dispositions propres aux véhicules-citernes.



Pour les véhicules-citernes, les panneaux rectangulaires tels que décrits ci-dessus doivent en plus être séparés par une ligne noire de 1,5 cm de largeur les traversant à mi-hauteur.



Le transporteur doit apposer sur ces panneaux : dans la partie supérieure le numéro d'identification du danger, par exemple : 33 et, dans la partie inférieure, le numéro d'identification de la matière, par exemple : 1088 (seulement lorsque ces numéros existent).



Ces numéros sont ceux reproduit sur la fiche de sécurité, ils figurent à la nomenclature des marchandises dangereuses du règlement de 1945.



La signification des chiffres utilisés pour le numéro d'identification du danger est la suivante :



              O :  absence  de  danger  secondaire.
              1 :  matières explosibles.
              2 :  gaz.
              3 :  liquides inflammables.
              4 :  solides inflammables.
              5 :  comburants ou peroxydes.
              6 :  matières toxiques.
              7 :  matières radioactives.
              8 :  matières corrosives.
              9 : danger de réaction violente résultant de la décomposition spontanée ou de la polymérisation.




La signalisation de quelques unes des principales combinaisons susceptibles d'être utilisées est par exemple la suivante :



            20 :  gaz,   ni inflammables,  ni  toxiques, ni  corrosifs. 
             23 :  gaz inflammables.
             33 :  liquides très inflammables (point d'éclair à 21° C).
             60 :  matières  toxique.
             63 :  matières toxiques et inflammables.
             70 :  matières radioactives.



Le redoublement du premier chiffre indique une intensification du danger principal.
Ces numéros sont constitués de chiffres de couleur noire de 10 cm de hauteur et 1,5 cm de largeur de trait.



La lettre  X, de même dimension et couleur que les chiffres placée devant un numéro d'identification de danger signifie l'interdiction d'utiliser l'eau sur un épandage de produit liquide.



Les Plaquettes.



Les unités de transport doivent en second lieu être signalées par une plaque, fixe ou amovible, peinte ou émaillée, ou par une étiquette adhésive ayant la forme d'un carré de 30 cm de côté (sauf pour les matières radioactives où cette dimension est réduite à 15 cm) posé sur la pointe, fixée d'une part à l'arrière, d'autre part sur les deux côtés du véhicule, à des emplacements libres sous réserve que ces plaques ou étiquettes soient bien visibles.



Elles reproduisent le symbole, également utilisé pour les étiquettes des colis, correspondant au danger prépondérant de la matière transportée.



La couleur des symboles varie de la manière suivante :



- dangers majeurs (explosion, feu, émanations ou matières toxiques, nocives ou corrosives) ; symbole noir ;
- danger d'incendie au contact de l'eau : symbole blanc sur fond bleu ;
- danger radioactif : plaque particulière.
Le numéro de la plaque étiquette à utiliser en fonction du danger prépondérant figure également à la nomenclature des matières dangereuses du règlement de 1945.

samedi 24 janvier 2015

Bouche à nez


Vous aurez recours au bouche à nez.


Si vous ne pouvez ouvrir la bouche de la victime :


- si vous ne pouvez assurer une bonne étanchéité (bouche de la victime trop grande barbu) ;

- si la victime est grièvement blessé à la face avec plaie de la bouche ou du pharynx (cas fréquent dans les
   accidents de la route).


Pour pratiquer le bouche à nez :


Le sauveteur s'accroupit à côté de la victime, près de son visage ou, si celle-ci est coincé, se place en position utile pour insuffler ;

- la tête est maintenue basculée prudemment en arrière, avec la main sur le front ;

- l'autre main soulève le menton sans appuyer sur la gorge et tient la bouche de la victime fermée, le pouce
  appuyant la lèvre inférieure contre la lèvre supérieure ;

- le sauveteur applique la bouche largement ouverte autour du nez de la victime ;

- il insuffle rapidement le thorax se soulève ;

- l'expiration étant passive, le sauveteur se dégage et reprend son souffle en regardant le thorax s'affaisser ;

- la fréquence des insufflations doit être également d'environ 15 par minute chez
   l'adulte.

lundi 19 janvier 2015

Que faire en cas de piqûres d'abeilles, de guêpes ou de fréons ?


