lundi 28 novembre 2011

Générateurs de mousse H.F. utilisés en ventilalteurs.

Certains générateurs de mousse à haut foisonnement, pourvus d'une hélice, peuvent être utilisés en guise de ventilateurs, en refoulement comme en aspiration, avec des résultats très satisfaisants.

C'est le cas, par exemple des générateurs remorquables décrits à la deuxième partie, chapitre premier, article 7-D, ci-avant.

Mais ces appareils ne peuvent être utilisés en aspiration en atmosphère explosible.

Par contre le générateur portable Turbex, à moteur hydraulique (comme les ventilateurs  hydrauliques), peut être utilisé dans tous les cas, sous réserve que les fumées à aspirer ne soient pas à température élevées ; avec une pression d'alimentation de 10 bars, son débit atteint 17 000 m3/h.


Colonne vertébrale.


          Les lésions de la colonne vertébrale sont fréquentes et absolument méconnues la plupart du temps. Aussi faut-il toujours penser à leur existence. Il faut toujours se comporter comme si la colonne vertébrale, surtout au niveau du cou, mais aussi du tronc ou des reins, avait une fracture, une entorse ou une luxation. La meilleure façon d'éviter les complications très graves, voire mortelles, des fracturés de la colonne vertébrale, est de considérer tous les grands blessés de la route comme des fracturés de la colonne vertébrale en puissance.


          Regardons attentivement la figure de droite, on voit une colonne vertébrale normale. On remarque au niveau du cou une angulation en avant (sommet de l'angle en avant) ; à la jonction cou-dos, l'angulation est en arrière du sacrum. Voilà quelle est la silhouette d'une colonne vertébrale normale.


           En haut de la figure à gauche sont représentées, de profil, quatre vertèbres (ici les X°, XI°, XII° vertèbres dorsales et la 1° vertébré lombaire). Chaque vertèbre comprend en avant un corps et en arrière une épine (dos). Dans un trou, entre le corps et le massif des épines, passe la moelle épinière. L'empilement de ces trous forme le canal vertébral qui contient la moelle.


          Lorsqu'il y a une fracture de la colonne vertébrale, les courbures normales de l'axe vertébral sont inversées.


          En effet (en bas de la figure de droite) comme c'est le plus souvent le corps de la vertèbre qui se fracture, celui-ci s'affaisse, ce qui fait une très forte angulation dans le sens opposé à la courbure.

  
          Alors la moëlle subit une angulation également importante et partant, extrêmement dangereuse pour ses fonctions. C'est au cours de cette angulation que surviennent les accidents nerveux. Ce sont ces paralysies définitives des membres inférieurs appelés paraplégies ou bien ces paralysies des quatre membres : quadripégies) lorsque la lésion est au niveau de la colonne cervicale au cou.


          Pour éviter ces terribles complications au niveau de la moelle, il est nécessaire de corriger aussitôt ou d'éviter cette angulation dangereuse pour la moelle, d'une part en tirant prudemment sur la colonne vertébrale, d'un côté sur la tête et de l'autre par les pieds, et d'autre part en mettant prudemment et progressivement la colonne vertébrale qui se trouve fléchie en avant en position inverse, c'est-à-dire cambrée, creusée en arrière.






dimanche 27 novembre 2011

Lances "Monitors"

Une lance "Monitor" peut être :

- fixe sur un bateau-pompe, un engin-pompe à grande puissance ;
- amovible, portée par un engin-pompe et mise en œuvre soit sur la voiture elle-même, soit à un
   point d'attaque choisi, après y avoir été transportée à bras ;
-  remorquable (L.M.R.,).

          Certaines Lances Monitors Remorquables sont pourvues d'un dispositif hydraulique, mû par l'eau arrivant en pression à l'engin et qui leur imprime un mouvement de "balayage" automatique latéral voire latéral et en hauteur télécommandé (Lance Monitor Remorquables à Balayage Automatique (L.M.R.B.A.).

En 1952, le Service national de la Protection civile (devenu Direction de la Sécurité) a fait réaliser un type
de lance-canon remorquable, qui demeure en service dans divers grands corps de sapeurs-pompiers.

Les performances des Lances Canons Remorquables sont de l'ordre de 90 à 240 m3/h (1 500 à 4 000 l/mn) de débit, jusqu'à 90 mètres de portée en jet plein, avec des orifices d'un diamètre de 35, 40, 45 ou 50 mm,
à 10 bars) et 40 mètres en jet diffusé plat.

Enfin, il existe depuis peu, des Lances Monitors télécommandes, montées sur châssis auto-moteurs, également télécommandés, qui permettent d'attaquer, à distance, de très grands feux, sans engagement avancé de personnel. (Lance auto mouvante Téléguidée, L.A.T.,.
  

samedi 26 novembre 2011

Etude Descriptive Elémentaire des Constructions.

                                  Article Premier
Généralités


Éléments Principaux d'un Bâtiment

Toute construction comporte des éléments verticaux porteurs et des éléments horizontaux, dits de franchissement horizontal, qui sont les planchers, les poutres et les linteaux.

Les éléments verticaux, dont une partie est en dessous du niveau général du sol, où ils abritent les sous-sols et les fondations, constituent, hors sol, les murs de façade et intérieurs.

La construction est couronnée, soit par un plancher étanche à l'eau, appelé plancher-terrasse, soit des éléments légers, inclinés : les toitures, elles-mêmes supportées par des charpentes.

Les différentes divisions horizontales sont mises en communication entre elles par des escaliers, des ascenseurs, des monte-charge et des rampes.

Ces circulations verticales sont susceptibles de jouer un rôle important dans la propagation des incendies.

L'ensemble repose sur des structures, souvent importantes et coûteuses, dont dépend sa stabilité durable : les fondations.

Enfin, les éléments porteurs principaux, verticaux et horizontaux,  peuvent être réduits à des pièces espacées, poteaux et poutres, solidement assemblées et contre ventées et constituant une ossature ou charpente.

