samedi 10 octobre 2015

Réchauffement climatique

 On a parlé du réchauffement climatique comme de la plus grave menace pesant sur l'humanité. Ce qui inquiète les chercheurs." c'est de penser que nous avons déclenché une succession lente mais inexorable de changements", lit-on dans la revue Science. Les sceptiques contestent cette affirmation. S'ils sont nombreux à admettre le réchauffement de la planète, ils doutent tant de ses causes que de ses conséquences. Pour eux, l'activité humaine est peut être impliquée, mais pas forcément au premier chef. Pourquoi une telle divergence d'opinions ?

Tout d'abord, les processus physiques à la base du climat sont complexes et compris seulement en partie. De plus, les groupes d'intérêt ont tendance à interpréter à leur façon les données scientifiques, comme celles qui servent à expliquer la hausse des températures.


L'élévation des températures : une réalité ?

D'après un rapport du Groupe d'experts intergouvernemental financé par l'ONU, le réchauffement climatique est" sans équivoque", ou avéré et l'homme en est "le principal responsable. Certains de ceux qui n'adhèrent pas à ces conclusions - en particulier à celle touchant à la responsabilité humaine admettent qu'en raison de leur extension les villes se réchauffent : et puis le béton et l'acier absorbent facilement la chaleur du soleil et refroidissent lentement durant la nuit. Mais pour les sceptiques, les données recueillies en ville ne traduisent pas ce qui se passent en zone rurale et faussent les statistiques.

D'un autre côté, un ancien habitant d'un village situé sur une île au large des côtes de l'Alaska dit avoir vu des changements de ses propres yeux.
Les habitants de son village ont l'habitude de traverser la banquise jusqu'au continent pour chasser le caribou et l'élan. Toutefois la hausse des températures est en train de tuer leur mode de vie traditionnel. Les courants ont changé, l'état de la glace a changé et la prise en glace de la mer de Tchouktches a (...) changé", témoigne cet homme. Il explique qu'auparavant elle ne gèle pas avant fin décembre.

En 2007, le réchauffement était également manifeste au passage du Nord-Ouest, complètement dégagé pour la première fois dans l'Histoire". Ce que vous avons observé cette année est spécifique de l'allongement des saisons de fonte", déclare un maître de recherches évoluant dans un centre de la neige et de la glace..

L'effet de serre, essentiel à la vie.

Une des explications à de tels changements est l'accentuation d'un phénomène naturel essentiel à la vie sur terre : l'effet de serre. Environ 70% de l'énergie du soleil qui atteint la terre réchauffe l'air, le sol et la mer. Sans ce processus, la température moyenne à la surface du globe serait d'à peu près de 18° C au dessous de zéro. La chaleur ainsi absorbée est ensuite libérée dans l'espace sous forme d'infrarouges, ce qui préserve la planète de la surchauffe. Cependant, lorsque des polluants modifient la composition de l'atmosphère, la quantité de chaleur évacuée est moindre, ce qui peut provoquer une élévation des températures de la terre.

Parmi les gaz à effet de serre, citons le dioxyde de carbone, l'oxyde d'azote et le méthane, ainsi que la vapeur d'eau. La concentration de ces gaz dans l'atmosphère a augmenté sensiblement au cours des 257 dernières années, depuis le début de la révolution industrielle et l'utilisation accrue de combustible fossiles comme le charbon et le pétrole.
La population grandissante d'animaux d'élevage, qui produisent du méthane et de l'oxyde d'azote en digérant serait un autre facteur accentuant l'effet de serre.
Des chercheurs évoquent ainsi des causes de réchauffement qu'ils disent antérieurs à l'action humaine sur le climat.

Une simple fluctuation de plus ?

Ceux qui doutent que l'activité humaine soit en cause dans le réchauffement signalent que la terre a déjà connu des variations considérables de températures. Et de citer ce qu'on appelle les périodes glaciaires, ou la planète aurait été plus froide qu'aujourd'hui. Pour démontrer l'origine naturelle du réchauffement, ils s'appuient sur des faits indiquant que dans les régions froides, comme le Groenland, poussait à une époque une végétation préférant les latitudes chaudes. Bien entendu les spécialistes reconnaissent que, plus ils remontent le passé, plus leurs certitudes sur le climat diminuent.

