samedi 8 octobre 2016

Luxations et entorses


Dans les deux cas, il y a lésion des ligaments d'une articulation :


- s'il y a déplacement d'une extrémité osseuse (si l'os est sorti de son logement articulaire normal) : c'est une
   luxation ;

- s'il n'y a pas de déplacement d'une extrémité osseuse, si les ligaments de l'articulation intéressée sont déchirés ou froissés (ce qui se produit évidement toujours aussi dans les luxations) : c'est une entorse.

Dans les deux cas aussi, la lésion traumatique s'accompagne des vives douleurs, d'un gonflement local et d'ecchymoses.Une impotence fonctionnelle pratiquement absolue du membre correspondant marque la luxation, alors quelle est relative, discrète ou prononcée en cas d'entorse.

L'entorse peut être simple ou compliquée, avec tous les degrés possibles de gravité allant de la simple distension (foulure) à la rupture ligamentaire avec ou sans arrachement osseux. La foulure est une simple distension des ligaments d'une articulation ;

            Enfin, rappelons que luxations et entorses existent :

          - isolées ;
          - associées à une fracture.

Chez certaines personnes, il existe des "luxations récidivantes" (épaules en particulier) qui surviennent de plus en plus fréquemment et facilement, et que l'on peut traiter par un traitement chirurgical orthopédique.
Il existe aussi des luxations "congénitales" (de la hanche en particulier) plus ou moins prononcées, qu'il faut déceler le plus tôt possible après la naissance pour un traitement efficace ;

Conduite à tenir

          1) - Le danger de la luxation est la compression d'un nerf (apparition de troubles sensitifs) ou d'un vaisseau (arrêt de la circulation).

       Il faut donc agir vite. Sans jamais chercher à remettre en place, immobilisez la luxation comme une fracture, dans la position où on la trouve par un bandage assurant contention et soutien souple pour éviter les mouvements douloureux. On peut aussi essayer de calmer la douleur, en attendant le médecin ou le transport à l'hôpital, par l'application de compresses d'eau froide ou d'une vessie de glace.
       
         2)  - Pour une entorse, un bandage de contention moyennement serré sera de même exécuté.
          Notez que dans le cas d'une entorse simple, des bains chauds salés, avec un bandage léger de l'articulation permettant une immobilisation partielle, donnent le plus souvent d'excellents résultats.
Mais dans le cas d'une entorse compliquée, le recours au médecin est obligatoire. Et un repos total du membre s'imposera.

          3) - Deux cas particuliers sont à connaître :

- la luxation de l'épaule : c'est une urgence, car peut se jouer le devenir fonctionnel du membre supérieur par compression vasculo-nerveuse. Il faut après pose d'une écharpe oblique et rembourrage de l'aisselle surveiller la victime par la prise du pouls radial du membre correspondant en attendant le médecin ou le transport à l'hôpital.
- la luxation de la colonne cervicale, avec ses risques nerveux catastrophiques, et même souvent son pronostic vital défavorable, est de la seule compétence médicale.

mercredi 5 octobre 2016

Que faire en cas de piqûres de guêpes d'abeilles ou de frelons ?



Si possible, identifiez l’insecte qui vous a piqué. Lors d’une piqûre, la douleur est immédiate et un œdème local se développe rapidement. Les abeilles laissent l’aiguillon et la glande à venin accrochées à la peau de la victime. L'appareil continue ainsi à injecter les réserves de venin. Dans ce cas, retirez rapidement le dard avec l’ongle ou avec le bord non tranchant d’un couteau (en glissant parallèlement à la surface de la peau). N’utilisez pas de pincette, la glande à venin pourrait éclater et libérer encore plus de venin Le frelon a un dard plus long. La piqûre est plus profonde. Le venin peut être injecté directement dans les vaisseaux sanguins, accélérant ainsi la réaction.Ôter les bagues en cas de piqûre à la main.


Certains auteurs recommandent d'approcher de la zone piquée une source de chaleur (sèche-cheveux, eau la plus chaude possible) puis une source de froid (glace). Cela permettrait de diminuer la douleur et le gonflement.Bien désinfecter avec de l’eau et du savon, puis appliquer une solution antiseptique. (Les hyménoptères sont des omnivores et volent des arbres fruitiers vers les poubelles.)Pour une douleur intense, prenez un antidouleur  par voie orale.Vérifiez si vous êtes en ordre de vaccination contre le tétanos.


Consultez un médecin Lorsque la réaction locale est importante (gonflement, rougeur, chaleur, douleur) et dure plus de 24 heures. Une infection peut se développer à l’endroit de la piqûre.Quand la piqûre a eu lieu dans la bouche ou dans la gorge, le gonflement peut être rapide et important avec des difficultés respiratoires. Donnez un glaçon à sucer et consultez immédiatement un médecin ou conduisez la victime à l’hôpital. Le traitement est symptomatique.En cas de réaction allergique suite à une piqûre. Appelez le 18 ou le Samu  pour un transport d’urgence à l’hôpital. L'allergie se manifeste par une éruption cutanée avec fortes démangeaisons, un gonflement du visage, des vertiges, de la pâleur. Retirez rapidement le dard s’il y en a un, désinfectez, couchez la victime et surélevez ses jambes. En cas de piqûres multiples (plus de 20 chez l’adulte), transportez la victime à l’hôpital pour une surveillance.



Le Coup de chaleur


Le "coup de chaleur" peut résulter d'une longue exposition à une chaleur excessive : soleil (l'insolation), pièce surchauffée, bébé laissé dans une voiture au soleil, etc.


Les signes de l'insolation sont les suivants :



-  le sujet a le visage congestionné ;
-  il se plaint de maux de tête, d'une sensation de fatigue ;
-  il a des éblouissements, des vertiges ;
-  il a des nausées suivies de vomissements ;
-  il a parfois des crampes ;
-  plus tard, il va perdre connaissance et à un degré de plus tomber dans le coma avec une fièvre très élevée.



          Mais n'oubliez pas qu'un coup de chaleur peut fort bien intervenir en dehors de toute exposition au soleil. L'évolution est variable suivant l'intensité de la chaleur, la durée d'exposition, l'âge du sujet (les enfants et les gens âgés sont plus sensibles). Mais dans tous les cas une évolution est à craindre vers le coma. Les troubles circulatoires, la déshydratation (surtout grave chez le nourrisson et le jeune enfant)


La conduite à tenir est la suivante :



-  alerter un médecin ou les secours organisés ;
-  en attendant l'arrivée du médecin ou des secours, transporter la personne à l'ombre ou dans un endroit frais ;
-  lui enlever les vêtements ;
-  asperger la personne d'eau fraîche et l'éventer.

vendredi 23 septembre 2016

Les Réactions de surcharges psychiques ou réactions de stress


Les sauveteurs, les policiers, les pompiers, les secouristes, les collaborateurs du Mouvement international de la Croix Rouge et du Croissant Rouge et les Volontaires de l'Action Humanitaire endurent, du fait de leur travail en situation d'urgence et de catastrophe, des réactions émotionnelles intenses. On les appelle réactions de surcharges psychiques ou réactions de stress.


Les délégués du C.I C.R et les volontaires de l'action humanitaire qui s'engagent en zone de guerre et de conflit subissent des traumatismes de plus en plus violents, plus proches des combats qu'auparavant, davantage mêlés à des populations civiles toujours plus menacées, ils côtoient aujourd'hui des combattants indisciplinés, au comportement imprévisible qui ne les respectent pas.