Dans ce type de construction, on ne trouve plus de murs proprement dits, mais seulement des remplissages et des cloisonnements, voire des murs-rideaux littéralement suspendus, plaqués, en façade, contre les éléments verticaux et horizontaux ; ces éléments ne participent pas à la solidité du bâtiment mais seulement à sa division interne et à sa protection vis-à-vis des influences extérieures.

vendredi 25 novembre 2011

Est-il obligatoire d'avoir des seaux à disposition au niveau des R.I.A dans un site ?



Cette question fait référence :
  • aux dispositions du code du travail dont l’article R. 4227-30 précise que «
    si nécessaire, l’établissement est équipé de robinets incendie armés […] ». La mise en place de seau à proximité de l’appareil n’est pas imposée :
  • à la réglementation relative aux installations classées pour la protection
    de l’environnement (ICPE). Là aussi, les RIA pourront être imposés mais la mise
    en place de seau n’est pas mentionnée.
    À titre d’exemple, l’arrêté
    ministériel du 5 août 2002 relatif aux entrepôts soumis à autorisation sous la
    rubrique 1510 précise en son article 15 : « l’entrepôt doit être doté de
    moyens de lutte contre l’incendie appropriés aux risques et conformes aux normes
    en vigueur, notamment […] des robinets d’incendie armés, répartis dans
    l’entrepôt en fonction de ses dimensions et situés à proximité des issues. Ils
    sont disposés de telle sorte qu’un foyer puisse être attaqué simultanément par
    deux lances en directions opposées. Ils sont utilisables en période de gel.

    » Il en est de même dans l’Arrêté de prescriptions générales 1510 pour les
    installations soumises à déclaration (article 7) : « le stockage est doté de
    moyens de lutte contre l’incendie appropriés aux risques et conformes aux normes
    en vigueur, notamment : […] de robinets d’incendie armés, répartis dans
    l’entrepôt en fonction de ses dimensions et situés à proximité des issues. Ils
    sont disposés de telle sorte qu’un foyer puisse être attaqué simultanément par
    deux lances sous deux angles différents. Ils sont utilisables en période de gel.
    La mise en place de seau au niveau des dispositifs RIA pourrait être imposée par
    l’arrêté préfectoral du site. Il conviendra donc de s’assurer de l’absence de
    telle exigence dans celui ci.
  • à la Règle APSAD R5 – règle d’installation « Robinets d’incendie armés ». La
    mise en place de seau n’est pas précisée dans les règles d’installation. Il n’y
    a donc pas d’obligation. La norme NF EN 671-1 (septembre 2001) – Installations
    fixes de lutte contre l’incendie – Systèmes équipés de tuyaux, remplace
    l’ancienne NF S 61-201 qui imposait dans la composition du RIA, outre la hache
    et la tricoise, un seau. Ceci s’explique par le fait que la lance du RIA était
    fixée par un raccord sapeurs-pompiers et non sertie comme dans les installations
    conçues conformément à la norme NF EN 671-1.
    Les installations conçues
    suivant la nouvelle norme NF EN 671-1 n’ont pas d’obligation d’être munies d’un
    seau.

mercredi 23 novembre 2011

Prises Accessoires.

Les prises accessoires comprennent :

  - le poteau de 70 mm ;
  - les bouches d'arrosage ou de lavage de 40 mm.

1.  Le poteau de 70 mm.



 Le poteau de 70 mm est destiné à alimenter soit directement des établissements de tuyaux d'incendie sans interposition d'engin-pompe, soit une moto-pompe de 500 l/mn.

Il n'est piqué que sur des conduites susceptibles de débiter au moins 8 l/s sous une pression minimale de 6 bars/cm2 dans le premier cas et de 1 bar/cm2 dans le second.

Il comprend un seul orifice de 70 mm muni d'un demi-raccord symétrique de 65 mm et d'un bouchon retenu par une chaînette.

Il se manœuvre comme les poteaux d'incendie de 100 mm auxquels il s'apparente.

Les poteaux de 70 mm sont répertoriés, essayés et signalés dans les mêmes conditions que les autres P.I et les B.I.

2.  Les bouches d'arrosage ou de lavage de 40 mm.




L'eau des bouches de lavage ou d'arrosage a généralement une faible pression ; ces appareils peuvent cependant être utilisés pour l'alimentation de la tonne d'un engin d'incendie ou au cours d'un déblai et, exceptionnellement, pour éviter de couper une rue ou d'aller chercher une bouche ou un poteau d'incendie éloigné, à condition que leur pression de marche soit au moins de 4 bars/cm2, pour l'attaque directe d'un feu au moyen d'une petite lance. Ils ne doivent jamais être utilisés pour l'alimentation de la pompe d'un engin d'incendie (sauf éventuellement de motopompes allégées).

On distingue :

Les bouches de lavage, destinées au lavage des rues et situées en conséquence sur le bord des trottoirs et au sommet d'une côte, à l'angle d'une rue.

Bouches de Lavage.

Les bouches d'arrosage, destinées à arroser les plantes, les fleurs des avenues, des jardins publics, et situées en conséquence, auprès de cette végétation.


Deux modèles :

- modèle ancien à deux boîtes ;
- système incongelable à une boîte, comparable à la bouche d'incendie.

Description :

Selon qu'elles sont du modèle incongelable ou non, les bouches d'arrosage s'apparentent aux bouches  d'incendie modèle normalisé ou 1872 ; cependant, elles en différent par leurs cotes d'encombrement et par les dimensions et le type du raccord qui les équipe (généralement, ce raccord est du modèle à vis de 40 mm de diamètre).

La manœuvre de ces bouches est identique à celles des bouches de 100 mm, l'ouverture étant toutefois obtenue en tournant de 3 tours seulement le régulateur, au moyen de la clé de fontainier dans le inverse des aiguilles d'une montre.

J - Observations Générales concernant l'utilisation des Prises d'Eau.

Éviter de laisser tomber brusquement la clé de barrage sur des carrés qui doivent toujours être coiffés bien exactement. Manœuvrer le régulateur sans brusquerie et lentement au début, mais toujours complètement, sauf lorsqu'il s'agit de dégorger l'appareil ou de s'assurer qu'il est en eau.