Qu'est-ce qui a pu faire autant fluctuer les températures, avant que l'activité humaine n'entrent en jeu ? Il est possible que soient intervenues les tâches et les irruptions solaires, qui agissent sur la production d'énergie solaire. Par ailleurs, l'orbite de la terre varie selon des cycles de plusieurs dizaines de milliers d'années qui modifient la distance entre notre planète et le soleil. Citons aussi l'influence de la poussière volcanique et des modifications dans les courants océaniques.


L'élaboration des modèles climatiques.

Si la température terrestre augmente réellement, quelles qu'en soient la ou les causes une question demeure : quels en seront les effets sur nous et sur l'environnement ? Il est difficile de prédire précisément. Néanmoins les scientifiques disposent aujourd'hui d'ordinateurs puissants grâce auxquels ils simulent l'évolution du climat. Ils intègrent à leur système les lois de la physique, les données climatiques et les phénomènes naturels qui agissent sur le climat.

Ces simulations rendent possibles des expériences irréalisables autrement. Par exemple les chercheurs peuvent "modifier" la production d'énergie solaire et voir comment cela influe sur la glace polaire, la température de l'air et de la mer, les taux d'évaporation. La pression atmosphérique les formations nuageuses, le vent et les précipitations. Ils peuvent "provoquer" des éruptions volcaniques et examiner les effets de la poussière sur le climat. Ils peuvent aussi observer les effets de la croissance démographique , la déforestation, de l'exploitation des terres, des modifications dans l'émission de gaz à effet de serre, etc. Ils espèrent que leurs modèles gagneront petit à petit en exactitude et en fiabilité.

Quelle est la précision des modèles actuels ? Elle dépend dans une large mesure de la justesse et de la somme des données saisies : dès lors, les prédictions vont du modéré au catastrophique. De plus comme l'affirme "Science", le climat lui-même) peut réserver des surprises.
En fait, c'est déjà le cas dans l'Arctique par exemple, ou la fonte anormalement rapide des glaces stupéfie les climatologues. Il n'en reste pas moins que même si les responsables politiques n'avaient qu'une idée vague des conséquences de l'action ou de l'inaction de l'homme aujourd'hui, ils pourraient à présent prendre des décisions susceptibles de limiter les problèmes de demain.

Ayant ceci à l'esprit, le GIEC  a étudié six séries de scénarios simulés sur ordinateur, allant de l'absence de de règlementation des émissions de gaz à effet de serre à une règlementation rigoureuse, en passant par les quotas actuellement en vigueur. Chaque cas de figure a une incidence différente sur le climat et l'environnement.
A la lumière de ces prédictions, les analystes recommandent diverses mesures, telles que la limitation des émissions dues à l'emploi de combustibles, l'application de sanctions aux contrevenants, le recours à des technologies plus respectueuses de l'environnement.

Les modèles climatiques sont-fiables.

Les méthodes prédictives actuelles "simplifient à l'extrême certains processus climatiques compris" et "en écartent tout bonnement d'autres", assurent des détracteurs. Ils invoquent des contradictions dans les prédictions informatiques. Un scientifique qui a participé aux débats du GIEC déclare "nous sommes plus d'un a nous sentir tellement petits devant la tâche consistant à mesurer et à comprendre le phénomène climatique extraordinairement complexes, que nous doutons de notre capacité à savoir ce qui arrive au climat et pourquoi".

Bien sûr, certains objecteront que prétexter l'incertitude pour rien faire revient à jouer avec l'avenir. Comment expliquer cela à nos enfants ?" demanderont-ils. Que nos modèles climatiques soient exacts ou non, une chose est sûre : la terre est vraiment mal en point. L'environnement naturel, indispensable à la vie, est ravagé par la pollution, la déforestation, l'urbanisation et l'extinction des espèces, pour ne citer que ces facteurs que nul ne peut contester.

Compte tenu de ce que nous savons, pouvons-nous espérer une volte-face de l'humanité dans son entier, de sorte que notre planète soit préservée - et nous avec elle ? Précisions que, si l'activité humaine est la cause du réchauffement climatique, peut être n'avons-nous que quelques années et non des siècles, pour opérer les changements nécessaires qui implique à tout le moins , de s'attaquer rapidement aux causes premières des problèmes de notre planète : avidité, égoïsme, ignorance,  et apathie. Une telle perspective est-elle plausible ou illusoire ? Si elle est illusoire, faut-il désespérer ? Cette question doit faire l'objet d'un débat à l'échelle planétaire.

vendredi 9 octobre 2015

Prévention des noyades



La fin de l'été voit  un très lourd bilan des noyades par imprudence le plus souvent, car une prévention simple, facile à mettre en œuvre et efficace existe. En voici les principes selon  la situation géographique et le sport pratiqué.


