samedi 25 janvier 2014

Sauvetage d'une personne tombée sous la glace

S'approcher de l'endroit ou la glace est brisée en marchant sur une planche ou une échelle (le poids du corps portant sur un seul point risquerait de briser la glace davantage), ou en utilisant une embarcation qu'on fait glisser, et faire des recherches avec la gaffe ou un grappin.

Si les circonstances le permettent, on peut engager dans des recherches une équipe de scaphandriers légers. Mais il ne faut procéder à une telle opération qu'avec un personnel particulièrement entraîné et équipé à cet effet.

lundi 20 janvier 2014

Accident Non Suivi de Feu intéressant un Véhicule Transportant des Matières Dangereuses



1 - Risques.

Épandage des produits, incendie, explosion, asphyxie, intoxication, corrosion ;

Les mesures essentielles à prendre sont énumérées ci-dessous :

2 -  Conduite à tenir.

a) -  En zone habitée :

- délimiter une zone dite "dangereuse" et y faire interdire toute circulation ;
- éloigner toute personne étrangère aux secours et faire évacuer les habitations et animaux ;
- éventuellement faire fermer les portes et fenêtres des immeubles ;
- éviter tout emploi des matériels susceptibles de produire des étincelles, une flamme, un échauffement ;
- essayer d'arrêter les fuites et de retenir les liquides qui se répandent (obstruction des bouches et regards
   d'égouts, endiguement des nappes liquides) ;
- procéder à la récupération des produits liquides ;
- effectuer éventuellement le transvasement du produit restant dans la citerne en prenant les précautions
   voulues selon le cas ;
- recouvrir les nappes de liquides inflammables d'une épaisse couche de mousse ; faire de même
  éventuellement sur le véhicule lui-même ;
- nettoyer la chaussée ;
- enlever les terres polluées ;
- contrôler en permanence l'état de l'atmosphère ;
- employer, s'il y a lieu, les appareils respiratoires isolants, voire les vêtements spéciaux de protection,
   pendant les opérations.

b) En agglomération :

- prendre en général les mêmes mesures que dans le cas précédent ;
  en outre, dans la zone concernée directement :
- faire évacuer les immeubles touchés ou menacées (et fermer portes et fenêtres) ;
- faire éteindre les foyers à flammes nues ;
- interdire la manœuvre de tout appareil électrique ;
- faire, sauf impossibilité vraiment totale, assurer la coupure du courant électrique d'un point extérieur à la
  zone dangereuse.

c) Envahissement des égouts :

- prévenir le service compétent ;
- prendre toutes précautions pour se préserver d'une explosion possible ;
- prendre les mesures adéquates pour tenter d'annihiler les effets du déversement du liquide considéré dans
   les canalisations.

   D'une manière générale, s'il s'agit de produits chimiques inhabituels ou mal connus, faire appel si possible aux techniciens de l'établissement d'où ils proviennent.

3 -   Signalisation des matières dangereuses transportées

  Tout véhicule citerne transportant des matières dangereuses (liquides en particulier), doit être pourvu, à l'avant comme à l'arrière, d'un panneau rectangulaire de 40 cm de largeur sur 30 de hauteur, de couleur
orange réfléchissante, coupé en deux, dans le sens de la largeur, par une barre noire de 15 mm de largeur.

Dans le demi-rectangle inférieur figure le numéro d'identification du produit en chiffres noirs ; dans le demi-rectangle supérieur un sigle d'identification du produit en chiffres noirs ; un sigle d'identification du danger présenté (lettre et chiffres noirs).

Dans le cas d'une citerne à plusieurs compartiments ou de plusieurs citernes disposées sur un même véhicule, chacune est est signalée par deux panneaux disposés de chaque côté, de façon que la lecture puisse être assurée quel que soit le côté par lequel on aborde le véhicule.

Sauvetage dans les ascenseurs et monte-charge


Les types d'ascenseurs et les détails de leurs mécanismes sont très variées.

