jeudi 19 novembre 2015

La convention de 1951 relative au statut des refugiés



I  -  La  Convention  de  1951  relative  au  Statut  des  Réfugiés.

Adoptée le 28 Juillet 1951 par une conférence de plénipotentiaires des Nations-Unies, et entrée en vigueur le 22 Avril 1954, la Convention relative au Statut des réfugiés :


- définit comme réfugié "toute personne qui, par suite d'événements survenus avant le premier janvier 1951 et
et craignant avec raison d'être persécuté du fait de sa race, de sa religion, de son appartenance à un certain
groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays, ou de qui ; si elle n'a pas de sa
nationalité et se trouve hors du pays dans lequel elle avait sa résidence habituelle à la suite de tels événements, ne peut  en raison de la dite crainte, ne veut y retourner. "Article premier Section A - Paragraphe 2 :
 - énonce les obligations des États signataires - ceux qui s'engagent à accorder le statut de réfugié tout
   étranger relevant des conditions imposées par la convention et à ne pas renvoyer des réfugiés contre leur
   gré dans un pays où il risque la persécution.
- établit les droits et devoirs des réfugiés : tout étranger qui bénéficie du statut de réfugié est protégé par une
   législation nationale, mais doit se conformer à la loi du pays qui l'accueille ; il bénéficie par ailleurs de droit
   en matière d'emploi, d'éducation, de résidence, de liberté de mouvement, de recours juridique et de
   naturalisation.

II - Le  Protocole  de  1967  relatif  au  Statut  des  Réfugiés.

La Convention de 1967 ne s'applique qu'aux personnes ayant fui leur pays à la suite d'événements survenus avant 1951. Or la Constitution du bloc communiste entraîne de nombreux mouvements de populations.
En 1967, est donc élaboré un nouveau texte, le Protocole relatif au Statut des réfugiés, qui stipule que les États adhérents s'engagent à appliquer les dispositions des Conventions sans tenir compte de la date limite du 1er Janvier 1951.

mercredi 18 novembre 2015

La sécurité incendie




La sécurité contre l'incendie est donc un sujet très vaste, qui nécessite une préparation sérieuse, une étude minutieuse de la règlementation émanant de tous les ministères, des connaissances générales de physique, mécanique, chimie, technologie, hydraulique, architecture, médecine, qui ne pouvant être acquises que par un travail soutenu et le désir de se perfectionner.

L'officier de sapeurs-pompiers est appelé à collaborer avec divers services qui font également de la prévention et de la prévision : architecture, Génie rural, Ponts-et-Chaussée, Eaux et Forêts, assurances, police, sécurité sociale.

La police est chargée de faire respecter les prescriptions des commissions de sécurité. Dans certains cas douteux, elle enquête en vue de déterminer si la malveillance est en cause, à cette défaillance de la moralité du sinistré.

La sécurité contre l'incendie est financièrement payante. les compagnies d'assurance ont si bien compris son intérêt qu'elles consentent, sur les primes, des rabais appréciables, pouvant atteindre jusqu'à 50 % voire plus suivant l'état du bâtiment, l'entretien des installations électriques et les moyens de secours dont on dispose.

La prévention et la prévision par les travaux, les servitudes qu'elles demandent aux exploitants, par les dépenses apparemment improductives qu'elles occasionnent, constituent une gène, une entrave, une atteinte à la liberté. C'est ainsi que, dans les grands magasins, les indications "sortie" sont, pour retenir la clientèle, rendues souvent peu apparentes et l'officier de sapeurs-pompiers doit lutter contre cette fâcheuse tendance.

La prévention ne coute rien quand on a su l'étudier à temps. C'est avant la construction, au stade des plans, qu'elle est facile à établir et vraiment peu onéreuse. Après la construction, il est plus difficile d'en faire reconnaitre le bien-fondé de convaincre qu'il est de sont intérêt de se mettre en règle.

Quoi  qu'on fasse, la prévention ne sera le plus souvent qu'un compromis entre les exigences de la sécurité et les possibilités de l'exploitation.

L'inspection du Travail et l'officier de sapeurs-pompiers retiendront de la réglementation l'esprit plutôt que la lettre. Sans se montrer tyranniques, ne sauront concilier sécurité et besoin.

En évaluant un risque, ils feront la part des choses entre ce qu'il faut supprimer ou réduire et ce qu'il faut tolérer.

Chaque incendie coûte, en fin de compte, beaucoup plus cher que l'ensemble des dispositions ou des dispositifs qu'une prévoyance conduirait à mettre en place et en oeuvre.

Trop souvent, la sécurité contre l'incendie (qui est une forme d'assurance) n'est reconnue utile qu'après l'incendie.