Au retour, les réactions de stress et ces traumatismes troublent non seulement la personne rescapée, mais aussi sa famille, ses amis, les responsables opérationnels et le corps médical. Afin d'être mieux maîtrisés et le cas échéant les prises en charge, ces réactions doivent être connues de chacun et chacune.


On distingue deux réactions de stress qui s'enchaînent d'une manière imperceptible, d'abord utile et protectrice, puis inutile et destructive pour l'organisme :


- Le stress protecteur qui permet de faire face aux conditions extraordinaires d'une mission éprouvante, tout en restant efficace.


- Le stress dépassé, qui conduit bientôt à l'épuisement et à la chute des performances. Les collaborateurs et les collaboratrices du C.I C.R n'échappent pas à ces réactions. Leurs familles non plus contaminées par les émotions et traumatismes de leurs proches. 

Que faire en cas de stress dépassé ?

                                               
 
Que faire en cas d'intense stress ? Il y a des attitudes simples et efficaces à adopter dans les différents
cas.
a) vous êtes vous-même sujet (te) à une intense réaction de stress ; 
OSEZ PARLER ! NE SOUFFREZ PAS EN SILENCE.

Ne croyez pas que les autres vont mal vous juger, ou qu'un chef impitoyable va vous disqualifier ou
vous sanctionner. Ne banalisez pas ce qui vous arrive. C'est une affaire normale, mais une affaire sérieuse.
Vous êtes "blessé (e)", mais vous allez guérir.
Donnez-vous du TEMPS et ayez PATIENCE,
Occupez-vous de vous et ne jugez pas vos réactions.

Tachez de comprendre d'où provient votre "blessure", recherchez le traumatisme, et précisez ce dont vous avez besoin : 

Pas d'alcool ni de drogue, mais une ÉCOUTE.
Pas de médicament, mais la possibilité d'exprimer vos émotions.

Acceptez le manque de sommeil, les pensées et les cauchemars persistants, les souvenirs obsédants. Tout cela passera avec le temps.
b) votre collègue est sujet (te) à une intense réaction de stress :
Il n'est pas facile de réaliser qu'un (e) collègue subit un intense stress. Pour cela, observez :

qu'il y a eu un incident de sécurité, un accident, un événement hors du commun, un motif de stress traumatique dans votre environnement immédiat ; - que votre collège a changé, qu'il (elle) a un comportement différent depuis lors.

Dans le doute offrez lui une aide superflue, qui peut être déclinée, plutôt que de l'indifférence ou de l'incompréhension.
Encouragez : l'expression des émotions, mais ne forcez pas une porte close.
Laissez couler le flot émotionnel. Ne portez pas de jugement.
Exprimez vos réactions, sans interpréter les siennes.

ÉCOUTEZ  - ÉCOUTEZ - ÉCOUTEZ
avec attention et intérêt

Passez du temps avec lui (ou avec elle).
Rappelez-lui que tout cela est normal, qu'il (elle) n'est pas malade mais "blessé (e), qu'il (elle) n'est pas victime d'un traumatisme, mais le (la) survivant (e) d'un incident sérieux.

Surtout ne doutez pas de vos capacités de soutien. Avec vos oreilles et votre attention, vous ne pouvez pas faire de mal, au contraire, vous pouvez soulagez.

Enfin, si malgré tous vos efforts, la situation ne s'arrange pas, parlez-en à une personne de confiance.


mercredi 21 septembre 2016

Prévention des noyades


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La noyade cause de nombreux accidents, trop souvent mortels. Chaque année ce risque est à l'origine de plusieurs centaines de décès dans notre pays.

Tenir compte de l'environnement :

Quel que soit l'âge du baigneur, il est impératif de priviligier les zones de baignades surveillées, ou en cas de nécessités, les secours interviendront le plus rapidement. Il est aussi essentiel de respecter les consignes de sécurité signalées par la couleur des drapeaux de baignades :

1) Drapeaux de baignades :

- drapeau vert en haut du mât : baignade surveillée, absence de danger ;
- drapeau jaune orangé : baignade surveillée mais dangereuse ;
- drapeau rouge : baignade très dangereuse ;
- drapeau violet : baignade interdite, plage polluée ;
- drapeau bleu : limite de baignade ou zone de surveillance
.
Le respect des zones de baignades et des consignes de sécurité signalées par la couleur des drapeaux est indispensable pour la sécurité du baigneur.

2) - Pas plus de (10) minutes pour le premier bain.

Ainsi, après un exercice loin de la mer, ne pas surestimer ses forces, surtout dans une eau fraîche.

3) - Se méfier du refroidissement brutal lors de l'entrée dans l'eau.

Éviter de rentrer dans l'eau brutalement :

- après un bain de soleil ;
- après un repas copieux ou une consommation d'alcool ;
- après un effort physique intense ;
- si on est fatigué ou à jeun depuis longtemps.

4)- Entrer progressivement dans l'eau.

Après un long bain de soleil ou une activité sportive, il est indispensable de s'asperger le torse et la nuque avant d'entrer dans l'eau.
Par ailleurs, si on éprouve une sensation désagréable, (frissons, vertiges, etc...), il convient de sortir
immédiatement de l'eau.
Enfin, il ne faut pas plonger si on n'est pas certain qu'il y a assez d'eau et qu'il n'y a pas d'obstacles dangereux cachés (rochers au fond)..

5) - Ne jamais se baigner seul.
(un bon nageur peut avoir des malaises)

Dans ce cas, peuvent intervenir, en cas de risque :
- un témoin pour donner l'alerte ;
- des groupes de nageurs qui se surveillent mutuellement.
En outre, en restant près de la rive, on peut sortir rapidement de l'eau en cas de malaise.

6) - Comment reconnaître un baigneur en difficulté.

- le signe du bouchon ;
- la tête du baigneur qui disparaît à plusieurs reprises sous l'eau puis coule à pic, victime
hors de l'eau.

7) - Ne pas utiliser les embarcations légères quand le vent souffle de la terre vers la mer

Il faut éviter également de jouer à la peur en renversant les embarcations ou en mettant de force quelqu'un dans l'eau.
L'eau étant un milieu parfois hostile, un choc émotif peut avoir des conséquences graves.

8) - Autres mesures de prévention

- Approcher et maîtriser les notions et gestes en matière de secourisme :
- Ne pas s'éloigner de plus de 300 mètres du rivage avec un engin de plage (bouée, chambre à air
ou autres moyens) au risque d'être entraîné au large par un coup de vent ;
- Ne jamais se débattre si on est pris dans un tourbillon. Au contraire, il faut se laisser et faire
un détour pour rejoindre la rive ;
- Éviter les hélices des bateaux ou les pirogues qui peuvent provoquer des blessures graves et
mortelles.

9) - S'entraîner progressivement

Les plongeurs doivent :

- éviter les plongées successives à intervalles trop rapprochés.
- avoir toujours quelqu'un qui les surveille à la surface, car la fin de la plongée est le moment le
plus délicat ;
- remonter à la surface, s'ils constatent une diminution de leurs capacités physiques ;
- éviter les heures de haute marée.

 

mardi 20 septembre 2016

Retrait du casque de sécurité du Motocycliste en detresse respiratoire


Le casque d'un motocycliste n'empêche ni le dégagement en urgence, ni la mise en position latérale de sécurité ; il ne doit donc pas être retiré, si la victime présente des signes de détresse ventilatoire et porte un casque de type "intégral" (les autres casques permettant l'ouverture et le nettoyage de la bouche et la pratique de la ventilation artificielle.


