jeudi 28 août 2014

Véhicule Médicalisé


Afin de pouvoir participer efficacement aux interventions du bord de route, les médecins de sapeurs-pompiers disposent :
     
                  -  soit de leur voiture personnelle, équipée d'un poste radio émetteur-récepteur fonctionnant sur
                  la bande de fréquence propre à la Direction départementale des Services d'incendie et de secours
                  étant de plus en plus en contact avec l'équipe de prompt-secours routier, appelée sur les lieux
                  (sapeurs-pompiers du S.M.U.R.) grâce à un appareil sélectif) ;

                  Une circulaire de la Direction de la sécurité civile a autorisé les collectivités locales à doter les
                  médecins de corps de sapeurs-pompiers de voiture radio légères, mises à leur disposition
                  permanente dans l'exercice quotidien de leur profession pour leur permettre d'intervenir
                  promptement dans le cadre de l'exécution des missions des corps, particulièrement en
                  matière de secours routier.

                  Il s'agit d'une voiture légère peinte en rouge sauf les deux ailes avant et le hayon, peints en blanc.
                  Le mot MÉDECIN est inscrit à l'envers sur l'avant du capot de façon qu'il puisse être lu dans le
                  rétroviseur par le conducteur d'un véhicule qui le précède.

                  L'inscription  " MÉDECIN DE SAPEURS-POMPIERS "  est  peinte  sur  le  hayon.

                  précisons que le V.R.M est pourvu d'un poste émetteur-récepteur du réseau départemental
                  de secours et de lutte contre l'incendie, avec dispositif d'appel sélectif.

                  L'équipement médical recommandé comprend :

                  -  un aspirateur pour mucosités à piles ;
                  -  une valise de réanimation type anesthésie ;
                  -  une bouteille d'oxygène de 6 litres avec accessoires  ;
                  -  un respirateur volumétrique automatique ;
                  -  une boîte d'urgence avec élément d'intubation trachéale ;
                  -  un électrocardioscope défibrillateur.

                  Le véhicule est équipé par ailleurs :
         
                  -  d'un extincteur à poudre de 2 kg ;
                  -  d'un projecteur portatif ;
                  -  d'un feu bleu de priorité amovible ;
                  -   de feux anti-brouillard ;
                  -   de deux lampes jaunes à éclats fixées sur le toit pour le balisage arrière ;
                  -   d'une corne à deux tons ;
                  -   d'un poste émetteur-récepteur avec dispositif d'appel.

                   Les A.S.S.U. servies par 3 à 4 spécialistes des secours d'urgence disposent notamment, comme
                   Les V.S.A.B, d'une cellule sanitaire avec deux brancards d'un plan dur pour pratique du
                   massage cardiaque externe ou immobilisation du rachis, d'une valise médicale d'urgence, d'une
                   rampe de distribution d'oxygène, d'un matériel de réanimation, de matériel de soins et de
                   contention.

                   Existent également des ambulances de ranimation et de grands secours (A.R., non
                   normalisée) dont l'équipement de base, en plus de celui des A.S.S.U ; comprend un
                   matériel plus perfectionné.

                   Notons enfin que, toutes précautions prises par les services de sécurité en amont et en aval
                   d'un accident de la route, une intervention héliportée est possible. Elle peut être réalisée par
                   hélicoptère léger (transport d'une équipe réduite d'intervention et évacuation urgente d'un blessé)
                   ou par hélicoptère moyen (transport d'une équipe de prompt-secours routier avec matériel léger
                   et évacuation de 4 à 6 blessés graves couchés).

                   Hormis certains parcours de montagne ou autoroutier, elle est envisageable si les conditions
                   météorologiques et la disponibilité des appareils le permettent à proximité immédiate du lieu du
                   sinistre (champs ou bas-côtés, voire même chaussée elle-même).