Pour la fermeture, ne jamais forcer le régulateur. Si l'eau continue à couler, il est possible qu'un corps étranger soit resté sur le siège de la soupape, il faut alors ouvrir à nouveau la prise d'eau à fond pour tenter de l'expulser.

Si la fermeture complète ne peut être obtenue après plusieurs essais, signaler le fait au Service des eaux qui fera le nécessaire.

Si le couvercle d'une bouche d'incendie est maintenu, contre le cadre, frapper à petits coups avec la clé de barrage pour le dégager.

Si on se trouve en présence d'une prise d'eau gelée, ou grippée, ne pas perdre son temps à vouloir la remettre en état ; en utiliser une autre.


K -  Robinet  Cacheté.

Dans la plupart des établissements anciens, la distribution ordinaire de l'eau et l'alimentation des moyens de secours contre l'incendie sont assurées par canalisation intérieure unique.

Afin d'éviter la fraude, le branchement d'eau est alors équipé d'un robinet cacheté placé en dérivation; Situé en principe dans la chambre de comptage, ce robinet se compose d'une vanne fermée et plombée en temps ordinaire.

Afin de s'assurer de son bon fonctionnement, cette vanne doit être manœuvrée lors des épreuves périodiques des appareils d'extinction, notamment des bouches et poteaux d'incendie.

Bien que les prises d'incendie puissent être en eau par l'intermédiaire du branchement, équipé d'un compteur volumétrique, cette vanne doit être ouverte par le représentant de l'établissement, avant de procéder aux essais, et refermée après exécution de ces derniers.

En cas de feu dans l'établissement, ce robinet doit être obligatoirement ouvert. En effet, le principe de comptage en place n'est pas conçu pour permettre le passage d'un débit important ; une forte consommation anormale d'eau risquerait de provoquer le blocage du compteur ce qui réduirait considérablement l'alimentation des moyens de secours.

Après chaque ouverture, le robinet est recacheté par les soins du Service des eaux.

Les robinets cachetés sont appelés à disparaître et à être remplacés par des compteurs agrées pour les branchements destinés exclusivement à l'alimentation des moyens de secours contre l'incendie (compteurs dit "proportionnels" qui ne réduisent pas le débit des canalisations sur lesquelles ils sont placés, tout en enregistrant rigoureusement les consommations d'eau, en régime normal comme en cas d'utilisation des prises d'incendie).

mardi 22 novembre 2011

Signalisation des Prises d'eau.


Les prises d'incendie (bouches et puisards d'aspiration ainsi que les points d'eau servant à l'alimentation du matériel d'incendie, citernes, bassins, puits forés, point d'aspiration...) sont signalisés soit au moyen d'une plaque indicatrice, soit par un disque avec flèche, soit par une pancarte spéciale.


1. Plaque indicatrice

Plus spécialement destinée à la signalisation des bouches d'incendie dans les agglomérations urbaines, la plaque indicatrice est rectangulaire et mesure 220 X 100 mm.

          Généralement de couleur blanche, elle porte, en caractères rouges, les indications suivantes :

- à la partie haute : l'indication du diamètre de la prise (exemple B.I.  100) ;
- à gauche : le diamètre, exprimé en millimètres, de la canalisation sur laquelle est piquée la prise ;
- à droite : au-dessus d'un trait vertical, la distance exprimée en mètres, du centre de la bouche au plan
   vertical contenant la plaque indicatrice et, à droite ou à gauche du trait, la distance, exprimée en mètres,
   du centre de la bouche au plan  perpendiculaire à la plaque et passant par ce trait.


2. Disque avec flèche

          Le disque avec flèche est de couleur blanche. Il est bordé de rouge et comporte en son centre un anneau de même couleur.

          Les indications qu'il comporte sont en caractères de couleur rouge.

          Le disque avec flèche, posé verticalement sert à signaler l'emplacement exact d'une prise ou d'un point d'eau.

          Il comporte :

- à la périphérie du disque : l'indication de la nature de la prise ou du point d'eau ;
- au centre du disque dans un anneau rouge :
.  le diamètre, exprimé en millimètre de la canalisation d'alimentation de la prise ou du puisard d'aspiration.
.  la capacité, en mètres cubes, de la citerne, du bassin ou de la réserve ;
- dans la flèche :
.  au-dessus d'un trait vertical, la distance, exprimée en mètres, du centre de la prise ou du point d'eau au
   plan vertical contenant la plaque,
.  à droite ou à gauche du trait, la distance du centre de la prise ou du point d'eau au plan vertical
   perpendiculaire à la plaque et passant par ce trait.

          Le disque avec flèche, posé horizontalement, sert à signaler la direction et la distance d'une prise ou d'un point d'eau.

           Dans ce cas, il ne porte pas l'indication de la distance, exprimée en mètres séparant la plaque de la prise d'eau ou du point d'eau.

Disque avec flèche posé horizontalement.

          Très important : l'apposition d'une plaque indicatrice, ou la représentation pointe d'un fléchage de signalisation de prise d'eau ou de point d'eau d'incendie, sur un mur de propriété privée, doit faire l'objet d'une autorisation écrite, à demander au propriétaire ou à son représentant autorisé.

3.  Repérage des B.I.

          Il arrive de plus en plus fréquemment que des véhicules automobiles soient laissés en stationnement sur les trottoirs, au-dessus de bouches d'incendie qu'il n'est donc plus possible d'utiliser. Afin de signaler ces dernières, d'une façon plus nette encore que par leur plaque indicatrice qui peut ne pas se trouver à proximité immédiate, certains corps de sapeurs-pompiers ont pris l'habitude de peindre les couvercles des appareils en blanc, avec, dans le sens longitudinal, une bande centrale, de couleur rouge, de 5 centimètres de largeur environ.

4. Pancarte de signalisation de point d'eau.

5. Répertoriation des hydrants et points d'eau.

          Les hydrants et points d'eau sont connus :
- par un numéro d'ordre, dans l'arrondissement ou dans la commune ;
- par le nom de la rue et le numéro de la maison la plus rapprochée ou par un repère de voirie.