 Le retrait du casque est une manœuvre très délicate ; elle est moins dangereuse à deux sauveteurs :


          - Le sauveteur le plus expérimenté se place à genoux, à côté de la tête de la victime ; il    place une main sous le cou, l'autre est passée sous le bord inférieur du casque : les doigts sont mis en crochet sous le menton. Il assure le maintien de la tête dans l'axe du corps
         - Le second sauveteur se place dans l'axe de la tête, détache la sangle de la mentonnière   vérifie que rien d'autre ne retient le casque (foulard...), saisit le casque sur les parties latérales du bord inférieur, et le tire doucement dans l'axe. Il est parfois nécessaire de basculer légèrement le casque en arrière pour ne pas accrocher le nez.


          Le maintien de la tête dans l'axe du corps n'est jamais relâché : la tête et le casque sont à peine soulevés du sol de la hauteur juste nécessaire pour que le casque puisse glisser sur le sol ; elle est reposée doucement sur le sol et maintenue en rectitude.

          La ventilation artificielle peut être aussitôt commencée dès que les voies supérieures sont libres.


 Cas particulier :


         Au cas où l'accès à la nuque et au menton n'est pas immédiatement possible, le premier sauveteur, placé dans l'axe de la tête, maintient le casque (et donc la tête), le second à genoux sur le côté, défait la fermeture (jugulaire, mentonnière, autre système de fixation...). Il passe ensuite une main sous la nuque, l'autre en crochet sous le menton en maintenant la rectitude dans l'axe du corps de la victime.


          Lorsqu'il n'y a qu'un seul sauveteur, la manœuvre est très dangereuse :


          - Le sauveteur se place à la tête de la victime, passe une main sous le cou et de l'autre tire doucement le casque, bien dans l'axe du tronc.
          Une fois le casque ôté, il pose doucement la tête sur le sol, la maintient basculée en
arrière, et pratique immédiatement la libération des voies aériennes supérieures et la ventilation artificielle.
            Cette manoeuvre ne doit donc être réalisée que s'il y a danger vital manifeste, et dans ce seul cas.
           Il faut toujours se rappeler que l'on peut laisser le casque sur la tête d'un blessé inconscient qui ventile tout au long des opérations de secours (P.L.S, notamment).


          L'opération de retrait ne s'impose que :


         - si la victime vomit ;
          - si une ventilation artificielle est indispensable ;
          et si le casque est de modèle dit  " intégral ".

lundi 19 septembre 2016

Les Bouches d'incendie


Les prises d'incendie (bouches et puisards d'aspiration ainsi que les points d'eau servant à l'alimentation du matériel d'incendie, citernes, bassins, puits forés, point d'aspiration...) sont signalisés soit au moyen d'une plaque indicatrice, soit par un disque avec flèche, soit par une pancarte spéciale.


1. Plaque indicatrice

Plus spécialement destinée à la signalisation des bouches d'incendie dans les agglomérations urbaines, la plaque indicatrice est rectangulaire et mesure 220 X 100 mm.

          Généralement de couleur blanche, elle porte, en caractères rouges, les indications suivantes :

- à la partie haute : l'indication du diamètre de la prise (exemple B.I.  100) ;
- à gauche : le diamètre, exprimé en millimètres, de la canalisation sur laquelle est piquée la prise ;
- à droite : au-dessus d'un trait vertical, la distance exprimée en mètres, du centre de la bouche au plan
   vertical contenant la plaque indicatrice et, à droite ou à gauche du trait, la distance, exprimée en mètres,
   du centre de la bouche au plan  perpendiculaire à la plaque et passant par ce trait.


2. Disque avec flèche

          Le disque avec flèche est de couleur blanche. Il est bordé de rouge et comporte en son centre un anneau de même couleur.

          Les indications qu'il comporte sont en caractères de couleur rouge.

          Le disque avec flèche, posé verticalement sert à signaler l'emplacement exact d'une prise ou d'un point d'eau.

          Il comporte :

- à la périphérie du disque : l'indication de la nature de la prise ou du point d'eau ;
- au centre du disque dans un anneau rouge :
.  le diamètre, exprimé en millimètre de la canalisation d'alimentation de la prise ou du puisard d'aspiration.
.  la capacité, en mètres cubes, de la citerne, du bassin ou de la réserve ;
- dans la flèche :
.  au-dessus d'un trait vertical, la distance, exprimée en mètres, du centre de la prise ou du point d'eau au
   plan vertical contenant la plaque,
.  à droite ou à gauche du trait, la distance du centre de la prise ou du point d'eau au plan vertical
   perpendiculaire à la plaque et passant par ce trait.

          Le disque avec flèche, posé horizontalement, sert à signaler la direction et la distance d'une prise ou d'un point d'eau.

           Dans ce cas, il ne porte pas l'indication de la distance, exprimée en mètres séparant la plaque de la prise d'eau ou du point d'eau.

Disque avec flèche posé horizontalement.

          Très important : l'apposition d'une plaque indicatrice, ou la représentation pointe d'un fléchage de signalisation de prise d'eau ou de point d'eau d'incendie, sur un mur de propriété privée, doit faire l'objet d'une autorisation écrite, à demander au propriétaire ou à son représentant autorisé.

3.  Repérage des B.I.

          Il arrive de plus en plus fréquemment que des véhicules automobiles soient laissés en stationnement sur les trottoirs, au-dessus de bouches d'incendie qu'il n'est donc plus possible d'utiliser. Afin de signaler ces dernières, d'une façon plus nette encore que par leur plaque indicatrice qui peut ne pas se trouver à proximité immédiate, certains corps de sapeurs-pompiers ont pris l'habitude de peindre les couvercles des appareils en blanc, avec, dans le sens longitudinal, une bande centrale, de couleur rouge, de 5 centimètres de largeur environ.

4. Pancarte de signalisation de point d'eau.

5. Répertoriation des hydrants et points d'eau.

          Les hydrants et points d'eau sont connus :
- par un numéro d'ordre, dans l'arrondissement ou dans la commune ;
- par le nom de la rue et le numéro de la maison la plus rapprochée ou par un repère de voirie.

          Toutes ces indications sont portées sur le "Registre des bouches, poteaux d'incendie et points d'eau", normalement établi par arrondissement, s'il y a lieu et par commune, et qui doit être ouvert et régulièrement tenu à jour dans chaque centre de secours.




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dimanche 21 août 2016

Comportement Du Jeune Conducteur


1)  - Jeunes conducteurs vous êtes plus sensibles à l'éblouissement et à la fatigue que les autres usagers. Ne surestimez pas vos possibilités.

Anciens conducteurs, beaucoup d'accidents sont causés par l'ignorance des nouvelles règles du Code de la route, en particulier la signalisation et la priorité. Assurez-vous que vous les connaissez.

2)  - Ne croyez pas que vos "réflexes" soient meilleurs avec une petite dose d'alcool ; ils sont au contraire diminués et celui qui manque d'habitude est aussi dangereux que le buveur entraîné.
Méditez ces chiffres :

- pour 1 g d'alcool pour litre de sang, le risque d'accident est 6 fois plus grand qu'à jeun.
- avec,1 5 g le risque est multiplié par 20.
- avec 2 g par 60.

3) -  Sur une route fraîchement gravillonnée, ne dépassez pas 50 km/h.
C'est votre propre vitesse qui est responsable du bris de votre pare-brise.