1) -  Plage

Respectez les consignes de sécurité :

- drapeau vert en haut du mât : baignade surveillée, absence de danger ;

- drapeau jaune orangé : baignade surveillée mais dangereuse ;

- drapeau rouge : baignade très dangereuse ;

- drapeau violet : baignade interdite, plage polluée ;

- drapeau bleu : limite de baignade ou zone de surveillance

Si vous ne savez pas nager, n'allez pas là ou vous risquez de perdre pied ;
- Si vous savez nager, ne présumez pas de forces, ni de votre habileté. Ne vous éloignez pas de trop du rivage ;
- N'entrez jamais dans l'eau brutalement, mais toujours progressivement, surtout après une exposition prolongée au soleil ;
- Tenez compte des heures de marées pour éviter d'être surpris par le reflux.
Dans tous les cas que vous sachiez nager ou non, il est prudent d'attendre trois heures après le repas pour vous baigner ;
- comme pour la baignade, il faut aussi s'habituer au soleil ; le bronzage systématique est une imprudence à échéance parfois lointaine.

2) -  Sur l'eau.

- Ne vous éloignez pas à plus de 300 mètres du rivage avec un engin de plage ; un coup de vent, un courant de marée peut parfaitement vous entraîner au large ;
- N'oubliez pas enfin que les engins gonflables sont pratiquement inchavirables, mais ils ne sont pas increvables... ;
- Si vous pratiquer le yachting léger, respectez scrupuleusement les consignes et les règlements qui les régissent. Les interventions de secours des personnels spécialisés coûtent fort cher, toujours en argent et parfois en vies humaines.
- Sachiez que le motonautisme et la pratique du ski nautique sont soumis à des règles définies par des textes :
. nécessite de posséder un permis en fonction de la puissance du moteur installé ;
.obligation d'avoir à bord un minimum de matériel de sécurité ;
. interdiction de dépasser 5 noeuds (environ 9 km/h) à moins de 300 mètres du rivage ;
.  interdiction de se déplacer à moins de 50 mètres des plongeurs et des nageurs. Le risque pour eux, en effet, c'est l'hélice.


Sous l'eau

Il faut considérer deux types de plongée sous marine :

- la plongée libre ;

- la plongée à l'air comprimé.

Plongée  libre

Elle est, en principe, accessible à tous et ne nécessite qu'un matériel réduit, peu onéreux.
Il serait cependant imprudent de s'y adonner sans un minimum de précautions.
- avant de la pratiquer, faites-vous examiner par un médecin spécialisé en médecine sportive, qui contrôlera l'état de vos oreilles et vos sinus ;
- ne plongez jamais sans avoir signalée votre présence (bouée) ;
- n'essayez pas d'aller trop parfois (une dizaine de mètres constituent déjà une belle performance ;
- ni trop longtemps : une minute, c'est déjà un record.... ;
- reposez-vous entre deux plongées successives ;
- enfin ne plongez pas si vous êtes enrhumé.

Plongée à l'air comprimé

Il s'agit d'une activité sportive aux exigences particulièrement dures et sévères. il n'est pas question pour un individu isolé de s'y adonner en dilettante après avoir simplement acheté le matériel nécessaire.

Elle demande :

- un équipement en parfait état :

. un véritable apprentissage ;
. un entraînement particulier.

 Les règles de prévention étant donné la spécificité d'une telle activité, ne peuvent résulter que l'observation la plus stricte des techniques enseignées par les moniteurs hautement qualifiés.