          Toutes ces indications sont portées sur le "Registre des bouches, poteaux d'incendie et points d'eau", normalement établi par arrondissement, s'il y a lieu et par commune, et qui doit être ouvert et régulièrement tenu à jour dans chaque centre de secours.




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lundi 21 novembre 2011

Colonnes Humides.

1.  Définition.

Les colonnes humides sont des canalisations fixes, rigides, de 100 mm de diamètre nominal, obligatoirement installées dans les immeubles de grande hauteur de plus de 50 mètres et maintenues en charge en permanence au moyen de réservoirs d'eau, avec pompes, sur presseurs ou autres dispositifs, permettant d'alimenter les lances des services de lutte contre l'incendie.

2.  Composition.

Une installation de colonnes humides comporte :

- une colonne de 100 mm par escalier ;
- un ensemble de vannes de sectionnement permettant d'isoler éventuellement une colonne sans perturber
   les autres ;
- des prises de refoulement à chaque niveau de bâtiment ;
- un manomètre de contrôle de pression en partie haute de chaque colonne ;
- éventuellement des robinets d'incendie armés.

3. Emplacements.

Des colonnes :

- soit, des préférences, dans les volumes d'accès aux escaliers ;
- soit dans les escaliers mêmes ;
- soit dans des gaines, à parois coupe-feu 2 heures, situées à proximité des colonnes d'accès ;

Elles doivent être à l'abri du gel.

Des prises de refoulement.

- dans les sas, à une distance du sol, comprise entre 0,80 et 1,50 m.

Lorsque les prises ne sont pas apparentes, leur accès est signalé par l'indication "prise d'incendie".

4. Alimentation.

Le dispositif d'alimentation doit :

- fournir un débit de 1000 l/mm par colonne, deux colonnes fonctionnant simultanément, le cas
  échéant ;
- assurer, à chaque niveau de desserte, une pression statique, à débit nul, comprise entre 4,5  et 8 bars ;
- comporter une ou plusieurs sources de courant électrique autonomes de manière à pallier toute
  défaillance de celles utilisées en service normale de l'établissement.
- comporter une réserve d'au moins 120 m3 d'eau destinée exclusivement à la lutte contre l'incendie (ce       volume peut être réduit à 60 m3 s'il s'agit d'un immeuble de grande hauteur de moins de 100 mètres de
   haut et de moins de 750 m2 de superficie par compartiment). Cette réserve, installée à n'importe quel
   niveau, doit être répartie en plusieurs réservoirs, de sorte que lorsque l'un d'eux est vidé pour nettoyage
  ou réparation, il reste encore au moins  120 m3 d'eau disponible dans l'ensemble des autres.

Exemple : pour une réserve de 120 m3, il faut minimum :

.  3 réservoirs de 60 m3 ;
.  4 réservoirs de 40 m3, ...,

Lorsque les réserves d'eau en sous-sol, la canalisation d'alimentation des colonnes humides est munie, au niveau des voies accessibles aux engins d'incendie, d'un orifice d'alimentation de 100, ou de 2 fois 65, avec
clapet anti retour et pancarte signalisatrice indestructible.

Le dispositif permet, en cas d'indisponibilité de la réserve d'eau ou de défaillance des surpresseurs, d'utiliser les colonnes humides comme colonnes sèches.

Si la réserve ne se compose que de 60 m3 d'eau, elle doit pouvoir être réalimentée par une colonne sèche de 100 mm, sans aucun piquage, dont le demi-raccord d'alimentation est signalé par l'indication "réalimentation de la réserve d'incendie".

5.  Entretien et essais.

Incombent aux responsables des immeubles.




 
 

vendredi 18 novembre 2011

Entretien des Tuyaux.

Après chaque mise en manœuvre, et dans les vingt-quatre heures, les tuyaux sont nettoyés par le corps de sapeurs-pompiers auquel ils appartiennent.

Nettoyage :

Les tuyaux nettoyés par brossage et lavage à grande eau, éventuellement additionnée d'un peu de savon liquide. Cette opération peut être avantageusement faite dans un bac de quatre longueur contenant de l'eau. Le tuyau, mis en pression, est nettoyé au moyen d'une brosse circulaire.

Il existe aussi des appareils spéciaux, des modèles divers, destinés au nettoyage mécanique des tuyaux.

Mise sous pression :

Après nettoyage, les tuyaux sont soumis à une pression de 15 bars, pour reconnaître les fuites, qui sont marquées avec de la sanguine.


Séchage :

Les tuyaux entièrement "plastiques" peuvent ne pas être séchés, mais simplement égouttés pendant quelques heures avant réemploi.

Par contre, les tuyaux en toile, comme ceux dont le tissage comporte du coton, même avec un revêtement externe, doivent être soigneusement sèchés avant roulage.

Suspendre les tuyaux par leur milieu, à l'abri du soleil, à un un séchoir, de manière qu'aucune partie ne vienne toucher les parois ; les sécher si possible à une température de 20° à 50°.

Cette opération doit être faite rapidement et avec soin afin, de ne pas laisser les tuyaux trop longtemps mouillés.


Attérissage au Sol d'un Hélicoptère.

L'intervention de l'hélicoptère en secours routier est de plus en plus fréquente.

Le secouriste doit connaître les signaux lui permettant de guider un hélicoptère arrivant sur les lieux de l'accident.

Les planches des pages suivantes indiquent les principaux signaux par des gestes à utiliser pour guider, depuis le sol, les manoeuvres d'approche d'un hélicoptère.

Il faut se tenir le dos au vent, face à l'hélicoptère et en dehors de l'aire de poser ou de l'hélisurface.

Si l'appareil se pose, ne pas s'approcher tant que les pales et le rotor tournent, à moins que le pilote ne vous y invite. Dans ce cas, il faut se baisser.

Pour indiquer à l'équipage d'un hélicoptère que vous avez, ou non, besoin de secours, il faut utiliser les signaux ci-après;

Des techniques modernes, de guidage radio-électrique peuvent également être employés.

jeudi 17 novembre 2011

Appuie-Tête.


