mercredi 29 août 2012

L'organisation des secours et de l'assistance en temps de paix.

          La prévention et le premier problème et sans doute le principal, mais quand la catastrophe s'est produite et nous savons qu'il n'est pas raisonnable d'en écarter l'idée. Il faut organiser les secours et l'assistance. C'est le second aspect des activités de la protection civile.

          Les secours supposent quatre éléments :

               - un cadre ;
               - un chef ;
               - des personnels ;
               - des matériels.

          Et le tout se résume dans la mise sur pied de ce que l'on appelle le plan ORSEC  (organisation des secours).

          Le plan ORSEC national est élaboré par le ministre der l'intérieur, arrêté et déclenché par le Premier Ministre.

          Le plan ORSEC est un document particulier à chaque département (le département est le cadre choisis (fournit au Préfet, le Préfet sera le chef unique des secours au niveau départemental, au stade régional ce sera le gouverneur), un inventaire des moyens dont il peut immédiatement disposer en cas de catastrophe dépassant les moyens locaux.

          Le plan  O.R.S.E.C a été institué au Sénégal par une instruction ministérielle du 19 décembre 1961 et une circulaire N° 7250/M.INT/D.P.C du 31 octobre 1964 du Ministre de l'Intérieur aux préfets et gouverneurs de Région.

          Le schéma proposé est uniforme : chacun des départements est invité par les textes suscités à réaliser un document d'emploi aussi facile et rapide que possible. Tous les moyens en personnels et matériels sont organisés en vue d'une réquisition rapide avec un plan de sécurité d'astreinte à la présence d'appel par les soins du préfet.

          C'est le préfet qui a seul autorité, pour déclencher la mise en œuvre des secours prévus dans le plan O.R.S.E.C.

          Pour l'opération même. Il déléguera, ensuite tout une partie de ses pouvoirs, soit au chef du centre principal de secours des sapeurs-pompiers), soit au commandant de la gendarmerie et enfin au commissaire de police.

          Quant aux moyens, il s'agit d'abord de recenser toutes les ressources départementales en matériels et en personnels (le même travail est à accomplir à l'échelon national pour le plan O.R.S.E.C national et à l'échelon régional pour le plan O.R.S.E.C régional), qu'elles soient d'ailleurs publiques ou privées, permanentes ou simplement passagères. Cela suppose une mise à jour  constante et le plan doit être par définition très précis et très complet.

          Le répertoire est conçu sur un plan imposé et les moyens inventoriés répartis en plusieurs secteurs placé sous le commandement unique du représentant de l'Etat dans le département. Il dispose :
    
         - d'un état-major ;
         - de deux postes de commandement (un à la préfecture, un sur le terrain) ;
         - cinq services opérationnels ;

          1°  Police et renseignement  :  Sous l'autorité du Commissaire de Police et Commandant de la gendarmerie ;
       
           Secours sauvetage : sous l'autorité du chef de centre principal de secours (commandant des
                sapeurs-pompiers) ;
   
           3°  Soins médicaux et entraide : sous l'autorité du Médecin-chef ou du Médecin départemental :
 
            4° Transport  et Travaux : sous l'autorité de l'ingénieur chef des travaux publics ;
   
            5°  Liaison et Transmission :  sous l'autorité du service des transmissions.

            - Un service de relation publique.


          Schéma de l'alerte.

          Le préfet ou ses services alertent immédiatement chacun des responsables de ces différents secteurs, ceux-ci, à leur tour, avisent leurs cadres et ceux-ci leurs responsables. Par ce procédé en cascade on aboutit à une mobilisation très rapide des moyens. Bien entendu chaque chef de service ou cadre figure dans le Plan ORSEC avec ses nom, prénom, profession, adresse, numéro de téléphone éventuellement.