lundi 31 octobre 2011

Injecteurs (Parfois appelés également Proportionneurs , Prémélangeurs, Doseurs).




L'injecteur a pour rôle de mélanger à l'eau une quantité déterminée d'émulseur, pour obtenir une solution moussante convenablement dosée.

Certains sont réglés une fois pour toute en usine, d'autres sont munis d'un dispositif de réglage du débit d'émulseur.

L'injecteur se présente généralement sous forme d'un tube, d'un diamètre intérieur sensiblement égal à celui des tuyaux sur lesquels il doit être branché, et muni, à chaque extrémité d'un demi-raccord symétrique, sans verrou, d'un diamètre approprié.

Il se place entre deux tuyaux, sur un établissement alimenté par engin-pompe. Le sens de mise en place est en principe indiqué par une flèche sur le corps de l'appareil.

 Le fonctionnement de l'injecteur est basé sur le principe de la trompe à eau ; l'eau en pression , animée d'une certaine vitesse dans la traversée de l'injecteur y crée une dépression qui, par effet de succion , provoque l'arrivée de l'émulseur dans un tube relié à l'injecteur et plongé dans un récipient contenant l'émulseur.
Au débouché de ce tube dans l'injecteur, l'émulseur est entraîné par le courant d'eau à laquelle il se mélange dans l'établissement de tuyaux, en aval.

La pression de l'eau à l'entrée de l'injecteur doit, généralement être de 8 à 10 bars.

Une perte de charge importante, de l'ordre de 25 à 30 %, se produit à l'intérieur de l'injecteur. Aussi, pour disposer d'une pression restante suffisante à la lance ou au générateur, de mousse, la distance de refoulement en aval de l'injecteur doit être aussi courte que possible : 20 à 40 mètres en principe.

samedi 29 octobre 2011

Règles pour l'Etablissement des Tuyaux.

1. Faire une grande réserve en boucle au point d'attaque ou à la division pour les gros tuyaux et au 
    point d'attaque pour les petits.

2. Dérouler le premier tuyau et successivement tous les autres en serrant le  plus près possible la
    bordure du trottoir.

3. Éviter, si possible, de couper les rues.

    Si cela est indispensable, disposer les tuyaux perpendiculairement à l'axe de la chaussée. Cette opération
    doit se faire le plus près du point d'attaque et, en principe, accompagnée de la mise en place des dispositifs
    de franchissement de tuyaux (responsabilité du conducteur et du gradé d'alimentation s'il y en a un à
     l'engin).

4.  Employer le moins de tuyaux.

     En leur faisant prendre le chemin le plus près court.

5.   Éviter l'enchevêtrement des tuyaux.

6.   Éviter les torsions,  les plis, les coudes brusques.

7.   Ne pas laisser les tuyaux reposer sur des décombres brûlants ou des matériaux coupant.
      pointus.

8.   Les mettre à l'abri de la chute des matériaux.

9.   Cas particuliers.

          Dans le cas où l'établissement est  fait directement sur hydrant, utiliser l'appareil indiqué par le chef de détachement (c'est, en principe, le plus rapproché du sinistre ; mais il peut être indisponible, réservé à un autre engin, placé trop près du feu ou installé sur une conduite qui alimente déjà plusieurs lances).

           Dégorger l'appareil, monter s'il y a lieu la retenue et orienter le tuyau de manière à éviter un coude au
départ de l'établissement.

            Si le tuyau doit traverser une voie ferrée, le faire passer, vide, par dessous les rails (éviter l'introduction de cailloux à l'intérieur) et, le cas échéant (traction à vapeur), le recouvrir d'une légère couche de ballast pour le protéger des charbons incandescents.

             Dans un couloir, un escalier, bien dégager le passage et poser le tuyau le long du bord qui donne les contours les moins brusques (du côté du mur, dans un escalier).

              Franchissement d'une grille, d'un balcon.  

mardi 25 octobre 2011

Le Téléphoniste

Au Centre de Secours.

Quand un détachement se rend sur les lieux d'une opération d'extinction d'incendie ou de sauvetage, il faut qu'un sapeur reste au centre de secours si toutefois ce dernier dispose d'un moyen de liaison radio ou téléphonique permettant de recevoir une communication des secours engagés : renseignements sur l'opération, de renforts, de relève, ravitaillement et carburant, etc.