L'activité obscure et la vigilance de toute personne, responsable de la protection contre l'incendie, trouvent leur récompense dans la satisfaction d'épargner des ruines et de protéger la vie d'autrui.

mercredi 11 novembre 2015

Le devidoir à bobine

C'est un appareil trainé à bras, qui permet le transport facile des tuyaux de 70 mm exclusivement et l'exécution rapide de leur établissement.

Il équipe généralement les véhicules automobiles-pompes (premier secours, fourgon pompe, par exemple;..) et les fourgons d'incendie.

Nomenclature :

Le dévidoir à bobine comprend :

- un tambour avec deux disques, constituant la bobine, monté sur deux roues à bandages en caoutchouc ;
- un demi-cadre avec une flèche, deux fourchettes et une traverse ;
- une chaînette d'arrêt de la bobine ;
- fixé sur le demi-cadre, un demi-raccord symétrique en forme de bouchon sur lequel est branché le dernier demi-raccord des tuyaux enroulés sur le  tambour, ou bien une potence avec bouchon, fixée à la flèche et permettant de brancher une division mixte, placée à demeure sur le dernier tuyau.


Armement :

L'armement du dévidoir à bobine se compose de 160 à 240 mètres de gros tuyaux de 70 enroulés sur le tambour. Le dernier tuyau peut être protégé par une bâche de dévidoir, pourvue d'une bande blanche de signalisation, peinte ou cousue.

Enrouler les tuyaux sur le dévidoir.

Les tuyaux sont, au préalable, disposés en tas. C'est au dévidoir d'aller vers le tas constitué et non aux tuyaux. L'enroulement est fait par trois sapeurs qui  font face au dévidoir, ils mettent un pied sur la traverse (le pied intérieur) pour bien la maintenir et font tourner la bobine, en tirant vers eux. La partie supérieure des disques dès que le raccord du premier tuyau a été convenablement placé dans l'évidement du tambour par le troisième sapeur.

Ce dernier tire fortement sur le tuyau, l'enroule régulièrement, sans bosse et le fait autant que possible chevaucher sur le tour précédent ; il met les raccords, dont il vérifie le serrage, contre les disques en évitant le contact de deux raccords successifs.

L'enroulement terminé, il branche le dernier demi-raccord sur le bouchon ou la division mixte et introduit la chainette d'arrêt dans un trou du disque afin d'immobiliser la bobine.

mardi 3 novembre 2015

Bouche d'incendie de 100 mm (NF S 61 211).

 

Description  et  fonctionnement.

La bouche se compose d'un tuyau métallique de 100 mm de diamètre intérieur, branché sur la conduite de ville verticalement jusqu'à la surface du sol où il se termine par un orifice d'écoulement. Cet orifice est une douille (partie mâle de raccord à levier, à rebord saillant de 100 mm de diamètre couvercle rectangulaire démuni de serrure, se rabattant complètement en position d'ouverture.

 Le coffre renferme, en outre, un carré, que l'on coiffe avec la clé de barrage pour manœuvrer un régulateur fileté, dont la tige se termine par une soupape, qui commande l'ouverture ou la fermeture de la bouche.


Dimensions du carré de manœuvre : 30 X 3O X 4O mm.

Sens d'ouverture de la soupape : inverse des aiguilles d'une montre.


Nombre de tours : 13 tours environ.

Afin de parer, en hiver, au risque de gel, la soupape est placée à un mètre au-dessous du sol et la vidange de l'eau, contenue dans le tuyau entre cette dernière et l'orifice d'écoulement, s'opère par l'intermédiaire d'un clapet, qui découvre un orifice de décharge lors de la fermeture de la soupape ; la vidange du coffre s'opère grâce à un orifice aménagé dans sa partie basse.



Manœuvre :

Pour utiliser la bouche d'incendie ; ouvrir le coffre en soulevant le couvercle avec la clé tricoises, coiffer, le carré de manœuvre avec la clé de barrage, dégorger la bouche, en ouvrant le régulateur de quelques filets, afin de chasser, par l'eau en pression, graviers, corps étrangers..., qui peuvent s'accumuler dans la colonne et le coffre, refermer la bouche ; monter sur l'orifice un coude d'alimentation ou une retenue ; ouvrir la bouche en faisant tourner la clé de barrage dans le sens des aiguilles d'une montre jusqu'à fond de course (13 tours).

La manœuvre terminée, fermer le régulateur en tournant, sans brusquerie, la clé de barrage dans le sens des aiguilles d'une montre jusqu'à fermeture complète, sans forcer, vérifier que le niveau de l'eau baisse dans la colonne si non, fermer un peu plus complètement le régulateur, démonter le coude d'alimentation ou la
retenue ; retirer la clé ; rabattre le couvercle du coffre.