4) -  Si vous choisissez un véhicule de couleur vive, vous serez mieux vu et vous serez vu plus tôt. Votre sécurité en sera accrue.

5) - L'arrêt en cours de route est une pratique saine et utile. Mais il ne suffit pas de s'arrêter pour se remettre en forme. Après un long parcours, l'air des poumons est vicié, les articulations sont gagnées par l'ankylose. Ce qu'il faut donc, c'est du mouvement et de l'air. Il faut aussi boire de l'eau (l'eau est anti-fatigue).

6) - Conduire vite fatigue beaucoup le cœur. Ne vous forcez pas, conduisez en souplesse. Chaque difficulté de conduite fait faire un bond à la fréquence cardiaque. Dans certaines situations, celle-ci peut arriver à doubler par rapport au repos.
Adaptez vous-même votre vitesse au niveau de trafic que vous rencontrez. Si vous choisissez une vitesse facile à maintenir, vous épargnerez à votre cœur et à vos artères une fatigue inutile et stérile.

 7) - En traversant une ville encombrée, vous ne pouvez abolir ni les feux rouges, ni les encombrements. Si vous essayez de réaliser une forte moyenne, votre véhicule n'ira pas plus vite, mais votre, cœur, lui accélérera à fond.
Au contraire, le simple fait d'accepter une vitesse réduite vous procurera :
- une diminution de fatigue importante ;
- un gain de sécurité.

8) - Tout ce qui précède s'applique au problème de dépassement.
Lorsque le dépassement est difficile :

- soit que la vitesse du véhicule à dépasser vous entraîne à atteindre une vitesse supérieure à celle dont vous avez l'habitude ;
- soit que les conditions de circulation ou de visibilité puissent mettre en cause le succès de votre manœuvre.

Votre rythme cardiaque s'accroit fortement, ce qui vous place dans une situation physiologique défavorable et parfois dangereuse.
Un second facteur défavorable intervient également. Le délai qui vous est nécessaire pour prendre une décision augmente et vous risquez de vous décider trop tard pour dépasser sans danger.
Donc, si vous avez le moindre doute, n'essayez pas de dépasser.

9) - Beaucoup de conducteurs roulent sans regarder leur compteur, appréciant leur vitesse à partir du cadre extérieur qu'ils traversent ou du bruit du moteur. Or, le cadre extérieur se modifie sans cesse et le bruit du moteur varie selon la charge et le profil de la route. Il en résulte de fortes erreurs d'appréciation de la vitesse elle-même, responsables de fautes de conduite.
Surveillez votre compteur.

Points de surveillance de la survie


L'abord d'un accidenté est extrêmement important  le premier coup d’œil doit déclencher le geste qui sauve ; il doit aussi permettre de faire, non pas un diagnostic qui est du domaine médical, mais un premier bilan.


Bien souvent, l'examen des environs immédiats y aidera : l'échelle renversée, l'huile répandue sur le sol, les pierres éparses, la position même de la victime... enfin, si elle peut parler, les renseignements fournis seront particulièrement précieux et devront être retransmis sans délai au médecin.


Mais en plus de la détermination rapide mais précise des causes de l'accident, du nombre et de la localisation des victimes, des situations particulières (compression de membre par exemple), des risques de sur-accident, du contrôle de ces situations matérielles ou d'environnement pouvant créer des dangers particuliers ou aggraver les dégâts initiaux, ce que l'on appelle la reconnaissance, temps premier des secours, il appartiendra surtout au secouriste de rechercher :


- les signes traduisant l'intégrité ou la perturbation des grandes fonctions indispensables à la survie ;

- ventilation : fréquence, régularité, liberté des voies aériennes ;

- circulation : examen du pouls, coloration et température des extrémités ;

- vigilance : au départ, la réponse à des questions ou ordres simples : avez-vous   mal  Où ?      Ouvrez les yeux...?

- Les indices annonciateurs de l'aggravation d'une situation, en particulier ;

- l'amorce d'un déficit en oxygène qui conduit à l'hypoxie (forte diminution de la quantité d'oxygène  mis à la disposition de l'organisme), puis à l'anoxie (suppression de tout apport d'oxygène).


Cette inspection des points de surveillance de la survie, le secouriste ne pourra y procéder que lorsqu'il aura acquis les connaissances utiles pour faire face aux situations d'urgence, détecter les troubles de la vigilance, juger de la conduite à tenir devant les plaies ou fractures avant l'arrivée des secours.

mercredi 17 août 2016

Protéger les populations civiles contre les effets des hostilités



L'adoption des règles pour protéger la population civile contre les effets de la guerre représente un acquis considérable dans le droit humanitaire. Le C.I. C.R avait déjà proposé des textes à ce sujet, notamment en 1957, mais il s'était alors heurté à un refus courtois de la part des États. Sa satisfaction est donc complète sur ce point, ses propositions ayant largement été suivie lors de la conférence diplomatique.


        Un titre entier du Protocole I est consacré à ce domaine. Ces règles devraient désormais éviter à la population civile de grandes souffrances et des drames, comme ceux qui se sont déroulés pendant la deuxième guerre mondiale.


         Pour protéger les civils contre le feu des armes, il n'existait, jusqu'en 1977, que des textes incomplets : la convention de la Haye, régissant la conduite des hostilités, date de 1907 - époque où l'aviation n'existait pas et où l'artillerie n'atteignait des objectifs que sur des distances relativement courtes ; pour sa part la IV° Convention de Genève de 1949, à l'exception de quelques règles générales, ne protège les civils que contre les abus de pouvoir de l'autorité ennemie ou occupante. Elle ne comprend aucune disposition relative à l'emploi des armes, à leurs effets et, notamment, aux bombardements massifs.


      Par ailleurs, les trente dernières années ont vu surgir des conflits de types nouveaux - guerres de libération, tactique de la guérilla, utilisation d'armes perfectionnées et in discriminées comme des armes incendiaires, les projectiles à fragmentation par exemple. La population civile, souvent mêlée malgré elle aux combattants, est donc rendue plus vulnérable. C'est pourquoi il est important de prévoir des normes juridiques de protection dans ce domaine.


          Le Titre IV  du Protocole I protège à la fois les personnes et les biens civils, lesquels sont définis par opposition aux objectifs militaires. Il est expressément indiqué qu'il est interdit d'attaquer la population civile en tant que telle - de même que les biens civils - et que seuls les objectifs militaires peuvent être l'objet d'attaques. Les bombardements massifs - tels ceux qui, pendant la deuxième guerre mondiale, ont causé des millions de morts - sont désormais prohibés, ainsi que les attaques lancées à titre de représailles. Les attaques sans discrimination, c'est-à-dire celles risquant de frapper indistinctement des objectifs militaires et des personnes civiles ou des biens à caractère civil, sont interdites. De même, il est interdit d'attaquer des localités ou des zones démilitarisées. Enfin, des mesures de précautions doivent être prises par les forces armées, afin d'épargner au maximum la population et les biens civils pendant les opérations militaires.


      Quatre articles sont consacrés aux secours en faveur de la population civile - domaine intéressant la Croix-Rouge au premier degré. Selon ces dispositions, les parties au conflit doivent fournir les secours nécessaires à la population civile, ou, si elles ne sont pas en mesure de procéder elles-mêmes à son approvisionnement, doivent accorder le libre passage des denrées indispensables à sa survie. Cette règle s'applique en toutes circonstances, même s'il s'agit d'une population ennemie ou vivant en territoire occupé. Les modalités d'action comprennent des facilités pour les organismes de secours, ainsi que la protection du personnel spécialisé.