La Planche à Voile

Dérivée elle aussi du surf, la planche à voile connaît sur nos plages depuis quelques années une très grande part à celui qui est à la fois l'équipage, le barreur et le test de son esquif.
Là encore, quelques mesures de sécurité et de prévention s'imposent :

- il est indispensable de savoir parfaitement nager ;
- pour une longue course, portez une combinaison caoutchoutées qui vous assurera une bonne flottabilité en même temps qu'elle vous protégera du froid ;
- attention aux nageurs : la nage à voile peut aller très vite et l'ensemble homme-engin constitue une énergie cinétique  respectable ;
- attention en cas de chavirement à ne pas se faire "coiffer par la voile" et, comme pour les petits voiliers, en cas de chavirement avec bris de mât, ne pas s'éloigner de la planche.
   

mardi 29 septembre 2015

accidents ou incidents sur les ascenseurs


CIRCONSTANCES

- cabine transportant des personnes, arrêtées entre deux étages (personnes enfermées dans la cabine) ;
- personne coincée entre la cabine et la gaine, ou sous la cabine ;
- personne bloquée par un objet à l'intérieur de la cabine ;
- personne tombée dans la gaine ;
- personne prise dans les câbles ;
- chute de la cabine ;
- personne tombée sur le toit de la cabine.


NATURE DU RISQUE

          Pour les personnes comme pour les sauveteurs, les risques les plus importants sont :

                - la chute dans le vide de la gaine ;
                - les blessures par écrasement, coupure... d'où :


 IMPORTANCE DU RESPECT DES MESURES DE SÉCURITÉ

RÈGLES DE BASE

- opérations préliminaires :

. situer le local machinerie. Couper le courant d'alimentation - force dans ce local (retirer les fusibles quand ils sont accessibles) et laisser un gradé ou un sapeur près de l'interrupteur pendant toute la durée de l'intervention.

. s'assurer de l'état de la ou des victimes et les rassurer de vive voix (éventuellement par interphone ou
  téléphone s'il en existe) ;

. s'assurer de la fermeture et du verrouillage effectif des portes palières ;

. reconnaître les lieux ;
  - modèle d'ascenseur ;
  - existence de la clef de porte palière (trousseau ou concierge) ;
  - genre d'intervention ;
  . renseigner le commandement et exprimer si nécessaire les besoins :
    - le médecin ;
    - le matériel de manœuvre de force, dés incarcération, etc.,
    - la police ;
.  faire prévenir la Société assurant l'entretien.

- opérations finales :

. s'assurer de la fermeture et du verrouillage effectif des portes palières avant de quitter les lieux de
  l'intervention ainsi que de la mise hors-service de l'appareil,
. ne pas rétablir l'alimentation électrique de l'installation,
. préciser  à  la  personne  qualifiée  (synd, propriétaire, concierge) la mise hors service de l'appareil et la
  nécessité de l'intervention d'un spécialiste.

vendredi 25 septembre 2015

Prévention des noyades



La fin de l'été voit  un très lourd bilan de noyades par imprudence le plus souvent, car une prévention simple, facile à mettre en œuvre et efficace existe. En voici les principes selon  la situation géographique et le sport pratiqué.

1) -  Plage

Respectez les consignes de sécurité :

- drapeau vert en haut du mât : baignade surveillée, absence de danger ;

- drapeau jaune orangé : baignade surveillée mais dangereuse ;

- drapeau rouge : baignade très dangereuse ;

- drapeau violet : baignade interdite, plage polluée ;

- drapeau bleu : limite de baignade ou zone de surveillance

Si vous ne savez pas nager, n'allez pas là ou vous risquez de perdre pied ;
- Si vous savez nager, ne présumez pas de forces, ni de votre habileté. Ne vous éloignez pas de trop du rivage ;
- N'entrez jamais dans l'eau brutalement, mais toujours progressivement, surtout après une exposition prolongée au soleil ;
- Tenez compte des heures de marées pour éviter d'être surpris par le reflux.
Dans tous les cas que vous sachiez nager ou non, il est prudent d'attendre trois heures après le repas pour vous baigner ;
- comme pour la baignade, il faut aussi s'habituer au soleil ; le bronzage systématique est une imprudence à échéance parfois lointaine.

2) -  Sur l'eau.

- Ne vous éloignez pas à plus de 300 mètres du rivage avec un engin de plage ; un coup de vent, un courant de marée peut parfaitement vous entraîner au large ;
- N'oubliez pas enfin que les engins gonflables sont pratiquement inchavirables, mais ils ne sont pas increvables... ;
- Si vous pratiquer le yachting léger, respectez scrupuleusement les consignes et les règlements qui les régissent. Les interventions de secours des personnels spécialisés coûtent fort cher, toujours en argent et parfois en vies humaines.
- Sachiez que le motonautisme et la pratique du ski nautique sont soumis à des règles définies par des textes :
. nécessite de posséder un permis en fonction de la puissance du moteur installé ;
.obligation d'avoir à bord un minimum de matériel de sécurité ;
. interdiction de dépasser 5 noeuds (environ 9 km/h) à moins de 300 mètres du rivage ;
.  interdiction de se déplacer à moins de 50 mètres des plongeurs et des nageurs. Le risque pour eux, en effet, c'est l'hélice.


