Ces feux se différencient suivant :
- le type et la destination (civil ou militaire de l'appareil) ;
- le point de chute (zone habitée ou inhabitée) ;
- l'importance du feu ;
- le nombre des passagers ;
- l'intensité du vent.
Il y a lieu aussi de tenir compte de la direction du vent :
- pour prendre position près de l'appareil en feu ;
- pour dégager les occupants et leur éviter d'être atteints par les flammes à leur sortie de l'appareil qu'on fera
pivoter s'il y a lieu.
Les services de sécurité des aérodromes sont dotés en général de moyens spéciaux caractérisés par leur puissance, leur rapidité de mise en œuvre de leur grande vitesse de déplacement.
Tout ceci est est prévu pour une intervention aussi rapide que possible, qui doit permettre éventuellement le sauvetage des passagers et l'équipage.
En cas de chute d'aéronefs en dehors de l'enceinte des aérodromes, on opérera suivant les mêmes principes que pour les feux de camions-citernes attaque massive du foyer pour faciliter, si c'est encore possible, les sauvetages, emploi de la mousse et de la poudre, protection contre les dangers de propagation du feu.
D'une manière générale :
- les portes-lance encadrent les moteurs et réservoirs et, s'il s'agit d'un appareil militaire, évitent de se placer
devant la ligne de tir des armes ;
- les opérations de sauvetage et d'extinction sont menées très rapidement et éventuellement ;
- le carburant enflammé est attaqué en principe, à la mousse et à la poudre ;
- les parties métalliques, en alliage léger, qui se consument, sont recouvertes de sable ou de terre humidifiés
et les aménagements intérieurs, qui brûlent sont justiciables de jets d’eau pulvérisée ou pleins ;
- le feu, qui s'est propagé au voisinage (végétation ou bâtiments), est combustible par les moyens habituels ;
- si l'aéronef est tombé sur une localité, il faut s'efforcer d'empêcher tout déversement de carburant en égout.
en cas d'impossibilité, faire évacuer les abords des regards et prévenir le service des égouts.
- S'il s'agit d'un appareil porteur d'une arme nucléaire, se conformer aux prescriptions de l'instruction
interministérielle provisoire du 15 juin 1967 jointe au plan O.R.S.E.C R.A.D. déjà mentionné à l'article
26 ci-dessus.