C'est lui qui :

- demande s'il y a lieu, au (x) de secours voisin (s), voire au C.S.P ou à l'inspection départementale, les
   moyens complémentaires nécessaires dès le départ de ses propres secours ou en renfort ultérieur.
- prévient le maire d'un sinistre dans sa commune et lui communique les messages de renseignements.
- prévient immédiatement, en cas de sinistre important dans le secteur de son C.S :
.  le chef du D.S.P, voire l'inspecteur départemental,
.  éventuellement, retransmet à un autre C.S. les demandes de secours qui pourraient être formulées en
   l'absence de ses propres moyens.

          En principe, il doit y avoir au centre de secours un cahier de messages. Sur ce cahier doivent être portés tous les messages reçus ou envoyés à partir du C.S. Les messages sont inscrits les uns après les autres, dans l'ordre chronologique de leur arrivée ou envoi ; s'il y a lieu, ils sont même numéroté de 1 à n, de 0 à 24 heures dans une même journée.


Pendant les Opérations.

Outre les missions ci-détaillés, qui lui sont particulières, le téléphoniste peut être chargé de remplir certaines fonctions dans le cadre des manœuvres de l'équipage de l'engin auquel il appartient.

Ces différentes fonctions se trouvent précisé par le règlement de manœuvre, pour chaque engin de lutte contre l'incendie.

Appareils Respiratoires Isolants " A circuit Fermé "




Selon le type d'appareil, les qualités propres du porteur, son entraînement et les conditions d'emploi, les appareils respiratoires isolants n'offrent actuellement qu'une autonomie variant de 10 minutes, pour les modèles dits "mini", destinés essentiellement à la sauvegarde individuelle et à une évacuation rapide du personnel, à 40 minutes, un peu plus, pour les appareils à plus grande capacité, bi-bouteilles notamment.

Or, les conditions d'intervention des sapeurs-pompiers peuvent exiger une plus grande autonomie (vastes sous-sols, parkings notamment, grands entrepôts, tunnels de métro, cales de bateaux,...).

C'est pourquoi les appareils isolants à circuit fermés, longtemps réservés à des équipes de sapeurs-pompiers ou de sauveteurs très spécialisés (marins-pompiers, équipes de mines) et jusqu'alors interdits normalement dans les autres corps de sapeurs, se multiplient chez ces derniers.

Dans ces appareils, l'air déjà utilisé par le porteur est régénéré et remis à sa disposition.

Ils exigent cependant un personnel particulièrement choisi et entraîné. Exemple : Appareil Fenzy.

Description

L'appareil respiratoire isolant à circuit fermé comprend :

- une ou deux bouteilles d'oxygène de 1,5 l ou 2 l de capacité, chargée à 200 bars ;
- une cartouche régénératrice de 1 à 2 kg de chaux sodée ;
- un sac respiratoire ;
- un insufflateur d'air ;
- un détendeur d'oxygène, taré à 1 bar ;
- un masque ;
- deux tuyaux souples annelés ;
- un avertisseur sonore ;
- un manomètre ;
- un bâti de transport à bretelles et ceinture ;

Caractéristiques :

Selon le type, l'appareil
- pèse plus de 8 kg ;
- offre une autonomie de 1h 30.

Fonctionnement :

L'oxygène de la (des) bouteilles), détendu, arrive au gicleur en entraînant par le tuyau d'inspiration, l'air contenu dans le sac respiratoires. Cet air balaie le masque et permet la respiration. L'air expiré est reconduit au régénérateur par le deuxième tuyau annelé et retourne au sac respiratoire après avoir été débarrassé de son gaz carbonique par la chaux sodée. La circulation à débit constant est assurée par l'entraînement de l'air par l'oxygène.

Mise en œuvre :

Avant la mise en place de l'appareil :

- Ouvrir le (les) robinet (s). La pression diminuant dans le circuit haute pression à l'aide du manomètre ;
- armer l'avertisseur à sonnerie en tournant le bouton. Le voyant rouge doit être caché ;
- fermer la (les) bouteilles. La pression diminuant dans le circuit haute pression, s'assurer que l'avertisseur
  se déclenche entre 35 et 50 bars (zone rose).