Sous l'eau

Il faut considérer deux types de plongée sous marine :

- la plongée libre ;

- la plongée à l'air comprimé.

Plongée  libre

Elle est, en principe, accessible à tous et ne nécessite qu'un matériel réduit, peu onéreux.
Il serait cependant imprudent de s'y adonner sans un minimum de précautions.
- avant de la pratiquer, faites-vous examiner par un médecin spécialisé en médecine sportive, qui contrôlera l'état de vos oreilles et vos sinus ;
- ne plongez jamais sans avoir signalée votre présence (bouée) ;
- n'essayez pas d'aller trop parfois (une dizaine de mètres constituent déjà une belle performance ;
- ni trop longtemps : une minute, c'est déjà un record.... ;
- reposez-vous entre deux plongées successives ;
- enfin ne plongez pas si vous êtes enrhumé.

Plongée à l'air comprimé

Il s'agit d'une activité sportive aux exigences particulièrement dures et sévères. il n'est pas question pour un individu isolé de s'y adonner en dilettante après avoir simplement acheté le matériel nécessaire.

Elle demande :

- un équipement en parfait état :

. un véritable apprentissage ;
. un entraînement particulier.

 Les règles de prévention étant donné la spécificité d'une telle activité, ne peuvent résulter que l'observation la plus stricte des techniques enseignées par les moniteurs hautement qualifiés.

La Planche à Voile

Dérivée elle aussi du surf, la planche à voile connaît sur nos plages depuis quelques années une très grande part à celui qui est à la fois l'équipage, le barreur et le test de son esquif.
Là encore, quelques mesures de sécurité et de prévention s'imposent :

- il est indispensable de savoir parfaitement nager ;
- pour une longue course, portez une combinaison caoutchoutées qui vous assurera une bonne flottabilité en même temps qu'elle vous protégera du froid ;
- attention aux nageurs : la nage à voile peut aller très vite et l'ensemble homme-engin constitue une énergie cinétique  respectable ;
- attention en cas de chavirement à ne pas se faire "coiffer par la voile" et, comme pour les petits voiliers, en cas de chavirement avec bris de mât, ne pas s'éloigner de la planche.
   

lundi 24 août 2015

Injecteurs parfois appelés également proportionneurs, prémélangeurs, doseurs




L'injecteur a pour rôle de mélanger à l'eau une quantité déterminée d'émulseur, pour obtenir une solution moussante convenablement dosée.

Certains sont réglés une fois pour toute en usine, d'autres sont munis d'un dispositif de réglage du débit d'émulseur.

L'injecteur se présente généralement sous forme d'un tube, d'un diamètre intérieur sensiblement égal à celui des tuyaux sur lesquels il doit être branché, et muni, à chaque extrémité d'un demi-raccord symétrique, sans verrou, d'un diamètre approprié.

Il se place entre deux tuyaux, sur un établissement alimenté par engin-pompe. Le sens de mise en place est en principe indiqué par une flèche sur le corps de l'appareil.

 Le fonctionnement de l'injecteur est basé sur le principe de la trompe à eau ; l'eau en pression , animée d'une certaine vitesse dans la traversée de l'injecteur y crée une dépression qui, par effet de succion , provoque l'arrivée de l'émulseur dans un tube relié à l'injecteur et plongé dans un récipient contenant l'émulseur.
Au débouché de ce tube dans l'injecteur, l'émulseur est entraîné par le courant d'eau à laquelle il se mélange dans l'établissement de tuyaux, en aval.

La pression de l'eau à l'entrée de l'injecteur doit, généralement être de 8 à 10 bars.

Une perte de charge importante, de l'ordre de 25 à 30 %, se produit à l'intérieur de l'injecteur. Aussi, pour disposer d'une pression restante suffisante à la lance ou au générateur, de mousse, la distance de refoulement en aval de l'injecteur doit être aussi courte que possible : 20 à 40 mètres en principe.