       Ces articles complètent les dispositions du Protocole relatives aux biens civils, qui interdisent d'utiliser la famine comme méthode de guerre. En outre, les biens indispensables à la survie (zones agricoles, bétail, réserves d'eau potable, récoltes, ouvrage d'irrigation, etc.) sont désormais protégés, de même que les installations de forces dangereuses (centrales électriques et nucléaires, digues, barrages, etc.), les biens culturels et les lieux de culte. Enfin, les opérations militaires doivent être conduites de manière à protéger l'environnement naturel contre des dommages durables, étendus et grave.


     Pour assurer une protection efficace des installations contenant des forces dangereuses, un signe de protection international a été adopté par la Conférence : il s'agit de trois cercles de couleur orange vif.
          Un chapitre spécial a trait aux organismes de protection civile qui sont désormais protégés et on droit à des facilités d'action - y compris dans des territoires occupés. La nécessité d'identifier ces organismes a été soulignée et un signe spécifique - triangle bleu sur fond orange - leur a été accordé.

Sanctions en cas de violation du droit



La question de la répression des infractions aux conventions de Genève et au Protocole I fait l'objet de plusieurs dispositions, comprenant une liste des infractions graves qui sont considérées comme des crimes de guerre, et des articles sur la notion de responsabilité.

Attaquer la population civile ou l'affecter gravement lors de l'attaque d'un objectif militaire contre les installations protégées ou des localités non défendues, utiliser perfidement l'emblème de la croix rouge, sont considérées comme infractions graves au protocole, au même titre que le transfert, par une puissance occupante, d'une partie de la population occupée, ou encore les jugements sommaires à l'encontre des personnes protégées. Les supérieurs sont tenus pour responsables des violations commises par leurs subordonnés s'ils n'ont pas pris toutes les les mesures nécessaires pour empêcher que de tels actes soient commis ou pour les réprimer.

Enfin, une entr aide judiciaire, en matière pénale est prévue entre les parties contractantes. Lorsqu'une enquête sur les faits est nécessaire, une commission internationale composée de 15 membres de haute moralité et d'une impartialité reconnue, peut intervenir avec l'accord des parties en cause, Une telle commission peut, outre son rôle d'enquêteur sur les allégations de violations dont elle est spécifiquement saisie peut prêter ses bons offices pour faciliter le retour à une stricte application et observation du droit international humanitaire.

 La question de la répression des infractions aux conventions de Genève et au Protocole I fait l'objet de plusieurs dispositions, comprenant une liste des infractions graves qui sont considérées comme des crimes de guerre, et des articles sur la notion de responsabilité.

mardi 7 juin 2016

Sauvetage dans les Ascenseurs, Monte-charge.


Les types d'ascenseurs et les détails de leurs mécanismes sont très variées.

Les sapeurs-pompiers doivent, en s'adressant aux constructeurs, s'efforcer d'acquérir la connaissance pratique du plus grand nombre possible de modèles d'appareils, de leur fonctionnement et des modes de manœuvre en cas d'incident ou d'accident.

Les accidents ont généralement pour cause des faux mouvements ou des fausses manœuvres faites par les personnes qui en sont victimes. Mais il se produit aussi parfois des défauts de fonctionnement des systèmes automatiques de commandes.

Les accidents ont la plupart du temps pour conséquence l'enrayage, plus ou moins complet, du mécanisme et il y a danger à mettre en œuvre les organes moteurs.

En premier lieu, il faut faire couper le courant d'alimentation des mécanismes de l'appareil, mais non celui d'éclairage, nécessaire pour la conduite des opérations.

Si c'est possible, demander le concours immédiat d'un technicien de la marque (les chefs de corps de sapeurs-pompiers doivent s'efforcer de rechercher à priori cette possibilité et de relever les numéros de téléphone utiles en la matière qui doivent figurer dans les consignes des stationnaires).

.  Déplacement vertical en cas blocage des parachutes.

En principe, la cabine doit être immobilisées par le dessous, en laissant un peu de lâche aux amarres afin de permettre, par des mouvements de force, ou par le treuil à main, d'élever ou d'abaisser suffisamment la cabine pour dégager la victime.

Dans certains cas, il suffit de caler la cabine avec des madriers et de la soulever avec des crics.

Le palan, le cric et les madriers peuvent être utilement employés.

On trouve généralement, au plafond du local de la machinerie, un crochet d'ancrage qui permet, par exemple, l'emploi du Tire-for. Ce dernier peut être utilisé pour procéder à un déplacement, très limité, de la cabine (10 à 15 cm seulement) afin de provoquer le déblocage des parachutes. Une fois ce dernier obtenu, les manœuvres suivantes, doivent normalement être effectuées manuellement à la machinerie.

A noter que c'est le parachute de l'organe descendant qui se bloque. Ce peut donc être celui du contrepoids et non celui de la cabine. Il faut donc essayer d'obtenir, sur place, le renseignement sur le sens de marche de l'ascenseur au moment de l'incident.

Il faut savoir, en outre, que le déblocage des parachutes nécessite un effort instantané sensiblement égal au triple de la charge suspendue, c'est-à-dire 7 fois 8 fois la charge utile proprement dite (charge transportée en personne ou en marchandises). Il faut donc prendre garde que cet effort ne soit pas supérieur à celui que peut supporter le crochet d'ancrage de machinerie.

Pour employer le Tire for, il faut constituer un deuxième point d'ancrage sur les câbles de suspente. Pour cela on forme une boucle, avec une élingue, fixée, de part et d'autre, aux câbles, au moyen de serre-câbles (3 de chaque côté à 75 mm environ l'un de l'autre). Selon le cas il faut disposer de serre-câbles de 8 à 10 ou 12 à 16 mm(une boucle ainsi constituée ne permet de supporter qu'une charge de 800 kg).

Dans le cas où le crochet d'ancrage de la machinerie ne peut être utilisé, il faut remplacer ce point d'ancrage par une deuxième élingue, dont la boucle est réalisée au-dessus de la précédente et dans les mêmes conditions. Ce sont alors les câbles eux-mêmes qui servent de support.

Dans le cas d'appareil à machinerie en partie basse, il faut s'amarrer en haut de la gaine, à l'élément de support des poulies de renvoi des câbles de traction.

S'il s'agit de dégager des personnes bloquées dans une cabine, avant de procéder aux opérations décrites ci-dessus, il faut chercher à effectuer leur évacuation, sans déplacement de la cabine, par une trappe ou une porte latérale.

. Déplacement latéral d'une cabine.

Pour dégager une victime coincée entre une cabine et la gaine, il peut être nécessaire de déplacer horizontalement la cabine ; c'est le cas, notamment si un déplacement vertical s'avère trop long à exécuter ou, peut-être, aggravant pour la victime.

Un déplacement de 2 à 3 cm seulement est obtenu par simple action de la grande pince et de cales.

Pour obtenir un déplacement plus important de 8 à 10 cm, il faut démonter les griffes de fixation des guides de cabine, qui se trouvent de chaque côté au-dessus et en-dessous de celle-ci (en principe utilisation d'une clé à molette de 35 mm pour démonter les écrous).

Pendant toute la durée de l'opération, toutes les portes donnant sur cage de l'ascenseur sont gardées.