Le problème de savoir s'il était opportun de compléter systématiquement la ceinture de sécurité par un appuie-tête a longtemps été évoqué. Cela tient au fait que les premières ceintures de sécurité étaient constituées par un textile élastique. On estimait que l'appuie-tête pouvait éviter les effets de l’hyper extension secondaire brutale de la tête, lors du mouvement de rebond de l'occupant provoqué par la reprise élastique des sangles.

Mais déjà ce point de vue théorique, selon Claude Tarrière, n'était pas vérifié par l'analyse de la réalité routière.
L'appuie-tête, utile, n'est donc pas indispensable, et cela est encore plus vrai lorsque le véhicule est doté, comme il est maintenant obligatoire pour les places avant des voitures neuves, de ceintures à enrouleurs. Depuis d'ailleurs plus de trente ans, le taux de reprise élastique est devenu négligeable.

On peut même discuter l'intérêt de l'appuie-tête en collision arrière, d'une part parce que les chocs arrière sont les moins fréquents et les moins graves de tous les accidents, d'autre part, la protection du cou n'est assurée par l'appuie-tête qu'à condition qu'il soit très proche sinon au contact même de la tête.

mercredi 16 novembre 2011

Hache, Hachette, Pinces, Masse, Grappin, Herse à Grappins, Multiples, Gaffe.

A - Hache.

La hache sert à couper les pièces de bois importantes : charpentes, poutres , solives, etc., à faire des trouées, à soulever des lames du parquet, enlever des revêtements divers, éventuellement à forcer une porte, une fenêtre...

B - Hachette.

La hachette sert à couper les pièces de menuiserie, à soulever les enduits de revêtement, à faire des trouées (voir "matériel pour feu de cheminée".

Elle est portée suspendue à l'anneau de la ceinture par le porte-mousqueton de la gaffe qui la renferme.

C - Pinces.

Il y a deux sortes de pinces : la grande et la petite.

La grande pince sert à faire des trouées dans un plancher, à soulever les plaques de recouvrement des bouches d'égout, les pavés, etc. Elle se compose d'une tige, d'un biseau et d'un pied de biche.

La petite pince, semblable à la grande, est de plus petites dimensions. Elle sert à forcer une porte par exemple, à gratter les pièces de bois atteintes par le feu... Elle est portée en bandoulière dans une gaine en cuir.

D - Masse.

La masse à faire une trouée dans un mur ou un plancher en ciment armé à enfoncer un piquet ou une fiche.

E - Grappin.

Le grappin est utilisé pour explorer, les nappes d'eau, notamment les puits. Lance ou moyen d'une commande, il sert également à accrocher ou à entraîner un objet hors de portée.

Il se compose d'une tige portant quatre crochets et un anneau. Il est relié à une commande par une chaîne
d'une longueur de 3 m environ.

F - Herse a Grappins Multiples.



La herse à grappins multiples est utilisée pour explorer des nappes d'eau grande pince à grande étendue.

Elle se compose d'un cadre métallique triangulaire dont le sommet est en forme le sommet est forme d'anneau ; sur la base sont fixes, au moyen des chaînettes, quatre grappins du modèle ordinaire.


G - Gaffe.



La gaffe sert à faire tomber les gravats ou les matériaux consumés et à faire des recherches dans
les nappes d'eau.

Elle se compose d'une perche, terminée à une extrémité par une ferrure avec double crochet.

La longueur de la gaffe est de 3,50 m.

Il existe un modèle de gaffe démontable en deux éléments qui se vissent l'un sur l'autre.

H - Outil Multiple Transformable.
 


- pelle-bêche à manche court, est employée au terrassement, à l'enlèvement des matériaux brûlés et des
  décombres. Elle se compose d'un fer avec douille et d'un manche.

  Certains modèles possèdent un fer articulé, permettant d'obtenir une position à 90° par rapport au manche.


  







lundi 14 novembre 2011

Fourgon Compresseur.

Présentation :

Selon les nécessités opérationnelles de leur secteur, certains corps de sapeurs-pompiers (ou services départementaux de secours et de lutte contre l'incendie sont amenés à s'équiper d'un engin spécialisé, dit fourgon compresseur (F.C.).

Ce véhicule permet d'entreprendre et de poursuivre des opérations de longue durée en atmosphère irrespirable (fumées, gaz délétères). Il est équipé d'appareils respiratoires isolants et de compresseurs d'air permettant la recharge des appareils sur les lieux mêmes de l'intervention.

dimanche 13 novembre 2011

Burins Découpeurs Pneumatiques.


Comportent un pistolet à air comprimé, avec manodétendeur et flexible de raccordement, pouvant être alimenté par une batterie d'appareil respiratoire isolant et un jeu d'outils divers permettant un découpage rapide de tôle de véhicules automobiles par exemple.

Capacité de découpe : tôle de 2 mm d'épaisseur maximale.


Autonomie : avec une batterie chargée à 200 bars : 5 à 6 minutes (voir notice des constructeurs).

samedi 12 novembre 2011

Véhicule Tri-Extincteurs.

Généralités.

Conçus pour répondre à la demande de nombreux corps de sapeurs-pompiers, ces véhicules sont en expérimentation depuis 1975.

Ils font l'objet de notes d'informations techniques n°s :

- 189   "Véhicules tri-extincteur léger" ;
- 208   "Véhicules tri-extincteur moyen" ;
- 209   "Véhicule tri-extincteur lourd" ;
-de la Direction de la Sécurité civile (Sous-direction des études et de la prévention - Bureau des études et
  recherches).

Leur équipement permet l'attaque d'incendies au moyen d'eau, de mousse ou de poudre, selon le type de feu considéré.

Ces engins, présentés, à la demande, en versions "route" ou "hors chemin" pour les deux premiers seulement, s'apparentent respectivement au P.S. au F.P.T. et au F.M, dont ils ont les mêmes équipages et sensiblement plus importants et de poudre en réservoirs fixes.