Les sapeurs-pompiers doivent, en s'adressant aux constructeurs, s'efforcer d'acquérir la connaissance pratique du plus grand nombre possible de modèles d'appareils, de leur fonctionnement et des modes de manœuvre en cas d'incident ou d'accident.

Les accidents ont généralement pour cause des faux mouvements ou des fausses manœuvres faites par les personnes qui en sont victimes. Mais il se produit aussi parfois des défauts de fonctionnement des systèmes automatiques de commandes.

Les accidents ont la plupart du temps pour conséquence l'enrayage, plus ou moins complet, du mécanisme et il y a danger à mettre en œuvre les organes moteurs.

En premier lieu, il faut faire couper le courant d'alimentation des mécanismes de l'appareil, mais non celui d'éclairage, nécessaire pour la conduite des opérations.

Si c'est possible, demander le concours immédiat d'un technicien de la marque (les chefs de corps de sapeurs-pompiers doivent s'efforcer de rechercher à priori cette possibilité et de relever les numéros de téléphone utiles en la matière qui doivent figurer dans les consignes des stationnaires).

Déplacement vertical en cas blocage des parachutes.

En principe, la cabine doit être immobilisées par le dessous, en laissant un peu de lâche aux amarres afin de permettre, par des mouvements de force, ou par le treuil à main, d'élever ou d'abaisser suffisamment la cabine pour dégager la victime.

Dans certains cas, il suffit de caler la cabine avec des madriers et de la soulever avec des crics.

Le palan, le cric et les madriers peuvent être utilement employés.

On trouve généralement, au plafond du local de la machinerie, un crochet d'ancrage qui permet, par exemple, l'emploi du Tire-for. Ce dernier peut être utilisé pour procéder à un déplacement, très limité, de la cabine (10 à 15 cm seulement) afin de provoquer le déblocage des parachutes. Une fois ce dernier obtenu, les manœuvres suivantes, doivent normalement être effectuées manuellement à la machinerie.

A noter que c'est le parachute de l'organe descendant qui se bloque. Ce peut donc être celui du contrepoids et non celui de la cabine. Il faut donc essayer d'obtenir, sur place, le renseignement sur le sens de marche de l'ascenseur au moment de l'incident.

Il faut savoir, en outre, que le déblocage des parachutes nécessite un effort instantané sensiblement égal au triple de la charge suspendue, c'est-à-dire 7 fois 8 fois la charge utile proprement dite (charge transportée en personne ou en marchandises). Il faut donc prendre garde que cet effort ne soit pas supérieur à celui que peut supporter le crochet d'ancrage de machinerie.

Pour employer le Tire for, il faut constituer un deuxième point d'ancrage sur les câbles de suspente. Pour cela on forme une boucle, avec une élingue, fixée, de part et d'autre, aux câbles, au moyen de serre-câbles (3 de chaque côté à 75 mm environ l'un de l'autre). Selon le cas il faut disposer de serre-câbles de 8 à 10 ou 12 à 16 mm(une boucle ainsi constituée ne permet de supporter qu'une charge de 800 kg).

Dans le cas où le crochet d'ancrage de la machinerie ne peut être utilisé, il faut remplacer ce point d'ancrage par une deuxième élingue, dont la boucle est réalisée au-dessus de la précédente et dans les mêmes conditions. Ce sont alors les câbles eux-mêmes qui servent de support.

Dans le cas d'appareil à machinerie en partie basse, il faut s'amarrer en haut de la gaine, à l'élément de support des poulies de renvoi des câbles de traction.

S'il s'agit de dégager des personnes bloquées dans une cabine, avant de procéder aux opérations décrites ci-dessus, il faut chercher à effectuer leur évacuation, sans déplacement de la cabine, par une trappe ou une porte latérale.

. Déplacement latéral d'une cabine.