  • Si possible, identifiez l’insecte qui vous a piqué.

    Lors d’une piqûre, la douleur est immédiate et un œdème local se développe rapidement.
  • Les abeilles laissent l’aiguillon et la glande à venin accrochées à la peau de la victime. L'appareil continue ainsi à injecter les réserves de venin. Dans ce cas, retirez rapidement le dard avec l’ongle ou avec le bord non tranchant d’un couteau (en glissant parallèlement à la surface de la peau) ou d’une carte de crédit. N’utilisez pas de pincette, la glande à venin pourrait éclater et libérer encore plus de venin
  • Le frelon a un dard plus long. La piqûre est plus profonde. Le venin peut être injecté directement dans les vaisseaux sanguins, accélérant ainsi la réaction.
  • Ôter les bagues en cas de piqûre à la main.
  • Certains auteurs recommandent d'approcher de la zone piquée une source de chaleur (sèche-cheveux, eau la plus chaude possible) puis une source de froid (glace). Cela permettrait de diminuer la douleur et le gonflement.
  • Bien désinfecter avec de l’eau et du savon, puis appliquer une solution antiseptique. (Les hyménoptères sont des omnivores et volent des arbres fruitiers vers les poubelles.)
  • Pour une douleur intense, prenez un antidouleur  par voie orale.
  • Vérifiez si vous êtes en ordre de vaccination contre le tétanos.

Consultez un médecin

  • Lorsque la réaction locale est importante (gonflement, rougeur, chaleur, douleur) et dure plus de 24 heures. Une infection peut se développer à l’endroit de la piqûre.
  • Quand la piqûre a eu lieu dans la bouche ou dans la gorge, le gonflement peut être rapide et important avec des difficultés respiratoires. Donnez un glaçon à sucer et consultez immédiatement un médecin ou conduisez la victime à l’hôpital. Le traitement est symptomatique.
  • En cas de réaction allergique suite à une piqûre. pour un transport d’urgence à l’hôpital. L'allergie se manifeste par une éruption cutanée avec fortes démangeaisons, un gonflement du visage, des vertiges, de la pâleur. Retirez rapidement le dard s’il y en a un, désinfectez, couchez la victime et surélevez ses jambes.
  • En cas de piqûres multiples (plus de 20 chez l’adulte), transportez la victime à l’hôpital pour une surveillance.

vendredi 16 janvier 2015

Feux de récoltes sur le pied, d'herbes, de broussailles, lande de forêts et de macquis


Considérations générales.

Ces feux peuvent se présenter de manière différentes suivant le type de la végétation en cause, le relief, les conditions atmosphériques, l'étendue de la zone incendiée.

Dans une forêt se trouvent en présence des arbres de tous âges et en plus une végétation spontanée composée d'arbustes, de ronces, de plantes diverses et d'herbe, qui constituent le sous-bois. C'est dans le sous-bois, à des rares exceptions, près, que se déclare toujours le feu, car, en se desséchant, il constitue, à la fin de l'hiver ou vers le milieu de l'été, un véritable amas d'éléments combustibles.

La nature des essences intervient dans la rapidité de la propagation des incendies. Les essences feuillues sont moins dangereuses que les essences résineuses. Une attention particulière doit être apportée aux emplacements où on a entassé du bois mort.

Dans une région montagneuse, le feu a tendance à monter d'autant plus vite que la pente est raide et il s'avance plus lentement à la descente qu'à la montée.

Un sol sablonneux, renfermant peu de cours d'eau, augmente le danger de propagation du feu.

Un sol très imperméable se dessèche rapidement et ne peut maintenir longtemps verte une végétation herbacée quelconque.

La mousse ne favorise l’extension du feu qu'en cas de grande sécheresse : une couche de feuilles ne laisse avancer le feu que très lentement.

Sous les climats très humides, les feux sont très rares, parce que la végétation herbacée demeure très longtemps verte. Au contraire, sous les climats alternativement secs et humides, les feux sont très fréquents.

L'incendie se déplace sous l'influence du vent. L'incendie lui-même provoque des courants qui peu à peu s'orientent en une direction stable et impriment une marche régulière du feu.

Les sautes du vent sont à redouter, car elles peuvent avoir des conséquences très graves. Pour y parer, il importe, en cas de feu étendu, que le directeur des secours conserve en réserve une partie de ses moyens.


