mardi 25 mars 2014

Feu de dépôt d'hydrocarbures


1 - Avant-propos

               Chaque dépôt d'hydrocarbures, liquides ou (et) liquéfiés, doit et faire l'objet d'un plan détaillé d'intervention  Le présent article ne prétend pas édicter des règles précises, concernant la conduite à tenir, jusque dans les détails, en cas de sinistre dans un tel dépôt, mais seulement énoncer un certain nombre de principes, dont il faudra s'inspirer, pour établir ce plan d'intervention, d'abord, en assurer l'exécution en cas de nécessité, ensuite, si le cas se présente.

2 - En général, un dépôt d'hydrocarbures comprend les éléments constitutifs suivants

       - des installations d'apport de produits ;
       - déchargement de bateaux (pétroliers ou péniches) ;
       - voies ferrées permettant l'apport par wagons-citernes ;
       - terminal de pipe-Line ;
       - un ensemble de réservoirs de stockage, avec une cuvette de rétention ;
       - des installations de pompage et de distribution par canalisations ;
       - des installations de distribution, permettant de le remplissage de wagons-citernes ou de camions-
          citernes ;
       - des installations techniques annexes diverses ;
       - centrales de production de vapeur, d'air comprimé ;
       - installations de conditionnement (embouteillage de gaz liquéfiés par exemple) ;
       - laboratoires de contrôle ;
       - installations de lutte contre l'incendie.
       - pompes ;
       - canalisations ;
       - lances Monitor et générateurs de mousse.
       - ateliers.
       - magasins.
       - garages ;
       - bureaux.

               Les incendies dans la plupart de ces installations ne différent pas de incendies "classiques" et les procédés d'attaque sont les mêmes que ceux qui ont pu être décrits à certains articles précédents.


 3 - Conduite des opérations en cas de feux au dépôt proprement dit :

3.1 - Principes de base

      - arrêter, l'alimentation du dépôt ;
      - si  c'est possible, vider le (les) réservoirs atteints ou menacé (s).
      - refroidir le (les) réservoir (s).
      - protéger le voisinage par refroidissement.
      - attaquer le feu proprement dit au moyen de mousse.

3.2 -  Moyens à disposition

      -      moyens propres à l'établissement ;
      -      moyens apportés par les sapeurs-pompiers extérieurs.

3.3 - Conduite des opérations :

 3.3.1 - Avant d'entreprendre une opération d'extinction à la mousse d'une certaine envergure :

             Il faut avoir la certitude qu'on pourra la mener sans interruption jusqu'à l'extinction complète et sans risque de reprise de feu postérieure à cette dernière :

           - en conséquence, réunir au préalable par tous les moyens nécessaires à cet effet (en particulier,
             approvisionner l'émulsifiant nécessaire, assurer l'alimentation en eau, constituer une réserve de
             moyens pour parer à toute défaillance du dispositif ;
           - ne pas tenter l'opération tant que ces moyens ne sont pas à pied d'œuvre et leur mise en œuvre
              organisée.

3.3.2 -  Cela n'exclut pas une action immédiate d'éléments de l'établissement ainsi que certains
            des premiers arrivés parmi ceux des sapeurs-pompiers pour :


          - effectuer éventuellement des sauvetages ;
          - attaquer le feu sur des installations annexes ;
          - protéger les alentours du foyer principal (création de rideaux d'eau, refroidissement des parties non
             atteintes ;
          - voire attaquer partiellement une cuvette de rétention pour empêcher la nappe de feu de se propager
             vers un point vulnérable sans avoir l'idée d'en effectuer l'extinction proprement dit en totalité.

                 La répartition de ces missions dépend évidemment des moyens dont ont peut disposer et l'échelonnement des arrivées des différents éléments prévus au plan d'intervention.

3.3.3 - Déroulement de l'attaque proprement dite :

               L'attaque proprement dite comprend trois parties phases principales :

          - refroidissement.
          - extinction.
          - contrôle afin d'empêcher toute reprise du feu.

. Refroidissement

            vise à :

          - protéger contre le rayonnement du feu, les installations non encore atteintes ;
          - abaisser la température des produits en feu.

               Il  doit être entrepris dès le début des opérations au moyen :

          - des installations fixes du dépôt (les sapeurs-pompiers) sont appelés à contribuer à leur mise en
             œuvre, car les équipes propres aux dépôts sont généralement insuffisantes numériquement ;
          - de tous les moyens en lances des sapeurs-pompiers, y compris canons à mousse, mis en œuvre à
             l'eau. Ces opérations doivent cependant être conduite avec le souci d'éviter le débordement           
             du ou des réservoirs en feu.

dimanche 23 mars 2014

Feux de matières plastiques

     
Ces feux se caractérisent par le dégagement d'une épaisse fumée et de gaz de combustion très agressifs qui peuvent provoquer de graves intoxications.