Pour dégager une victime coincée entre une cabine et la gaine, il peut être nécessaire de déplacer horizontalement la cabine ; c'est le cas, notamment si un déplacement vertical s'avère trop long à exécuter ou, peut-être, aggravant pour la victime.

Un déplacement de 2 à 3 cm seulement est obtenu par simple action de la grande pince et de cales.

Pour obtenir un déplacement plus important de 8 à 10 cm, il faut démonter les griffes de fixation des guides de cabine, qui se trouvent de chaque côté au-dessus et en-dessous de celle-ci (en principe utilisation d'une clé à molette de 35 mm pour démonter les écrous).

Pendant toute la durée de l'opération, toutes les portes donnant sur cage de l'ascenseur sont gardées.

Après sauvetage dans un ascenseur, l'appareil est toujours maintenu "hors service" jusqu'à ce que le commissaire de police ait fait les constatations d'usage et que le constructeur de l'ascenseur ait effectué les réparations nécessaires.



Colonnes Sèches


 

1. Définition.

Les colonnes sèches sont des canalisations fixes, rigides, installées à demeure dans certaines constructions (immeubles de grande hauteur, bâtiments industriels ou commerciaux, monuments, églises, grands garages, voies en tunnels ou passages souterrains de grande longueur,...) et destinées à permettre une intervention plus aisée et rapide des sapeurs-pompiers (en évitant des établissements de tuyaux de refoulement souples) lorsque les risques, la disposition des locaux, les difficultés d'accès (hauteur des bâtiments, profondeur de la construction, éloignement des voies accessibles aux engins des sapeurs-pompiers,...) sont de nature à la retarder.

Les colonnes sèches doivent être mises en charges par les sapeurs-pompiers au moment de leur emploi.

2. Composition.

Une colonne sèche comprend :

- la colonne proprement dite ;
- des prises, simples ou doubles, de refoulement ;
- une "traînasse", d'allure horizontale, aussi courte que possible, reliant la colonne au demi-raccord
   d'alimentation ;
-  un demi-raccord d'alimentation, muni d'un bouchon ;
-  un dispositif anti-bélier pour les colonnes desservant des étages ;
-  un robinet de purge d'eau placé au-dessus de l'orifice d'alimentation, pour les colonnes desservant
   des sous-sols (qui comportent en outre un dispositif de vidange au point le plus bas).


3. Différents types de colonnes sèches.

Les colonnes sèches sont deux types :

- Les colonnes de diamètre nominal de 65 mm, permettant au minimum l'alimentation de deux établissements
   de tuyaux de 36,5 ou 45 ou d'un établissement de 70 ;
- Chaque orifice de refoulement est muni :
- d'une vanne, nécessitant un nombre de tours de manœuvre compris entre 2 1/4 et 3/2, pourvue d'un carré
   manœuvre de 12 mm ;
- d'un bouchon avec chaînette.
Les colonnes sèches sont peintes aux couleurs conventionnelles réservées aux canalisations d'incendie
(NF E 04 054) : bleue, cerclée d'anneaux rouges.


4. Emplacements.

Les colonnes sèches sont normalement installées dans des escaliers extérieurs ou en cloisonnés.

Les colonnes desservant les sous-sols sont totalement distinctes de celles desservant les autres niveaux.

Les prises de refoulement débouchent dans les escaliers ou les dispositifs d'accès aux locaux. Lorsqu'elles se trouvent sans coffrage, la porte d'accès porte l'indication "colonne sèche" ou" prise d'incendie". Cette porte s'ouvre au moyen d'un carré femelle de 6 à 7 mm.

Le demi-raccord d'alimentation se trouve à l'intérieur du bâtiment ou dans un endroit facilement accessible, à une hauteur au-dessus du sol comprise entre 0,80 et 1,50 m, normalement à 100 mètres d'une prise d'eau
d'incendie normalisée.

5. Épreuves et entretien.

