dimanche 5 novembre 2017

"18 Safar" Communément Appelé Grand Magal De Touba



 "18 Safar" communément appelé Grand Magal de Touba marque l'anniversaire du départ en exil au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba en 1895.


Ce jour d'actions de grâces rendues à Dieu est célébré tous les ans par la communauté musulmane mouride.
Du fondateur du mouridisme jusqu'à l'ère des petits fils en passant par celle des fils, l'évènement a été toujours riche en enseignement..

Et les fils et petits fils intronisé khalifes ont porté ce fardeau de 1928 à nos jours. Ils n'ont aucunement cessé          de rappeler les principes de l'islam.

Khadim Rassoul dit :

"Le prophète Mohamed  (P.S.L) s'est glorifié devant tous les prophètes réunis de mon exil bénis, où j'ai servi ALLAH en toute pureté".

Pour toutes ces raisons et d'autres ineffables, la Communauté Mouride célèbre chaque année le magal de Touba, comme l'a ordonné le fondateur qui de son vivant l'a célébré.

C'est le jour de grâce (sant) où on immole, on cuisine, on distribue à manger, on héberge les hôtes, on chante, la gloire du Prophète Mohamed (P.S.L) par les Khassaïdes de Khadim Rassoul, on parle de l'épopée prestigieuse du Fondateur et des réalités du Mouridisme.

Chaque famille du Mouridisme parle aussi de ses patriarches et des Cheickhs sur qui les fidèles vivent la réalité de Khadim Rassoul.

Cet événement exceptionnel dure des jours et c'est toute la vie sénégalaise qui en subit les effets, DAKAR est vide, ainsi que toutes les autres régions, les routes de Touba sont encombrées pendant plusieurs jours. Le nombre de fidèles qui affluent vers la cité bénite se compte en millions.
Ce sera très difficile de le déterminer, mais toute denrée alimentaire est acheminée vers TOUBA.

Il est très difficile de circuler à pied et quasi impossible en véhicule.

Ce qui est incroyable en tout cela, c'est que chacun rentre satisfait, revigoréplein d'énergie spirituelle en attendant le prochain magal.
                                             


                                                     "DIEUREUDIEUF "SERIGNE TOUBA KHADIM RASSOUL"

Sapeurs Pompiers 2013 - SDIS 64, Secours Routiers "Golden Hours"

Pompiers : les Héros du Quotidien

vendredi 20 octobre 2017

La commune de Ndiaganiao

 

La commune de Ndiaganiao est limitée au Nord par la commune de Ngoudiane, au Sud par celle de Sessène et Sandiara, à l'Est par celle de Fissel , et à l'Ouest par la commune de Tassette et Sindia.
 
Elle couvre une superficie de 378,5 km2 est composée de trente sept (37) villages :
- Sandock (13 villages), fondé par une personne de ce nom ;
- et Ndiaganiao (24 villages). Les familles qui vivent dans cette localité sont parentés et entretiennent des relations étroites.
 
La commune de Ndiaganiao se divise en trois (03) zones :
 
- zone de bas-fonds  ;
   - zone de Sandock ;      
   - et zone de Ndiaganiao.
 
La population est composée de trois ethnies :
 
- les Sérères représentent 75 %  ;
- les Wolofs 13 %  ;
- les Pulaars 11 %.
 
Les autres ethnies minoritaires sont les maures, les mandjack et les diolas, ils représentent 3 % de la population.
 
80 % des habitants de la localité sont des musulmans, 10 % des chrétiens et le même taux pour les animistes
(adeptes de la religion traditionnelle).



L'axe routier qui relie Sandiara et Ndiaganiao est dégradé doit être réhabilité.


La Commune connaît un fort taux de migration, notamment celle des jeunes et des femmes. Cette forte mobilité est due à la pauvreté des sols, à l'insuffisance des terres arables et au manque d'emploi caractérisée 
 par l'exode rurale vers des cieux plus cléments (les grandes villes comme Dakar, Mbour et Thiès).