Mise en place de l'appareil :

- enlever le bouchon d'obturation du pot de raccordement en dévissant le bouchon moleté plombé de la
  cartouche (si le plombage n'y est plus, considérer la cartouche comme déjà utilisée et en prendre une autre).
- mettre l'appareil sur le dos ; ramener les deux tuyaux par-dessus la tête, de telle façon que le pot de
  raccordement repose sur la poitrine ;
- mettre le masque et s'assurer de sa bonne étanchéité    ;
- ouvrir la (les) bouteille (s) : un sifflement continu doit signaler l'arriver de l'oxygène ;
- raccorder les tuyaux souples au masque ; visser sans bloquer ;
- armer l'avertisseur à sonnerie.


Précautions et restrictions d'emploi :

- Le déclenchement de la sonnerie signale que l'appareil est dans le dernier quart d'heure d'utilisation possible.
- L'utilisation de ces types d'appareils en intervention ne peut être autorisée qu'avec des cartouches
   régénératrices d'air vierges (plombées)  et des bouteilles d'oxygène pleines. Tout appareil qui vient d'être
   utilisé, même pour une courte durée, doit être systématiquement retiré du service en opération jusqu'à ce que ses charges soient renouvelées.

La régénération de l'air expiré n'étant totale que lorsque la cartouche est chaude, il faut éviter de coiffer l'appareil en étant essoufflé, d'autant plus que le débit d’oxygéné proprement dit demeure constant.

L'appareil peut continuer à fonctionner sans apport d'oxygène ou avec une cartouche saturée en gaz carbonique ; seule la régénération de l'air se trouve arrêtée. Aussi l'utilisateur qui n'a pas entendu l'avertisseur à sonnerie risque de ne s'en apercevoir que trop tard. Il est donc indispensable que le matériel soit constamment surveillé au cours de son utilisation.

L'emploi de ces appareils est interdit dans toute atmosphère saturée de chlore, le sac respiratoire en toile caoutchoutée se détériorant au contact de ce dernier.

Vérifications - Entretien :

Vérifier fréquemment (en principe chaque semaine) le plombage des cartouches régénératrices et les bouteilles d'oxygène


Après chaque utilisation :

.  débrancher le masque et le nettoyer (attention à la pellicule anti-buée)  ;
   à l'alcool ou avec une solution de Dakin ;
.  ouvrir l'arrivée d'oxygène quelques instants pour sécher l'intérieur du masque. Il est interdit d'essuyer afin
   de ne pas rayer la pellicule anti-buée ;
.  si la bouteille est vide ou ne contient plus assez d'oxygène pour une nouvelle utilisation :
-  retirer la cartouche usagée et la remplacer par une nouvelle, en vérifiant que son plombage est intact ;
-  si la bouteille contient encore assez d'oxygène, procéder seulement au nettoyage ; l'appareil ne peut alors
être utilisé qu'à l'instruction.

dimanche 23 octobre 2011

Le Fourgon-Pompe Tonne Léger (F.P.T.L.).

Armement.

C'est une autopompe destinée plus particulièrement aux centres de secours de zones semi-rurales, où des engins plus lourds peuvent avoir quelques difficulté à circuler, notamment en raison de l'étroitesse des routes et chemins.

Il en existe une version " hors  chemins ", particulièrement adaptée aux régions à dominante rurale accidentées.

Ces engins permettent de faire face aussi bien aux feux de bâtiments qu'aux feux ruraux (feux de forêts, de récolte, etc.).

Le F.P.T.L. est un véhicule avec habitacle à 6 places (2 et 4 ou 3 et 3 selon le modèle).

Son équipement comporte notamment :

- une citerne 1 250 + 250 l d'eau ;
. une pompe de 1 000 l/mn sous 10 bars avec :
. un orifice d'alimentation de 100 ;
. un orifice de refoulement de 100 ;
. un orifice de refoulement de 65 ;
. un orifice de refoulement de 40 ;
- un dévidoir tournant armé de 80 m de tuyaux semi-rigides de 20 ;
- un dévidoir à bobine armé de 200 m de tuyaux souples de 70, plus 200 m roulés en couronne, avec deux  
   lances de 65/18 et 4 4 de 40/14 ;
 - une réserve d'émulsifiant de 150 + 20 l ;
 - deux injecteurs-proportionneurs mobiles et deux lances à mousse de 2 m3/mn.






Amsatou Sow Sidibé: une tête bien faite qui ambitionne d'être à la tête du Sénégal

ABSENCES AU SEIN DU M23: Amsatou Sow Sidibé répond contre les attaques 
Née un 14 octobre, à Dakar, cette dame à l’apparence élégante veut être élue, le 26 février prochain, présidente de la République du Sénégal. Elle est de taille élancée et brille d’un teint d’une noirceur pourtant modérée. Son calme est frappant ainsi qu’en témoigne sa voix douce et distincte. Itinéraire d’un professeur qui veut briguer la magistrature suprême.