Les manœuvres de ces engins sont à calquer sur celles des P.S., F.P.T. et F.S.

Les caractéristiques particulière à chaque type de ces engins figurent dans le règlement de manœuvre des engins d'incendie.

Bateaux et Vedettes-Pompes


Généralités.

Le bateau-pompe est un engin hydraulique très puissant destiné :

a)   A combattre directement un feu sur les voies navigables, dans les ports, sur les berges et sur les quais ;

b)   A attaquer un grand feu dans les zones riveraines avec l'emploi d'un dévidoir automobile
      d'accompagnement ;

c)   A alimenter des engins en relais dans des zones dépourvues d'eau ;

d)  Éventuellement à mettre en œuvre des scaphandriers lourds ou légers. 

Caractéristiques.

Il existe une grande variété d'engins :

-  bateaux-pompes des ports maritimes susceptibles le cas échéant de tenir la mer
-  bateaux-pompes des ports fluviaux ;
-  vedette-pompes rapides.

Leurs pompes peuvent être entraînées soit par le moteur de propulsion du bâtiment, soit par un ou plusieurs moteurs indépendants.

En ce qui concerne les caractéristiques et possibilités hydrauliques respectives de ces matériels, il y a lieu de se reporter aux documents techniques des constructeurs.

jeudi 10 novembre 2011

Planche "Olivier".

Présentation :

Conçue par l'ex-adjudant-chef  Olivier, de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris, c'est une planche constituée de deux épaisseurs de contreplaqué entre lesquelles des évidemments permettent le passage de fortes lanières de toile :

Dimensions : 1,80 m x 0,80 m x 0,003 m :

Poids : 9 kg.

6 sangles d'immobilisation.
4 poignées de transport.


Possibilités d'emploi :

Cet appareil peut équiper les fourgons qui, à défaut d'ambulances, peuvent servir eux-mêmes au transport d'une victime, le brancard étant disposé entre les banquettes sur les genoux du personnel.

Il permet :

- l'évacuation de blessés, des lieux difficilement accessibles ou inaccessibles aux brancards (excavations
  diverses...) ;
- l'immobilisation des victimes ;
- le transport d'une personne suspecte de fracture de la colonne vertébrale ;
- le passage dans les escaliers étroits ;
- le passage direct sans transfert de la victime, à la radiographie, car la planche est perméable aux rayons X:

Ces possibilités s'offrent planche à l’horizontale. Toute manœuvre exigeant une position verticale très inclinée n'est possible qu'avec, en complément, le brancard type "Marine".

Manœuvre :

- transport de la planche seule, possible par un sapeur ;
- chargement de la victime en bout : la victime étant soulevée, en bout, par trois ou quatre sapeurs, la planche
  est glissée longitudinalement (latéralement : méthode "à la cuillère") ;
- immobilisation de la victime à l'aide des sangles, en prenant soin d'éviter :
. le glissement ;
. les compressions dangereuses, ou douloureuses ;
- déplacement avec une victime tête vers l'avant par quatre porteurs ;
.  transport à bout de bras par les poignées ;
.  transport à hauteur des épaules ;
.  franchissement d'obstacles suivant la méthode enseignée en brancardage ;

- chargement dans le fourgon :

. 1 sapeur monte dans le fourgon et recule en portant l'extrémité de la planche,
. 2 se placent latéralement et font glisser la planche, le 3° sapeur soutenant l'autre extrémité,
. les porteurs montent ensuite dans le fourgon et la planche est déposée sur les genoux des sapeurs assis face
  à face sur les banquettes.
- mise en place de la victime sur un chariot d'hôpital ou un lit,
.  faire reposer un côté de la planche sur le chariot ou le bord du lit,
.  les deux porteurs ainsi libérés se portent de l'autre côté du chariot ou du lit et tirent la couverture de façon
   à faire glisser la victime en la remuant le moins possible.
   Le personnel employé est celui du fourgon.

Entretien et vérifications :

Périodiquement :

- nettoyer la planche ;
- vérifier que les faces sont bien lisse ;
- vérifier l'état des sangles.


mercredi 9 novembre 2011

Accident, Non Suivi de Feu, Intéressant un Véhicule Transportant des Matières Dangereuses.



La conduite à tenir en pareil cas fait l'objet des textes suivants :

- l'Instruction interministérielle du 5 septembre 1973 sur les mesures à prendre en cas d'accident mettant en
 cause des matières dangereuses (diffusée en décembre 1973 par le Service national de la Protection civile).
- l'Annexe "Hydrocarbures" au Plan O.R.S.E.C., qui fait l'objet des circulaires n° 531 du 7 décembre 1967
  et 68-47 du 2 février 1968 du Service national de la Protection Civile, auxquelles on se reportera également.

1. Risques.

Épandage des produits, incendie, explosion, asphyxie, intoxication, corrosion ;

Les mesures essentielles à prendre sont énumérées ci-dessous :

2.  Conduite à tenir.

a) En zone habitée :

- délimiter une zone dite "dangereuse" et y faire interdire toute circulation ;
- éloigner toute personne étrangère aux secours et faire évacuer les habitations et animaux ;
- éventuellement faire fermer les portes et fenêtres des immeubles ;
- éviter tout emploi des matériels susceptibles de produire des étincelles, une flamme, un échauffement ;
- essayer d'arrêter les fuites et de retenir les liquides qui se répandent (obstruction des bouches et regards
   d'égouts, endiguement des nappes liquides) ;
- procéder à la récupération des produits liquides ;
- effectuer éventuellement le transvasement du produit restant dans la citerne en prenant les précautions
   voulues selon le cas ;
- recouvrir les nappes de liquides inflammables d'une épaisse couche de mousse ; faire de même
  éventuellement sur le véhicule lui-même ;
- nettoyer la chaussée ;
- enlever les terres polluées ;
- contrôler en permanence l'état de l'atmosphère ;
- employer, s'il y a lieu, les appareils respiratoires isolants, voire les vêtements spéciaux de protection,
   pendant les opérations.

b) En agglomération :

- prendre en général les mêmes mesures que dans le cas précédent ;
  en outre, dans la zone concernée directement :
- faire évacuer les immeubles touchés ou menacées (et fermer portes et fenêtres) ;
- faire éteindre les foyers à flammes nues ;
- interdire la manœuvre de tout appareil électrique ;
- faire, sauf impossibilité vraiment totale, assurer la coupure du courant électrique d'un point extérieur à la
  zone dangereuse.

c) Envahissement des égouts :

- prévenir le service compétent ;
- prendre toutes précautions pour se préserver d'une explosion possible ;
- prendre les mesures adéquates pour tenter d'annihiler les effets du déversement du liquide considéré dans
   les canalisations.