Incombant aux responsables des établissements ou immeubles concernés, les épreuves peuvent être effectués, sous la responsabilité de ces derniers, par les corps de sapeurs-pompiers, normalement moyennant paiement
de redevances.

Ces épreuves comportant les opérations suivantes :

- vérification du libre accès aux orifices d'alimentation et de refoulement, ainsi que de l'état général de
   l'installation ;
- vérification de la présence et du bon état des bouchons, demi-raccords, vannes ;
- remplissage et purge des colonnes ;
- mise en pression statique à 25 bars au niveau de la pompe d'alimentation ;
- vérification de l’étanchéité ;
.  vannes fermées, sans bouchons ;
.  vannes ouvertes, avec bouchons ;
-  vidange de l'installation ;
-  fermeture des vannes et remise en place des bouchons.


 
 

samedi 18 janvier 2014

Echelles à coulisse à deux plans


Les échelles à coulisse deux plans servent à faire des attaques de feu ou des sauvetages aux premiers et deuxième étage et à atteindre des toitures peu élevés.

Description

Le deuxième plan est un peu plus étroit que le premier montant munis de bande glissement, portant à leur base des guides qui glissent dans des coulisses pratiquées dans les montants du premier plan. Le premier plan porte à son sommet des guides de plan avec galets, l'échelle est développée au moyen d'une corde reliée à la partie inférieure du deuxième plan et passant dans la poulie fixée à la partie supérieure du premier plan et dans la poulie de la barre d'accouplement des parachutes. Ces derniers peuvent être amenés sous un des échelons du deuxième plan. Ils maintiennent l'échelle déployée.

Nomenclature

Les montants avec leurs guides ou coulisses, leurs bandes de glissement ou leurs guides de plans avec galets, les échelons, les sabots, les griffes, la cordes à poulie, les parachutes avec leur poulie.


Caractéristiques (échelles à coulisse dites "grand modèle") :

- hauteur de l'échelle déployée : 8, 20 m ;
- hauteur de l'échelle reployée : 4,50 m ;
- poids de l'échelle : 37,500 kg (modèle en bois) ;
- largeur de l'échelle : 0,45 m ;
- nombre d'échelons par plan : 15.

L'échelle développée et appuyée peut supporter deux hommes sur le deuxième plan. L'échelle ne peut être employée horizontalement que non développée ; elle peut alors supporter deux hommes.

Dans le cas ou l'on aurait besoin de deux échelles simple, on pourrait dédoubler l'échelle à coulisse.

mardi 14 janvier 2014

Intervention des sapeurs-pompiers pour Ouverture de porte

1.  Généralités.

Il arrive de plus en plus fréquemment que les sapeurs-pompiers soient demandés pour procéder à l'ouverture d'une porte :

- par suite de perte de clés ;
- après fermeture intempestives, clés restées à l'intérieur ;
- l'occupant d'un local (personne âgée par exemple) ne donnant pas signe de vie ;
- une odeur suspecte se dégageant d'un appartement en l'absence de son occupant habituel.

A moins qu'il y ait doute (deux derniers cas) ou en cas d'impossibilité absolue de l'obtenir (milieu de la nuit, jour férié...), le demandeur doit être invité à rechercher le concours d'un serrurier (au besoin lui donner des adresses, répertoriées à priori au C.S).

En tous cas, sauf motif valable, les sapeurs-pompiers ne doivent intervenir que si  l'opération ne leur fait pas courir de risque. Il faut, en outre, informer l'intéressé des dégâts possibles et obtenir son accord formel.

Toute intervention doit alors être effectuée en présence d'au moins un témoin, dont l'identité est relevée : voisin, concierge, police de préférence.

Dans les deux derniers cas mentionnés ci-dessus, demander toujours le concours de cette dernière.

Si, après ouverture de la porte, un sinistre particulier est découvert : asphyxié, fuite d'eau ou de gaz, début d'incendie..., prendre les premières mesures possibles et demander les secours complémentaires nécessaires.