2. Feu à son début et d'étendue restreinte.

Si le feu est pris à son début et si son étendue est restreinte, le vent n'a pas encore une grande influence mais, pour éviter que la situation ne devienne grave, il faut amener très vite des secours.

C'est le cas en général des feux de surface, ou feux courants, qui atteignent les feuilles sèches, la mousse, l'herbe; A défaut d'eau, on pourra chercher à les éteindre en frappant avec des battes à feu, des rameaux, feuillus, des branches vertes, des balais, etc., ou en les couvrant de terre.

Lorsqu'il y a de fortes touffes d'herbe, il est bon de frapper dans le sens vertical, mais si, ou par contre, les herbes sont courtes, il vaut mieux frapper de côté et d'autre, dans le sens horizontal.

Les efforts doivent se porter sur tout le pourtour du foyer, en ayant soin de resserrer celui-ci autant que possible.

Quand tout danger paraît écarté, il importe de creuser une tranchée tout, autour du foyer pour prévenir un retour offensif du feu par le sol, et, si on le peut, de l'arroser abondamment.

Ce travail terminé, le détachement peut se retirer, mais non sans avoir laissé quelques sapeurs en surveillance avec des outils et du petit matériel. Les hommes ne doivent rentrer que sur l'ordre d'un gradé de ronde.

3.  Feux souterrains.

On appelle feux souterrains les feux qui se produisent quand les couches souterraines de tourbe ou de charbon prennent feu ; ils se signalent par une odeur de roussi ou par une fumée mouvante ; ils sont assez rares mais, quand ils ont pris un certain développement, il faut un personnel nombreux pour les combattre.

Les feux souterrains ne peuvent être éteints, en général, qu'en coupant la couche atteinte par le feu.

Pour obtenir ce résultat, on cherchera à localiser l'incendie et s'en rendre maître en creusant des fosses jusqu'au niveau des eaux souterraines ou jusqu'au sol proprement dit.

4.  Feu à foyer étendu.

Dans le cas d'un feu à foyer étendu et ayant tendance à se développer, l'incendie présente des flancs d'une certaine longueur et un front qui va s'élargissant à mesure que le feu prend de l'extension.


La fumée gène la vue et la chaleur rend des plus pénibles l'approche du feu. Le devoir de l'officier, au cours de la reconnaissance, est de déterminer le plus rapidement possible les points les plus dangereux, afin de mettre ses moyens en action à l'endroit le plus propice. Il ne faut pas songer à s'entourer pareil foyer, pas plus qu'il ne faut essayer de lutter contre le front de feu.
On attaque les flancs, pour serrer le feu, tout en avançant dans la même direction que lui. De la sorte, on diminue son intensité, on réduit sa puissance et on arrive fatalement à sa tête, c'est-à-dire au front.

Le directeur des secours a intérêt à fractionner son matériel en deux parties qu'il envoie chacune sur l'un des flancs ; il utilise dans ce cas son gros matériel, car il faut aller vite, des sautes de vent pouvant être à redouter et l'un des flancs pouvant, par suite, devenir front.

Des auxiliaires sont disposés à une certaine distance en arrière, dans un rayon de 200 m, pour surveiller et maîtriser, à son début, tout petit feu provoqué par des transports de brandons emportés par le vent ou les tourbillons de gaz chauds.

Pour l'attaque d'un tel feu, l'eau est le meilleur agent extincteur. En principe, dès qu'un engin-tonne est vide, un autre doit prendre sa place pendant que le premier va s'alimenter.

Les sapeurs, avec les engins-tonnes, sont disposés à une certaine distance les uns des autres, principalement du côté menacé, généralement celui qui est appelé à se trouver sous l'action du vent. Au fur et à mesure de l'extinction, ils avancent progressivement sur le feu ; Obligés de s'approcher très près du foyer, ils doivent prendre les précautions utilisées contre la chaleur et la fumée, en se plaçant derrière des boucliers improvisés faits des débris de planches ou de tout autre chose formant écran et se tenir toujours aussi bas que possible. Le silence le plus absolu est de rigueur.

Là ou il n'existe pas d'allées, ou aussi pour élargir une allée, il peut être utile de se frayer un passage au moyen de serpes, de hachettes, de débroussailleuses.