Après sauvetage dans un ascenseur, l'appareil est toujours maintenu "hors service" jusqu'à ce que le commissaire de police ait fait les constatations d'usage et que le constructeur de l'ascenseur ait effectué les réparations nécessaires.


dimanche 22 mai 2016

Port du casque de sécurité et d'un équipement adéquat


Le moyen de transport que constitue la motocyclette, du fait de certains avantages par rapport à l'automobile (en particulier à son prix plus abordable), à toujours connu une grande faveur, surtout chez les jeunes qu'elle a constamment séduits par son aspect sportif (sensation plus grande de la vitesse, manœuvrabilité, accélération spectaculaires...).

 Aussi, ne faut-il pas s'estomper que la plupart des usagers tués sur la route sont des usagers de véhicules à deux roues. Ce type d'accident a fait l'objet d'une étude remarquable de goëler à laquelle nous nous referons plus loin. Si les accidents de motocyclette offrent bien des analogies avec les accidents d'automobile, il y a cependant de notables différences.

 C'est ainsi que si l'on recherche dans l'automobile une liaison toujours plus intime entre passagers et véhicule pour éviter l'éjection (ceintures de sécurité), il vaut mieux, bien souvent, pour le motocycliste "vider les étriers" et se séparer au plus tôt de cet engin.

a)  Mécanisme de l'Accident

On peut schématiquement le décomposer en trois phases :

1ère phase : Choc primaire contre l'obstacle

Au cours de ce premier choc, se produisent des fracas parfois considérables généralement sur les parties latérales du corps, qu'ils soient provoqués par des véhicules venant en sens inverse ou par ce qui peut se trouver en bordure de la route (poteaux, panneaux, parapets, etc). Ce sont les blessures primaires.

2° et 3° phase : Chocs secondaires.

Immédiatement après le choc primaire, dans la plupart des cas, le motocycliste se sépare de son engin, et, animé d'une vitesse égale à celle de sa machine au moment de l'impact, vitesse qu'il ne peut plus contrôler, continue sa route, tout seul, généralement la tête en avant.

Au terme de cette courbe aérienne, la victime va reprendre contact avec le sol. La nature de ce dernier, sa configuration au point de chute, l'angle d'incidence en fin de trajectoire, l'étendue plus ou moins grande du corps prenant contact avec le terrain, sont alors des éléments déterminants des nouvelles blessures qui vont se produire : ce sont les blessures secondaires. Ces conséquences seront très atténuées si le motocycliste atterrit sur le sol en glissant ou s'il peut pratiquer un "roulé-boulé" analogue a celui des parachutistes.
Au cours de cette trajectoire aérienne, plus ou moins tendue suivant la vitesse initiale, il peut heurter de nouveaux obstacles, fixes (dépendant de la configuration des lieux) ou mobiles (véhicules venant en sens inverse ou latéralement), ce qui entraîne d'autres blessures blessures post-primaires.

 b)  Mécanisme des blessures

Quelle que soit la phase où elles se produisent, ces blessures ont pour caractère commun d'être graves et même très graves. Elles consistent surtout en fractures multiples, très souvent ouvertes avec de fréquentes atteintes articulaires.

Suivant les circonstances de l'accident et le type de choc qui les ont provoquées, leur mécanisme varie.

Les lésions les plus fréquentes et les plus graves sont celles de la tête. Elles se produisent aussi bien lors du choc primaire que du choc secondaire. Dans le chapitre consacré à la prévention des accidents seront étudiés. Les effets du casque sur la protection du crâne.
Lors de la rencontre avec un véhicule venant en sens inverse ou avec les installations fixes du bord de route (poteaux, arbres, murs...), peuvent se produire des fractures de l'épaule, du bras, associées parfois a des blessures de la cage thoracique. Elles siègent généralement a gauche dans le premier cas, à droite dans le second.

Les blessures de la main proviennent souvent du choc contre un obstacle la main fermée sur la poignée.
De même, des fractures du poignet ont lieu lors des chutes sur le côté.
Les blessures de la voûte plantaire se produisent quand le pied est coincé entre le repose-pied et le sol.
La position du motocycliste explique aussi la fréquence des blessures du membre inférieur : fractures de la rotule, éclatement du genou (assez semblables à celles de l'automobiliste contre le tableau de bord), fracture de la cuisse.

Si la jambe reste coincée sous la moto qui l'entraîne avant de s'arrêter, on pourra observer des fractures étagées de tout le membre inférieur, le plus souvent ouvertes. Enfin, avant de se détacher complètement de sa machine, le motocycliste peut se blesser très gravement à l'abdomen en s'empalant sur le guidon. De même, les nerfs, l'épaule et le bras peuvent être sérieusement lésés du fait sur leur tiraillement excessif lorsque, les mains cramponnées au guidon, le corps, plus au moins tendu, pirouette brutalement autour des épaules.

mardi 17 mai 2016

Toxicomanie

a)  Définition


         L'organisation mondiale de la santé (O.M.S) donne la définition suivante de la toxicomanie :

(du grec : toxikon, « poison » et mania, « folie ») désigne une dépendance physique et psychologique d'une ou plusieurs substances toxiques (analgique, stimulants et autres psychotropes) sans justification thérapeutique.


         Il est actuellement question d'addiction au pluriel , car les pratiques de consommation ont évolué du côté des polytoxicomanies (alcool, médicaments, drogues diverses, synthétiques ou naturelle, etc.). Les usages évoluent vers un besoin incontrôlable de continuer à consommer le produit, accompagné d'accoutumance de dépendance puis une déchéance pouvant aller jusqu'à la mort.


b)  Origine


       L'arsenal classique du drogué comporte quatre sources de produits dans l'absorption par voie orale, par injection ou par inhalation est à l'origine de la toxicomanie :


- le pavot qui produit l'opium et ses dérivés : morphine, héroïne, dont l'utilisation entraine une dépendance physique grave ;
-  les hallucinogènes (dont le plus connu est le (L.S.D) qui  sont soit d'origine végétale (certains
   champignons, soit synthétiques ;
-  cannabis (chanvre indien, marijuana, kif, etc).
-  certains médicaments : amphétamines, barbituriques...


          Mais la lutte entreprise à l'échelle mondiale contre la toxicomanie a rendu difficile, et souvent aléatoire, l'approvisionnement des drogués en ces produits. Aussi, piaillent-ils actuellement souvent cela par l'emploi de mélanges dont les éléments varient selon l'inspiration du moment et les ressources des produits chimiques, industriels ou pharmaceutiques offertes. Les recensements précis de ces divers mélanges est évidemment impossible à réaliser.


c)  Conduite à tenir


         Le secouriste peut se trouver confronté à un drogué. Il doit penser à la drogue devant tout état comateux chez un adolescent ou un adulte jeune, et sauf indication d'une cause évidente.Il n'en est pas question pour lui d'entreprendre une action de soins, le traitement ne pouvant être qu'une cure de désintoxication en milieu hospitalier.


      Cependant, certaines intoxications (barbituriques en particulier, mais aussi dérivés de l'opium) aboutissent dans leur phase finale au coma et là, le secouriste peut avoir un rôle à jouer en pratiquant une assistance ventilatoire d'urgence.


       La victime présente en effet, d'abord un état ressemblant à l'ivresse ; quelques vomissements apparaissent, en général une demi-heure après l'absorption du produit. L'association de l'état ébrieux et des vomissements simule de façon frappante l'ivresse alcoolique et il n'est pas rare que la confusion soit commise. Puis le sujet entre dans un coma, de plus ou moins profond. Il est complètement inerte et ne répond à aucune sollicitations. Le visage est congestionné, les sueurs abondantes, la ventilation lente et ronflante, la température abaissée.