Cette universitaire est entrée, depuis 2003, dans le cercle des juristes qui ont le titre de ‘’professeur agrégé titulaire de Chaire de droit privé’’ à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, plusieurs années après son Doctorat d’état à l’université Paris II.

Amsatou Sow Sidibé est une ancienne pensionnaire de l’école Berthe Maubert et du Lycée Kennedy jusqu’à sa réussite à l’examen du baccalauréat, en 1973. Après son certificat de maîtrise en 1977, à l’UCAD, Amsatou Sow Sidibé se rend en France pour approfondir ses études en droit. Trop passionnés d’éducation, ses parents étaient exigeants, laisse-t-elle entendre. « J’ai évolué dans une famille où les filles étaient traitées de manière égale avec les garçons. Nos parents avaient un intérêt particulier pour notre éducation. Mon père était très sévère et ne badinait pas avec les fautes« .

Amsatou Sow Sidibé est la fille  de El Hadji Caab Sow, un ancien cheminot. Elle réclame ses origines walo-walo et ndiambour-ndiambour de par sa mère. « Adja Ndèye Oulèye Diaw, ma mère, est originaire de Guidakhar, dans le Walo. Je suis aussi une Ndiambour-Ndiambour puisque ma grand-mère, Fatou Niang Iba, vient de Ndiagne, de la famille de Ndiaga Marème Niang« . Du côté de son père, la candidate déclarée est originaire de Pété, au Fouta. Son grand-père, Djibril Sow, vient du Macina, dans la boucle du Niger  et s’est installé à Saint-Louis avant de rallier Dakar. Il fait partie de ceux qui ont créé la Médina avec la famille Diène. C’est pourquoi la première femme présidente du jury d’agrégation (CAMES) estime être « Peulh-Lébou ».

Première femme sénégalaise agrégée en droit, Amsatou Sow Sidibé n’est pas seulement une universitaire qui se meut entre les amphithéâtres de l’université. Elle est l’épouse du professeur de médecine El Hassane Sidibé et mère de famille.

Le professeur et d’autres citoyens ont porté sur les fonts baptismaux la structure qu’elle dirige, la Convergence des Acteurs pour la Défense des valeurs (CAR)/ Lennen (Agir autrement). Pour elle, les souffrances des populations ont fait naître ce mouvement. C’est donc un cadre de veille, d’alerte, de réflexion, d’échanges et d’actions visant à susciter un sursaut salutaire.

« L’élection présidentielle de 2012 n’est pas notre objectif et le pays ne doit pas seulement s’arrêter à cette date car il y a des préoccupations plus immédiates et urgentes », a-t-elle laissé entendre. Dans son programme, figure l’éducation, la santé, l’habitat, la crise des valeurs, la lutte contre la manipulation constante des institutions, etc. Amsatou Sow Sidibé compte booster la consommation et améliorer les services sociaux.

Elle compte aligner le niveau des retraites sur le coût de la vie, améliorer la prise en charge sanitaire des militaires invalides, promouvoir les PME-PMI ou encore construire des logements sociaux. Madame Sidibé veut aussi la multiplication des écoles et universités techniques ; ce qui sera le levier de l’amélioration de l’éducation et de l’insertion professionnelle. La candidate déclarée à l’élection présidentielle compte réduire le train de vie de l’Etat en matière de consommation d’énergie électrique et de carburant. Dans le court terme, pour sortir de la crise énergétique, elle préconise la généralisation des lampes à basse consommation (LBC) et la réorganisation de la Sénélec. Sur le long terme, une solution sera mise en application avec l’ouverture aux énergies renouvelables tels que l’hydroélectricité et le solaire.

Pour le financement de sa campagne, le professeur Amsatou Sow Sidibé compte sur les bonnes volontés et aussi sur ses anciens étudiants. Elle a même publié un numéro de compte où les contributions devraient être versées. Toutefois, le professeur Sidibé demande encore au Ministère de l’Intérieur de lui accorder l’acte de naissance de son organisation ; ce qui lui permettra de participer à des élections.

vendredi 21 octobre 2011

Le Véhicule "Poste de Commandement Mobile" (véhicule P.C.)

Le véhicule P.C est destiné à matérialiser, sur les lieux mêmes des opérations importantes, le poste de commandement du directeur des secours.