Les porte-lances, tout en abattant les flammes, ont soin d'arroser rapidement la partie du côté opposé au feu, en visant les cimes avec leur jet.

Dès que l'on est maître du feu, il importe d'éteindre les foyers qui peuvent subsister au centre de la zone incendiée ; le travail des engins-tonnes n'est donc pas fini.

On ne doit commencer le déblai et les tranchées que lorsqu'il n'y a plus trace de feu.

Lorsque l'eau est rare, on peut procéder, à des abattis en avant et sur les flancs du feu, à des tranchées et à des levées de terre ; ce travail exige un personnel nombreux et beaucoup d'outils.

Comme dans le premier cas, un service de surveillance doit être laissé pour éviter les reprises de feu.

5.  Grand feu venant de loin.

C'est le cas d'un feu qui s'est déclaré dans une région couverte de grandes étendues (forêts, maquis, garrigues...) (Landes, Maures, Estérel)et qui a pris rapidement une grande extension du fait de la sécheresse, du vent, ou de toute autre cause.

Il est habituellement combattu par des corps de sapeurs-pompiers forestiers, ou autres qui disposent d'un matériel spécialisé ; d'autres unités de sapeurs-pompiers, des militaires et civils réquisitionnés peuvent être amenés en renfort.

En pareil cas, le directeur des secours établi un poste de commandement connu de tous, doté de moyens de liaison et de transmission. Il choisit, en avant du front du feu et à plusieurs kilomètres, aussi loin que possible, une ligne d'arrêt (espace, découvert, lande, route, champ, etc.). Il dispose ses travailleurs munis d'outils divers et fait effectuer quelques travaux sommaires, débroussaillements, abattis, tranchées, etc., de façon à opposer au feu, s'il arrive jusque là, un espace vide contre lequel il se divisera, rendant ainsi plus aisée l'attaque des deux pointes de feu qui s'élanceront de chaque côté.

Concurremment à cette opération, il fait, si les ressources en eau le permettent, établir au moyen du matériel spécialisé, le long de cette ligne d'arrêt, des tuyaux alimentant des lances susceptibles :

- de mouiller abondamment toute la zone devant le feu ;
- de créer un véritable rideau d'eau devant ce dernier.

On peut également créer une zone d'arrêt en faisant appel aux avions bombardiers d'eau, employant au besoin de l'eau additionnée de produits "retardants".

Ces appareils peuvent être également employés :

- pour attaque rapide d'un feu, à sa naissance, dans un secteur dont l'accès aux moyens terrestres demandera  de longs délais ;

- pour protéger, par un arrosage massif, un objectif ponctuel, (ferme, habitation isolée encerclée dans une zone en feu).

Ces deux types de missions peuvent éventuellement être remplies également par des commandos héliportés.

Simultanément, les engins attaquent les flancs de l'incendie, en intensifiant leur effort aux abords de la ligne d'arrêt, d'autres, en arrière de la ligne d'arrêt, s'opposent à tout début d'incendie prenant naissance en arrière de cette ligne par projection de flammèches et de débris incandescents quelconques.

6.  Les contre-feux.

Dans des cas d'urgence, le contre-feu peut être un moyen efficace de lutte contre les incendies de forêt,  mais son emploi ne doit être conseillé que sous les réserves suivantes car il peut s'avérer dangereux : il doit être allumé à une assez grande distance du front de propagation de l'incendie, se diriger à la rencontre de ce dernier, sans déborder les limites qui lui sont assignées, et le rencontrer sur une zone suffisamment découverte pour que cette rencontre ne puisse donner lieu à aucun retour en arrière.

Cette opération nécessite obligatoirement :

- un chef ;
- des équipes nombreuses et disciplinées ;
- des équipes de surveillance munies des engins d'extinction nécessaires ;
- une coïncidence parfaite entre un régime d'accalmie relative et le moment où l'ordre est donné d'allumer le
   contre-feu.

A noter que les contre-feux sont absolument inefficaces contre les feux de cimes.

7.  Mesures de police.

Dans un incendie d'une certaine importance, la présence du maire,ou d'un adjoint est indispensable pour assurer le service d'ordre, donner toutes indications utiles à la gendarmerie et opérer, le cas échéant, les réquisitions.