2.  Conduite de l'opération.

Toutes les fois que c'est possible, afin de limiter les dégâts, essayer de pénétrer dans les lieux par une fenêtre, en brisant un carreau, utiliser pour cela l'échelle de longueur voulue, à l'exclusion de l'échelle à crochet, mais ne jamais employer de cordage ; toutefois, s'il y a présomption de personne en danger, il peut être admis d'utiliser l'échelle à crochets, sous réserve que l'opérateur soit amarré par un cordage, assuré en retrait par un deuxième sapeur. Il est préférable, dans ce cas, d'opérer en partant de l'étage immédiatement supérieur au niveau à atteindre.

Se souvenir que, bien souvent, les fenêtres de W.C., salles d'eau, cuisines, sont mal ou pas fermées et constituent un moyen d'accès tout indiqué.

En cassant un carreau éviter de se blesser aux mains ou au visage (attention aux éclats de verre dans les yeux).

Pour cela :

- mettre des gants et utiliser la petite pince ;
- tourner la tête et la baisser, de façon que la visière du casque protège le visage ;
- en frappant par petits coups, essayer de ne briser qu'une partie du carreau à proximité de la poignée de la
  fenêtre.

3.   Pénétration par la porte.

S'il n'est pas possible de pénétrer dans les lieux par une fenêtre, on peut, pour accéder par la porte :

- récupérer la clé située à l'intérieur ;
- forcer la porte ;
- enfoncer un panneau.


3.1.   Récupération d'une clé restée  à l'intérieur sur la porte.

- S'il y a, au bas de la porte, un jour suffisant, y glisser une grande feuille de papier (un journal par exemple),
  à la verticale de la serrure ;
- chasser la clé de la serrure au moyen d'un fil de fer, d'un tournevis (il peut être nécessaire de faire tourner
  légèrement la clé si elle n'est pas exactement dans l'axe du trou de serrure ; le tournevis est alors très
  indiqué car il permet d'obtenir la rotation voulue en faisant appui sur l'extrémité de la tige de la clé) ;
- retirer la feuille de papier (le journal) sur laquelle se trouve la clé.

3.2.   Forcement d'une porte.

Cette méthode cause des dégâts relativement limités : arrachement de l'huisserie, au niveau de la serrure.


On peut procéder de deux manières différentes :

a) Avec une pince (petite ou grande), écarter la porte de l'huissier, en commençant par les extrémités haute et basse et placer une cale en bois un bouchon, pour maintenir l'écartement ; poursuivre l'opération, alternativement, en se rapprochant de la serrure.


La tension ainsi produite finit par provoquer l'arrachement de la gâche.

b) Si la porte est munie d'un verrou de sûreté : procéder d'abord au forcement de la serrure centrale ; pour
cela, introduire l'extrémité de la pince entre l'huisserie et la porte, alternativement juste au-dessus puis juste au-dessous de la serrure, et exercer par-à-coups une forte pression sur l'autre extrémité de la pince ; dès que la serrure centrale a cédé, opérer de même au niveau.

3.3 .   Enfoncement d'un panneau.

a)  Méthode du "coup de boîte".

Elle permet de faire sauter le panneau du bas.

En se plaçant face à la porte, frapper violemment le panneau avec le pied orienté de façon que la semelle de la botte l'atteigne de toute sa surface.

Cette méthode est plus efficace si elle est pratiquée à deux sapeurs, en tenant par la taille.

Elle ne doit pas être employée si on suppose qu'une personne est tombée derrière la porte (selon des renseignements obtenus de voisins, d'après des râles, une respiration haletante, ou l'observation qu'on a pu faire par une fenêtre).

b)  Dans ce dernier cas, faire sauter le panneau supérieur de la porte, en essayant de ne pas le faire tomber sur la victime, atteindre alors la poignée de la porte ou la clé. Si l'ouverture n'est pas possible ainsi, un sapeur se glissera par le passage crée, en partie haute, par l'enlèvement du pansement.

c)  Certaines portes sont pourvues d'un panneau central de petite largeur situé à hauteur de la serrure.