Il s'agit généralement, d'une camionnette de faible tonnage, équipée en vue de permettre à ce dernier de remplir sa mission et qui comporte notamment :

- un équipement radio émetteur-récepteur "mobile" et au moins un appareil portatif ;
- un poste téléphonique avec câble, permettant le branchement rapidement sur ligne d'abonné ;
- toute documentation indispensable (plans du département, des secteurs d'établissements divers, répertoires de
  points d'eau, Plan ORSEC et Annexes, etc.) ;
- un feu à éclipse bleu, avec panneau P.C. éclairé.

Outre le conducteur, le personnel du véhicule P.C peut comporter un certain nombre de gradés ou sapeurs radiotéléphonistes et secrétaires.

A défaut de ce véhicule spécial, la V.L  radio d'un officier peut constituer un P.C élémentaire.

Certains services départementaux de secours et de lutte contre l'incendie ont réalisé des postes de commandement mobiles à partir de caravanes-camping.

mercredi 19 octobre 2011

Observations Générales concernant l'utilisation des Prises d'Eau.


Éviter de laisser tomber la clé de barrage sur des carrés qui doivent être coiffée bien exactement. Manœuvrer le régulateur sans brusquerie et lentement au début, mais toujours complètement, sauf lorsqu'il s'agit de dégorger l'appareil ou de s'assurer qu'il est en eau.

Pour la fermeture ne jamais forcer le régulateur. Si l'eau continue à couler, il est possible qu'un corps étranger soit resté sur le siège de la soupape, il faut alors avoir à nouveau la prise d'eau à fond pour tenter de l'expulser.

Si la fermeture complète ne peut être obtenue après plusieurs essais, signaler le fait au Service des eaux qui fera le nécessaire.

Si le couvercle d'une bouche d'incendie est maintenu contre le cadre, frapper à petits coups avec la clé de barrage pour le dégager.

Si on se trouve en présence d'une prise d'eau gelée, ou grippée, ne pas perdre le temps de vouloir le remettre en état ; en utiliser une autre.

lundi 17 octobre 2011

La Pompe Centrifuge.



Description et fonctionnement.

Une pompe centrifuge est une roue à aubes tournant autour d'un axe, dans une cellule formée par deux joues parallèles.

L'eau venant de l'aspiration arrive par un distributeur, dans la direction de l'axe de la pompe et, par la partie centrale, "l’ouïe", pénètre dans les aubes.

Celles-ci tournant, la force centrifuge projette l'eau à la périphérie de la roue.

L'eau passe alors des pièces ayant une courbure étudiée et appelées diffuseurs. Ces diffuseurs ont pour but de transformer graduellement en pression la vitesse de l'eau à la sortie de la roue. A la sortie des diffuseurs, l'eau, qui a perdu en vitesse et gagné en pression, entre dans le colimaçon, appelé aussi collecteur circulaire, ou canal de retour, qui la conduit au refoulement ou à l'entrée d'une autre roue identique, selon que la pompe est à un ou plusieurs étages dans ce dernier cas, on dit que la pompe est multicellulaire.

Si l'eau entre dans une seconde roue, elle y arrive avec la pression reçue de la première, reprend, en conservant cette pression, une nouvelle énergie, à nouveau transformée en pression (qui s'ajoute à la première) par les diffuseurs suivant et ainsi de suite.

Il existe dans les corps de pompe :

- aux points hauts : des robinets purgeurs d'air ;
- aux points bas : des robinets purgeurs d'eau.

NOTA.- L'ensemble d'une roue, d'une couronne de diffuseurs et d'une couronne de canaux fixes constitue une cellule.
On dit qu'une pompe est à deux étages quand l'eau, sortant d'une première cellule, pénètre dans une seconde, identique et branchée sur le même arbre, à la sortie de la première.

Cette façon de relier deux cellules s'appelle "montage en série".

Il existe des pompes dont les cellules sont montées en parallèle.

La pompe centrifuge ne permet pas l'aspiration ; il est indispensable, si elle n'est pas alimentée par de l'eau en pression, de lui adjoindre un dispositif apte à faire  le vide, appelé amorçeur. C'est à ce dernier que son généralement imputables les difficultés d'aspiration, si aucune entrée d'air n'est due au montage des tuyaux d'aspiration ou au mauvais état des joints des raccords ou à un robinet de purge laissé ouvert.