   D'une manière générale, s'il s'agit de produits chimiques inhabituels ou mal connus, faire appel si possible aux techniciens de l'établissement d'où ils proviennent.

3.  Signalisation des matières dangereuses transportées.

  Tout véhicule citerne transportant des matières dangereuses (liquides en particulier), doit être pourvu, à l'avant comme à l'arrière, d'un panneau rectangulaire de 40 cm de largeur sur 30 de hauteur, de couleur
orange réfléchissante, coupé en deux, dans le sens de la largeur, par une barre noire de 15 mm de largeur.

Dans le demi-rectangle inférieur figure le numéro d'identification du produit en chiffres noirs ; dans le demi-rectangle supérieur un sigle d'identification du produit en chiffres noirs ; un sigle d'identification du danger présenté (lettre et chiffres noirs).

Dans le cas d'une citerne à plusieurs compartiments ou de plusieurs citernes disposées sur un même véhicule, chacune est est signalée par deux panneaux disposés de chaque côté, de façon que la lecture puisse être assurée quel que soit le côté par lequel on aborde le véhicule.

                                                                    
X 33
 1114

Les véhicules non citernes sont signalés par le panneau rectangulaire orange, sans bande centrale, et sans numéro.

a) Numéro d'identification de la matière.

Chaque matière non dangereuse répertoriée est désignée par un numéro d'identification conformément aux tables parues au J.O du 23 janvier 1975.


b) Sigle d'identification de danger.


Il se compose :


- éventuellement de la lettre X, placée à gauche, dans le demi-rectangle correspondant, et qui
  signifie que l'emploi de l'eau en cas d'incendie est absolument prohibé ;
- d'un nombre à deux ou trois chiffres, ainsi constitué, selon le code reproduit ci-après :

1° chiffre : indique la caractéristique principale du danger présenté par la matière transportée.
2° chiffre   (éventuellement) : autre danger secondaire supplémentaire.

Si un chiffre est redoublé, cela signifie une gravité particulière du risque (sauf pour le 2 : 22 signifie gaz
réfrigéré).



N° Code


Danger principal

N° du Code

Danger secondaire

1
2
3
4
5

6
7
8



Matière explosible.
Gaz.
Liquide inflammable
Solide inflammable
Matière comburante ou  peroxyde   organique
Matière toxique.
Matière radioactive
Matière corrosive

0
1
2
3

         6 
         7
8
9



Absence de danger secondaire
Explosion
Émanation de gaz.
Inflammabilité.
Propriété comburantes.
Toxicité.
Radioactivité.
corrosivité
Danger de réaction violente résultant de la décomposition spontanée ou de la polymérisation






Exemples.- Un liquide inflammable porte le n° 3 ; s'il est très inflammable les panneaux du véhicule
porteront le nombre 33.

31    indique un liquide inflammable avec risque d'explosion.
85    matière corrosive et comburante ;
20    gaz ni explosible, ni inflammable, ni toxique, ni corrosif ;
238  gaz inflammable corrosif ;
266  gaz très toxique.

         c)  Fiches de matières dangereuses ou fiches de sécurité.  

        Chaque matière dangereuse répertoriée fait l'objet d'une fiche de sécurité les fiches de sécurité relatives aux produits transportés doivent se trouver à bord des véhicules concernés. 

La fiche de sécurité  comporte :

 - au recto :

 .  le nom de la substance,
 .  le numéro d'identification de cette dernière,
 .  le numéro d'identification du danger,
 .  les dangers présentés par la matières et, éventuellement, l'interdiction d'employer de l'eau en cas d'incendie,
 .  les consignes générales à observer en cas d'accident,
 .  la conduite à tenir, en cas de fuite, d'incendie, ainsi que pour l'organisation des secours ;

- au verso :

    .  les numéros d'identification et les dénominations des autres produits présentant les mêmes dangers.   

d)  Les véhicules routiers transportant des matières dangereuses portent, en outre, des plaques, en forme de
     losange carré, sur lesquelles sont figurés les symboles de danger reproduits au tableau ci-dessus.

e)  Disposition des panneaux et plaques sur les véhicules routiers transportant des matières dangereuses.

f)   Signalisation des wagons.

La présence de matières dangereuses dans les wagons est signalée :
- par le panneau rectangulaire orange, avec numéro, mentionné en b)  ci-dessus,
- et par des "étiquettes de danger" comportant :
.  soit un symbole :
           - bombe : substances explosives, munitions, certains artifices,
           - flammes : matières inflammables,
           - cercle surmonté d'une flamme : matières comburants peroxydes, tête de mort : matières toxiques,
           - croix de Saint-André (seule ou sur épis de blé) : matières nocives,
           - métal et mains rouges : matières corrosives,
           - trèfle schématisé : matières radioactives,
           - bouteille de gaz : gaz inertes ;

soit une inscription :

-  artifices,
-  allumettes,
-   matières infecte ou putrescible.                              

mardi 8 novembre 2011

Sauvetage à la suite d'Accident de Chemin de Fer, d'Avion, D'Autocar ou de Véhicule Similaire.

            


 De nombreuse victimes sont à craindre.

Les secours interviennent alors selon le plan particulier, qui doit être établi sous la responsabilité du préfet, prévoyant évidemment :

- des moyens de dégagement des victimes ; de levage, traction, découpage,
- des moyens ambulanciers, éventuellement médicaux ;
- de nuit, du matériel d'éclairage ;
- le cas échéant, également, du matériel d'extinction.