       La conduite à tenir est la même que pour les intoxications par barbituriques :


- maintenez la victime éveillée. Parlez-lui. Donnez-lui du café fort, sauf si elle est sans connaissance ;
- si elle est dans le coma, maintenez la liberté des voies aériennes, mettez en œuvre une ventilation
  artificielle si nécessaire et placez-le en position latérale de sécurité (P.L.S) ;
- surtout faites assurer au plus vite son transport à l'hôpital ou mieux au centre anti-poison le plus proche, après avis médical.


         Le secouriste doit savoir que les hallucinogènes - notamment le  L.S.D - provoquent, à faible dose, des nausées, des vertiges, des troubles de la vision, de la perception du temps et de l'espace, parfois même une tendance au suicide ou à l'agressivité et à forte dose, une dépression des centres respiratoires qui rend nécessaire l'assistance ventilatoire avec transport d'urgence à l'hôpital.


      Le secouriste doit savoir que la cure de désintoxication qui suivra est entièrement gratuite. Il doit , s'il connaît la victime, l'y inciter très fortement.
 L'auteur  Pierre Thine

vendredi 13 mai 2016

Inondation de sous-sol

Les secours n'interviennent en principe que si un avis précis ou la reconnaissance d'un gradé font connaître qu'il y a danger pour des personnes ou des installations matérielles essentielles (boulangerie, chaufferie, transformateur électrique, entrepôt, musée etc.).

Il faut, au besoin, faire évacuer l'immeuble et l'épuisement est effectué s'il y a danger pour sa solidité ou ou pour le contenu du sous-sol.

D'une manière générale, se conformer aux prescriptions énoncées à la septième partie, chapitre VI : "Le Fourgon de protection".

S'il s'agit d'une inondation peu importante, intéressant un sous-sol en terre-battue ou disposant d'un moyen d'évacuation propre, l'eau disparaîtra d'elle-même, lentement mais sûrement, dès que la cause de l'apport d'eau aura disparu. Il n' y a pas lieu d'opérer s'il n'y a aucun danger pour des denrées ou installations. Il suffit d'informer le sinistré de la réalité de la situation.

Employer la moto-pompe légère d'épuisement, la pompe électrique d'épuisement ou l'hydro-éjecteur pour épuiser des quantités d'eau inférieures à 20 m3 (pour mettre l'hydro-éjecteur en oeuvre il faut disposer, à 60 mètres au plus, d'un hydrant à 5 bars au moins).

Si le volume d'eau dépasse 20 m3, employer moto-pompe (s) et vide-cave (s).

En période de crise (très fortes pluies, crue, entraînant l'inondation de nombreux locaux), il y a lieu de noter les appels des sinistrés au fur et à mesure de leur arrivée et de procéder, à des reconnaissances groupées, à la suite desquelles un ordre d'urgence d'exécution des opérations est établi.

Il peut arriver que le sol du local inondé se trouve à un niveau inférieur à celui de l'égout, d'un plan ou d'une nappe d'eau voisins ; en cas d'inondation, l'eau y a atteint un niveau tel que des infiltrations peuvent se produire, même à travers un sol de cave cimenté. Dans ce cas, tout épuisement est inutile, sauf menace grave pour des installations (chaufferies importantes, boulangerie, transformateur), menace qui ne pourra être écartée qu'au prix, de la mise en œuvre continue de moyens suffisants. Si ce n'est pas le cas, il faut attendre que la cause de la crue ou de l'inondation cesse.

vendredi 22 avril 2016

Toxicomanie

a)   Définition.


L'organisation mondiale de la santé (O.M.S.) donne la définition suivante de la toxicomanie :
- état de dépendance physique et psychique à un produit agissant sur le système nerveux central qui entraîne :


- une accoutumance ;
- une déchéance pouvant aller jusqu'à la mort.


b)  Origine


L'arsenal chimique du drogué comporte quatre sources de produits dont l'absorption par voie orale, par injection ou par inhalation est à l'origine des toxicomanies :


- le pivot qui produit l'opium et ses dérivés ; morphine, héroïne, dont l'utilisation entraîne une dépendance physique grave :
- les hallucinogènes (dont le plus connu le L.S.D.) qui sont soit d'origine végétale (certains champignons soit synthétiques) :
- le cannabis (chanvre indien, marijuna, kif, etc.) ;
 - certains médicaments : amphétamines, barbituriques...


Mais la lutte entreprise à l'échelle mondiale contre la toxicomanie a rendu difficile, et souvent aléatoire, l'approvisionnement des drogués en ces produits. Aussi, pallient-ils actuellement souvent cela par l'emploi de mélanges dont les éléments varient selon l'inspiration du moment et les ressources de produits chimiques, industriels ou pharmaceutiques offertes. Un recensement précis de ces divers mélanges est bien évidemment impossible à réaliser.

c)   Conduite à Tenir.


Le secouriste peut se trouver confronté à un drogué. Il doit penser à la drogue devant tout état comateux chez un adolescent ou un adulte jeune, et sauf indication d'une cause évidente.
Il n'est pas question pour lui d'entreprendre une action de soins, le traitement ne pouvant être qu'une cure de désintoxication en milieu hospitalier.
Cependant, certaines intoxications (barbituriques en particulier, mais aussi dérivés de l'opium) aboutissent dans leur phase finale au coma et là, le secouriste peut avoir un rôle à jouer, en pratiquant une assistance ventilatoire d'urgence.


La victime présente en effet, d'abord un état ressemblant à l'ivresse : quelques vomissements apparaissent, en général une demi-heure après l'absorption du produit. L'association de l'état ébriété
 
 
 et des vomissements simule de façon frappante l'ivresse alcoolique et il n'est pas rare que la confusion soit commise. Puis le sujet entre dans un coma de plus en plus profond. Il est complètement inerte et ne répond à aucune sollicitation. Le visage est congestionné, les sueurs abondantes, la ventilation lente et ronflante. la température abaissée.


La conduite à tenir est la même que pour les intoxications par barbituriques :
- maintenez la victime éveillée. Parlez-lui. Donnez-lui du café fort, sauf si elle est sans connaissance :
- si elle est dans le coma, maintenez la liberté des voies aériennes, mettez en oeuvre une ventilation artificielle si nécessaire et placez-la en position latérale de sécurité (P.S.L) .
- surtout, faites assurer au plus vite son transport à  l'hôpital ou mieux au centre anti-poisons le plus proche, après avis médical.


Le secouriste doit savoir que les hallucinogènes - notamment le L.S.D. - provoquent, à faible dose, des nausées, des vertiges, des troubles de la vision, de la perception du temps et de l'espace, parfois même une tendance au suicide ou à l'agressivité et à forte dose, une dépression des centres respiratoires qui rend nécessaire l'assistance ventilatoire avec transport d'urgence à l'hôpital.
Le secouriste doit savoir que la cure de désintoxication qui suivra est entièrement gratuite. Il doit, s'il connaît la victime, l'y inciter très fortement.






mardi 19 avril 2016

Sauvetage dans les Puits, Fosses, Excavations.


La manœuvre est exécutée par un gradé sauveteur et une équipe de trois hommes.

Il y a deux cas à considérer, selon que l’air est respirable ou non.