Pour limiter les dégâts, faire sauter de préférence cet élément.

Cette méthode n'est évidemment valable que si la porte peut être ouverte de l'intérieur.

4.   Cas particuliers.

4.1.  Portes coulissantes pleines.

Elles sont de modèles divers. Il faut adapter la méthode d'ouverture ou de forcement à la situation.

Différentes méthodes possibles :

- écartement du mur, le long de laquelle, coulisse le battant, au moyen de grandes pinces ; le battant peut
   alors se trouver dégagé de la glissière et on le fait tomber en le poussant, ou du rail-guide et on peut
   l'écarter par balancement.

4.2.   Portes coulissantes en treillis métallique.

Opérer sur la serrure au moyen de la petite ou de la grande pince. Éventuellement, pratiquer une ouverture en sectionnant des éléments du treillis au moyen d'outils de découpage : scies diverses, chalumeau.

Sinon, il faut essayer de forcer la serrure ou d'enfoncer un panneau.

Certaines de ces portes sont munies d'un verrou par battant.

4.4.   Portes en barreaux métalliques.

S'il n'est pas possible de venir à bout de la serrure, il faut pratiquer une ouverture à l'aide de pinces coupantes, scies, chalumeau. Il peut être possible d'écarter des barreaux au moyen de vérins, écarteurs, coussins pneumatiques.

4.5.   Rideaux métalliques.

Les systèmes de fermeture sont très divers et il faut adapter l'action à chacun dont il y a lieu d'abord de déterminer avec précision la nature.

Il ne faut pas perdre de vue qu'un rideau métallique déformé ne pourra pas être soulevé.

- Si le rideau est verrouillé en partie basse par un simple cadenas il suffit de faire sauter ce dernier
(sectionnement par exemple) ;
- Si le verrouillage est latéral, il peut être possible de faire céder les tenons en exerçant simultanément sur
  chacun une poussée au moyen de grandes pinces ;
- En denier ressort, pratiquer une ouverture dans le rideau au moyen d'appareils de découpage : scie à
   disque, chalumeau, burin découpeur pneumatique associé à une mâchoire pneumatique.

4.6.   Portes basculantes.

Il faut neutraliser le système de fermeture, après en avoir déterminé la nature, pour pouvoir ouvrir en
poussant en partie haute.

En dernier ressort, pratiquer une ouverture comme il est dit en 4.5

5.   Remarque.

Avant d'entreprendre une opération délicate, il ne faut pas omettre, si on se trouve en présence d'une serrure qui semble simple, d'essayer de l'ouvrir au moyen.

6.   Mesures à prendre après une ouverture de porte en l'absence des locataires
     ou propriétaires.

Il faut toujours essayer de refermer, de façon sûre le local concerné.
A défaut de cette possibilité, de confier la garde aux services de la police et, en attendant leur arrivée, faire assurer momentanément cette garde par un sapeur.

6.1   Modes de fermeture d'un local après une intervention.

a) Si la porte et son huisserie, ne sont pas très détériorées :

- porte pourvue d'une serrure simple, il suffit de tirer le battant ; le pêne se referme de lui-même dans
   la gâche ;
- porte pourvue d'un verrou de sûreté à molette ;
.  mettre le verrou en position ouverte ;
.  enrouler une extrémité d'une ficelle mince et résistante, de plusieurs tours dans le sens de rotation de
   fermeture, autour du bouton molette du verrou.
.  tendre l'autre extrémité de la ficelle et la faire passer, si l'espace est suffisant, entre la porte et l'huisserie ;
   si cet espace est insuffisant, par le trou de la serrure.
.  maintenir la porte en position de fermeture et tirer fermement sur l'extrémité libre de la ficelle qui, en se
   déroulant, parvient à entraîner la molette du verrou (il faut se munir d'un gant pour protéger la main de
   traction.

b)  Dans l'impossibilité de procéder comme il vient d'être indiqué ci-dessus ou dans le le cas où la porte et
     huisserie sont dans un état  ne permettant plus à la la serrure et à la gâche de tenir suffisamment, il faut
     procéder à la pose d'un cadenas.