La localisation du sinistre doit être effectuée, le plus précisément possible et éventuellement, un ou plusieurs itinéraires d'accès fixés, par le responsable de la mise en route des secours, aux divers détachements concernés.

En général, comme dans un grand feu, un P.C doit être établit sur les lieux et son emplacement précisé à tous le plus rapidement possible.

Les services de police peuvent être amenés à établir des barrages et déviations de circulation et à assurer le dégagement d'itinéraires d'évacuation vers les hôpitaux.

Dans certains cas, un poste de secours d'urgence peut être nécessaire sur place. A défaut d'autres moyens, un V.S.A.B. peut en tenir lieu.

Les opérations de sauvetage et éventuellement d'extinction sont menées dans les conditions prévues par le règlement de manœuvre des sapeurs-pompiers (extinction des incendies et de sauvetages).

vendredi 4 novembre 2011

Le Dévidoir Normalisé à Bobine.

                C’est un appareil, traîné à bras, qui permet le transport facile des tuyaux de 70 mm exclusivement et l’exécution rapide de leur établissement.

                    Il équipe généralement les véhicules autopompes (premier-secours, fourgon pompe-tonne, par exemple…) et les fourgons d’incendie.


Nomenclature :

Le dévidoir à bobine comprend :
-           
    Un tambour avec deux disques, constituant la bobine, monté sur deux roues à bandages en caoutchouc  
    
    Un demi-cadre avec  une flèche, deux fourchettes et une traverse ;
-   Une chaînette d’arrêt de la bobine ;
-   Fixé sur le demi-cadre, un demi-raccord symétrique en forme de bouchon sur lequel est   branché une division   mixte, placée à demeure sur  le dernier tuyau ;
-         
    Le demi-cadre peut, en outre, être équipé d’un dispositif de freinage au pied de la bobine.
    
    Freinage par un galet en caoutchouc sur un disque du tambour)

Armement : 


L’armement du dévidoir à bobine se compose de 160 à 240 mètres de gros tuyaux de 70 enroulés sur le tambour. 


Le dernier tuyau peut être protégé par une bâche de dévidoir, pourvue d’une bande  blanche de signalisation, peinte ou cousue.


mercredi 2 novembre 2011

Les Véhicules Médicalisés.



Afin de pouvoir participer efficacement aux interventions du bord de route, les médecins de sapeurs-pompiers disposent :
       
                  -  soit de leur voiture personnelle, équipée d'un poste radio émetteur-récepteur fonctionnant sur
                  la bande de fréquence propre à la Direction départementale des Services d'incendie et de secours
                  étant de plus en plus en contact avec l'équipe de prompt-secours routier, appelée sur les lieux
                  (sapeurs-pompiers du S.M.U.R.) grâce à un appareil sélectif) ;

                  Une circulaire de la Direction de la sécurité civile a autorisé les collectivités locales à doter les
                  médecins de corps de sapeurs-pompiers de voiture radio légères, mises à leur disposition
                  permanente dans l'exercice quotidien de leur profession pour leur permettre d'intervenir
                  promptement dans le cadre de l'exécution des missions des corps, particulièrement en
                  matière de secours routier.

                  Il s'agit d'une voiture légère peinte en rouge sauf les deux ailes avant et le hayon, peints en blanc.
                  Le mot MÉDECIN est inscrit à l'envers sur l'avant du capot de façon qu'il puisse être lu dans le
                  rétroviseur par le conducteur d'un véhicule qui le précède.

                  L'inscription  " MÉDECIN DE SAPEURS-POMPIERS "  est  peinte  sur  le  hayon.

                  précisons que le V.R.M est pourvu d'un poste émetteur-récepteur du réseau départemental
                  de secours et de lutte contre l'incendie, avec dispositif d'appel sélectif.

                  L'équipement médical recommandé comprend :

                  -  un aspirateur pour mucosités à piles ;
                  -  une valise de réanimation type anesthésie ;
                  -  une bouteille d'oxygène de 6 litres avec accessoires  ;
                  -  un respirateur volumétrique automatique ;
                  -  une boîte d'urgence avec élément d'intubation trachéale ;
                  -  un électrocardioscope défibrillateur.

                  Le véhicule est équipé par ailleurs :
           
                  -  d'un extincteur à poudre de 2 kg ;
                  -  d'un projecteur portatif ;
                  -  d'un feu bleu de priorité amovible ;
                  -   de feux anti-brouillard ;
                  -   de deux lampes jaunes à éclats fixées sur le toit pour le balisage arrière ;
                  -   d'une corne à deux tons ;
                  -   d'un poste émetteur-récepteur avec dispositif d'appel.

                   Les A.S.S.U. servies par 3 à 4 spécialistes des secours d'urgence disposent notamment, comme
                   Les V.S.A.B, d'une cellule sanitaire avec deux brancards d'un plan dur pour pratique du
                   massage cardiaque externe ou immobilisation du rachis, d'une valise médicale d'urgence, d'une
                   rampe de distribution d'oxygène, d'un matériel de réanimation, de matériel de soins et de
                   contention.

                   Existent également des ambulances de ranimation et de grands secours (A.R., non
                   normalisée) dont l'équipement de base, en plus de celui des A.S.S.U ; comprend un
                   matériel plus perfectionné.

                   Notons enfin que, toutes précautions prises par les services de sécurité en amont et en aval
                   d'un accident de la route, une intervention héliportée est possible. Elle peut être réalisée par
                   hélicoptère léger (transport d'une équipe réduite d'intervention et évacuation urgente d'un blessé)
                   ou par hélicoptère moyen (transport d'une équipe de prompt-secours routier avec matériel léger
                   et évacuation de 4 à 6 blessés graves couchés).

                   Hormis certains parcours de montagne ou autoroutier, elle envisageable si les conditions
                   météorologiques et la disponibilité des appareils le permettent à proximité immédiate du lieu du
                   sinistre (champs ou bas-côtés, voire même chaussée elle-même).