1.       Excavation dont l’air est respirable.

      Matériel :
-      
- 2 cordages, 2 sangles, 1 commande.
-      
  --  Au  besoin : gaffe, grappin, échelle, lampe électrique, etc.



Gradé Sauveteur


Chef d’équipe et Sous-chef

Servant

Fait un nœud de chaise à sa
mesure, s’y place et se fait
descendre.

Tient dans sa main un   cordage  muni de sangle que laisse filer le servant.
Commande « Halte ! » pour arrêter la descente.

S’il veut se faire descendre, il prévient ou agite le cordage. Demande les appareils qui lui sont nécessaires.

Amarre avec la sangle la personne à sauver et crie « Hissez ! ».
Se fait hisser.














Le chef déroule un cordage que le sous- chef place en retrait.

Ils descendent le sauveteur dans un nœud de chaise.




Le sous-chef amarre solidement le cordage s’il y a lieu.





Le chef dirige la montée « ho hisse ». Le sous-chef aidé du servant, monte la victime.
Le chef aide au besoin en tirant sur le cordage en retrait.
Déroule un cordage et le place en retrait.


Fait filer ce cordage muni d’une sangle.






Descend avec une commande les appareils que le sauveteur réclame.


Aidé du sous-chef, il monte la victime puis le sauveteur.

2.  Excavation dont l'air est irrespirable (puits, fosses d'aisances, égouts, etc.).

Matériel :

Comme dans le premier cas plus un appareil respiratoire, quelquefois même un ventilateur qui est installé par le personnel chargé de la mise en œuvre de ce matériel.

Le gradé sauveteur se place d'abord dans un nœud de chaise. Il convient des signaux pour se faire descendre les appareils qui lui seront nécessaires (gaffes, grappin, lampe électrique, échelle, etc.). Il  met ensuite l'appareil respiratoire et l'opération s'exécute comme dans le cas précédent.

Il donne des signaux suivant avec la corne :

- pour faire arrêter la descente : 1 coup ;
- pour monter la personne : 2 coups ;
- pour se faire remonter la personne : 2 autres coup ;
- s'il a besoin de se faire remonter pour une autre cause ; plusieurs coups précipités.

Observations :

1.  La chèvre peut également être utilisée en faisant passer un cordage dans la poulie simple accrochée à  l'anneau de suspension et en se conformant à la manœuvre spéciale de cet engin.

On peut également employer toute autre sorte de treuil (treuil tripode, treuil d'engin d'incendie, camion-grue, etc.).

2. Pour les précautions à prendre dans certains cas particuliers, se reporter au présent règlement (manœuvre des appareils et sauvetage de personnes dans les excavations).


samedi 16 avril 2016

Les accidents

Habituellement, le secouriste intervient après l'accident pour établir le relais jusqu'à l'arrivée des secours. Mais compte tenu des connaissances qu'il a acquis, il peut avoir un rôle très important dans le domaine de la prévention pour éviter qu'un accident ne se produise. Ce rôle, il peut le jouer en dispensant les règles de prévention dans les différents cadres qui sont les siens : familial, de travail, lors de rencontres occasionnelles et dans toutes les situations qui peuvent se présenter.

 I - Circonstances et Causes des Accidents

 Pour les anciens Grecs, la fatalité était une déesse inexorable. Plus près de nous, les musulmans expriment encore la même idée lorsqu'ils emploient la formule fataliste traditionnelle " Mektoub "  (c'était écrit).Il appartient à l'homme moderne de détruire ce mythe. Circonstances et causes d'accidents sont d'une variété infinie. Leur diversité même en rend l'énumération impossible. Mais une étude fait cependant ressortir au moins trois éléments essentiels dont la conjonction est nécessaire pour qu'un accident soit possible :

- une activité humaine, qu'il s'agisse de travail, de loisirs ou plus simplement de repos ;
- un risque lié à cette forme d'activité ;
- une défaillance liée à l'homme (ignorance, fatigue, âge), au matériel utilisé (mauvais usage de ce matériel, non respect des règles d'emploi, mauvais entretien, vétusté.

         Bien plus, on peut affirmer que l'accident représente une pathologie essentiellement évitable. Et mieux encore, on pourrait même paradoxalement dire que l'accident n'est pas accidentel. Prenons le cas d'un enfant : il faut, pour qu'un accident lui arrive, la conjonction de trois facteurs épidémiologiques, que, par analogie aux maladies contagieuses, on peut désigner ainsi :

- un sujet susceptible d'être contaminé ;
- un environnement physique et humain favorable à cette contamination ;
- un agent qui la provoque.
 Une prévention des accidents existe donc et doit être développée par tous et en tous lieux.

1) - La Part de l'Homme Dans l'Accident

90 accidents sur 100 il y a à la base, une défaillance humaine. Cette défaillance peut être provoquée :

- par le manque d'expérience, une curiosité imprudente :
  c'est le fait des enfants, des jeunes en général ;
- par l'âge : le travail entrepris est trop pénible d'où les chutes, les accidents    musculaires... ;
- par une mauvaise forme physique : fatigue, sommeil, maladie ;
- par une mauvaise forme morale : les soucis, les préoccupations familiales, les conflits personnels font oublier ou négliger les règles de sécurité... ;
- par un environnement défavorable : cadre de vie mal adapté, parfois conditions météorologiques (chaleur, humidité, vent...).

2) - L'Esprit de Prévention.

On a pu dire qu'entre prévention et secourisme qu'il n' y a avait pas de différence de nature, mais simplement de degré.
 La prévention a pour but, avant tout, d'empêcher l'accident, le secourisme d'en limiter les effets si, malgré tout, il s'est produit. L'une et l'autre procèdent du même esprit.

Mais l'esprit de prévention n'est pas inné, cette auto-protection s'acquiert ; de plus en plus, il appartiendra à l'école d'en donner aux plus jeunes au moins les rudiments.

Ainsi, une initiation aux gestes élémentaires de survie doit être donnée aux enfants dès l'âge de 12 ans dans les lycées et collèges. L'idéal serait que tout citoyen , devienne un secouriste.

Mais plusieurs obstacles sont à vaincre :

- le premier, le plus important, c'est l'ignorance du risque encouru ;
- l'inaptitude est le deuxième ;
- l'inconscience, c'est-à-dire le refus de prendre conscience du risque, est le troisième.

II - Prévention des Accidents de la Route.

La route a toujours tué. Il y a eu ainsi en France, certaines années, au XIX° siècle, plus de 1000 morts par accidents de diligence.

Mais l'apparition de la voiture automobile a multiplié ce risque. Depuis le premier mort connu par accident de la circulation (Mr Blis à New-York le 13 septembre 1895), dès centaines de milliers d'êtres humains sont morts sur les routes du monde entier.

En France, le cap des 100 000 tués annuels était dépassé en 1962. Le comité interministériel de la Sécurité routière chargé de définir et de faire appliquer une politique nationale de sécurité routière, était crée le 28 septembre 1972.

Grâce à son action incessante, depuis ce jour en matière de réglementation d'information du grand public, de formation des usagers de la route, d'amélioration de l'infrastructure routière et des véhicules automobiles, de développement des moyens de secours aux blessés de la route, la tendance a été renversée bien qu'un léger accroissement se soit manifesté en 1979.

La plupart des domaines réglementaires et techniques de la sécurité routière ont été depuis plusieurs années explorés, et presque épuisés. Reste encore cependant l'homme, responsable majeur des accidents de la circulation.