Un piton rond est vissé dans l'huisserie, perpendiculairement, de façon que les deux anneaux se chevauchent.

La clé du cadenas est remise aux services de police qui devront en assure la remise ultérieure aux sapeurs-pompiers.




lundi 6 janvier 2014

hemorragie

Conseils aux Utilisateurs de Deux Roues






-  Souvenez-vous que votre équilibre est fragile ;
-  Portez toujours votre casque : c'est votre seule carrosserie ;
-  Apprenez à freiner.


Pour tourner :


.  Tendez le bras, ou mieux, faites équipez votre deux roues de clignotants.
.  N' hésitez pas à vous arrêter.
.  Avertissez aussi les piétons de vos intentions.


Soyez habillés de couleurs claires pour être vus :



Casque clair et vêtements clairs peuvent vous sauver la vie de jour comme de nuit ; il vous est même vivement conseillé de vous équipez de dispositifs réfléchissants permettant aux automobilistes de déceler votre présence à plus de 100 mètres.


- Ralentissez aux intersections :


- Même si vous avez la priorité, vous pouvez avoir un accident grave en voulant garder votre élan :



-  Surveillez vos arrières : gardez votre droite ; ne faites pas  d'écarts brusques à gauche.


En groupe


-  Roulez en file indienne afin de permettre aux automobilistes de vous dépasser en toute sécurité.


-  Restez toujours vigilant, même sur un trajet familier : méfiez-vous de l'habitude.
- Contrôlez la parfaite fixation et la stabilité de votre chargement sur le porte-bagages et n'accrochez rien à votre guidon, ce qui pourrait vous gêner dans vos manœuvres.
-  Et, bien entendu, restez sobre : les effets de l'alcool sont encore plus sensibles au guidon qu'au volant.
-  Vous êtes tenus de rouler phare allumé de jour comme nuit, en conduisant une motocyclette.
   

Enfin souvenez-vous que pour les deux roues, il y a proportionnellement deux fois plus d'accidents que  pour les conducteurs de voitures. 

dimanche 5 janvier 2014

Rôle Du Secouriste Isolé



Toujours essentiel, souvent providentiel, le rôle du secouriste doit cependant rester empreint de modestie, voire d'humilité.Ce rôle est en effet limité et temporaire. Le secouriste fait le bilan de la situation et assure la sécurité immédiate du lieu de l'accident. Il doit se borner strictement à assurer la survie, à éviter l'aggravation de l'état de l'accidenté, à donner les premiers soins.

Il doit provoquer le plus rapidement possible l'intervention des secours organisés et se mettre aussitôt à leur disposition. Il ne doit jamais empiéter sur les domaines qui ne lui appartiennent pas, car tout geste trop ambitieux peut être néfaste à la victime. Mais quoique d'apparence limitée, de nature temporaire, le rôle du secouriste n'en est pas moins capital.

Il constitue, en effet, le premier maillon de la chaîne de secours,  qui de l'accident en passant par l'alerte, les premiers secours secouristes et l'intervention des sauveteurs spécialisés, aboutit à la remise d'une victime entre les mains médicales.

Or, de la continuité sans failles de cette chaîne humanitaire, de la manière dont seront pratiqués par un secouriste isolé les premiers gestes de secours d'urgence dépendront très souvent la vie ou la mort d'un blessé, sa guérison rapide ou une longue période d'hospitalisation et de soins, une indisponibilité temporaire ou une infirmité définitive.