          La conduite à tenir peut se résumer ainsi :

- essayer, en se renseignant si possible auprès de personnes compétentes de l'établissement sinistré, de  connaître au plus tôt la nature des matières plastiques embrasées ou présentes dans l'incendie ;

- pour l'extinction, employer de l'eau, de préférence diffusée, tout en s'inquiétant de savoir si des liquides
  inflammables à bas point d'éclair ne se trouvent pas concernés, les lances à mousse ayant alors leur rôle à
  jouer ; la mousse à bas ou moyen foisonnement est également très efficace sur les feux de matières
  plastiques en masses ;

- ventiler énergiquement dans toute la mesure du possible ;

- utiliser, dès le début de l'action, les appareils respiratoires isolants; Prévoir immédiatement une réserve de
  batteries de rechange et un compresseur. Demander, si possible, un médecin.

- ne pas oublier qu'on rencontre souvent des matières plastiques sous forme de poudre dont la dispersion
   brutale peut être susceptible de provoquer des explosions ; Il en est de même des particules et poussières
   sèches résultant de la manipulation ou du travail sur des matières plastiques.

mercredi 19 mars 2014

Le comité international de la croix rouge (C.I.C.R)

Organisation neutre et privé, dont tous les membres sont suisses, le C.I.C.R est chargé de veiller à l'application, par les États signataires, des Conventions de Genève dont il est le promoteur. En outre, il est particulièrement désigné, en raison même de sa neutralité, pour offrir ses services aux belligérants au bénéfice des victimes des conflits.



    Le C.I.C.R agit tout d'abord en faveur des militaires blessés, malades et naufragés, des  prisonniers de guerre aux mains de l'ennemi, dont il s'efforce, de la capture à la libération, d'améliorer les conditions de vie. Pour cela, il envoie à travers le monde des délégués qui visitent les lieux d'internement, de détention et de travail où se trouvent les captifs, qui s'enquièrent de leurs conditions de logement, de traitement, d'alimentation, et qui interviennent auprès de la puissance détentrice pour obtenir, le cas échéant, les améliorations nécessaires.


     Le C.I.C.R agit également en faveur de la  population civile se trouvant en territoire ennemi ou sous régime de l'occupation. Il intervient aussi lors des conflits (article 3 commun aux quatre Conventions de Genève de 1949).
Une autre activité importante du C.I.C.R consiste à rechercher les disparues et à transmettre les messages familiaux entre les personnes séparées par les événements.


     Enfin, le C.I.C.R peut être appelé à apporter des secours à la population civile que la guerre à réduite à la famine. Étant bien souvent le seul à pouvoir franchir les barbelés, traverser les blocus ou circuler librement dans une zone occupée, le C.I.C.R achemine ainsi vivre, médicaments, vêtements.




vendredi 7 mars 2014

Rôle Permanent Du Secouriste Dans La Prévention Des Accidents


De par les connaissances qu'il a acquise et l'expérience qu'il a retirée de ses interventions, le secouriste peut appliquer et doit faire connaître autour de lui un certain nombre de règles de prévention, utiles et souvent indispensables.


Il ne doit jamais perdre de vue que "Prévenir est un objectif moral plus élevé que guérir" ; les actions préventives sont souvent plus efficaces que les actions curatives qui connaissent des limites dans certains domaines".


La  formation  qu'il  a  reçue  a  permis  au  secouriste de s'initier à  la  genèse  et au développement :


- d'accidents de toute nature ;
- d'intoxications ;
- de certaines maladies ;


Il lui appartient donc, d'informer, de persuader et de rendre les membres de sa famille et de sa communauté plus conscients du rôle qu'ils peuvent jouer dans la protection de leur propre santé.


Il pourra le faire :


- au niveau familial, en appliquant et en faisant appliquer autour de lui les règles essentielles de prévention et d'hygiène, les vaccinations obligatoires ;
- au niveau de son travail ou de la voie publique, en contribuant à généraliser l'initiation aux gestes élémentaires de survie, en appliquant strictement les règles de sécurité du travail ou de sécurité routière et en veillant à leur application par son entourage habituel ou occasionnel.


La prévention de l'incendie, des accidents de travail, des accidents de la route, des accidents de loisirs et surtout des accidents domestiques, doit rester pour la secouriste une préoccupation majeure et de tous les instants.Quelques minutes d'intervention, mais des heures de mesures préventives destinées à les éviter dans une grande partie des cas, tel est le programme d'action du secouriste.

jeudi 6 mars 2014

Crises d'épilepsie


Déroulement de la crise

. le malade pousse un cri et tombe ;
. son  corps se raidit pendant quelques secondes ;
. puis apparaissent des convulsions ;
. Enfin, épuisé, il s'endort profondément ;
. Au cours de la crise, il se mord la langue et perd ses urines.

Que faire ?



- Appeler un médecin ou les secours organisés ;
- Éloigner l'entourage, les badauds ;
- Laisser faire, sans contrarier le malade ;
- Desserrez  ceinture et cravate ;
- Essayer d'amortir les chocs et de l'empêcher
  •    de se blesser ou de mordre la langue.